Rachid MimouniRachid Mimou
ni
" L'islamisme n'est pas l'islam.
C'est une idéologie, pas une religion."
Yasmina Khadra
C'est une idéologie, pas une religion."
Yasmina Khadra
Rachid Mimouni analyse le mode opératoire islamiste à l'origine de la décennie noire en Algérie et oublie de dire que le FIS est une branche de l'organisation mondiale des Frères musulmans; comme il oublie de nommer le wahhabisme qui fonde son action politique, lui préférant un générique fourre tout : l'intégrisme religieux ! Il est vrai que tout le monde était pris de court par la barbarie des jihadistes Algériens rentrés au bled après avoir servi dans les rang d'Oussama Ben Laden en Afghanistan, pour comprendre le fonctionnement de cette organisation criminelle.
Dés les années 90, Rachid Mimouni dénonçait l'islamisme, mais les gouvernants de l'époque n'étaient pas disposés à l'écouter. Dommage pour les peuples qui le subissent; puisque les Occidentaux, non plus, ne sont pas épargnés par ce cancer du siècle !
R.B
Rachid Mimouni
C’est à un moment où la société et ses politiciens tergiversaient sur la nature de la mouvance religieuse qui s’abattit sur l’Algérie après l’ouverture du champ politique (1988), que des plumes se sont élevées pour dénoncer ce qui était un fascisme théocratique. Des intellectuels francophones et arabophones se sont mis au travail pour comprendre la vague qui portait le Front Islamique du Salut, à la tête duquel trônaient les sinistres Belhadj et Madani. La réplique intégriste contre ce travail ne s’est pas faite attendre : les intellectuels étaient traqués et assassinés un à un, ils tombaient dans des attentats individuels à l’arme blanche ou à l’arme à feu. Un climat de terreur s’est instauré chez les gens de la plume : ils rasaient les murs, sortaient « comme des voleurs », se déguisaient pour aller en ville et s’autocensuraient. Les plus chanceux ont gagné les capitales européennes, dépeuplant ainsi les universités algériennes et les livrant à la toute puissance de l’islamisme. C’est contre ce climat de terreur que s’est révolté un Tahar Djaout en écrivant : « tu dis, tu meurs. Tu te tais, tu meurs. Alors dis et meurs ! ». Il a été en effet tué le 26 mai 1993, ouvrant une longue liste de ce qui se révéla être un véritable carnage des penseurs algériens entre 1993 et 1997 approximativement. (Cf. une liste des intellectuels assassinés)
En pleine terreur, dans un moment de détresse collective, un penseur qui n’appartenait pas à la caste des hommes hyperprotégés du sérail ou à celle des dignitaires privilégiés, un homme qui vivait dans un bâtiment EPLF d’une cité populaire (équivalent d’un HLM) a osé braver la peur. Il fait paraître en Algérie un livre retentissant au titre on ne peut plus clair : De la barbarie en général et de l’intégrisme en particulier (1992). C’est ce qu’on appelle, au sens fort, risquer sa vie. En effet, les islamistes intégristes se sont immédiatement acharnés sur l’écrivain pour l’éliminer et plusieurs attentats n’ont pas eu raison de lui. Il mourra finalement d’une maladie dans un hôpital parisien, après avoir été contraint à l’exil.
Cet homme s’appelle Rachid Mimouni.
Ses idées survécurent. Les voici :
Première clé pour comprendre l’islamisme : Le FIS n’est pas un parti politique mais une résurgence du Moyen Age maghrébin.
Loin d’être organisé comme un parti politique contemporain, avec des instances locales, provinciales puis nationales, élues par les adhérents et renouvelées à échéance déterminées, le FIS est une nébuleuse instable. Il n’a jamais tenu de congrès ordinaire, n’a ni statuts, ni règlement intérieur. Il s’est présenté aux élections de 1991 avec pour seul programme le Coran. Ses réunions sont souvent secrètes et tenues à huis clos. Son seul organe reste un Conseil Consultatif (Majlis al-choura) dont on ne connaît ni le nombre de sièges, ni les noms exacts des membres, ni la durée de leur mandat. Il n’a ni président, ni secrétaire général mais seulement deux leaders autoproclamés et quelques personnalités qui gravitent autour d’eux.
