L'antisémitisme antijuif a traversé l'histoire des deux religions monothéistes qui sont apparues après le judaïsme. Dans le christianisme, pour raison de peuplé déicide responsable de la mort de Jésus. Dans l’islam, pour
raison de trahison des juifs du prophète Mohammad quand les tribus juives de
Yathrib, actuelle Médine, ont rompu le pacte qu’il avait avec elles ; ce que
de nombreuses sourates relatent et dans lesquelles Allah leur promet les pires châtiments.
Cependant le regain d’antisémitisme en Europe comme dans les
pays dits arabo-musulmans, concordent avec deux phénomènes nouveaux : Le
sionisme et l’islamisme, deux entités qui ont pris en otage leur religion
respective et les pratiquants de ces religions.
En France, le CRIF par sa politique de soutien inconditionnel à la politique expantionniste des gouvernements sionistes d’Israël; et les Frères musulmans dont on sait l'admiration que vouait Hassan Al Banna à Hitler dont il s'est beaucoup inspiré pour créer son parti politique, représenté par l'UOIF dirigée en sous main par Tariq Ramadan petit fils du fondateur de ce parti.
Le reste découle de l'activisme de ces deux entités : le CRIF soutient de plus en plus ouvertement la politique d'occupation et de colonisation de la Palestine, et les Frères musulmans en profitent pour instrumentaliser la "cause palestinienne", dont on sait qu'ils n'en ont rien à foutre ... à commencer par leur sponsor l'émir du Qatar qui entretient d'excellentes relations avec Israël !
Quant aux chefs "arabes" en manque de légitimité, ils exploitent eux aussi la "cause palestinienne" comme dérivatif de la colère contenue des peuples contre la dictature.
R.B
En France, le CRIF par sa politique de soutien inconditionnel à la politique expantionniste des gouvernements sionistes d’Israël; et les Frères musulmans dont on sait l'admiration que vouait Hassan Al Banna à Hitler dont il s'est beaucoup inspiré pour créer son parti politique, représenté par l'UOIF dirigée en sous main par Tariq Ramadan petit fils du fondateur de ce parti.
Le reste découle de l'activisme de ces deux entités : le CRIF soutient de plus en plus ouvertement la politique d'occupation et de colonisation de la Palestine, et les Frères musulmans en profitent pour instrumentaliser la "cause palestinienne", dont on sait qu'ils n'en ont rien à foutre ... à commencer par leur sponsor l'émir du Qatar qui entretient d'excellentes relations avec Israël !
Quant aux chefs "arabes" en manque de légitimité, ils exploitent eux aussi la "cause palestinienne" comme dérivatif de la colère contenue des peuples contre la dictature.
R.B
Antisémitisme musulman
Le manifeste des trois cents sur le nouvel antisémitisme a
quelque peu agité Landerneau. Il fallait s’y attendre. Certes, on a un peu
moins entendu les formules automatiques habituelles,
« islamophobie », « racisme », « faire le jeu du Front
national », « ne pas stigmatiser ». Ça devient un peu usé, et il
faut croire que passé un certain stade d’évidence, le déni systématique, c’est
un peu gros, il faut trouver autre chose. Mais on a bien sûr employé tous les
arguments possibles pour noyer le poisson : « et l’extrême droite,
alors ? », « les musulmans aussi sont victimes », « il
y a des juifs islamophobes », etc. Le classique « c’est pas moi,
m’sieur, c’est lui » du cancre persécuteur de son camarade qu’on prend la
main dans le sac.
Lorsque j’étais étudiant,
à la fin des années 70, l’antisémitisme nous paraissait un truc de martiens.
Qui pouvait être antisémite après 1945 ? Quelques vieux pétainistes
rancis, et c’est tout. Par ailleurs, le racisme était réservé aux Dupont-Lajoie
à moustaches que nous vomissions, et il ne fallait pas toucher à nos potes
arabes ou maliens. Les problèmes de « race », de couleur, de religion
n’existaient pas pour nous, c’étaient à la rigueur des survivances locales d’un
monde périmé, ça ne nous concernait pas.
Et puis il est apparu
progressivement que le racisme, l’antisémitisme, l’intolérance religieuse et la
soumission des femmes étaient de retour. Non ! Pas croyable ! On
revient au moyen-âge, ou quoi ? Et surtout, plus gênant, ils revenaient
par où on ne les attendait pas : ces populations immigrées que nous
considérions comme nos alliées évidentes dans la marche glorieuse vers
l’égalité et le progrès. Ah zut ! ça alors : nos amis musulmans, des
fanatiques religieux, antisémites, racistes, oppresseurs des femmes ? Non,
non, pas possible, c’est encore une manœuvre de la droite, habile à diviser le
camp du progrès. On monte des exceptions en épingle, on stigmatise une
population innocente, on fait le jeu de Le Pen.
Pourtant,
pourtant, les faits étaient têtus, répétitifs, obsédants. Que faire ? Que
penser ?
En gros, deux attitudes
ont commencé à se dessiner : Ceux qui ne pouvaient pas renoncer à la
pureté de leurs idéaux, et qui ont préféré ne pas voir, ne pas entendre. Ceux
qui ont tenté d’intégrer l’information, aussi difficile que cela ait pu être.
