" Plus je connais les hommes, plus j’aime mon chien "
" Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c'est la présence des absents dans la mémoires des vivants "
Jean d'Ormesson
Souvent on me fait répéter le nom de Randy : " Gandhi ? ".
" Non, Randy ". On aurait pu aussi l'appeler Gandhi. Il avait beaucoup de qualités de ce grand
sage. Et en premier, son pacifisme et son calme. C'est un chien qui ignore la
violence et l'agressivité. Il ne voit le mal nulle part. Toujours sociable avec tout le monde mais aussi avec ses congénères,
au point qu'il nous fallait le surveiller pour le préserver de l'agression de
certains d'entre eux.
Un vrai gentleman qui sait se tenir. Un chien facile à vivre.
Un vrai gentleman qui sait se tenir. Un chien facile à vivre.
Randy du Clos de
L'Ancienne Ferme
De race Chi Hu Ah Ua, (Chihuahua), sa robe est fauve à
poils longs, avec un plastron blanc, des gants blancs et des chaussettes blanches. De construction harmonieuse
et équilibrée. Une belle prestance à l'allure gracieuse avec des
membres hauts et droits. De bons aplombs, au fouet tombant. Sa tête est très
expressive, avec de grands yeux noirs au regard doux et intelligent. Avec
ses grandes oreilles dressées et très écartées, certains
le prennent pour un fennec des sables. Il pèse 2,8 kg.
Né le 25 novembre 2000 à Saint Yzan de Soudiac 33 920, à 44 km au
nord de Bordeaux.
Son père Alek 1, fauve à poils longs, inscrit
au LOF.
Sa mère Priska, noire à poils longs, inscrite au LOF.
Son grand-père maternel Dorenty, à poils longs, inscrit au
LOF.
Sa grand-mère maternelle Ivania du Clos de l'Ancienne
Ferme, sable à poils longs, inscrite au LOF.
Son arrière-grand-père maternel Valerian, à poils longs,
inscrit au LOF,
Son arrière-grand-mère maternelle Estelle, à poils longs, inscrite au LOF.
Avec une telle généalogie, on aurait pu confirmer
Randy et l'inscrire lui aussi au LOF.
Ne souhaitant faire ni de l'élevage et encore moins le
présenter aux concours de beauté des chiens de race, nous ne l'avons pas fait.
Sa beauté physique et morale, nous n'avions pas à les " confirmer " par
qui que ce soit ; puisqu'elles lui sont acquises par tous ceux qui l'ont
connu et aimé. Pour nous, il a " les pieds tigrés ", point à la
ligne !
Nous n'avions pas besoin d'un pedigree officiel !
Nous n'avions pas besoin d'un pedigree officiel !
Randy, un don d'amis ou un don du ciel
Annie & Maurice ont toujours eu des chiens de
toutes races. Ils sont allés prendre Randy au nord de Bordeaux quand il avait 6 mois.
Assez rapidement ils lui ont trouvé une fiancée, récupérée chez un
éleveur qui s'en séparait pour cause de mauvaise reproductrice. Elle formera
avec Randy un couple uni. Ils sont très tendres l'un pour l'autre. Ils
s'aimaient bien et Randy adorait Orphée. Ils ont fait deux beaux bébés :
Vigo et Verlaine, nés un 1er avril 2004.
Annie & Maurice cherchaient à caser ces deux bébés
: Hamida va accueillir Vigo en juillet 2004 et sa sœur Verlaine partira quelques années plus
tard chez leur amie artisan tapissier. Car il faut dire que Annie & Maurice
en maîtres responsables, ont toujours su choisir où caser les chiens qu'ils ne
pouvaient plus garder et s'assurer qu'ils seront bien traités. Je pense
que les chiens qu'ils ont donnés, ne les remercieront jamais assez du bon choix
qu'ils ont fait.
En septembre 2004, Annie & Maurice ont décidé de
se séparer de Randy pour ménager Orphée et la mettre au repos. Ils nous ont
proposé de nous le donner. Devant mon hésitation, Randy a tranché la
question en s'invitant sur mes genoux pour me faire un câlin auquel je n'ai pu
résister. En somme, c'est lui qui nous a adoptés et nous ne le regrettons
pas. Il avait alors 4 ans, toutes ses dents et bien dans sa
tête.
Randy et moi
Randy est entré dans ma vie à un moment où je découvrais ce que des frères sont capables de faire à leurs frères quand un héritage transforme une fratrie réputée
unie et exemplaire, en une meute de loups déchaînant la cupidité et la cruauté
des uns et révélant la stupidité et le manque de principes chez les autres; trahissant un manque
d’honnêteté intellectuelle des " aînés ", pour ne pas
dire d'honnêteté tout court ! Héritage qui sera pour moi l'occasion de
découvrir la nature réelle de chacun des membres d'une fratrie que
j'idéalisais.
Randy fut une consolation pour moi car plus je découvrais leur bassesse et leur cruauté et plus j'aimais mon chien, comme disait l'autre.
Dans le couple homme-chien que je formais avec Randy,
il existe une complicité extraordinaire, qui ne passe souvent que par des
gestes, des regards, des intonations de voix, des attitudes ... ce qui me fait
dire que je le comprends et qu'il me comprend ; d'autant que j'arrive à lire
comme sur un tableau noir dans ses grands yeux quand il me regarde avec l'air de me
dire des choses. Le plus touchant, c'est de voir son contentement que j'aies saisi ce qu'il voulait me dire.
De par ma profession, j'en ai vu des chiens et j'en ai soignés tant et tant avec dévouement, mais jamais je ne me suis tant attaché à un chien autant qu'à Randy, avec autant d'empathie.
De par ma profession, j'en ai vu des chiens et j'en ai soignés tant et tant avec dévouement, mais jamais je ne me suis tant attaché à un chien autant qu'à Randy, avec autant d'empathie.
Randy et Orphée
La fiancée de Randy était très douce et très gentille
avec tout le monde. Randy en était fou amoureux. Depuis qu'il en a été séparée,
chaque fois qu'il entend son nom dans nos conversations, il a les oreilles
qui se dressent avec intérêt et il se mettait à sa recherche.
Tant qu'elle était encore en vie, il lui arrivait de la revoir quand nous l'amenions avec nous en visite chez Annie & Maurice. Leurs retrouvailles étaient touchantes.
Tant qu'elle était encore en vie, il lui arrivait de la revoir quand nous l'amenions avec nous en visite chez Annie & Maurice. Leurs retrouvailles étaient touchantes.
Verlaine, Randy & Orphée
Après le décès d'Orphée et bien longtemps après qu'elle est partie, il se souvient toujours d’elle ; puisque dès qu'on prononce son
nom, ses oreilles se dressent tel un radar à sa recherche. Une fidélité
en amour dont les hommes pourraient en prendre de la graine.
