jeudi 25 juillet 2019

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, TIRE SA RÉVÉRENCE EN CE JOUR DE FÊTE DE LA RÉPUBLIQUE !



Le président Béji Caïd Essebsi, Bajbouj comme l'appellent affectueusement ses sympathisants, restera dans l'histoire de la Tunisie, le premier président à avoir été élu au suffrage universel par les tunisiens.
Élu le 21 décembre 2014 à la présidence de la République, cet homme d'Etat fut plusieurs fois ministre sous Bourguiba qui occupa le poste de président de la République de 1957 à 1987; il fut président de l’assemblée nationale sous Ben Ali durant la législature de 1990-1991; à la suite de la "révolution du jasmin", il a été désigné pour être premier ministres par le président provisoire Fouad Mbazza en 2011, il avait alors la difficile charge d'assurer la transition démocratique ! 
Il sera investi Président de la République, le 31 décembre 2014.
Pour rappel, il a été élu par une immense majorité de femmes (plus de 60 % de son électorat !) terrorisées par l'islamisme de Ghannouchi, car il leur avait promis qu'il sera leur rempart contre les Frères musulmans !!
La suite tout le monde la connait. On regrette qu'il n'ait rien fait pour que son parti Nidaa Tounes lui survive.
R.B
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Béji Caïd Essebsi (باجي قائد السبسي), souvent désigné par l'acronyme BCE, né le 29 novembre 1926 à Sidi Bou Saïd et mort le 25 juillet 2019 à Tunis, est un homme d'État tunisien. Il est président de la République du 31 décembre 2014 à sa mort.

Fils d'un agriculteur descendant d'un captif d'origine sarde, il effectue ses études secondaires au Collège Sadiki. Marqué par les événements du 9 avril 1938, qui déclenchent le début de son militantisme et son intégration dans la jeunesse du Néo-Destour, il étudie le droit à Paris, où il devient vice-président de l'Association des étudiants musulmans nord-africains et membre actif de la résistance contre le protectorat français. Grâce au soutien de Habib Bourguiba Jr., il obtient sa licence, avant de regagner Tunis pour exercer son métier d'avocat.

Après l'indépendance, il intègre les sphères du pouvoir, devenant directeur de la sûreté nationale à la suite d'un complot contre Habib Bourguiba. Secrétaire d'État adjoint à l'Intérieur auprès du ministre Taïeb Mehiri, il le remplace à sa mort en 1965. Faisant face aux troubles liés à la guerre des Six Jours et à l'affaire Belkhodja, il est reconduit dans le gouvernement de Bahi Ladgham en tant que ministre de la Défense.

Élu député en 1969 pour la circonscription de Tunis, il quitte le gouvernement en 1970 pour devenir ambassadeur en France mais démissionne en raison d'un conflit au sein du parti au pouvoir concernant la gestion de l'État.
Exclu du parti, il subit une traversée du désert avant de réintégrer le gouvernement de Mohamed Mzali, à la condition d'instaurer une démocratie et de mettre fin au pouvoir personnel de Bourguiba.

En 1981, il est nommé ministre des Affaires étrangères, où il est confronté à plusieurs crises diplomatiques, notamment la guerre du Liban et l'opération « Jambe de bois ». Il quitte ses fonctions en 1986 pour devenir ambassadeur en Allemagne de l'Ouest.

Après le coup d'État du 7 novembre 1987, il intègre le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) du nouveau président Zine el-Abidine Ben Ali, redevient député puis est élu président de la Chambre des députés, à la suite de quoi il se retire de la scène politique.

Il y revient après la révolution de 2011 qui renverse Ben Ali, prenant la tête du gouvernement et organisant l'élection de l'Assemblée constituante chargée de rédiger une nouvelle Constitution, à la suite de quoi il est remplacé par Hamadi Jebali, candidat de la coalition victorieuse de l'élection.

Il fonde en 2012 son propre parti, Nidaa Tounes, dans le but de rassembler l'opposition. Malgré les tentatives de l'exclure de la vie politique en raison de son appartenance au RCD, il mène son parti à la victoire aux élections législatives de 2014 puis remporte dans la foulée l'élection présidentielle face au président sortant, Moncef Marzougui.

Entre novembre 2017 et mai 2018, il est le plus âgé des chefs d'État en exercice après Élisabeth II.

Il renonce ensuite à briguer un second mandat à l’élection présidentielle de 2019 et meurt cinq mois avant la fin de sa présidence, le 25 juillet 2019.

