LE NEO SALAFISME N'EST AUTRE QUE LE WAHHABISME QUE LES Ibn SAOUD EXPORTENT DANS LE MONDE ENTIER ... FAUTE D'EXPORTER AUTRE CHOSE QUE LE PÉTROLE !
Une précision à l’intention des occidentaux et de leurs médias qui, après avoir confondu longtemps islam et islamisme, semblent découvrir depuis peu que derrière l'islamisme il y a le salafisme !
Une précision à l’intention des occidentaux et de leurs médias qui, après avoir confondu longtemps islam et islamisme, semblent découvrir depuis peu que derrière l'islamisme il y a le salafisme !
Il va leur falloir arriver à l'étape d’après
et désigner le véritable ennemi de toutes les sociétés aussi bien orientales
qu'occidentales, qu'est le WAHHABISME !
Car le wahhabisme comme toutes les obédiences
qui l'ont précédées, se revendique elle aussi du salafisme qui prétend se
conformer aux "salafs" (les prédécesseurs) que sont les 4 premiers
califes de l'islam, qui ne sont autres que les compagnons du prophète !
Avec une différence, mais de taille, c'est que
le wahhabisme est une doctrine politico-religieuse totalitaire et fasciste, à
vocation expantionniste que les Ibn Saoud veulent imposer au monde entier
par la terreur et la violence s'il le faut, grâce à l'or noir et aux
pétrodollars qui leur tournent la tête pour réaliser leur vieux rêve : devenir
Calife !
L'islamisme est une notion nouvelle dans le
monde musulman, puisqu'il s'agit de partis politiques qui utilisent le
wahhabisme qui a si bien réussi aux Ibn Saoud.
Le premier à l'avoir adopté, c'est Hassan El
Banna (grand père maternel de Tariq Ramadan) fondateur de l'organisation
internationale des Frères musulmans qui veulent prendre le pouvoir dans les
pays musulmans et poussent leur ambition jusqu'en Occident, depuis la chute du
mur de Berlin !
Ils ont fait des émules depuis la guerre
d'Afghanistan, mais tous ces islamistes ne sont que de néo-salafistes puisque
tous ont pour doctrine le wahhabisme, la dernière en date des obédiences en
islam.
Cela a le mérite d'en finir avec les amalgames
dont se jouent les Frères musulmans, créant la confusion entre le wahhabisme et
toutes les autres obédiences composant le salafisme; entre musulman et
salafiste; comme ils créent la confusion entre islam et islamisme; et comme ils
dupent les hommes en donnant à leurs partis politiques des noms qu'ils ont vidé
de leur sens :
- Ennahdha ou Renaissance parti de Ghannouchi, en
Tunisie;
- AKP ou Parti de la Justice et du
Développement d'Erdogan, en Turquie;
- PJD ou Parti de la Justice et du
Développement d'Abdel-Ilah Benkiran, au Maroc;
- Etc ....
R.B
Peut-on interdire le salafisme ?
La
réaction du Premier ministre Manuel Valls après l'annulation des arrêtés
«anti-burkini» par le Conseil d'État est intéressante d'un point de vue tant
juridique que politique. Selon lui, «il y a, d'une part, cet islamisme politique, qui instrumentalise
une religion, qui est le fait d'une minorité. Le burkini n'est pas un signe
religieux, c'est l'affirmation dans l'espace public d'un islamisme politique».
L'islamisme
serait ainsi politique et non religieux, et un signe distinctif apparemment
inoffensif comme le burkini serait en fait l'affirmation de cet islamisme.
Quittons toutefois le burkini sur lequel on a déjà trop glosé et intéressons-nous
à la manifestation de l'islam politique le plus rude, à savoir le salafisme, ce
mouvement sectaire, homophobe, antisémite et raciste, viscéralement opposé à
toute forme de laïcité ou de présence de la femme dans l'espace public.
Le système juridique
français pourrait-il, dans le cadre de l'Etat de droit, valablement interdire
le salafisme et ses manifestations (barbe et chevilles à l'air libre, voile
recouvrant tout le corps sauf le visage ou voile «simple» des petites filles,
etc.)? Peut-il également couper les financements des salafistes, fermer leurs
«écoles» coraniques et proscrire ce mouvement? Je serais tenté de dire oui,
mais seulement si la France adopte une loi globale sur la question.
Le
législateur ne peut s'emparer d'un tel problème que si un double contrôle est
réalisé: la loi doit d'abord pouvoir être déclarée conforme à la Constitution
par le Conseil constitutionnel et elle doit également respecter la Convention
européenne des droits de l'Homme, telle qu'interprétée par la Cour du même nom.
Il
n'est question dans cet article que du contrôle européen. A priori, toutefois,
l'analyse du Conseil constitutionnel devrait aller dans le même sens.
La France a déjà
justifié plusieurs limitations de préceptes dits «islamiques» (voile à l'école,
burqa dans la rue…), et cela dans une optique de protection des individus
supposés faibles et influençables confrontés à une religion globalisante.