« Ce sont des prédicateurs et ils s’inscrivent en cela dans la pure tradition historique maghrébine » (p. 17). Les leaders du FIS entretiennent donc une « obscurité délibérée » (p. 17) sur leur mouvement. Nul besoin d’un programme, il suffit de prêcher « la voie droite ». « Comme leurs modèles du Moyen Age, ils ne songent qu’à ramener le peuple vers l’orthodoxie religieuse » (p. 18). Ils ressemblent en cela aux Maïssara (à l’origine de Tahert), Obeïd Allah (au service des Fatimides), Ibn Tumart (Almohade), etc.
Deuxième clé : L'idéologie intégriste est un archaïsme
Le crédo par excellence de l’islamisme est « un retour à la pureté originelle de l’islam » (p. 21). Ce retour se fait concrètement par l’adoption d’un mode de vie censé avoir court au temps du Prophète. Barbe, tenue vestimentaire, khol, sommeil à même le sol, interdiction de la musique, etc. « Toute évolution au niveau des mœurs ou des pratiques devient suspecte d’hérésie » (p. 22). Refus du calcul astronomique pour fixer d’avance le premier jour de Ramadhan, refus du calendrier solaire et du week-end universel, interdiction du maquillage et de la cigarette (inconnue du Prophète) pendant le jeûne, attachement à une interprétation littéraliste sans tenir compte des changements du monde (moyens de transport bouleversant la notion de voyage par exemple).
Les crimes ne sont pas loin : couper la main au voleur, couper la langue du menteur, crever l’œil du faux témoin, lapider la femme adultère, etc. « Chaque fois que les croyants interrogeaient leurs guides pour savoir si l’usage de telle ou telle commodité était licite, un « La yajouz » (ce n’est pas permis) tombait comme un couperet » (p. 25). On s’accroche à l’état archaïque du monde du VIIème siècle et on refuse tout changement ultérieur au nom d’un islam pur et littéral.
Troisième clé : La femme chez les islamistes est comme le Juif chez Hitler !
« Il reste que, chez les islamistes, la femme est l’objet d’une fixation obsessionnelle, comme le juif pour Hitler » (p. 29). « Elle est la source de tous les tourments. L’inadmissible est qu’elle ait un corps, objet des désirs et fantasmes masculins. Sa beauté devient une circonstance aggravante. Tout apprêt ou parure devient une incitation intolérable » (p. 29).
« La question sexuelle reste l’un des fondements du projet islamiste. Contraint au réalisme, les intégristes accepteraient d’accommoder nombre de leurs principes (…) mais certainement pas le sort promis à la femme » (pp. 43-44)
Le hijjab (le voile et non le foulard) n’est d’ailleurs pour eux qu’une façon d’occulter la sexualité, incarnée par le corps de la femme. Cachez-moi ce corps désirant que je ne saurais voir…
Quatrième clé : Hijjab (voile) et Qamis (robe blanche) constituent l’uniforme intégriste.
Le voile dans les pays où les masses sont fanatisées, loin d’être une question de liberté de culte ou de liberté tout court, est un signe de ralliement et d’embrigadement. C’est une uniformisation des masses par le vêtement qui précède une uniformisation de la pensée. Arborer un hijjab dans ces sociétés, c’est se rallier à une certaine éthique du couple indissociable du projet politique intégriste. C’est adopter « la voie droite » et situer de facto les autres (moutabarijât) dans la dépravation et l’immoralité.
