Article paru dans : Kapitalis
Deux amis viennent de se faire opérer à quelques jours d'intervalle dans des cliniques bien connues à Tunis : la première, à la clinique des Jasmins ; le second, à la clinique Ibn Zohr.
Si les
deux sont satisfaits du personnel médical, les deux rapportent cependant des
comportements anormaux de la part des infirmiers, pour ne pas dire leur manque
de professionnalisme !
1° - Au
lendemain de son opération, la dame ne se sentait pas bien. Tôt le matin, elle
a appelé à plusieurs reprises l'infirmier censé s'occuper d'elle. La
surveillante de l'étage la rassurait à chaque appel, qu'il ne saurait tarder pour
venir la soigner. Il ne viendra qu'à 21 h ! Il entre en colère et demande sur
un ton autoritaire à la sœur de la patiente, bien que médecin, de sortir ! La
patiente refuse que sa sœur sorte et demande à l'infirmier de parler sur un
autre ton à sa sœur médecin.
Elle a
passé une mauvaise nuit et le lendemain elle a attendu en vain la visite de
l'infirmier. Visiblement
il ne souhaite pas avoir à faire à une femme, qui plus est émancipée, fille de
Bourguiba comme elle le proclame. Serait-il de ces nouveaux convertis au
wahhabisme ? Un bigot zélé qui refuse de soigner les
femmes ? Elle se le demande.
A 11h, sa
sœur vient lui rendre visite et l'aide à aller à la salle d'eau pour faire sa
toilette; puisque l'infirmier n'est toujours pas passé. Elle perd connaissance. Sa
sœur s’inquiète et va voir la surveillante de l'étage. Celle-ci rassure la sœur
médecin et exclue la chute de tension, puisque celle que l'infirmier avait
consignée censée être prise le matin, était normale !
La
sœur médecin rassure sa sœur que sa tension est normale. Celle-ci s'en étonne et affirme
qu'elle n'a vu personne de toute la nuit et encore moins le matin ; et que
personne n'est venue prendre ni sa tension ni sa température !
Alors la sœur médecin a demandé à la surveillante de prendre la tension de sa sœur. Elle s’avère trop basse ! La sœur médecin réalise la gravité de la légèreté de l'infirmier qui, non seulement n'avait pas contrôlé la tension d'une personne opérée la veille, mais en plus il en indique une fictive sur le registre.
Alors la sœur médecin a demandé à la surveillante de prendre la tension de sa sœur. Elle s’avère trop basse ! La sœur médecin réalise la gravité de la légèreté de l'infirmier qui, non seulement n'avait pas contrôlé la tension d'une personne opérée la veille, mais en plus il en indique une fictive sur le registre.
Porter
sur le registre de la surveillante une tension qu'il n'avait pas prise, est une
faute professionnelle grave de la part de l'infirmier et criminelle, conclue la
sœur médecin.
La
patiente écœurée de tant de négligence, a demandé à voir un responsable. Ce
sera l'anesthésiste et la surveillante de l'étage. Ils confirment que
l'infirmier en question est connu pour ses négligences à répétition mais comme
les patients n'ont jamais dénoncé ses pratiques, la direction n'a pas jugé
utile de le renvoyer !
Elle a
tenu bon en affirmant qu'elle déposera une plainte contre l'infirmier auprès de
la direction de la clinique. De peur que leur complicité silencieuse ne se
retourne contre eux, l'anesthésiste et la surveillante ont devancé la patiente
et saisi la direction. Le directeur a chassé le jour même le fantasque infirmier
pour faute grave !
2° - Le
jour de son opération, le patient ayant été opéré tôt le matin, une fois revenu
dans sa chambre, sa plaie a commencé à saigner. Inquiet, à midi il appelle l'infirmière
... qui ne viendra qu'à 19 h !