Situation personnelle

Descendant d'une lignée agnatique très anciennement issue d'un captif d'origine italienne, Mohamed Béji Caïd Essebsi (محمد باجي قائد السبسي), appartient à une famille de l'ancienne bourgeoisie tunisoise, composée d'agriculteurs issus de l'ancienne administration beylicale. Il est l'arrière-petit-fils d'Ismaïl Caïd Essebsimamelouk d'origine sarde, capturé par des corsaires tunisiens puis introduit dans le palais de Mahmoud Bey en 1810, à l'âge d'à peu près dix ans. Les éducateurs du palais le chargent du cérémonial lié à la consommation de tabac où il acquiert le titre de Caïd Essebsi. Il finit par être adopté par le prince héritier, Hussein Bey, et gravit ainsi les échelons de la cour, jusqu'à acquérir plusieurs caïdats et fermes fiscales lucratives. Devenu un haut fonctionnaire et conseiller du bey, il épouse Fatma Beya, fille ou nièce de ce dernier, avec laquelle il a sept enfants, l'aîné étant Mohamed El Bey Caïd Essebsi (1850-1910), grand-père de Béji Caïd Essbsi. Il meurt le 31 mai 1870 dans la résidence familiale, le Dar Caïd Essebsi, qu'il a construit à Bab Souika, dans le quartier de Bab Laqwas.

Mohamed El Bey Caïd Essebsi, devenu caïd-gouverneur et amir liwa (général de division), épouse Mahbouba Agha, fille ou petite-fille d'un général de la cour beylicale, probablement Moustapha Agha, devenu par la suite ministre de la Guerre. Ensemble, ils ont sept enfants qui deviennent tous agriculteurs, le plus jeune étant Hassouna, le père de Béji, né avant 1899 dans la résidence familiale de Bab Souika. Mahbouba meurt en 1930, quatre ans après la naissance de Béji.

Hassouna Caïd Essebsi effectue ensuite des études au Collège Sadiki avant d'épouser Habiba Ben Jaafar, née avant 1899 à Bab Souika, plus précisément à Halfaouine. Elle est la fille de Mohamed Ben Jaafar, amine (chef de la corporation) des chaouachis et notable des souks de Tunis, et de Beya Ben Jaafar, fille d'un maître-artisan chaouachi. Sa famille, les Ben Jaafar, milite au sein du Néo-Destour, notamment son frère et ses cousins dont Nacer Ben Jaafar, dirigeant de la fédération néo-destourienne de Tunis et de sa banlieue, mais aussi Slaheddine Ben Jaafar, haut magistrat qui conduit les manifestations du 18 août 1961 à Bizerte. Son grand-père maternel, Mohamed Ben Jaafar, habite une maison à Bab Souika, à proximité de celle des Materi.

En 1897, Khadija Ferah meurt en couches, donnant naissance à Mahmoud El Materi. Le père de ce dernier, Mokthar El Materi, chaouachi et imam à la mosquée El Ksar, meurt dix mois plus tard. En résulte alors un désordre familial et la grand-mère maternelle de Béji, Beya, qui vient en même temps d'accoucher d'une fille prénommée Fatma, se résout à le recueillir et lui donner le sein, en même temps qu'à sa fille, faisant de lui le frère de lait de Habiba, la mère de Béji, et de ce fait, l'oncle de lait de ce dernier. Mahmoud est récupéré par sa famille quand tout rentre dans l'ordre et deviendra le médecin de la famille. Le couple Caïd Essebsi-Ben Jaafar vit modestement à Mateur, en exploitant une propriété agricole et un verger planté d'arbres fruitiers à Jedeida sur les rives de la Mejerda.
Mohamed Ben Jaafar accueille sa fille dans la maison de vacances familiale de Sidi Bou Saïd, village où les Tunisois s'installent en été et jusqu'au début de l'hiver. Alors que Habiba est enceinte, Hassouna est retenu à Mateur pour les besoins de son exploitation agricole. Lorsqu'elle éprouve ses premières douleurs, elle est transportée au mausolée du saint patron de la villeSidi Bou Saïd El Béji, sur instructions de Mohamed, pour accoucher sous la bénédiction de ce dernier, loin de la famille qui est à Tunis. Mohamed décide d'appeler le nourrisson Béji si c'est un garçon et Saïda si c'est une fille. C'est ainsi que Béji Caïd Essebsi est nommé en l'honneur du saint, le 29 novembre 1926.