Les retrouvailles du père et du fils sont des moments de joie intense. Elles nous touchent tout autant qu'elles nous inquiètent depuis qu'on a découvert le souffle au cœur de Randy. Ils gémissent de plaisir comme s'ils pleuraient de joie. Mais très vite ils se calment, retrouvent leurs habitudes et ne se lâchent plus. Ils s'entendent comme deux larrons en foire. Randy ayant une autorité naturelle que Vigo respecte, en n'oubliant pas la préséance pour son père. Même devenus âgés, la hiérarchie a été toujours respectée entre ces deux-là, sans heurts ni agressivité. Vigo aime et respecte son père. Affaibli par la maladie, c'est Vigo qui veillait son père et lui servait de garde du corps.
Après chaque séparation, les deux passent par une phase plus ou moins longue de déprime. Randy se met devant la porte d'entrée et guette le retour de son fils. Si au début les déprimes s'estompaient au bout de 2-3 jours; à la suite de la dernière séparation en avril 2019, Vigo comme s'il pressentait qu'il ne reverra plus son père, a fait une grève de la faim inquiétante, obligeant Hamida à le nourrir avec une seringue pour qu'il ne dépérisse pas.
Qui a dit que les chiens n'ont pas d'âme ni de sentiments ? Certainement quelqu'un qui n'a jamais eu de chien.
Randy et Vigo
Les retrouvailles du père et du fils sont des moments de joie intense. Elles nous touchent tout autant qu'elles nous inquiètent depuis qu'on a découvert le souffle au cœur de Randy. Ils gémissent de plaisir comme s'ils pleuraient de joie. Mais très vite ils se calment, retrouvent leurs habitudes et ne se lâchent plus. Ils s'entendent comme deux larrons en foire. Randy ayant une autorité naturelle que Vigo respecte, en n'oubliant pas la préséance pour son père. Même devenus âgés, la hiérarchie a été toujours respectée entre ces deux-là, sans heurts ni agressivité. Vigo aime et respecte son père. Affaibli par la maladie, c'est Vigo qui veillait son père et lui servait de garde du corps.
Jeunes, les deux jouaient ensemble, souvent à l'initiative de Vigo qui d'un coup de rein invitait son père à jouer avec lui. Avec l'âge et la maladie, Randy se laisse aller jusqu'au jour où il retrouve son fils dont la seule présence lui redonne du punch. Ce qui nous fait dire que Vigo est une pilule de jouvence pour son père puisque Randy retrouve appétit et entrain. On se demande alors s'il ne fallait plus les séparer. Mais la question égoïste était : Les laisser ensemble, où ? En Tunisie ? En France ? C'est à dire, avec Hamida ou avec nous ?
Après chaque séparation, les deux passent par une phase plus ou moins longue de déprime. Randy se met devant la porte d'entrée et guette le retour de son fils. Si au début les déprimes s'estompaient au bout de 2-3 jours; à la suite de la dernière séparation en avril 2019, Vigo comme s'il pressentait qu'il ne reverra plus son père, a fait une grève de la faim inquiétante, obligeant Hamida à le nourrir avec une seringue pour qu'il ne dépérisse pas.
Qui a dit que les chiens n'ont pas d'âme ni de sentiments ? Certainement quelqu'un qui n'a jamais eu de chien.
Randy et ses congénères
Bien dans sa tête, Randy respecte ses congénères et ne les craint pas. Il nous fallait faire attention pour lui éviter les mauvaises surprises avec certains d'entre eux au tempérament dominant. Dans son parc, tout le monde le connaît : les chiens comme leurs maîtres. Il avait ses préférences. Lors de ses promenades, Randy s'est lié d'amitié avec quelques-uns et surtout quelques-unes que nous appelons " les parisiennes " : deux Yorkshire toy, une mère et sa fille, toujours aussi coquettes avec une garde-robe affriolante et un nœud dans les cheveux, assorti.
Une voisine qui a récupéré une jeune caniche auprès de sa fille, avait du mal à la sortir car la petite chienne avait peur de ses congénères, jusqu'au jour où elle a croisé Randy dont le calme l'avait rassurée pour s'approcher suffisamment de lui et comprendre qu'il n'allait pas la manger ! De sortie en sortie et après chaque rencontre avec Randy, la chienne s'est habituée à lui et a pris de l'assurance petit à petit vis à vis de ses congénères. Ce qui a rassuré sa maîtresse qui n'avait plus besoin de tirer sur sa laisse pour l’empêcher de rebrousser chemin et rentrer à la maison. Une fois adulte, la chienne est devenue une copine pour Randy. Ce que sa maîtresse appelle de la gratitude pour son éducateur qui l'a sociabilisée.
En revanche à Venise, la veille de notre départ, Randy pensait bien faire d'aller saluer un Fox Terrier, croisé lors de sa promenade sur le quai de la Giudecca. Celui-ci hargneux, l'a chopé par l'oreille. Il s'en est fallu de peu qu'il le tue si la maîtresse du chien n'avait eu le réflexe de le suspendre en l'air par sa laisse, l’empêchant d'attaquer Randy ailleurs. J'ai accouru et avec grande peine j'ai pu desserrer la mâchoire de l'agresseur. Randy s'en est tiré avec une grande frayeur, un torticolis et une légère blessure superficielle de l'oreille car le vieux Fox Terrier, n'avait plus les incisives en fleur de lys, qui auraient pu provoquer plus de dégâts !
Croyez-vous que Randy en a tiré une leçon ? Comme par devant, il a continué à saluer tous ses congénères qu'ils soient de sa taille ou des " géants " !
Randy et nos amis
Randy aime nos amis et retient le nom de certains
qui sont évocateurs d’agréables moments pour lui.
Ainsi dés que nous prononcions le nom de Manoune, Randy frétille de plaisir, nous danse une sarabande devant la porte d'entrée, ayant
compris que nous lui rendions visite. Le plus étonnant, est qu'il associe à cette visite, la
voiture pour y aller. Et il ne se trompe jamais en sortant de l'immeuble de tourner à gauche pour aller au garage alors que ses sorties habituelles se font
vers la droite qui le mènent à son parc, devant notre résidence.
De même pour d'autres noms comme celui d'Hélène, la
femme de ménage, dont il appréciait la compagnie parce qu'elle était toujours gentille
avec lui ; et que je taquinais en lui disant que si Randy la suivait partout,
c'est pour faire l'inspecteur des travaux finis. Ce qui la faisait rire.
Ou comme celui de Hamida, synonyme de retrouvailles
avec son fils Vigo, devenu très vite son unique compagnon de jeu dont
il apprécie la compagnie. D'ailleurs dès qu'il nous entend parler de son fils,
il a les oreilles qui se dressent à la recherche de Vigo.