« Le hijjab est une invention géniale car il illustre la conception qu’ont les intégristes de la relation de couple. Ses larges plis, qui occultent les formes de la femme, découragent toute entreprise de séduction. Il procure surtout une formidable sérénité aux disgracieuses, grosses ou difformes, puisque l’ample tunique cèle les défauts de l’une et les attraits de sa rivale. Le voile est destiné à inhiber le désir masculin. Leur corps occulté, les femmes se retrouvent interchangeables, réduites à leur organe génital. On parvient ainsi à refréner l’émergence de tout sentiment amoureux et à rabaisser l’acte sexuel au niveau d’un besoin trivial. On fait l’amour comme on va aux toilettes » (p. 48)
Mimouni relève que le même souci de distinction vestimentaire caractérise les mouvements fasciste italien, nazi allemand et islamiste algérien. « Au chemises noires ou brunes correspondent le qamis et la barbe. Leurs militants aiment se coudoyer dans d’immenses meetings afin de se compter et d’éprouver cet enivrant sentiment de puissance de se voir ainsi par milliers regroupés. Ils vibrent de conserve aux discours enflammés de leurs tribuns. Cela donne lieu à des orgasmes collectifs. Les mots d’ordre qu’ils clament finissent par avoir un contenu magique. Fascisme, national-socialisme ou république islamique se retrouvent dotés d’un sens nouveau, radical ou utopique. Une réelle solidarité et d’obscurs désirs de revanche les rapprochent. » (p. 153)
Il faut ajouter à ce tableau la volonté délibérée des trois mouvements de recourir à la violence et la constitution à leur périphérie d’obscurs groupuscules faits d’illuminés, de fanatiques, de nervis terroristes, de « désaxés de tout genre » prêts à agir le moment venu.
Cinquième clé :
L'intégrisme est l’ennemi des intellectuels.
« Comme tous les mouvements populistes, l’intégrisme est ennemi des intellectuels et de la culture. Son discours fait appel à la passion plutôt qu’à la raison, à l’instinct plutôt qu’à l’intelligence. Toute activité intellectuelle doit se consacrer à l’approfondissement de la connaissance du message divin. Toute forme de création est taxée d’hérétique parce qu’elle est perçue comme faisant une coupable concurrence à Dieu. Le projet islamiste se propose donc d’étouffer toutes les formes d’expression artistique : littérature, théâtre, musique et bien entendu peinture » (p. 51)
Après juin 1991, les islamistes fermèrent la cinémathèque d’Alger, prétextèrent des problèmes d’hygiène ou des travaux de rénovation pour faire cesser l’activité des centres culturels, asphyxièrent financièrement nombre d’institutions de culture ou de loisir, interdirent par la violence des galas, des expositions, etc … avant de passer purement et simplement au meurtre des producteurs culturels après 1993 : écrivains (Djaout), hommes de théâtre (Alloula), chanteurs (Hasni), etc.
« Les sciences humaines restent globalement suspectes à leurs yeux. A l’université, elles se sont transformées en cours de propagande. » (p. 54)
Sixième clé : L’intégrisme récupère la pauvreté.
Les intégristes reçoivent de l’argent par le biais de diverses banques islamiques, ligues et associations religieuses. La manne provient essentiellement de l’Arabie Saoudite, des pays du Golf, du Soudan et de l’Iran et des collectes naguère organisées en Occident. Ils fructifient ensuite cet argent dans le trabendo (marché noir parallèle au marché), en enrôlant un nombre de chômeurs algériens. Au final, les caisses sont pleines, ce qui leur permet de porter secours aux pauvres, aux sinistrés, aux victimes des inondations et des séismes, aux mal logés et aux sans-abri, tout en récupérant ce beau monde dans le cadre de l’idéologie islamiste. Contrairement à l’absence et à la corruption de l’Etat, l’intégrisme gagne à lui les masses et progresse socialement et électoralement. Les terrains où se fait sentir une misère matérielle, un mécontentement populaire, une frustration larvée, un ressentiment, sont les terrains de recrutement par excellence de l’islamisme.
Septième clé : L’intégrisme est promu par l’enseignement et les média.