Sa mère donne ensuite naissance à Ismaïl, Fatma, Kamel Slaheddine en 1933 et Jémila en 1934. La famille quitte Mateur sur les conseils de Mahmoud El Materi et déménage à Hammam Lif, pour que Hassouna, malade, puisse bénéficier de cures thermales. Il y meurt quand Béji n'est âgé que de dix ans et c'est donc sa mère qui élève ses enfants. Son épouse Saïda Farhat appartient à une famille de l'ancienne bourgeoisie tunisoise composée originellement de hauts dignitaires et de propriétaires terriens et fondée par le mamelouk Farhat Gaied Jbira.

Vie privée

Béji Caïd Essebsi est marié avec Chadlia Saïda Farhat depuis le 8 février 1958. Ils ont quatre enfants, deux filles (Amel et Salwa) et deux garçons (Mohamed Hafedh et Khélil).

Jeunesse et militantisme 

Béji Caïd Essebsi étudie à l'annexe du Collège Sadiki, hébergé pendant l'année scolaire avec son frère cadet par un parent habitant une maison au numéro 3 de la rue Ben Dhrif. Le 9 avril 1938, il assiste aux affrontements qui ont lieu ce jour-là.

Au collège, les cours sont interrompus et Caïd Essebsi se rend à Hammam Lif, où sa mère et le reste de sa famille l'attendent. Il est alors témoin de la destruction du siège de la cellule locale du Néo-Destour, qui le marque également. Ces événements constituent le début de son activité de militant. En 1941, âgé de quinze ans, il intègre la jeunesse destourienne du parti, en même temps qu'il entre en première année secondaire. Il est initié aux bases de l'action militante et au sentiment national, tout en apprenant les chants patriotiques et l'hymne national. C'est ainsi qu'il entend parler pour la première fois de Habib Bourguiba. Il rencontre par ailleurs le docteur Slimane Ben Slimane, haut dirigeant du Néo-Destour qui habite la même rue que lui et qui l'initie au militantisme et à la lutte pour la libération nationale.

Caïd Essebsi s'embarque alors dans une opération clandestine qui vise à déposer une bombe sur la voie du train traversant la ville de Tunis et menant vers le Sahel. La bombe fabriquée, Béji Caïd Essebsi en parle à Ben Slimane, en compagnie d'Ali Zlitni, tous deux expriment leur désaccord et le mettent en garde contre cette tentative de transgression des règles du parti, tout en lui demandant d'effacer toute trace de cette opération. Il rencontre Bourguiba pour la première fois à Hammam Lif, lorsque ce dernier est attendu à Tunis juste après sa libération du Fort de Vancia (Lyon). Celui-ci rend visite à Moncef Bey puis revient un peu plus tard pour voir son ami Sadok Boussofara. Caïd Essebsi l'observe sans pour autant l'approcher ou lui parler.

Caïd Essebsi se rend à Paris où il étudie en 1950 à la faculté de droit. Là-bas, il est membre de la cellule destourienne ainsi que du comité de l'Association des étudiants musulmans nord-africains (AEMNA), sans avoir un contact particulier avec les hauts dirigeants du Néo-Destour. Camarade avec le fils du président du Néo-Destour, Habib Bourguiba Jr., qui n'habite pas dans le même quartier que lui, leur relation l'aide à plaider en faveur de militants du parti contre les autorités du protectorat français. Sa mère connaît également Mathilde Lorrain, épouse de Bourguiba. Par ailleurs, Caïd Essebsi a un autre ami en France, Taïeb Mehiri, qu'il qualifie de mentor. En effet, ce dernier est son aîné au collège, habite dans la même rue que lui, et se rend quelques fois à la cellule destourienne où il s'adresse aux militants. Caïd Essebsi devient bientôt vice-président de l'AEMNA et doit s'absenter pendant trois jours pour se rendre aux Pays-Bas, en vue de représenter l'association lors du Congrès international des étudiants arabes tenu à Leyde. En rentrant à Paris, il retrouve à la gare Bourguiba Jr. qui le convie à rencontrer son père, à l'invitation de ce dernier.

