Jean Pierre Ryf
Emmanuel Macron est donc arrivé en tête et il est très
probable qu'il sera le prochain Président de la République.
En ce qui me concerne, je m'en réjouis car avec cette
élection c'est une clarification sans précédent du paysage politique français qui
était devenu, au fil des années complètement incompréhensible et donc
dangereux.
En ce qui concerne le parti socialiste il fallait être
aveugle pour ne pas constater qu'il s'agissait d'un parti fourretout ; et
qui depuis François Mitterrand et son congrès d'Epinay, essayait avec plus ou
moins de succès d'unir des positions en réalité incompatibles.
Ma thèse en ce qui concerne le parti
socialiste était qu'il avait atteint en grande partie ses objectifs
fondamentaux et qu'il lui était difficile, sauf à être dans la posture, de
proposer des choses très nouvelles.
Le quinquennat de François Hollande a fait éclater
cette prétendue unité des gauches en mettant clairement la focale sur :
-
d'une part une gauche réformiste, admettant comme
absolument inévitable la liberté en économie, voulant simplement permettre de
la redistribution de la richesse créée et ouverte sur le plan des questions
sociétales et,
-
d'autre part, une gauche "révolutionnaire" refusant
dans le fond la liberté économique pour prétendre à une sorte d'économie
dirigée ou, en tous cas, tellement contrainte, qu'elle serait vouée à
l'impuissance.
Ces deux gauches ne pouvaient, sauf hypocrisie totale,
demeurer plus longtemps unies.
Dès lors les frondeurs, les écolos gauchistes ne
pouvaient demeurer lier à des gens qui acceptaient le libéralisme.
L'apport considérable de Macron, c'est d'avoir en
quittant les appareils, mis un terme à ces "unions de la gauche", à
ces "gauches plurielles" qui étaient des tromperies et qui ont
entraînées, années après années des déceptions grandissantes.
Mon reproche à Hollande et à Vals c'est qu'ils n'ont
pas eu le courage de porter le fer et de dire clairement les choses en laissant
entendre que l'on pouvait encore "unir" les gauches. Voilà où cela
les a menés.
Quant à la droite elle a aussi volé en éclat entre une
droite dure, pas très éloignée en réalité du Front National et une droite humaniste
soucieuse de justice et d'ouverture.
Dès lors tout sera désormais beaucoup plus clair :
- D'un côté tout ceux à droite et à gauche qui
acceptent le libéralisme en matière économique, seul système capable de
vraiment créer de la richesse mais qui veulent aussi un pouvoir juste et une
redistribution des fruits de la richesse créée.
- De l'autre à droite, les extrêmes, qui certes
veulent du libéralisme économique mais sans régulation et sans justice et qui
sur le plan sociétal sont dans la régression, dans le soutient des veilles
valeurs dépassées qui sont pour une identité étriquée et fantasmée.
- Enfin la gauche extrême qui lutte contre le
libéralisme et qui voudrait instaurer une économie régentée, c'est à dire une
économie qui n'a jamais dans l'histoire réussi et qui a vite vu venir les
dictatures et la pauvreté.
Je pense donc que ces nouveaux clivages vont avoir une
longue vie et une grande efficacité et ce ne sera pas le moindre mérite
d'Emmanuel Macron.
Beaucoup d'espoir dans la jeunesse, le renouveau , le dynamisme...
RépondreSupprimerOu bien Jean Pierre Ryf est dans l'aveuglement ou alors il veut nous aveugler.
RépondreSupprimerCar Macron est un homme politique "inventé" en quelques mois par les Eurocrates financiers les plus rapaces dans leurs intentions anti-populistes... Il n'a pas un programme clair, il est "ni de gauche ni de droite", car il est tout simplement pour les Banques, ou peut-être pour LA BANQUE (FMI) qui doit soumettre peuples et nations à son nouveau DIKTAT sans idéologie mais non moins despotique et anti-humaniste...
Non, il faut pas le féliciter, les Tunisiens ne doivent pas être dupes du soutiens du jet-set financier pour Macron, car ils n'ont RIEN à gagner...
car Macron leur rammenera les Rotschild et Soros, non l'aide espérée!
Et particulièrement la Gauche tunisienne doit comprendre, après l'élimination de la candidature de Mélenchon, que la SEULE ALTERNATIVE au système Euro-Atlantique qui attise la nouvelle guerre froide et son protectorat économique et militaire sur l'Afrique du Nord est MARINE LE PEN avec son programme de DESENGAGEMENT POPULISTE de la FRANCE de ce despotisme commencé par De Gaulle en Algérie, abandonnée à un parti unique d'inspiration terroriste, le FLN, pour se protéger des "dépenses" que l'intégration multi-confessionnelle aurait comporté pour "sa" France...
Seule Marine Le Pen peut marquer le début d'une nouvelle histoire positive pour la France et ses relations dans la Méditerranée et notamment aves la Fédération Russe et l'axe économique euro-asiatique contre l'impérialisme économique globalisant des USA.
Jean-François Blanco : 80 ans après Guernica, No Pasaran!
RépondreSupprimerhttps://blogs.mediapart.fr/jean-francois-blanco/blog/040517/80-ans-apres-guernica-no-pasaran