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Derrière le chaos libyen, un règlement de compte
minable .... car Kadhafi menaçait de divulguer les financements qu'il avait accordés généreusement à son "ami" Sarko pour sa campagne électorale !
Donc tout çà pour çà ! Par ses conneries, il a créé un
problème aux frontières de la Tunisie et de l'Egypte; comme s'ils avaient
besoin de ça, ouvrant les vannes de l'immigration clandestines pour toute l'Afrique vers l'Europe créant un nouveau problème pour l'Europe comme si elle avait besoin de ça !
R.B
Mouammar le Cruel, ou le calvaire de Nicolas Ier
La realpolitik n'a jamais paru en France avec tant d'éclat, que dans les premières années du règne de Nicolas Ier. Patrick Rambaud se souvenait, dans sa "Deuxième chronique", de la visite de Kadhafi à Paris, en 2008. C'est hilarant. Extrait
Les jours qui précédèrent aussitôt l’an 2008
méritent une sorte de panorama, parce qu’ils servirent de fondement à une suite
de faits considérables. En hiver survint une calamité qui s’abattit droit sur
Notre Foudroyant Monarque, et il faut ici détailler cette plaie dès son origine
pour ne point rester sots.
A l’époque vivait dans le désert de Libye
un calife redoutable de la tribu des Kadhafa ; on le connaissait partout
sous le nom de Mouammar le Cruel. Grand au-dessus du commun, le teint jaunâtre,
empâté des joues et parfaitement mal rasé, le museau flétri d’un rocker de
Liverpool, avec l’air bédouin au possible dans son burnous en laine de chameau,
il possédait un don particulier d’intrigue, de souterrains et de ressources de
toute espèce.
Quarante années plus tôt, il avait profité de
l’absence du vieux roi Idriss, qui prenait les eaux chez les Turcs, pour lui
dérober sa place, son pays, son or, son pétrole et son gaz. Désormais enivré de
sa dignité, Mouammar se fit tout seul colonel, puis il voulut réunir autour de
sa personne le peuple entier des Arabes pour le mener, mais les autres chefs
lui tournèrent le dos, alors, regardant vers le Sud, il essaya de ramasser sous
sa gandoura de belle facture les potentats de l’Afrique, mais ils esquivèrent
prestement ses caresses : «Passe ton chemin, Bédouin, tu ne nous
inspires nulle confiance !»
Le colonel s’était à l’instant
exalté ; lui qui espérait imiter le pharaon Nasser, un dieu, il vit
soudain son rêve s’émietter : «Par la barbe teinte en rouge du
Prophète ! Personne ne veut de moi ? Eh bien qu’Allah vous tripote,
je ne veux pas de vous non plus !»
Dès lors Mouammar se consacra au désordre,
il figura le Mal, ses manières piquaient, insultaient même, et il devint aussi
fin à nuire qu’à se faire des ennemis ; son commerce sembla insupportable
par son autorité brutale, ses humeurs, sa malice, avec un air de supériorité
qui faisait vomir et révoltait en même temps.
Le sobriquet de Cruel
était justifié par ses actes. Mouammar se plaisait à aider tout ce
que les Etats comptaient de furieux et de névrosés graves ; il distribua
des missiles, des bombes et des conseils pour exploser les aéronefs en vol,
capturer les paquebots de plaisance, mieux abordables que des torpilleurs, et
mieux rentables pour qui voulait en tirer une rançon ; il enseigna à
trafiquer les otages, à les torturer, à les monnayer, parce qu’il possédait la
vendetta dans le sang. […]
La lutte du trublion bédouin dura
longtemps, mais un jour vint où, fatigué de la détestation universelle, il
décida de devenir respectable pour se faire admettre parmi les peuples
éclairés. Ce fut ainsi qu’il relâcha des infirmières bulgares cuites à petit
feu pendant des années, et il en fit profiter Notre Prince Lumineux, arrivé
toutefois bon dernier dans les âpres négociations, mais qui en tira tout le
fruit, ce que nous avons raconté par le menu dans le Premier Livre de cette
Chronique.
Pour remercier le calife de Tripoli de lui
avoir permis un éclat dont elle tira gloire, Sa Généreuse Majesté l’avait
invité en visite officielle à Paris afin qu’il brillât à son tour aux yeux de
l’univers, et qu’on pût le fréquenter ouvertement sans honte. Hélas,
l’initiative peu réfléchie s’avéra fâcheuse pour Notre Rapide Monarque ;
il n’avait jamais su mesurer les conséquences des décisions qu’il prenait à la
va-vite sans consulter quiconque.