La rencontre entre les deux hommes a lieu à l'hôtel Lutetia, lors d'un entretien accordé par Bourguiba au rédacteur en chefr du journal Le Monde, en présence de membres du Néo-Destour. Caïd Essebsi est impressionné par l'autorité et l'assurance de Bourguiba et déclare que cette rencontre le marque, dans son livre Habib Bourguiba : le bon grain et l'ivraie. En dernière année, Caïd Essebsi occupe son temps en participant dans des activités militantes, tout en décidant de sauter la session de juin et de reporter son examen à la session de septembre. En mai 1952, Bourguiba Jr. le force à travailler quelques semaines avant l'examen. Le 13juillet, il termine sa dernière épreuve orale et obtient sa licence en droit. Le même jour, en rentrant chez lui, deux agents de la sécurité se présentent et lui demandent de quitter le sol français, en raison de sa position de vice-président de l'AEMNA. Son passeport périmé est confisqué par la police et, le 15 juillet, il rentre officiellement à Tunis, prenant le train pour Marseille puis le bateau qui le conduit en Tunisie.

De retour au pays, il décide de faire un stage auprès d'une banque dirigée par le père d'un camarade universitaire. Mais il est accueilli par Fathi Zouhir, dirigeant d'un cabinet d'avocats important, qui lui propose de venir travailler auprès de lui, en tant que chargé des affaires des militants traduits devant le tribunal militaire. Le 3 octobre, il prête serment et commence à plaider. Mais, à la suite de l'assassinat de Farhat Hached, Zouhir est arrêté alors que la Tunisie connaît des jours tragiques, durant lesquels Caïd Essebsi fait la connaissance d'Ahmed Tlili.

Béji Caïd Essebsi continue de militer en faveur de l'indépendance et œuvre pour défendre les militants tunisiens arrêtés. Durant ces deux années, il déclare avoir passé la majorité de son temps au tribunal militaire de Tunis, à Bab Menara, le matin et à la prison militaire de la kasbah de Tunis l'après-midi, où il rencontre plusieurs militants comme Tlili, qui lui demande d'assurer sa défense. Caïd Essebsi refuse, son affaire étant trop grave pour l'expérience du jeune avocat, Tlili étant accusé de complicité dans l'assassinat d'un gendarme français. Il en parle à ses confrères qui lui annoncent qu'un avocat français peut assurer la défense de Tlili. Mais ce dernier refuse, voulant être défendu par un Destourien tunisien. Lors du procès, il encoure la peine de mort mais, grâce à la défense de Caïd Essebsi, il est finalement acquitté.



6 commentaires:

  1. Ghariani Najet :

    Habiba Caïd Essebsi née Ben Jaâfar ou Ommi lella, était la mère de Béji Caïd Essebsi, une mère courage !
    Un soutien infaillible pour ses enfants, devenus orphelins en bas âge !

    J'ai entendu un jour, Béji parler de sa mère avant d'être président, parler de sa naissance dans le mausolée de Sidi Bou Saïd car ses grands-parents maternels habitaient ce quartier. Son père possédait un lopin de terre agricole à Bejaoua, gouvernorat de Manouba. La maison paternelle est située rue Neffefta à Bab El Akouas, en plein centre du grand quartier de rebat Bab Souika !

    Sa tante maternelle habitait à deux pas de chez lui à la Rue El Kaadine à Bab Souika, elle n'est autre que la mère de Mustapha Ben Jaâfar !

    Orphelin à 9 ans, Béji, d'après lui, a bien souffert, la vie n'était pas facile. Il se rappelait comment leur mère, Ella Habiba, le prenait avec ses frères et sœur, pendant les vacances scolaires afin d'alléger les dépenses de sa famille et partaient tous au village d'el Fahs, chez sa tante maternelle mariée à un agriculteur de la région. Il racontait comment il passait des moments agréables dans les prés et dans les vergers.

    Il appréciait les produits bio et a remercié par la même occasion les gens généreux de cette région chère à son cœur, qui lui rappelait son enfance et surtout les efforts de sa mère pour lui rendre la vie facile à cette époque !

    Mère courage, Ella Habiba, veuve à un âge jeune, elle a consacré sa vie à ses enfants et a tenu qu'ils poursuivent leurs études ! D'ailleurs sa sœur, la mère de Mustapha Ben Jaâfar, orphelin lui aussi, reconnaît qu'il doit sa réussite scolaire, à sa mère !

    Béji s'entendait merveilleusement avec sa mère. Elle lui avait proposé de se marier avec Ella Chedlia et il a accepté pour lui faire plaisir ! Ils s'étaient mariés un 7 février 1958.
    Il a sacrifié sa lune de miel puisque dès le lendemain le 8 février 1958, il a rejoint Bourguiba pour partager le deuil des tunisiens et des algériens.