Cette
volonté de protection des individus a cependant atteint ses limites avec
l'arrêt SAS de la Cour européenne des droits de l'Homme dans lequel il est
indiqué que l'interdiction de la burqa ne se justifie que parce qu'une société
démocratique peut ne pas tolérer que l'on puisse masquer son visage dans
l'espace public. Aller plus loin dans cette optique paraît bien difficile, même
pour le législateur. Il pourrait difficilement interdire purement et simplement
un voile moins couvrant que la burqa, ou encore des tenues salafistes pour les
hommes, sous couvert de potéger ces personnes.
Une
autre voie juridique pourrait cependant être empruntée et permettrait, à mon
avis, d'interdire toutes les manifestations du salafisme dans la société.
Pour ce faire, il faut
nommer l'ennemi - comme l'a fait Manuel Valls - et cesser de se cacher derrière
de faux semblants: il n'est pas honteux pour le législateur de dire qu'il
entend faire cesser les manifestations de l'islam politique dans une société victime
d'attentats à répétition et menacée de mort par les adeptes d'une idéologie
politico-religieuse semblable à celle qu'il entend interdire.
Il
faut également que le législateur soit cohérent: pas question d'interdire le
burkini sur la plage tout en laissant certains parents ensevelir leurs
fillettes sous un voile dit «islamique» ou en laissant fleurir des «écoles»
salafistes un peu partout. Une loi trop spécifique, telle qu'une loi
d'interdiction du seul burkini, serait en effet discriminatoire et violerait le
principe d'égalité entre les hommes et les femmes.
Face
au problème du salafisme, il faut une loi générale et réfléchie! Il est évident
que cette loi doit «respecter l'Etat de droit» et ne pas se perdre dans les
«arguties juridiques», pour paraphraser deux présidents de la République.
Autrement dit, elle doit respecter prioritairement la Convention européenne des
droits de l'Homme, l'un des ciments de la démocratie moderne.
Oui, cette Convention
protège la liberté de religion, mais la Cour européenne des droits de l'homme
affirme qu'«une attitude ne respectant pas (le principe de laïcité) ne sera
pas nécessairement acceptée comme faisant partie de la liberté de manifester sa
religion» (CEDH, grande chambre, Refah Parisi contre Turquie, § 93).
Et
la Cour d'ajouter que: «Compte tenu du lien très clair entre la Convention (européenne des
droits de l'Homme) et la démocratie, nul ne doit être autorisé à se prévaloir
des dispositions de la Convention pour affaiblir ou détruire les idéaux et
valeurs d'une société démocratique. Le pluralisme et la démocratie se fondent
sur un compromis exigeant des concessions diverses de la part des individus ou
groupes d'individus, qui doivent parfois accepter de limiter certaines des
libertés dont ils jouissent afin de garantir une plus grande stabilité du pays
dans son ensemble» (§ 99).
Ce raisonnement a
justifié, à l'époque, que la Turquie interdise un parti politique (le Refah
partisi). Ce même raisonnement a permis à la Cour d'également admettre qu'une
Université turque interdise à ses élèves - majeurs et non-contraints - de
porter le voile dit «islamique» et la barbe au motif que l' «on ne saurait faire abstraction de l'impact que peut avoir le port
de ce symbole (le voile, mais la barbe était aussi visée par l'interdiction),
présenté ou perçu comme une obligation religieuse contraignante, sur ceux qui
ne l'arborent pas» (CEDH, Grande chambre, Leyla Sahin contre
Turquie, § 115).
Dès
lors, le législateur dispose d'une large marge de manœuvre pour interdire le
salafisme et ses symboles dans la société, couper ses financements et fermer
ses «écoles». La France doit, pour ce faire, s'appuyer juridiquement sur son
principe constitutionnel de laïcité, ainsi que sur sa situation actuelle: jour
après jour, elle et ses valeurs sont menacées de mort par une idéologie
politique qui se fonde sur une religion. Cette idéologie dépasse de très loin
la poignée de terroristes qui prennent les armes contre elles. Les islamistes
et les salafistes ne tueront pas tous des innocents lors d'attentats mais tous
partagent un rejet affirmé et délétère des valeurs qui font la France: sa
liberté, son égalité des sexes et des religions et sa laïcité. Ce simple rejet
doit permettre aujourd'hui au législateur de s'emparer de la question. Il devra
le faire sereinement et de manière justifiée et non-discriminatoire, sans viser
les musulmans ou l'islam, qui n'ont pas à l'être. Répétons-le encore: l'Etat de
droit n'est pas désarmé pour affronter les forces anti-démocratiques qui ont
décidé d'abattre la démocratie!
* Stéphane Rixhon est avocat au Barreau de Bruxelles et chercheur à la Faculté de Droit et Science politique de Liège.
* Stéphane Rixhon est avocat au Barreau de Bruxelles et chercheur à la Faculté de Droit et Science politique de Liège.
UN HOMME POLITIQUE FRANÇAIS APPELLE UN CHAT, UN CHAT !
RépondreSupprimerIl serait temps que les responsables politiques cessent de jouer le jeu des Ibn Saoud !!
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