Curieux personnage que ce Ghannouchi qui dès son retour de son exil doré londonien n'a cessé de rappeler aux tunisiens leur identité "arabo-musulmane" pour accaparer la scène politique par des discours identitaires en chevauchant une "révolution" à laquelle il n'avait par participé mais dont il a dévoyé les revendications premières "Liberté, Dignité, Travail " pour centrer les débats sur l'identité ethnique et religieuse des tunisiens, leur reprochant de s'être éloignés de la leur, pour mieux leur fourguer le model sociétal importé d'Arabie avec son corollaire le wahhabisme; les préparant ainsi à la main mise de l'émir du Qatar sur leur pays !
Or depuis que le Qatar, et son boulimique émir
Hamad ben Khalifa Al Thani, cette grenouille qui voulait devenir un bœuf, s'est
retrouvé mis à l'index par les pétromonarques et mis au ban des nations par de
nombreux pays pour cause de terrorisme et de soutien aux Frères musulmans dont
le monde découvre la violence et le terrorisme à la faveur du "printemps
arabe", Ghannouchi a été jusqu'à renier son appartenance à l'organisation internationale des Frères musulmans et semble mettre en veilleuse sa relation
avec le Qatar qui les sponsorise et les instrumentalise.
Ayant milité dans un esprit de vassalité, il lui fallait se
trouver un nouveau chef pour poursuivre sa politique de combines dans les
coulisses.
Ça tombe bien ! Depuis l'échec du prétendu coup d'Etat en 2016 enTurquie, Erdogan va révéler son vrai visage de dictateur au grand jour ; ce qui
convient au timoré Ghannouchi qui a besoin de chef pour exister. Avec les
positions d'Erdogan de plus en plus affirmées sur la scène internationale dans
les guerres du Moyen Orient, voilà que Ghannouchi se met à glorifier la Turquie
et rappelle aux tunisiens leur identité turque pour mieux les rapprocher de la
Turquie dont il veut leur apprendre la langue; et que "Le Harem du
Sultan", ce feuilleton turc, sirupeux à l'eau de rose, prédispose leur inconscient à l’avènement du califat dont Erdogan se rêve le Sultan pour mettre la main sur la Tunisie, cette ancienne colonie turque !
Et une fois de plus Ghannouchi pense pouvoir instrumentaliser
l'Histoire de la Tunisie pour mieux la soumettre au "Frère" Erdogan, lui qui reniait son appartenance à l'organisation des Frères musulmans. Arès ses discours sur l'arabité pour rattacher la Tunisie à
l'Arabie et la soumettre au Qatar, voilà qu'il change de cap et de discours pour soumettre la Tunisie aux turcs !
Ce faisant, il a montré à quel point il méprise les tunisiens et ne
maîtrise ni leur culture ni leur histoire, quand il déclare à un journal turc
que s'il est musulman, c'est à Sinan Pacha qu'il le doit et si la Tunisie est
un pays musulman, c'est aux Ottomans qu'elle le doit !
Curieux qu'il n'ait pas précisé au journaliste turc que son islam est khirriji trés proche
du wahhabisme, celui-là même qui a servi à mettre fin à l'empire Ottoman et qui fonde l'action des Frères musulmans; totalement à l'opposé de l'islam des Ottomans dominé par le soufisme que combattent les Frères musulmans. Ce que les tunisiens ont vu à l'œuvre lors du saccage des mausolées de Sidi bou Saïd, de Saida Mannoubia ...
Mensonge et populisme dont il a l'habitude !
Mensonge et populisme dont il a l'habitude !
Heureusement que certains ont relevé les énormités qu'il
débitait pour les corriger. Ainsi Jafar Mansour Lakhal le reprend et lui
rappelle certains faits et certaines dates importantes de l'histoire de la
Tunisie.
Tout d'abord, que les turcs n'ont connu l'islam qu’après la
chute de Constantinople et de l'empire Byzantin, c'est à dire 1000 ans après la
Tunisie.
Si les Ottomans ont chassé les espagnols de la Tunisie en 1574,
c'était pour en faire une colonie ottomane. Sinan Pacha chef de l'armée de
Selim II, n'avait pas islamisé les tunisiens d'alors puisqu'ils l'étaient déjà
et bien avant les turcs, les espagnols n'ayant pas cherché à les christianiser
ni à leur imposer la langue espagnole.
Les turcs n'étaient que des colonisateurs comme le furent
longtemps avant eux les arabes venus d'Arabie et comme le seront après eux les
français.
Si au début les turcs ont adopté la langue arabe du Coran comme
langue officielle, c'était pure stratégie pour mieux dominer des peuples déjà
arabophones. Mais petit à petit la langue turque la supplantera. Ce qui va
finir par inquiéter les arabophones qui s’inquiètent de la marginalisation de
la langue arabe.
Un mouvement arabiste va naître alors parmi les intellectuels
mécontents. Dans un premier temps c'est pour défendre la langue arabe mais très vite leur mouvement va prendre une tournure politique pour devenir un mouvement anticolonialiste contre les ottomans d'abord, puis contre leurs successeurs, les européens !
Dans sa foulée, va naître aussi Ennahdha (la renaissance), un mouvement islamiste à visée anticolonialiste lui aussi !
Mais voilà les pan-arabistes tout comme les panislamistes vont
dévoyer ces mouvements politiques de décolonisation pour en faire des
instruments de recolonisation ; jusqu'à dévoyer leurs concepts tel qu'ennahdha
que Ghannouchi adoptera pour son parti et qui devient synonyme d'obscurantisme
et de perte de souveraineté !