    Son fidèle ami, le président Bouteflika, autrefois dans les rangs de la FLN, n'a jamais oublié le soutien de Béji. Après 2011 il lui renvoie l'ascenseur !

    Après de brillantes études, Béji, sur avis de sa mère a changé de domicile de bab El Akouas vers Hammam-Lif !
    Il a cédé la grande maison de ses grands-parents de la rue Neffefta à l'Etat qui l'a transformée en une école pour les filles. Ma cousine Ella Zebeida Foudhaili, qui habitait cette rue aussi, a enseigné dans cette école !

    En hommage à sa mère, sa petite fille porte désormais le nom de sa grand-mère Kenza Habiba Caïd Essebsi.

    Béji n'a jamais oublié le rôle de sa mère dans sa vie, ni le rôle des tunisiennes qui l’ont porté aux nues !
    - Il a proposé d’établir l'égalité des hommes et des femmes dans l'héritage (loi restée en projet).
    - Il a demandé à ce qu'il soit inhumé avec sa mère Habiba Caïd Essebsi, en hommage à sa mère mais aussi aux femmes à qui il doit beaucoup !
    - Il a fait le choix et ne pas côtoyer ses collègues et les martyres (les grands de la Tunisie), pour donner plus de l'importance à la femme tunisienne !
    - Les femmes tunisiennes, ont compris le message : elles étaient nombreuses et majoritaires pour lui rendre un dernier adieu lors de ses funérailles. Moi-même, y étais !

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  2. APPEL POUR CRÉER UNE FONDATION " Habiba Caïd Essebssi "

    Ghariani Najet :

    J’aimerai bien que l'école de la rue Neffefta, abandonnée actuellement, reprenne une nouvelle vie ; et devienne " Fondation Habiba Caïd Essebsi ", pour des femmes militantes inoubliables qui ont habité dans ces lieux et ont été des éducatrices de taille pour leur enfants pour les avoir poussés dans leurs études ; et bien autres, comme " Nabiha Ben Miled ; Saliha ; la mère de Mustapha Ben Jaâfar ; la mère de Hedi et Zoubaier Turki ; Ella Cherifa El Gharbi mère de Hedi Jilani ; la mère de Ahmed Kheiredine ; Ella Aicha d'el Metouia, la militante qui a aidé Bourguiba et ses amis et qui a risqué sa vie... et la liste est longue !!

    Mon appel s'adresse au chef du gouvernement Youssef Echahed, au ministre de la culture, Mohamed Zine El Abidine, à la famille Caïd Essebsi, à toutes les familles nommées dans ce post et intéressées, à toutes les tunisiennes libres, militantes qui croient dans ce projet !

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  3. DERRIÈRE CHAQUE GRAND HOMME, UNE FEMME : SA MÈRE !

    Pour abonder dans le sens de Ghariani Najet, qui veut tout simplement honorer la mémoire des femmes qui ont poussé leurs enfants dans leurs études, étant souvent elles-mêmes illettrées, contribuant à leur manière à la lutte contre le colonialisme ; outre ma mère à laquelle je rends hommage, je vais rapporter ici l'exemple de Mme Mestiri à laquelle je rends hommage également :

    Elle avait mis à la disposition de son fils et mon ami Hammouda, une pièce dans sa grande maison dans la " Mdina el arbi " de Tunis pour réviser. A la fin des cours au Collège Sadiki, Hammouda m’entraînait avec lui pour réviser avec lui et faire nos devoirs dans cette pièce, où elle nous faisait servir un petit goûter.

    Cette femme veillait à ce que ses fils et filles étudient sérieusement. Elle vivait presque seule avec ses enfants, le mari exploitant agricole, étant souvent retenu à la ferme.

    Elle tenait à vérifier par elle-même que tous ses enfants avaient fait leurs devoirs et appris leurs récitations et autres leçons par cœur.

    Elle les faisait réciter leurs devoirs un à un, et si le récitant hésitait ou oubliait un mot, elle le renvoyait reprendre ses textes pour les apprendre par cœur.

    Celui ou celle qui butait sur un mot ou une phrase, avait beau supplier qu'elle l’aide en lui soufflant le mot … rien à faire, elle le gronde et le renvoie reprendre son texte jusqu’à sa récitation totale par cœur, sans aucune hésitation !