Le
lendemain sa sœur venue lui rendre visite, s'étonne de le voir se lever seul en
titubant, pour vider la poche reliée au drain chirurgical. Elle s'en est
inquiétée à l’infirmière "foulardée" affectée au service de son
frère, à laquelle elle demande de voir la plaie et au besoin de changer le pansement de son frère. Elle traîne à s'exécuter.
La sœur
inquiète, demande alors à un autre infirmier de faire le nécessaire. Il accepte
mais il lui faut l'aide de sa collègue "foulardée", qui finit par
venir mais refuse de voir la plaie située au niveau du sexe du patient, arguant
que sa religion lui est interdit de voir l'intimité d'un homme !
Après que
les infirmiers soient sortis, la sœur découvre le sol de la chambre et le drap du lit
souillé de bétadine. Elle demande une explication à l'infirmier. Sa réponse l'a
totalement choquée : il a dû diriger par la voix l’infirmière qui devait lui
verser la bétadine car elle refusait de regarder la plaie. Elle versait la
bétadine à l'aveuglette en en mettant partout !
La sœur
en colère, rappelle que le rôle de l'infirmier est de soigner les malades et
leurs plaies et non de s'en détourner au prétexte d'une quelconque pudibonderie
religieuse !
Elle
demande pourquoi l’infirmière foulardée est-elle affectée à soigner les hommes,
si elle refuse de les regarder ? La réponse de l'infirmier l'a sidérée : tout
le personnel et la direction en premier, savent que l’infirmière
"foulardée" leur fait du tort mais personne n'y peut rien car elle
serait pistonnée par un membre du parti Ennahdha !
Voilà
deux cas où des infirmiers font courir des risques aux patients au nom d'une
idéologie qui devrait rester aux vestiaires quand on se destine à soigner les
gens. En effet, l'infirmier semble réticent à soigner les femmes et
l’infirmière est réticente à soigner les hommes, les deux visiblement par
"conviction
religieuse" ! Faudrait-il en arriver à créer des ailes réservées aux
femmes avec un personnel exclusivement féminin et d'autres qui seraient
réservées uniquement aux hommes, interdites à tout personnel féminin ?
Dans
certains hôpitaux, la direction a ouvert deux guichets d’inscription aux
consultations, obligeant les patients à se scinder en deux files : une pour les
femmes, l'autre pour les hommes !
Dans
celui de Menzel Bouzalfa, la direction a décrété que les certificats d'arrêt de travail seront délivrés après examen par une femme pour les femmes et par un homme pour les hommes !
Les
Tunisiens auraient-ils intégré cet islamisme rampant qui s'est infiltré jusque dans
leurs structures médicales ? Jusqu'où ira leur passivité devant ce wahhabisme
envahissant ?
Voilà le
genre d'aberrations introduites par les Frères musulmans d'Ennahdha !
Tout fout
le camp dans les hôpitaux
, les cliniques, l'enseignement ... depuis qu'ils ont infiltré les
administrations tunisiennes aussi bien publiques que privées; jusqu'aux cliniques, pourtant
bénéficiant d'une bonne réputation auprès des tunisiens pour la compétence de
leur personnel médical, avant un certain 14 janvier 2011 !
Mais se
plaindre ne suffit pas. Il faut interpeller les autorités et les contraindre à
agir avec la fermeté absolument nécessaire face à ces dérives
scandaleuses. Le Ministre de la santé, les Directeurs d’Hôpitaux et des
Cliniques ne peuvent pas faire mine d'ignorer ces problèmes induit par l'islamisme
que répandent les Frères musulmans dans la société tunisienne.
Ces lieux de soins doivent rester neutres !
Ces lieux de soins doivent rester neutres !
Personne
ne pourra dire "je ne savais pas" ! Les patients, eux-mêmes, doivent réagir avec
fermeté devant ces comportements imbéciles et non professionnels.
Les
Tunisiens ne diront pas merci à Béji Caïd Essebsi & Nidaa Tounes qui les
ont trahis en cédant le pouvoir à Gannouchi et à ses hommes, alors qu'ils
étaient censés les en préserver !
Rachid
Barnat
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