Mouammar débarqua un
lundi de décembre avec une flotte automobile et trois cents courtisans de sa suite,
dont un bataillon d’amazones joufflues en tenues léopard. Il rangea devant le
perron du Château son interminable limousine blanche aux vitres blindées, et ce
blindage soulignait son rang, cela seulement, puisque aucun despote n’a jamais
été tué par balle à l’intérieur de sa voiture, et puisqu’une
bombe bien posée n’a que faire de cette protection […].
Dès le premier moment qu’il fut sur notre
sol, il trouva le moyen d’être plus voyant, plus remuant, plus histrion que
Notre Electrique Souverain. Sous le prétexte qu’il emmenait partout ses
coutumes avec lui, il exigea qu’on plantât sa gigantesque tente beige dans un
jardin en face du Château, quand lui allait loger à l’hôtel Marigny dans une
suite façon Louis XVI.
Pire ! C’était à l’époque où des
escouades de la maréchaussée traquaient les tentes que les sans-logis avaient
essaimées dans la ville pour ne pas mourir gelés. Sa Majesté en rageait et
demanda au chevalier de Guaino, qui lui enseignait la civilisation en même
temps que l’art oratoire, de qui leur hôte se moquait.
- De personne, Sire, et de vous moins qu’un autre, me semble-t-il...
- De personne, Sire, et de vous moins qu’un autre, me semble-t-il...
- Il est nul, avec son camping sur nos pelouses !
- Ainsi le veut la tradition bédouine, Sire.
- Ainsi le veut la tradition bédouine, Sire.
Pour prouver ce qu’il avançait, le rutilant
chevalier tira de sa bibliothèque un album des aventures de M. Tintin
auxquelles il se référait en permanence afin d’y comprendre mieux le monde. Il
ouvrit Coke en stock à la page 6, où il avait glissé un
signet, et il expliqua avec l’assurance de celui qui sait :
- Sire, voyez la
tente que les gardes du jeune prince Abdallah ont installée dans le grand salon
de Moulinsart, ils tirent sur leurs narghilés, ils ont poussé les meubles et
les bibelots, fiché un poignard sur le parquet ciré et font rôtir une volaille
à la broche avec des airs mauvais. […]
- Ça veut dire quoi tout ça ?
- Qu’il faut subir en silence les farces de l’invité personnel de Votre Majesté.
- Mais y va foutre le souk !
- Sire, songez aux milliards que vous espérez lui ravir, songez aux contrats.
- Ah oui, les milliards des contrats...
- Qu’il faut subir en silence les farces de l’invité personnel de Votre Majesté.
- Mais y va foutre le souk !
- Sire, songez aux milliards que vous espérez lui ravir, songez aux contrats.
- Ah oui, les milliards des contrats...
Notre Prince Fougueux s’était embarrassé
jusqu’à changer plusieurs fois de visage, mais il entendit avec une infinie
sagesse la raison financière en ordonnant qu’on ne bronchât point.
Horreur ! Mouammar le Cruel posa sitôt d’autres problèmes qui semèrent le
désarroi. D’abord, la date de son voyage était fort mal choisie, des amateurs
avaient dû s’en mêler, puisque le lundi de son arrivée coïncidait avec la
journée internationale des droits de l’homme, droits que le Bédouin ne savait
que par ouï-dire et négligeait avec superbe.
La veille, en escale à Lisbonne où il
n’avait pas eu le loisir de monter sa tente, il avait déclaré à une tribune
qu’il comprenait les faibles qui posaient des bombes pour se faire entendre des
puissants, car ils n’avaient d’autre moyen, ce qui empuantit lourdement
l’atmosphère et souleva de tous côtés des protestations criardes ; Notre
Furieux Monarque fut contraint de défendre son invité : «C’est
facile, hein, de donner des leçons d’droits de l’homme à la terrasse du café
d’Flore et dans des endroits aussi chics que ça, alors que c’est quoi qu’y
font, les intellectuels de Saint-Germain-des-Prés, ben rien, y font rien et moi
je fais !» […]
Pendant une semaine
entière, Mouammar, s’imposant chez nous en touriste, éclipsa par ses extravagances
Notre Pétillant Monarque ; un député confia aux gazettes qu’il lui
rappelait le peintre Salvador Dalí, réputé pour ses clowneries.
Le mardi il se rendit en cortège à
l’Assemblée et rencontra dans un salon une vingtaine de représentants triés,
puis il fila à l’hôtel Ritz pour plastronner devant des intellectuels dont on
ne sut pas les noms, ainsi que devant des notables dont le professeur en
Sorbonne qui avait dirigé la thèse de sa fille Aïcha. Il leur parla de Jésus,
lança des imprécations contre l’Amérique et signa son recueil de poèmes.