Danielle quant à elle, l'ayant quelque fois gardé
parce que nous ne pouvions le prendre avec nous en voyage, est devenue sa
nounou attitrée ; et son nom évoque pour lui des gâteries alors que je lui
interdisais de lui donner quoique ce soit en dehors de ses croquettes. Quand nous annoncions son nom et lui rendions visite, la joie de Randy fait plaisir à voir de
la retrouver, jusqu'à ce que je découvre le pot aux roses : elle lui donne des
petits morceaux de viande ou de fromage dont il raffole, s'excuse-t-elle !
Sa fidélité pour ceux qu'il a aimés, est restée
intacte car âgé et fatigué par la maladie, Randy continue à réagir à
l'évocation de leurs noms ...
Randy et les enfants
Si Randy apprécie la compagnie des adultes, il se méfie cependant des enfants; et plus particulièrement des tout petits. En a-t-il
gardés un mauvais souvenir dans sa jeunesse ? Toujours est-il que lors de ses
promenades, il prenait la tangente pour ne pas croiser le chemin des enfants
qui pourraient le chahuter, voire le malmener dans leurs mouvements brusques et
désordonnés.
Cela dit, quand nous le prenions à bras pour le
présenter à certains d'entre eux, il semble se prêter de bonne grâce à leurs
caresses, du moment que nous lui assurions qu'ils ne le brutaliseraient pas en
lui tirant les oreilles ou la queue ...
Randy en voiture
En voiture, je veille à ce que Randy soit toujours bien installé. Le siège arrière lui est généralement entièrement réservé. Il a son panier d'un côté; et de l'autre, tout l'espace est couvert d'un tissu chaud ou d'une grande serviette en coton, selon la saison. Quand il passe de l'un à l'autre, je dis que Randy passe de sa résidence d'hiver, à sa résidence d'été pour se mettre au soleil. Pour éviter l'effet de serre du soleil, en été, je couvre la vitre d'une serviette coincée dans la portière. Selon la saison, je lui mets le chauffage ou le climatiseur, toujours avec les buses orientées vers l’arrière de l'habitacle de la voiture afin qu'il ait une température adéquate. Avec l'âge, en hiver une couverture en cachemire est à sa disposition pour le border.
Quand il sommeille en voiture, nous évitons de mettre la radio pour ne pas le déranger.
Randy en voiture
En voiture, je veille à ce que Randy soit toujours bien installé. Le siège arrière lui est généralement entièrement réservé. Il a son panier d'un côté; et de l'autre, tout l'espace est couvert d'un tissu chaud ou d'une grande serviette en coton, selon la saison. Quand il passe de l'un à l'autre, je dis que Randy passe de sa résidence d'hiver, à sa résidence d'été pour se mettre au soleil. Pour éviter l'effet de serre du soleil, en été, je couvre la vitre d'une serviette coincée dans la portière. Selon la saison, je lui mets le chauffage ou le climatiseur, toujours avec les buses orientées vers l’arrière de l'habitacle de la voiture afin qu'il ait une température adéquate. Avec l'âge, en hiver une couverture en cachemire est à sa disposition pour le border.
Quand il sommeille en voiture, nous évitons de mettre la radio pour ne pas le déranger.
Randy en voyage
La voiture, l'avion, le train, le bateau, le bus, le métro, le vaporetto ... ne le
dérangent pas. Randy s'adaptait à tout et ne s'étonnait de rien. Il nous
accompagnait dans nos voyages sans rechigner. Lors des préparatifs d'un voyage,
à la simple vue de nos valises, il était content et joyeux. Sa grande
inquiétude était de savoir s'il partait avec nous ou pas. Pour le rassurer, je
sortais son panier de voyage et le mettais devant la porte d'entrée. Alors sa joie
redoublait d'intensité, certain que nous ne l’abandonnerions pas.
Voilà un petit chien qui en a fait des voyages. Il a
connu les aéroports, les gares maritimes, les gares ferroviaires, ... et partout il s'est comporté comme si toute sa vie il n'avait fait
que cela ! Toujours calme, prenant les choses naturellement en toute confiance avec un calme olympien; puisque nous étions toujours avec lui. Quant aux contraintes que certaines
compagnies de transport lui imposent, comme de voyager dans une cage, il les acceptait avec philosophie mettant la
chose sur la bêtise des hommes qui voient dans tout animal, une bête sauvage dangereuse !
Dans les aéroports, nous l'installons sur son coussin d'où il regarde impassible l'agitation des passagers. Son calme et sa beauté lui attirent des admirateurs qui veulent le caresser et le prendre en photo. Il se laisse caresser et prendre en photos sans s'étonner outre mesure.
Dans les aéroports, nous l'installons sur son coussin d'où il regarde impassible l'agitation des passagers. Son calme et sa beauté lui attirent des admirateurs qui veulent le caresser et le prendre en photo. Il se laisse caresser et prendre en photos sans s'étonner outre mesure.
En voiture, nous l'installons sur le siège arrière, et
quand le voyage est long, nous nous arrêtons toutes les deux heures pour une
halte pipi et boisson. D'origine mexicaine, il faut dire que Randy nous étonnait tout autant qu'il nous inquiétait; puisqu'il était sobre et ne buvait que rarement
... même en été, en Andalousie lors de grosses chaleurs !
Lors de nos longues promenades en ville, pour ménager Randy et avant qu'il ne se fatigue, je l'installe dans son sac kangourou qu'il apprécie, d'autant qu'il lui permet de voir le monde d'un peu plus haut comme d'une loge de théâtre.
Lors de nos longues promenades en ville, pour ménager Randy et avant qu'il ne se fatigue, je l'installe dans son sac kangourou qu'il apprécie, d'autant qu'il lui permet de voir le monde d'un peu plus haut comme d'une loge de théâtre.
Ainsi, il a été mainte fois en Tunisie à Tunis, à Hammamet, à Sidi Bou, à Takrouna; en Espagne, à Séville, à Requena, à Elche, à Marbella, à Fontarrabie; en
Italie, à Rome, à Venise; en Suisse, à Lausanne, à Peney-le-Jorat, à Zurich, à Horgen, à Gruyère ; à Paris, dans les Landes, dans le Lot, dans le val de Loire, en Vendée, à Agen ... toujours content notre petit globe-trotteur de partir mais encore plus content de
retrouver sa maison et son parc !
Il nous amusait de le voir reconnaître les adresses
déjà connues par lui quand il nous devançait comme pour nous montrer le
chemin; et s'arrêtait pile devant la porte de la maison, de l'immeuble et
de l'appartement où nous devons nous rendre, sans jamais se tromper; même
si le dernier séjour remontait à 2 ou 3 ans ! On dirait qu'il est équipé d'un GPS. Mais un GPS infaillible.