    Ce n’est qu’avec l’âge devenu un peu plus grands, que les enfants avaient découvert le subterfuge de leur mère et compris pourquoi tant de sévérité de sa part jusqu'à refuser de leur souffler le moindre mot : elle était elle-même illettrée ; et ne savait donc ni lire ni écrire !

    Lors du bac probatoire que j’ai préparé avec Hammouda, lui l’a eu dés le premier coup et moi j'étais recalé pour la cession de rattrapage. Je n’oublierais jamais combien elle m’avait consolé et surtout encouragé pour que je révise durant l’été, m’assurant que je l’obtiendrai pour m’avoir vu réviser régulièrement chez elle avec assiduité au côté de son fils.

    Ces femmes illettrées, ont été derrière les hommes et les femmes qui ont bâti la Tunisie moderne. Comme on dit : derrière chaque grand homme, il y a une femme ... en l’occurrence sa mère !

    Bravo à toutes ces femmes !

    Et dire que certaines femmes d’aujourd’hui, bien qu'instruites et cultivées dans les écoles de Bourguiba, admettent par idéologie, le retour à la case de départ de leurs arrière-grand-mères en retirant leurs enfants de l’école de la République pour les confier aux écoles coraniques des islamistes ... en se laissant séduire par Ghannouchi et ses Frères musulmans jusqu'à se convertir au wahhabisme et admettre le nouveau colonialisme politico-religieux qu'il sous-tend; puisque Ghannouchi veut remettre la souveraineté de la Tunisie à ses amis turcs & qataris, Erdogan se voyant déjà en Calife héritier de l'Empire Ottoman !

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  4. Chadlia Caid Essebsi, une grande dame nous a quittés

    Saïda Farhat :

    Epouse Caid Essebsi, première dame de Tunisie de 2014 à 2019, mère, grand-mère et épouse de feu Si El Béji Caid Essebsi, nous a quittés dans la nuit du 14 au 15 septembre 2019, à peine 1 mois et 20 jours après le décès de son époux.

    Une dame discrète, humble et aimante, elle a été aux côtés de son mari pendant 61 ans.
    Un amour que la mort n'a pas réussi à séparer.

    https://www.facebook.com/faza.tn/videos/2444249609188361/

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  5. REVELATIONS GRAVES DE L'Amiral Kamel AKROUT !

    Samira Thraya :

    Après les déclarations de l'amiral Akrout concernant les manœuvres de Moncef Marzougui l'ancien président provisoire clairement désigné comme traître à son pays, ayant vendu le pays et ses archives aux bédouins du Qatar, ce que d'autres responsables confirment également.
    Je ne sais pas ce qu'attend KS pour faire arrêter cette crapule et le faire passer devant une cour martiale pour Haute trahison.

    L’amiral a également parlé de la sécurité nationale et bien sûr du « jihez esseri » (service secret parallèle au service d’Ennahdha) ce dossier explosif.

    Souvenez-vous qu'à l'époque BCE avait ordonné d’ouvrir ce dossier et de procéder à des investigations lors d'un conseil de sécurité.

    Et comme par hasard, BCE est décédé quelques semaines plus tard, par suite d’une intoxication/empoisonnement non élucidée mais dont de fortes suspicions se portent sur Ghannouchi, qui en a l’habitude ; puisque d’autres de ses opposants ,ont eu une mort subite, mystérieuse, comme par hasard quand ils menaçaient de faire des révélations le gênant !

    Ce qui est certain, est que ce « jihez esseri » existe bel et bien ; et toujours selon l'amiral, il s’agit d’une affaire d'une extrême gravité .

    Ce qu'il faut comprendre, c'est qu’Ennahdha a instauré un Etat parallèle dans l'État officiel qui est actuellement en voie de disparition, ce qui explique l'état actuel des choses concernant la confrérie.

    Ennahdha est dans la 3eme phase de son projet de désintégration de l'État pour y installer ses propres structures !

    À KS : Vous avez encore une chance de rentrer dans l' histoire et libérer le pays des mains sanguinaires de Ghannouchi, si vous n'agissez pas maintenant c'est le peuple qui le fera et vous serez également jugé pour non-assistance à un pays en danger.

    PS : KS lui-même fut visé par un assassinat, puis par un empoisonnement, avec toujours Ghannouchi comme suspect n°1 !

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  6. D'avoir accepté et banalisé le consensus,
    BCE a contribué au chaos politique du pays !

    C'est Ghannouchi qui jubile !!

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