Les pan-arabiste veulent dissoudre la nation tunisienne dans un
magma qu'ils nomment "Oumma Arabia", et les panislamistes dans
un autre magma qu'ils nomment "Oumma Islamiya". Dans l'un comme
dans l'autre cas, la Tunisie perdant toute souveraineté !
Or si Bourguiba les avait combattus à juste titre, c'est qu'il
savait le danger que ces deux mouvements politiques représentaient pour la
Tunisie à laquelle il voulait rendre sa souveraineté !
Alors à quelle identité les tunisiens doivent-ils se raccrocher
? A l'arabe ou à la turque ? Sachant que les turcs n'ont rien à voir
ethniquement avec les arabes !
De toute façon, dans les deux cas, Ghannouchi souhaite revenir à l’ère
des colonisations en remettant la Tunisie sous tutelle !
Ainsi donc la culture de Ghannouchi se limiterait à ces deux ethnies colonisatrices de la Tunisie ? Ignorant ou semblant l'ignorer, que l'identité du tunisien est plurielle et riche de toutes les ethnies qui ont croisé l'histoire de cette terre tunisienne, ce que les tunisiens revendiquent fièrement en parlant de leur "tunisianité". Ce que Bourguiba aussi avait compris quand il avait adopté le bilinguisme en décidant d'enseigner le français sans complexe aux petits tunisiens leur ouvrant ainsi les portes du savoir, des sciences et de la technologie !
Ainsi donc la culture de Ghannouchi se limiterait à ces deux ethnies colonisatrices de la Tunisie ? Ignorant ou semblant l'ignorer, que l'identité du tunisien est plurielle et riche de toutes les ethnies qui ont croisé l'histoire de cette terre tunisienne, ce que les tunisiens revendiquent fièrement en parlant de leur "tunisianité". Ce que Bourguiba aussi avait compris quand il avait adopté le bilinguisme en décidant d'enseigner le français sans complexe aux petits tunisiens leur ouvrant ainsi les portes du savoir, des sciences et de la technologie !
Il faut
être aigri et complexé pour ne pas dire malade mental,
pour vouloir soumettre les tunisiens au Qatar ou aux turcs et vouloir tout
arabiser et leur apprendre la langue turque en rejetant l’anathème sur la
langue française.
Ghannouchi la girouette, après
le Qatar, cherche maintenant le protectorat turc ! Et c'est cet
aventurier, sans foi ni loi, que suivent Béji Caïd Essebsi et son parti Nidaa
Tounes, héritiers, nous disent-ils, de Bourguiba le libérateur des tunisiens ? Curieux Béji Caïd Essebsi et curieux sont les hommes
de Nidaa qui se laissent mener par le bout du nez par un tel personnage !
Rachid
Barnat
Il faut rafraîchir la mémoire d' AL AZHAR et leur dire que c'est grâce à nos savants et théologiens de l'Université Zeitounya qu'elle a été fondée après celles d' Al Quaraouiyine (Maroc) et de Cordoue (Andalousie) , donc ils n'ont pas de leçons à donner
RépondreSupprimerLES BARBUS D'El AZHAR * SONT CONTRE L’ÉGALITÉ HOMME-FEMME !
RépondreSupprimerLeur décision d'exclure la Tunisie de la liste des pays musulmans doit fait sourire Bourguiba là où il est, lui qui a déjà été excommunié par le mufti des Ibn Saoud; et qui toute sa vie avait lutté contre les barbus de tous poils et contre leur obscurantisme qui maintenait les peuples dans un état de colonisable ... ce que s'apprête à faire Ghannouchi qui veut céder la souveraineté de la Tunisie à Erdogan après avoir courtisé pour cela l'émir du Qatar !
Habib Ben Fredj :
Al Azhar, une des hautes autorités de l'islam sunnite, vient de rayer la Tunisie de la liste des pays musulmans !
Cette exclusion fait suite aux récentes lois votées en faveur des femmes leur accordant des droits que les barbus leur refusent !!
La plupart des Tunisiens, laïcs, féministes, progressistes et démocrates se réjouissent de cette nouvelle.
Il est vrai qu'on se sent délesté d'un boulet qu'on traîne depuis des siècles !!!
Restons vigilants toutefois, car les intégristes wahhabites et les Frères musulmans sont toujours là !
Ils poursuivront l'oeuvre de sape de nos institutions républicaines et celle des manipulations des esprits .pour pérenniser le statut de la femme toujours inférieur à l'homme dans les sociétés conservatrices !
* Université théologique du Caire.
Que sont devenus ces quatre traîtres tunisiens ?
RépondreSupprimerHonnis par les Tunisiens qui ont fini par découvrir leurs véritables visages, ces quatre traîtres sont désormais dans la poubelle de l’Histoire.
Conscients de leur déchéance, chacun essaye à sa façon de ne pas se faire oublier tout en entretenant sa légende.
https://www.tunisie-secret.com/Que-sont-devenus-ces-quatre-traitres-tunisiens_a1735.html
ERDOGAN, DE PERSÉCUTÉ, EST DEVENU PERSÉCUTEUR !
RépondreSupprimerErdogan le persécuté. est devenu le persécuteur des Turcs et le déstabilisateur de ses voisins et des anciens amis de la Turquie, dont la Syrie et la Libye, bien sûr, mais aussi l’Egypte, la Tunisie et tout pays qui refuse le diktat de la gouvernance islamiste de la Confrérie.
http://www.leconomistemaghrebin.com/2017/12/28/erdogan-parole-patriote-tunisien/