Randy en majordome
Randy connaît nos habitudes. Il sait qui fait quoi et quand. A l'heure où il faut que la chose soit faite, il nous le rappelle. Avec une précision d'une horloge suisse ... à cinq minutes prés. Ainsi à l'approche des heures de nos repas, il se plante devant moi et ne me lâche pas du regard tant que je n'aie pas compris que le repas n'allait pas se faire tout seul. De me voir partir en cuisine, le rend content que j'aie compris son inquiétude et que je le rassure qu'on ne mourra pas de faim.
Dans l’après-midi, nous avons l'habitude de regarder certaines émissions comme " C dans l'air ". A l'approche de l'heure de l'émission, il va de l'un à l'autre comme pour nous rappeler qu'il est temps de nous installer devant le poste de télévision. Moment, soit dit en passant, privilégié pour lui; puisqu'il nous prodigue avec délectation ses séances de léchou, sans faire de jaloux.
Le soir à l'approche de l'heure où il va dormir, Randy venait nous dire bonne nuit à sa manière, en sautant sur nos genoux pour un câlin de cinq minutes, en nous faisant une dernière séance de léchou, passant de l'un à l'autre.
Randy connaît nos habitudes. Il sait qui fait quoi et quand. A l'heure où il faut que la chose soit faite, il nous le rappelle. Avec une précision d'une horloge suisse ... à cinq minutes prés. Ainsi à l'approche des heures de nos repas, il se plante devant moi et ne me lâche pas du regard tant que je n'aie pas compris que le repas n'allait pas se faire tout seul. De me voir partir en cuisine, le rend content que j'aie compris son inquiétude et que je le rassure qu'on ne mourra pas de faim.
Dans l’après-midi, nous avons l'habitude de regarder certaines émissions comme " C dans l'air ". A l'approche de l'heure de l'émission, il va de l'un à l'autre comme pour nous rappeler qu'il est temps de nous installer devant le poste de télévision. Moment, soit dit en passant, privilégié pour lui; puisqu'il nous prodigue avec délectation ses séances de léchou, sans faire de jaloux.
Le soir à l'approche de l'heure où il va dormir, Randy venait nous dire bonne nuit à sa manière, en sautant sur nos genoux pour un câlin de cinq minutes, en nous faisant une dernière séance de léchou, passant de l'un à l'autre.
Quand nous recevons des amis à dîner, Randy le comprend très vite en me voyant dresser la table. Alors il prend son rôle de majordome à cœur et contrôle tout ce que je fais aussi bien en cuisine que dans la salle à manger. Puis il se met devant la porte d'entrée à attendre nos convives. Dès que le premier invité arrive, Randy est content d'entendre la sonnette. Cela lui confirme qu'il ne s'était pas trompé et que nous attendions bien des amis pour dîner !
En bon majordome avec son plastron blanc et ses gants blancs, il salue alors un à un nos invités en leur accordant à chacun un petit câlin en s'invitant sur leurs genoux ; puis il se met sur son coussin en satin bleu, rembourré avec de la kapok, que lui a confectionné spécialement Hamida, tenir compagnie à nos amis. Car Randy aime la compagnie.
Randy en aide-soignant
Quand on est alité pour cause de maladie, Randy nous étonne par sa sollicitude. Il prend à cœur son rôle d'aide-soignant. Il se colle au malade ou se met sur lui comme pour le protéger. Il le veille sans relâche. Et comme s'il envoyait des ondes, cela nous fait un grand bien et nous booste le moral pour guérir.
Comment distingue-t-il la maladie d'un simple repos au lit ? Mystère. Le fait est que de son petit corps, il nous réchauffe le cœur et le corps.
Randy en aide-soignant
Quand on est alité pour cause de maladie, Randy nous étonne par sa sollicitude. Il prend à cœur son rôle d'aide-soignant. Il se colle au malade ou se met sur lui comme pour le protéger. Il le veille sans relâche. Et comme s'il envoyait des ondes, cela nous fait un grand bien et nous booste le moral pour guérir.
Comment distingue-t-il la maladie d'un simple repos au lit ? Mystère. Le fait est que de son petit corps, il nous réchauffe le cœur et le corps.
Randy et les sorties
Si à l'annonce de : " On va promener ", Randy est content et nous aide de bonne grâce à enfiler son harnais ou son manteau par temps de pluie ; à l'annonce de : " A tout à l'heure ", le rend triste car il l'assimile à un abandon de chien. Alors il nous regarde avec des yeux où se lit la tristesse mais aussi le reproche de le laisser seul ... ce qui nous culpabilise !
D'ailleurs il appréhende nos sorties car la question pour lui est de savoir s'il sortait avec nous ou si nous sortions sans lui. De nous voir nous préparer, lui met déjà la puce à l'oreille mais dés qu'il entend le pschitt du vaporisateur du " sent bon ", il sait avec certitude qu'il y a sortie et qu'elle est imminente. Il se met alors devant la porte d'entrée et nous regarde avec une grande interrogation dans les yeux, pour savoir ce que nous avons décidé : s'il est de la " sortie ", il nous danse une sarabande ; s'il n'en fait pas partie et qu'il entende " à tout à l'heure ", alors il est malheureux et va se coucher sur son coussin.
Mais si l'un sortait sans l'autre ou qu'il s'absentait, Randy l'attend devant la porte d'entrée comme le faisait Hachikō dans le film Hatchi, guettant son retour plusieurs jours de suite si l'absence est longue.
Mais si l'un sortait sans l'autre ou qu'il s'absentait, Randy l'attend devant la porte d'entrée comme le faisait Hachikō dans le film Hatchi, guettant son retour plusieurs jours de suite si l'absence est longue.
Pour ses sorties hygiéniques, Randy est réglé comme du papier à musique. Par tous les temps, il fait ses cinq sorties quotidiennes, la première vers 7h et la dernière vers 23h. Par beau temps sa promenade peut durer jusqu'à trois quart d'heure. Ce n'est que depuis qu'il est sous diurétique pour soulager son poumon "cardiaque", que nous le sortons toutes les 3-4 heures, de jour comme de nuit.
Les promenades habituelles de Randy ont lieu dans un immense parc de verdure comparé à sa petite taille, ce qui me fait dire que Randy promène dans sa forêt amazonienne quand l'herbe le dépasse ! Au rythme de ses promenades, il a fini par rencontrer beaucoup de monde et beaucoup de congénères. Il est connu comme le loup blanc par tous. Ce qui est touchant, il est apprécié de tous. Beaucoup demandent de ses nouvelles depuis qu'ils ont su qu'il a un problème cardiaque. Les années passant, Randy est devenu, et considéré comme tel, le patriarche des chiens du parc !
Avec son manteau écossais rouge, il a l'air d'un gentleman farmer dont il a déjà le flegme, quand il promène de long en large dans son parc tel un maître des lieux, marquant son territoire à force de haltes-pipi et neutralisant celui des autres.