Le même soir il était à l’Unesco dans un
amphithéâtre bondé ; s’il eut droit à l’ardente ovation d’une foule en
boubous colorés, c’était que la plupart de ces enthousiastes avaient été amenés
en car d’un foyer de la Sonacotra, embauchés pour la claque et moyennant
salaire.
Mouammar relança le lendemain son
offensive en exigeant in extremis une promenade sur la
Seine ; notre Préfecture dut fermer tous les ponts pour laisser flotter en
dessous le lent bateau-mouche requis, parce que des malséants auraient pu,
depuis le parapet, jeter un vilain crachat mouillé ou un bâton de dynamite sur
le chapeau traditionnel du Bédouin. Il y eut d’autres embarras, des avenues
interdites, des sirènes, des policiers fébriles quand le Grand Gêneur visita le
musée du Louvre au pas de charge ; la Vénus de Milo lui parut bien abîmée.
Il fallut ensuite satisfaire de nouvelles
lubies, organiser une chasse royale à Rambouillet, dont Mouammar profita
peu : il manqua à bout portant les trois lapins malades et le faisan
empaillé que des rabatteurs costumés en buissons lui envoyèrent dans les
jambes. A Versailles, qu’on vida pour lui de ses visiteurs ordinaires, qui ne
furent point remboursés de leurs tickets, il posa en doudoune fourrée et chapka
devant le trône de Louis XIV, et, dit-on, la phrase en arabe qu’il
calligraphia bellement sur le Livre d’Or, une fois traduite, révéla une bordée
d’insultes saignantes et divers jurons.
Au long de cette épouvantable semaine, le Bédouin obtint
partout la une des gazettes, ce qui plongea dans l’ombre et le ridicule Notre
Prince Adulé, lequel se sentit dépouillé autant qu’un cerisier sur quoi se
serait abattu un nuage d’étourneaux ; il lui échappa quelquefois des monosyllabes
de plaintes amères là-dessus, mais il prit soin de ne plus se montrer en
compagnie du fâcheux Libyen, qui avait levé le poing sur le perron du Château,
et de ne point répliquer aux affreusetés dont il parsemait ses discours.
Ainsi, devant une assemblée tout entière
féminine, dignement reçu par une jeune Vendéenne en crinoline du Grand Siècle,
Mouammar évoqua la condition tragique des femmes d’Occident, et lorsque le
sournois consentit à prononcer l’expression de droits de l’homme,
ce fut pour demander si les immigrés, chez nous, étaient respectés ou menottés.
Avant de s’en aller, il lâcha encore une flèche qui transperça de part en part
Notre Merveilleux Souverain : «Pourquoi me recevez-vous comme
ça ? A Tripoli, quand on reçoit, on reçoit bien. Ou alors, il ne fallait
pas me faire venir.»
La visite officielle, prolongée en
visite privée, arriva à son terme un samedi, et Notre Audacieux Monarque sentit
toute la douceur de cette perspective, qui le délivrait d’une servitude
secrètement insupportable. Pour expliquer son calvaire, et poser en victime
plutôt qu’en dupe, Nicolas Ier se gonfla comme un dindon et dit qu’il fallait
parfois supporter le pire pour empocher dix milliards d’euros de contrats,
quand bien même aucun n’était réellement signé, tandis que Mouammar, sans
bruit, sans exigences, fit escale deux jours en Espagne où il accorda des
contrats plus gros encore pour des hôpitaux, des trains et des usines,
parachevant le portrait de Notre Exquise Majesté en bouffon.
Quelques pauvres mois après son glorieux
avènement, on l’aura compris, cet épisode aussi scandaleux que loufoque
entamait grandement la bonne fortune dont Sa Majesté avait joui ; le
Bédouin n’avait cessé de le contredire avec ses déclarations raides où pointait
le narquois ; ses insolences avaient sonné à la façon d’un glas, et, comme
pour verser de l’acide sur une blessure ouverte, au même moment, après s’être
enfuie très colère du Château, l’ancienne Impératrice Cécilia peignait les
noirceurs de Notre Prince Rejeté, le montrait en radin, volage, père au cœur
sec et sans vraie noblesse, mal fait pour régner. Il dédaignait ces piques mais
ne s’en lamentait pas moins à part soi : malgré sa hautesse, Nicolas Ier
restait officiellement solitaire.