En France, lorsque se
pose un massif problème de culture, de société, de politique, qui perturbe
certaines conceptions, le déni est la règle. Circulez, y’a rien à voir. Cachez
ce sein que je ne saurais voir. Nous sommes des Tartufes intellectuels.
Mais quelle dose d’aveuglement volontaire faut-il pour ne pas voir ?
Si on ne voit pas, si on ne formule pas le problème, comment veut-on le
résoudre ?
Il ne faut tout même pas être un grand théoricien de la politique pour pouvoir
admettre que les victimes d’un système trouvent souvent le moyen de devenir
elles-mêmes des bourreaux, les oppressés, des oppresseurs. Le film Yol le
montrait éloquemment, c’était en 1982, pas en 2018, et par un Turc, Yilmaz
Güney, pas par Alain Finkielkraut.
Lorsque des collégiens en France refusent l’enseignement de la Shoah, parce
qu’ils sont arabes et musulmans, que faut-il penser ?
Lorsqu’une amie juive qui en a marre d’être harcelée dans le bus par des jeunes
« issus de l’immigration » décide de quitter la France, que dois-je
penser ?
Lorsque des gamins juifs se font régulièrement traiter de « sales
juifs » par des jeunes « issus de l’immigration », que
devons-nous penser ?
Que devons-nous penser des agressions de juifs en kippa dans la rue, des
enfants juifs tabassés, des meurtres d’Ilan Halimi, Mireille Knoll, Sarah
Halimi ?
Que devons-nous penser de l’attentat de la rue des Rosiers, du massacre de
gamins d’une école juive aux cris d’Allahou akbar, du carnage de l’hypercasher,
de l’attaque du musée juif de Bruxelles par un musulman français ?
Et je ne parle que de la France. Dans les pays arabes, ou non arabes mais
musulmans, comme l’Iran et le Pakistan, l’antisémitisme est une donnée massive,
un trait culturel parfaitement intégré. Je ne remonterai pas aux accointances
du grand mufti de Jérusalem avec Hitler, avant même l’existence d’Israël.
Mais lorsqu’une amie qui enseignait l’histoire en Algérie me disait que ses
élèves regrettaient ouvertement que Hitler n’ait pas tué plus de juifs, que
devais-je penser ? Et c’était il y a plus de trente ans.
Mais
le négationnisme assumé des dirigeants iraniens ? Mais la
circulation du Protocole des sages de Sion, un
faux antisémite destiné à accréditer l’existence d’un complot juif mondial,
dans les pays arabo-musulmans, jusqu’à être exposé à la bibliothèque
d’Alexandrie comme un exemple de la culture juive ?
Mais
les ouvrages de Boualem Sansal qui montrent l’antisémitisme quotidien au
Maghreb ? Mais L’Arabe du futur, où
Riyad Sattouf raconte ses souvenirs d’enfance en Libye et en Syrie, où
« sale juif » est une insulte courante, et le juif une figure honnie,
repoussante ? Ce sont des œuvres de propagande lepéniste ?
Et
donc, parce que les Allemands étaient vaincus et misérables en 1925, on n’avait
pas le droit de dire qu’ils étaient antisémites ? Ou alors il fallait tout
de suite ajouter que tous ne l’étaient pas, et qu’il y en avait aussi en France
et en Pologne ?
Que faut-il penser de tout ça, MM les recteurs de mosquée, MM Pascal Boniface,
Michel Wieviorka, Edwy Plenel, Alain Gresh, Alain Badiou ?
Rien ? Ça n’existe pas ? Pure imagination, faux problème ?
Bon, OK. Mettons que je n’ai rien dit.
Lire : Évangiles et Coran antisémites ? "La demande d’expurger les textes est irrecevable" - Depuis le Moyen Age, ce sont des chrétiens qui ont persécuté les juifs en Europe. Ils ont promu l’antijudaïsme, intolérance religieuse déjà virulente en France sous Saint Louis, et l’ont fait évoluer en antisémitisme, c’est-à-dire en racisme, à la fin du XIXe siècle. La destruction des juifs d’Europe est le fait d’un peuple entièrement christianisé, protestants et catholiques confondus. Résultat : six millions de morts.
Lire : Évangiles et Coran antisémites ? "La demande d’expurger les textes est irrecevable" - Depuis le Moyen Age, ce sont des chrétiens qui ont persécuté les juifs en Europe. Ils ont promu l’antijudaïsme, intolérance religieuse déjà virulente en France sous Saint Louis, et l’ont fait évoluer en antisémitisme, c’est-à-dire en racisme, à la fin du XIXe siècle. La destruction des juifs d’Europe est le fait d’un peuple entièrement christianisé, protestants et catholiques confondus. Résultat : six millions de morts.
UN TUNISIEN DE CONFESSION JUIVE, REVENDIQUE SA TUNISIANITÉ !
RépondreSupprimerIl refuse d'être considéré comme un citoyen de seconde zone !!
Émouvant témoignage.
A quant la laïcité pour que cesse la définition de la citoyenneté par rapport à la religion, comme veulent l'instaurer les Frères musulmans ?
https://www.facebook.com/charly.perez.52/videos/1575771202457246/UzpfSTE1MzUwNTc3NjU6MTAyMTU5MjE1ODA1ODI0NTg/