Tant que Randy était valide, il nous surprenait par ses pudeurs. Lors de ses sorties hygiéniques, il refusait systématiquement de se donner en spectacle devant nous. Il s'arrangeait pour s'abriter derrière un arbre, un talus ou dans les hautes herbes; sinon en terrain nu, il s'éloignait autant qu'il pouvait et se mettait en position toujours face à nous de sorte de préserver son intimité.
Quand l'un de nous craquait et lui donnait autre chose que ses croquettes habituelles, très vite cela dérangeait Randy au point de lui provoquer des problèmes digestifs. Il lui arrive alors de s'oublier dans l'appartement où il s'arrange quand même de se soulager sur le carrelage plutôt que sur les tapis. Il prend alors un air désolé de quelqu'un pris en faute. Pour ne pas le culpabiliser et rajouter à sa souffrance physique une souffrance morale, on nettoyait discrètement la chose. Chose qui se produisait aussi à chaque changement de traitement. Sa pudeur est touchante. Il semble s'excuser de ce qui lui arrive malgré lui, alors que les fautifs, ce sont nous.
Et quand sa santé s'est dégradée, faire ses besoins est devenu laborieux pour lui à cause d'une hernie périnéale apparue il y a quelques mois. Un jour j'ai pris sur moi de passer outre sa pudeur pour l'aider manuellement; ce qu'il a apprécié. Depuis, chaque fois qu'il est en difficulté, il me regarde avec l'air de dire " Désolé. Peux-tu m'aider ? ". Evidemment je l'aidais et il semble soulagé de n'avoir pas eu à forcer; et moi aussi.
Tant que Randy était valide, il nous surprenait par ses pudeurs. Lors de ses sorties hygiéniques, il refusait systématiquement de se donner en spectacle devant nous. Il s'arrangeait pour s'abriter derrière un arbre, un talus ou dans les hautes herbes; sinon en terrain nu, il s'éloignait autant qu'il pouvait et se mettait en position toujours face à nous de sorte de préserver son intimité.
Quand l'un de nous craquait et lui donnait autre chose que ses croquettes habituelles, très vite cela dérangeait Randy au point de lui provoquer des problèmes digestifs. Il lui arrive alors de s'oublier dans l'appartement où il s'arrange quand même de se soulager sur le carrelage plutôt que sur les tapis. Il prend alors un air désolé de quelqu'un pris en faute. Pour ne pas le culpabiliser et rajouter à sa souffrance physique une souffrance morale, on nettoyait discrètement la chose. Chose qui se produisait aussi à chaque changement de traitement. Sa pudeur est touchante. Il semble s'excuser de ce qui lui arrive malgré lui, alors que les fautifs, ce sont nous.
Et quand sa santé s'est dégradée, faire ses besoins est devenu laborieux pour lui à cause d'une hernie périnéale apparue il y a quelques mois. Un jour j'ai pris sur moi de passer outre sa pudeur pour l'aider manuellement; ce qu'il a apprécié. Depuis, chaque fois qu'il est en difficulté, il me regarde avec l'air de dire " Désolé. Peux-tu m'aider ? ". Evidemment je l'aidais et il semble soulagé de n'avoir pas eu à forcer; et moi aussi.
Randy et les soins
Si Randy apprécie sa toilette matinale et le coup de peigne quotidien; pour ce qui est des shampoings et de la coupe des
ongles, le jour où je décide de les faire et sans que je sorte les
instruments de " torture " ni le nécessaire de bain, Randy se cache et tremble à la perspective de ce qui l'attend et qu'il n'apprécie guère. Est-il en mode WiFi ou est-ce la
transmission de pensée entre lui et moi ? Mystère.
Mais après coup, il se sent beaucoup mieux ; voire, il en redemande du massage avec la pomme de la douche en mode " thalassothérapie " qui
soulage ses douleurs articulaires. Avec le sèche-cheveux, il apprécie que je m'attarde sur la région lombaire pour soulager son arthrose. C'est pour lui une séance de " physiothérapie " avec de l'air chaud.
Les jours de pluie, il aime que je lui essuie les pattes qu'il me présente toujours dans le même ordre. S'il est trop mouillé, je le sèche au sèche-cheveux. Il en profite alors pour se réchauffer.
Les jours de pluie, il aime que je lui essuie les pattes qu'il me présente toujours dans le même ordre. S'il est trop mouillé, je le sèche au sèche-cheveux. Il en profite alors pour se réchauffer.
Etant par ma profession le plus à même à assurer ses soins hygiéniques et médicaux, Randy a fini par me prendre pour un tortionnaire. Alors il se met au fond du couloir et me regarde avec un regard méfiant après chaque séance de " torture ". Mais pas rancunier, très vite il me réserve à moi aussi ses séances de léchous,
sorte de paiement par " carte rose " pour les actes que je lui
inflige ... ou de gratitude tout simplement.
Pour répondre à ses léchous, je lui fais alors des caresses
" ostéopathiques " qu'il adore au point de les réclamer encore et
encore en s'étirant tel un chat, me présentant les parties de son corps où cela
le soulage le plus.
Fils du soleil, notre mexicain basané adore les bains de soleil. Avec l'âge
il ne peut plus aller sur le balcon et se contente de bains de soleil dans
le salon devant la porte-fenêtre du balcon. Selon les équinoxes d'hiver et d'été, il
sait à quelle heure les rayons de soleil entrent dans le salon et à quel endroit; puisqu'il s'y tient debout, attendant que je lui installe son coussin ... au
cas où j'aurais oublié de l'installer.
Lors des étés trop chauds et en l'absence de climatiseur, à l'aide d'un gant de toilette ou avec la pomme de la douche, je lui humecte le
ventre, le poitrail, la gorge et les bouts de ses pattes, pour le rafraîchir; puis je l'installe face aux ventilateurs disposés à sa hauteur pour baisser sa température. Il prend plaisir à faire le va-et-vient devant les ventilateurs, sentant le bien fait qu'ils lui procurent. En hiver, je
plaçais son panier à proximité d'un radiateur pour être sûr qu'il n'ait
pas froid dans la nuit. Avec l'âge, je l'ai installé dans mon lit pour le couvrir et le
border quand il se découvre, de peur qu'il n'ait froid.
Randy malade
De 2004 à 2016, Randy se portait bien, hormis quelques ennuis de santé anodins, vite soignés. Mais fin 2016, on découvre à Randy un souffle au cœur
; et depuis, ses ennuis ont commencé. Randy avait alors 16 ans. Les effets
secondaires de son médicament bien que rares, Randy les a eus. Dont l’hypoglycémie. Ce qui en
rajoutait à ses ennuis de santé. A cause de son traitement diurétique, et pour pallier à la soif qu'il lui occasionne, j'ai disposé des bols d'eau dans chaque pièce, dont je change l'eau aussi souvent dans la journée pour m'assurer qu'il n'en manque pas et pour lui assurer de l'eau fraîche à volonté.