Bien sûr, il appelait l’une de ses
favorites lorsqu’il faisait un cauchemar nocturne ou n’arrivait point à
s’endormir dans sa couche devenue trop large, et il eut même recours, selon les
mauvaises langues, à des instituts qui lançaient à la foule des noms de
mannequins ou d’actrices fraîches pour connaître celles qui seraient le mieux
capables de remplacer l’Impératrice disparue. Selon un principe fondateur du
nouveau régime, en effet, un événement éclatant devait gommer un événement
calamiteux ; il fallait recouvrir au plus tôt la terrible visite du
Bédouin par une bluette afin d’éblouir ou d’attendrir le peuple, c’est-à-dire
de lui rincer à grands jets la cervelle.
PAR CUPIDITÉ ET PAR PEUR QUE KADHAFI NE DIVULGUE LEUR "SECRET DE POLICHINELLE", SARKO A ENTRAÎNÉ LA FRANCE DANS UNE GUERRE EN LIBYE CRÉANT UN CHAOS EN AFRIQUE DU NORD !
RépondreSupprimerLes Tunisiens en payent encore le prix :
- non seulement ils ont accueilli prés de 2 millions de réfugiés libyens fuyant les guerres claniques qui ont mis leur pays à feu et à sang,
- ils se retrouvent aussi avec un nouveau foyer de terrorisme à leur frontière !
Espérons que Sarkozy paiera pour tous ces crimes ... d'Etat !
Voilà le résultat quand des hommes qui prétendent faire de la politique, ne sont en réalité que des voyous qui ne pensent qu'à l'argent !!
http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2018/03/20/financement-libyen-de-la-campagne-de-2007-nicolas-sarkozy-en-garde-a-vue_5273446_1653578.html
Mediapart : LES RÉVÉLATIONS CHOC DE L'HOMME QUI A PERMIS DE COINCER NICOLAS SARKOZY
RépondreSupprimerhttps://www.facebook.com/brico.d.mossad/videos/vb.1215077175/10211829967004010/?type=2&theater
LA DÉFENSE DE SARKOZY CONSISTE A TRAITER DE MENTEURS, SES ACCUSATEURS !
RépondreSupprimerIl s'étonne même que les juges croient des voyous !
Pourquoi veut-il qu'on le croit ?
A fréquenter les voyous, il en est devenu un lui aussi !
Alors pourquoi le croire et pas eux ?
Curieux qu'il dénonce Kadhafi le dictateur sanguinaire, lui qui fricotait avec lui et s’apprêtait même à lui vendre une centrale nucléaire !
Espérons que les juges ne se laisseront pas impressionner par ce voyou !
Jean-Pierre Ryf :
J'ai évidement entendu Sarkozy se défendre sur la Une mais je viens, aussi, d'entendre, le journaliste de Mediapart sur BFM et sur RMC.
Je peux maintenant me faire une idée plus précise.
D'abord il est absolument clair que l'intervention de Sarkozy est une opération de communication destinée à ceux qui ne veulent pas creuser et savoir.
Il a proféré deux gros mensonges sur deux pièces essentielles :
- d'abord le document libyen qu'il a qualifié de faux et dont il a dit que la Justice avait dit que c'était un faux.
Sur ce point, soyons clair. Il a menti sciemment, prenant les auditeurs pour des imbéciles.
Il a cité un PV d'officiers de police judiciaire mais a oublié de dire que les Juges, puis la Cour d'Appel, avaient validé ce document! (Premier mensonge)
- Il a aussi dit que les auteurs avaient contesté leurs signatures ce qui est vrai mais il a oublié de dire - ce qui est essentiel - qu'ils avaient dit que le contenu du document était vrai.
- Il a oublié de parler aussi du carnet d'un dignitaire libyen qui notait, au jour le jour tous les versements faits ici et là et qui disent qu'il y a eu des versements pour Sarkozy bien avant la guerre en Libye commanditée par Sarkozy.
- Enfin il a prétendu que tout reposait sur des déclarations de proches de Kadhafi après la guerre menée contre la Libye !
Cela est faux et les écrits précités le prouvent.
On comprend mieux dés lors la position des Juges d'Instruction dont on imagine assez mal qu'ils aient agi sans raison.
J'avais écrit il y a quelques années un texte pour dire que Sarkozy avait été le plus mauvais Président que la France ait connu mais je ne savais pas encore a quel point cela était vrai.
https://www.huffingtonpost.fr/2018/03/22/au-20h-de-tf1-nicolas-sarkozy-a-fait-tout-ce-quil-a-pu-pour-decredibiliser-ses-accusateurs_a_23392995/
MEDIAPART DÉMENT SARKOZY ... POINT PAR POINT !
RépondreSupprimerhttps://www.facebook.com/konbininews/videos/379497809199063/