Cas d'un
couple mixte : lui tunisien et elle française.
Ce couple
a vécu en Tunisie heureux durant une quinzaine d'années et semblait bien
intégré. La française appréciait le pays et ses habitants pour leur gentillesse
et leur hospitalité.
Arrive la
révolution de 2011, dite "du jasmin", et avec elle les Frères
musulmans.
Du jour
au lendemain, l'atmosphère a changé, le paysage s'obscurcit par des tenues
sombres et enveloppantes, inédites en Tunisie jusqu'alors !
Les
relations de voisinage du couple commençaient à se dégrader : changement de
comportement des voisins et des parents proches, vis à vis du couple.
La bigoterie se développe dans les quartiers et dans les villes; et les mosquées
poussent comme des champignons.
Le calme
du quartier est régulièrement rompu par des appels à la prières, diffusés par
des haut-parleurs aux décibels poussés à leur maximum ; et ce, dès l'aube !
Dans leur
quartier, ils ont vu du jour au lendemain s'installer trois mosquées avec
chacune son minaret, lui-même affublé de quatre haut-parleurs.
Le couple
qui a vécu en parfaite intelligence avec son voisinage, s'est vu montré du
doigt. Des remarques désobligeantes fusaient çà et là. Certains poussant leurs réflexions
désagréables jusqu'à conseiller au mari de divorcer de la "roumia"
car elle ne s'est toujours pas convertie à l'islam.
La femme
subissait de plus en plus des quolibets de la part même de la parentèle proche
du mari et de leurs amis, dont bons nombres de femmes se sont crues obligées de
se déguiser sous la pression sociale des nouveaux convertis au wahhabismes en portant foulard, voile et burqa.
Lors de
leur sortie en ville, pour se faire "un bon restaurant", le couple
était souvent regardé bizarrement par certains serveurs, qui refusent jusqu'à
leur servir du vin.
Le mari
se voulant rassurant, expliquait à sa femme que le wahhabisme introduit par les
Frères musulmans, finira tôt ou tard par être rejeté par les tunisiens car il
ne correspond pas à leur identité façonnée par le malékisme et le soufisme
ancestraux.
Mais en
attendant et ne croyant pas trop son mari, elle a pris peur de ce changement où
une agressivité indicible flotte dans l'air partout où elle va; et des regards
inquisiteurs la transpercent.
Sa peur a
doublé quand le terrorisme se développait en Tunisie et ce pays connu pour son pacifisme, est devenu premier exportateur de terroristes dans le monde, depuis que les Frères musulmans dominent le pouvoir
!
Elle a
fini par convaincre son mari de rentrer en France !
Une
surprise désagréable l'attendait en France : la banlieue où le couple s'est installé,
est investie de barbus et de femmes fantômes ! C'en était trop !
En colère,
elle a décidé de lutter contre le wahhabisme, ce mal du siècle qui ronge toutes
les sociétés et qui ne connaît pas de frontière.
C'est
pourquoi, profitant des élections présidentielles, elle a décidé de choisir le
candidat qui propose dans son programme, de lutter contre le wahhabisme.
A son
grand étonnement, parmi les candidats, rare sont ceux qui font le lien entre le
terrorisme et le wahhabisme.
Son choix
s'est porté sur François Fillon, le seul à avoir nommé les choses par leur nom
: le wahhabisme, les Frères musulmans, le Qatar et les Ibn Saoud, responsables
du terrorisme en France ! Malheureusement il a été éliminé dés le premier tour.
Alors
elle hésite pour le second tour, entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Sur le plan sécuritaire
avec lutte contre les islamistes, elle serait tentée par le FN, mais par
ailleurs elle est consciente que le reste de son programme est néfaste pour le
pays. Elle regrette que Macron ne donne pas plus de précision sur cette
question et ne nomme pas clairement les chose, comme s'il ignorait le lien
entre le terrorisme et le wahhabisme qui le fonde !
Espérons que sa colère ne sera pas mauvaise conseillère et qu'elle ne tombera pas dans le piège du FN, qui surfe sur les peurs des gens.
Espérons que sa colère ne sera pas mauvaise conseillère et qu'elle ne tombera pas dans le piège du FN, qui surfe sur les peurs des gens.
Rachid
Barnat
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