Quand Randy avait des problèmes de santé, il me
regardait avec l'air de demander de l'aide. Il se laisse alors examiner avec
beaucoup de patience. Il est content que je mette le doigt sur ce qui le
dérange. Pour les soins, il me fait une totale confiance ; et quand ils sont répétitifs, il m'étonne de venir me les réclamer à peu prés à l'heure
où je les lui administre habituellement. Il se met alors devant moi et me regarde avec
l'air de dire " tu ne m'oublies pas ? ".
Avec l'âge et les crises qui se multipliaient et
s'intensifiaient, toute la maisonnée s'est organisée autour de Randy. On
faisait en sorte qu'il y ait toujours quelqu'un avec lui au cas où il aurait
une crise. Plus de voyages, plus de sorties, plus de dîners chez nos amis. Ses promenade se réduisaient dans l'espace et dans le temps pour ne pas le fatiguer. Pour son confort et sa sécurité,
on lui a pris un lit de bébé dont j'ai matelassé les barreaux pour
qu'il ne se blesse pas. On vivait pour ainsi dire, au rythme de Randy et pour lui.
Pour soulever Randy et le transporter pour ses sorties hygiéniques, je le saisis par les coudes pour ne pas appuyer sur sa cage thoracique. Je l'enveloppe alors dans un grand cache-col en cachemire et le pose sur mon avant-bras en prenant soin de ne pas gêner sa respiration déjà compliquée, par la moindre pression sur sa poitrine ni sur son ventre. A l'arrivée dans le parc, je dépose mon précieux paquet en douceur et attends que Randy en sorte tel un papillon de son cocon.
Avec l'âge et la fatigue, dès que Randy a vaqué à ses besoin, il s'arrête net, me regarde avec l'air de dire qu'on peut rentrer. Alors je le remets dans son cocon, qui le protège aussi bien du vent, de la pluie, que du soleil depuis qu'il a eu un ulcère de la cornée.
Pour soulever Randy et le transporter pour ses sorties hygiéniques, je le saisis par les coudes pour ne pas appuyer sur sa cage thoracique. Je l'enveloppe alors dans un grand cache-col en cachemire et le pose sur mon avant-bras en prenant soin de ne pas gêner sa respiration déjà compliquée, par la moindre pression sur sa poitrine ni sur son ventre. A l'arrivée dans le parc, je dépose mon précieux paquet en douceur et attends que Randy en sorte tel un papillon de son cocon.
Avec l'âge et la fatigue, dès que Randy a vaqué à ses besoin, il s'arrête net, me regarde avec l'air de dire qu'on peut rentrer. Alors je le remets dans son cocon, qui le protège aussi bien du vent, de la pluie, que du soleil depuis qu'il a eu un ulcère de la cornée.
Certains de nos amis se plaignant de ne plus pouvoir
nous inviter, se sont résolus à nous inviter chez nous ce qui nous faisait rire
en pensant au film " Viens chez moi, j'habite chez une copine ". Ils
venaient alors les bras chargés; parfois d'un menu complet, boissons comprises.
Randy m'étonnait par sa résilience face à la maladie.
Si à l'époque des petits bobos, il venait vers moi pour que je le soulage; depuis sa maladie du cœur, il a fini par se rendre compte que je n'étais pas d'un grand
secours pour le soulager. J'avais du mal à trouver un équilibre entre bénéfice et effets secondaires de ses médicaments; et à chaque changement de posologie ou de médicaments, je risquais de chambouler l'équilibre fragile auquel on est parvenu, étant lui même très sensible au moindre
changement. Alors il a fini par prendre son mal en patience. Et moi je rageais de ne pouvoir l'aider plus.
La faculté d'adaptation de Randy à son insuffisance respiratoire me surprend. Randy manquant d' " air ", à cause de ses poumons " cardiaques ", force sa respiration au point que sa cage thoracique s'est développée comme celle d'un athlète. Et malgré cela et une respiration sifflante, il n'arrive pas à corriger son hypoxie quasi chronique.
La faculté d'adaptation de Randy à son insuffisance respiratoire me surprend. Randy manquant d' " air ", à cause de ses poumons " cardiaques ", force sa respiration au point que sa cage thoracique s'est développée comme celle d'un athlète. Et malgré cela et une respiration sifflante, il n'arrive pas à corriger son hypoxie quasi chronique.
La médecine vétérinaire étant limitée, Randy ne pouvait
bénéficier malheureusement ni d'implantation de valvules cardiaques artificielles ni d'oxygénothérapie avec masque à oxygène pour compenser l’insuffisance de son poumon " cardiaque ".
Ce qui est totalement injuste, quand on sait la grande contribution des animaux
à leur expérimentation.
Randy est vaillant et s'adapte avec résignation à l'évolution de sa maladie et nous avec. Puisque vers la fin, le
moindre effort lui coûtait ... même de manger et de boire,
l’essoufflent. A chaque étape de sa maladie, nous trouvions des solutions
pratiques pour adapter sa vie au nouveau stade de son insuffisance cardiorespiratoire.
Randy avait pris le pli de venir chaque matin, nous dire bonjour dans le lit. Il nous surprenait par ses
performances olympiques de venir tel un obus sur un lit haut de 4
fois sa hauteur au garrot ! Quand j’annonçais que j'allais " lâcher
le fauve ", il piaffait d'impatience derrière la porte et partait
dans un sprint pour prendre son élan et atterrir dans le lit. Conscient de l'effort qu'il doit fournir pour sauter; et si je ne pouvais l'empêcher de sauter sur les lits, le canapé, les fauteuils et les chaises; j'ai proscrit cependant, les escaliers et leurs marches. Nous le prenons à bras pour ménager sa colonne vertébrale que ce soit pour les monter ou pour les descendre; car il n'était pas question de lui faire subir toutes les marches, comme autant d’obstacles, plus hauts que lui !
Mais vers la fin de sa vie et avec la fonte musculaire de ses pattes, il attend que nous le prenions à bras pour le mettre sur le lit ou sur le canapé ou sur nos genoux; et de l'en descendre car en plus de ses faiblesses, sa vue a beaucoup baissé à cause d'une cataracte sénile aux deux yeux.
Mais vers la fin de sa vie et avec la fonte musculaire de ses pattes, il attend que nous le prenions à bras pour le mettre sur le lit ou sur le canapé ou sur nos genoux; et de l'en descendre car en plus de ses faiblesses, sa vue a beaucoup baissé à cause d'une cataracte sénile aux deux yeux.