« La politique d’éducation épaissit d’une nouvelle strate le terreau intégriste. Les pas de clercs et les incohérences des programmes d’enseignement constituent sans doute une des causes du retour de la barbarie » (p. 121)
Aux lendemains de l’indépendance, pour combler son manque de personnel de l’éducation, l’Algérie a importé des enseignants d’Egypte, qui répandirent l’idéologie panarabiste parmi les élèves. L’arabisation, politique destinée à récupérer l’héritage linguistique arabe spolié par la colonisation, se transforma en apologie de l’islamisme et en mépris des langues locales et populaires. Menée à la hâte, cette arabisation était dépourvue de moyens pour incarner une ouverture vers la modernité. Elle se rabattît sur les dogmes islamiques du Moyen Age et sur la sacralisation de l’idiome coranique, à un moment où le reste des secteurs économiques sensibles fonctionnait encore en français. La bi-partition des compétences et des élites crée des frustrés, une partie de la population semi-lettrée se trouvant exclue du jeu économique. C’est cette partie qui, privée des moyens matériels et intellectuels modernes, s’identifia aux modes de vie rétrogrades. Elle vint par la suite grossir les rangs de l’intégrisme et stigmatiser les « francisants » privilégiés (moufanassoun).
Par ailleurs, des millions d’élèves écoutent chaque jour un catéchisme inspiré par les prédicateurs du Moyen Age comme Ibn Taymiyya. La télévision et les radios nationales retransmettent ces discours, tandis que l’école se chargeait de les enseigner dés le jeune âge.
Résultat d’un système éducatif désaxé, incapable d’amarrer les écoliers sur les acquis de la culture universelle tant spirituels que matériels, l’intégrisme sait d’où il vient. Aussi, ses promoteurs sont-ils farouchement opposés à la réforme de l’école qui leur permet de se reproduire. Ils pensent que celle-ci doit enseigner, à côté des matières techniques supposées « neutres » (sciences dites dures), les dogmes coraniques, les certitudes divines et les principes de la foi. Aussi tendent-ils à expurger de l’éducation le doute, la raison, l’esprit critique, la relativisation historique ou la discussion herméneutique qui caractérisent les sciences humaines.
Conclusion : Quelle démocratie pour l'Algérie ?
Le droit d’élire librement ses représentants n’est concédé qu’à des citoyens mâtures (pas à des enfants par exemple). Si l’analphabétisme perturbe l’exercice du jeu démocratique, le fanatisme le fausse gravement. Comment concéder la maturité à un « citoyen » convaincu que mettre le bulletin du FIS dans l’urne est une condition pour aller au paradis ? Comment convaincre un barbu muni d’une liasse de procurations que ses filles doivent accomplir elles-mêmes leur devoir électoral ? Comment fonder un Etat avec un « leader » islamiste qui proclame abroger la démocratie une fois au pouvoir ?
On ne parle pas de la vieille qui met la photo de son fils chahid (martyre) tué pendant la guerre d’Algérie dans l’urne, de l’Algérien moyen perdu dans le choix de 36 candidats, du quinquagénaire qui demande au chef du bureau quel bulletin il faut mettre, du jeune homme qui vient voter FLN pour avoir – croit-il – droit à un passeport, et de tous ceux qui viennent les « aider » avec des barbes opulentes. Comment expliquer aux Algériens, venus voter sur le Maître des lieux et le dépositaire du pouvoir (sultan, président ou monarque), qu’ils ne s’agit en réalité que de législatives ou de communales ? Comment leur demander de revenir au deuxième tour, alors qu’ils estiment avoir déjà voté le premier tour ? Comment imprimer des programmes et une littérature politique destinée aux membres d’une tribu dont le chef seul décide du vote de sa communauté ? Etc.