Randy a eu deux nodules prostatiques qui commençaient
à le gêner. Un traitement hormonal a stabilisé leur évolution mais son effet
secondaire s'est traduit par une prise de poids. A sa patte gauche au niveau du deuxième doigt est apparue une tumeur dans le coussinet à la suite d'une fracture de l'ongle et de la troisième phalange, qui nécessitait des soins locaux réguliers pour éviter la boiterie. Randy se prêtait volontiers à ces soins parfois douloureux, qui le font couiner mais jamais il n'a tenté de me mordre.
A son insuffisance cardiaque et à ses crises
cardiorespiratoires, se sont ajoutées des crises épileptiformes par manque d'oxygénation du cerveau, qui
l'épuisent quand il se met à tourner sur lui-même. Parfois je le veille durant 2 heures, voire plus; installé sur
mes genoux, le temps pour lui que tout se calme et qu'il retrouve un rythme
cardiorespiratoire satisfaisant. Il me regarde alors et dans son regard je vois de la gratitude de l'avoir aidé à passer la crise.
Ce sont ces crises qui par leur intensité et leur
répétition de plus en plus rapprochée, nous inquiètent le plus et nous font
penser à abréger ses souffrances. La moindre excitation, pouvait les déclencher. C'est pourquoi nous avons demandé à nos visiteurs de nous prévenir par un coup de fil et de ne pas sonner à la porte car Randy même fatigué, aboie pour nous prévenir et se précipite vers la porte. Mais en dehors de ces crises, il a la
faculté étonnante de retrouver un semblant de vie normale, ce qui nous culpabilise d'avoir pensé à un tel acte définitif.
Et puis un jour, des taches blanches sont apparues sur la cornée de l’œil gauche. Un phénomène rare, similaire au psoriasis cutané, effet secondaire d'un de ses médicaments. Ne voyant plus de cet œil, il a fini par le blesser par les obstacles qu'il ne voyait plus sur sa gauche. Un ulcère cornéen est apparu, suivi très vite par deux autres avec perte de substance. Au bout d'un mois de traitement, il n'y a pas eu
d'amélioration.
Devant la multiplication des problèmes, on a
estimé que nous ne pouvons demander à un si petit être de supporter tant
d'handicaps et de souffrance à la fois. Déjà pour manger, il fournit un effort
surhumain pour chaque croquette, n'ayant plus beaucoup de dents depuis le dernier détartrage. On voyait
qu'il prenait sur lui pour nous faire plaisir que nous l'aidions à manger
parfois durant une heure ou deux, à force de suppliques et d'éveil de l'appétit
par toutes sortes de stimuli …
Chaque repas avalé, est une victoire pour lui sur la mort; et cela nous remplit de joie et nous bouleverse à la fois pour l'effort qu'elle lui coûte ... jusqu'au repas
d’après, que souvent je finis par lui donner à l'aide d'une seringue, faute de le prendre par lui-même.
Mais malgré tout l'amour et les soins que nous lui
prodiguons, le constat devient de plus en plus évident : ce n'est plus une vie
de chien, pour notre petit Randy.
Mon confrère qui vient de rentrer la
veille de ses vacances, aurait voulu différer cet acte qui lui répugne autant
qu'à moi, histoire de ne pas reprendre ses consultations par un acte aussi
horrible. J'ai insisté pour qu'il le fasse car nous risquions
de ne plus avoir le courage de le faire et que nous laisserions Randy mourir de
sa mort naturelle dans des souffrances psychiques et physiques atroces, que nous
lui avions promis de les lui épargner.
Les adieux de Randy
Dés lors que la décision fut prise, j'ai pris
conscience que désormais tous les actes que j'allais accomplir pour Randy,
seront les derniers. Ce qui me bouleversait encore plus !
Alors il fallait rester pratique pour ne pas succomber
à la culpabilité et organiser son départ dans les meilleures
conditions pour qu'il ne s’inquiète de rien et surtout qu'il ne souffre pas.
11h 45 : J'ai sorti Randy pour ses besoins comme d'habitude. Au retour nous avons fait une halte devant le chat Caramel pour que Randy lui dise adieu. Car Caramel salue souvent Randy d'un miaulement amical lors de ses sorties. Ce chat s'installe le plus souvent devant la résidence à guetter sa " maîtresse " providentielle car il est abandonné. Dans son malheur, une voisine l'a pris en charge pour le nourrir mais refuse qu'il s'installe chez elle. Il est devenu une vieille connaissance pour Randy. Même très tard dans la nuit, lors des fréquentes sorties-pipi de Randy à cause de son traitement diurétique, souvent Caramel est là; et notre présence semble le rassurer un peu.
11h 45 : J'ai sorti Randy pour ses besoins comme d'habitude. Au retour nous avons fait une halte devant le chat Caramel pour que Randy lui dise adieu. Car Caramel salue souvent Randy d'un miaulement amical lors de ses sorties. Ce chat s'installe le plus souvent devant la résidence à guetter sa " maîtresse " providentielle car il est abandonné. Dans son malheur, une voisine l'a pris en charge pour le nourrir mais refuse qu'il s'installe chez elle. Il est devenu une vieille connaissance pour Randy. Même très tard dans la nuit, lors des fréquentes sorties-pipi de Randy à cause de son traitement diurétique, souvent Caramel est là; et notre présence semble le rassurer un peu.
12h : A midi, à l'heure habituelle de ses repas, Randy a eu
droit à de petits morceaux de gigot d'agneau grillé qu'il a mangés avec un grand appétit ;
alors qu'habituellement je proscrivais toutes nourritures autres que ses
croquettes car tout le dérangeait. Pour son dernier repas, nous avons voulu lui faire plaisir.
J'ai veillé à ce qu'il boive en deux prises, comme il
en a l'habitude; en faisant attention qu'il ne renverse pas son bol d'eau
qu'il ne voit plus.
13h : Randy a fait sa sieste avec nous. Il a bien dormi. Il était calme et paisible. Il était l'innocence même. Moi, je n'ai pas pu dormir. Je le regardais dormir et le pleurais déjà.
13h : Randy a fait sa sieste avec nous. Il a bien dormi. Il était calme et paisible. Il était l'innocence même. Moi, je n'ai pas pu dormir. Je le regardais dormir et le pleurais déjà.
14h 15 : J'ai préparé son panier et ses serviettes pour l'ultime
visite au vétérinaire.
J'ai coupé les roses de mon balcon en perspective de
son enterrement dans les Landes.
Manoune et Claude prévenus, ont eu la gentillesse
de préparer le trou dans leur jardin pour ensevelir Randy.
15h : Randy s'est réveillé de sa sieste. Je l'ai fait boire avec la seringue, comme d'habitude.
15h : Randy s'est réveillé de sa sieste. Je l'ai fait boire avec la seringue, comme d'habitude.