« Tu ne peux pas deviner, assurait un chef d’un centre de vote à Mimouni, ce qui peut se passer dans un bureau de vote. C’est inimaginable. Figure-toi que, dans l’urne provenant du bureau réservé aux femmes, on a trouvé quarante bulletins « Non ». Heureusement qu’on a pu s’en rendre compte et les changer » (p. 142)
Dans ces conditions, il n’y a que certains occidentaux, dont l’intégrisme rivalise avec celui des islamistes, pour réclamer l’application intransigeante et littérale du principe démocratique. « La démocratie suppose que soient réunies les conditions qui en permettent le sain exercice » (p. 152). Or, de toute évidence, tel n’était pas le cas après le premier tour des élections législatives de 1991 en Algérie. Le FIS, avant même de gagner, planifie l’iranisation du pays et met en place son fascisme théocratique. L’interruption du processus électoral a été un acte patriotique qui a épargné aux Algériens des décennies de charia, de lapidation, de mutilation publique, etc. Il n’a pas été effectué à l’instigation de la seule armée, comme le suppose ses détracteurs, mais le premier appel est venu des intellectuels menacés et de la société civile. L’armée algérienne elle-même n’est pas dépourvue d’intégrisme et l’écrasante majorité de ses généraux sont des hojjaj (ayant fait leur pèlerinage à la Mecque).
Mais comment établir une démocratie dans un pays où l'islamisme, vaincu militairement, se régénère socialement à vue d'œil ...
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Citations de Rachid Mimouni :
• « La religion a ainsi fini par investir tous les lieux de l’espace social, du culturel au scientifique. En ce cas, la barbarie n’est jamais loin. Les hommes de culture auraient été les premières victimes de ces souffles ravageurs » (p. 57)
• Les intégristes « promettaient l’instauration de tribunaux populaires pour juger les « mal-pensants », la lapidation des femmes adultères, la mutilation des voleurs à la tire, l’obligation pour les filles de porter le hidjab, l’interdiction de la mixité à l’école, etc. Le projet islamiste, dans sa radicalité et dans sa démesure, tient à la fois de la révolution culturelle chinoise et du régime des Khmers rouges. » (pp. 149-150)
• « Il fallut l’immense talent de Soljenitsyne, le formidable acharnement de Sakharov et le courage de tant d’autres intellectuels dissidents soviétiques pour faire prendre conscience aux intellectuels européens de l’abjection du goulag stalinien, occultée alors par l’utopie socialiste. Leurs émules s’obstinent à ignorer ce qui se passe en Iran et au Soudan » (p. 150)
• « Vis-à-vis de l’expérience politique algérienne, les occidentaux ont eu l’attitude de cette catégorie de médecins qui s’intéressent plus à la maladie qu’à l’état du patient et aux risques qu’il encourt. Le cas était inédit et fournissait donc un excellent sujet d’étude. (…) Quant à l’état du malade, ils s’en lavent les mains, comme l’a fait Ponce Pilate lors de la crucifixion de Jésus » (p. 149)
• « En pariant sur la prévisible modération d’un régime intégriste, on oublie que sa base le pousse vers une radicalisation forcenée » (p. 155)
• L’intégrisme est une imposture. Il discrédite le message de Mohammed en en donnant une image d’intolérance mâtinée de violence, et de son temps, le Prophète n’a pas manqué de dénoncer le dogmatisme » (p. 156)
• « Quelques uns de nos compatriotes adoptent une position qui rejoint en de nombreux points celles des Occidentaux. Au-delà de l’influence qu’exercent sur eux les médias des pays où ils vivent, je crois qu’il existe dans leur attitude une part de sadisme. D’outre mer, ils nous accusent de diaboliser les intégristes mais se gardent bien de venir partager le sort de leurs concitoyens. » (p. 156)
Sources : Rachid Mimouni, 1992, De la barbarie en général et de l'intégrisme en particulier, Belfond-Le Pré aux clercs. 10 Janvier 2008
Jean-Pierre Ryf :
RépondreSupprimerUne excellente analyse de l'islamisme par l'écrivain algérien Rachid Mimouni. Et que les femmes partisanes du voile dont elles disent quelques fois que c'est "leur liberté", lisent et comprennent ce qu'en réalité ce voile signifie.
Certains en Europe, à gauche notamment, seraient bien inspirés de lire aussi ce texte.