J'ai " libéré " Randy de la " prison " que
j'ai confectionnée pour lui avec moult coussins et tapis enroulés, pour
lui éviter les obstacles et je l'ai invité à faire un tour d'adieu à sa maison.
Pour cela, je l'ai dirigé avec ma voix. En toute confiance, lui qui ne voit presque plus, m'a suivi pour visiter une dernière fois toutes les
pièces de l'appartement.
Avant de quitter l'appartement, j'ai fait encore des photos de Randy sachant qu'elles seront les dernières, comme pour le retenir par l'image ... ce qui n'était qu'illusoire.
Avant de quitter l'appartement, j'ai fait encore des photos de Randy sachant qu'elles seront les dernières, comme pour le retenir par l'image ... ce qui n'était qu'illusoire.
16h : Départ chez le vétérinaire.
16h 50 : Randy calme dans mes bras, a reçu une
anesthésie suivie du produit létal.
Tout fut bref et l'effet quasi immédiat.
Il a dormi dans mes bras en toute confiance.
17h : Départ pour " La Manouna ", dans les Landes.
18h : J'ai mis en terre Randy dans son
linceul blanc biodégradable et déposé les roses cueillies pour lui, sur sa nouvelle et dernière demeure.
Puis, je me suis caché sous un grand arbre, pour pleurer
mon petit Randy.
Dure journée ! Triste journée.
12.7.2019 : Voilà une semaine que Randy est parti ...
J'écris ces mots en souvenir de toi Randy mais aussi près de toi. Puisque Manoune & Claude m'ont demandé d'arroser leur nouvelle pelouse durant leur absence, j'en profite pour veiller sur toi et évoquer ta vie brève mais pleine de joie et de bonheur pour nous qui t'aimons comme un bébé.
En arrivant à " La Manouna ", je suis touché par l'attention de Manoune & Claude : ils ont fleuri ta tombe.
Jamais tu ne nous as fait pleurer. Mais depuis ton
départ, on te pleure. Tu as laissé un grand vide derrière toi, aussi bien dans
nos cœurs que dans l'appartement où on ne voit que ton absence.
Avons-nous été de bons amis pour toi ? Comme tout
parent, nous avons fait de notre mieux pour te soigner et je ne dirais pas
pour t'éduquer car tu as été un garçon bien élevé dés le départ et tu faisais
l'admiration de tous.
Mais de t'avoir apprivoisé, ce qui ne fut pas
difficile puisque c'est toi qui nous avais adoptés, nous imposait des
obligations. Car comme dit le Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry : " Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé ". Et je crois que nous l'étions jusqu'à
l'ultime et pénible décision, d'abréger tes souffrances. Nous essayons encore de
nous convaincre, que c'était pour ton bien.
Adieu Randy.
Ton ami, Rachid.
Ton ami, Rachid.
RANDY est en bonne compagnie.
***
L'HOMMAGE DES GIUDECCAINS A RANDY
1er /06/2023 - Revenu à la Giudecca après 7 années d'absence pour cause de renoncement aux voyages pour ne pas fatiguer Randy dans son grand âge et dans sa maladie du cœur; puis pour cause de confinement dû à la grippe chinoise (COVID), ma surprise était grande de voir de nombreux Giudeccans adopter des chiens de la race chihuahua, après avoir probablement vu Randy des années durant, déambuler sur les quais de la Giudecca ainsi que son fils Vigo.
Il faut croire que la taille et le caractère calme et affectueux de Randy en ont inspiré plus d'un, pour adopter cette race que je ne voyais que très rarement à Venise; et pour ainsi dire, pas du tout à la Giudecca.
Durant tout le séjour, j'en ai dénombré une vingtaine, là où de l'époque où nous venions à la Giudecca avec Randy, je n'en voyais aucun !
Très touchant de voir tous ces petits chihuahuas promener sur les pas de Randy et que nous ayons fait des émules parmi les Giudeccans pour l'adoption de cette race.
Partout où nous allions dans la Giudecca, nous avions une pensée pour Randy et évoquions son souvenir à chacune de nos promenades qui étaient souvent les siennes ...
Tu nous manques beaucoup, petit Randy !
Oh ! Rachid, quel texte magnifique, j'en ai les larmes plein les yeux. Je compatis profondément à votre chagrin immense. Oui à eu une vie belle et heureuse avec vous qui avez su lui donner une fin digne d'un ami très cher!
RépondreSupprimerVous comme nous, sommes orphelins de ces petits qui nous ont tout donné : leur confiance, leur amitié et leur amour.
SupprimerTrès beau témoignage, sensible, ''humain-canin'' et fortement touchant.
RépondreSupprimerJe comprends votre peine et les sentiments que vous éprouvez.
<>, pourrions-nous dire. Croyez en ma profonde sympathie.
Mon épouse et moi avons connu, il y a plus d'un an, une épreuve du même ordre lors du départ subit et prématuré de Féline, notre caniche disparue à l'âge de 6 ans suite à une maladie auto-immune rare.
Abdellatif Ghorbal
Merci cher ami. Randy a été effectivement, humainement aimé et traité. Un vrai membre de la famille, comme devraient l'être les chiens et les chats que nous adoptons.
SupprimerENCORE UN QUI AIME SON PETIT COMPAGNON !
RépondreSupprimerhttp://tramezzinimag2.blogspot.com/2019/12/rene-fallet-et-bonnot-en-hommage-mitsou.html#comment-form
Très joli texte, très émouvant. L'humain est doté de cette capacité de résilience qui ne veut aucunement dire que la page est tournée égoïstement mais au contraire que le bonheur que nous ont données ces "bêtes" (tout sauf bêtes)perdure en nous et nous porte, le souvenir des moments merveilleux vécus avec eux nous accompagne et ils sont là, vivants dans notre cœur aussi longtemps qu'il y aura une place pour eux, aussi longtemps que nous vivrons.
RépondreSupprimerhttp://tramezzinimag2.blogspot.com/2019/12/rene-fallet-et-bonnot-en-hommage-mitsou.html
VOILÀ 7 MOIS QUE RANDY NOUS A QUITTES !
RépondreSupprimerIl nous manque comme il manque à Vigo aussi.
Sa copine Iris, une caniche argentée de l'âge de Randy, qu'il avait connue dans le Lot, vient de le rejoindre au paradis des chiens.
LE COVID-19 ET LES ANIMAUX ...
RépondreSupprimerCe virus a permis aux animaux d'être moins stressés :
- On entend chanter les oiseaux dans les villes dont la pollution et le bruit ont disparu,
- Les animaux dits sauvages, vivant à proximité des villes et des villages, s'y hasardent, comme pour reconquérir leur territoire que les hommes leur avaient confisqués;
- Même les chats et les chiens des villes sont contents de profiter à plein temps de leurs maîtres ... confinement oblige !
NB : J'en connais un qui jubile de disposer pour lui tout seul de sa maîtresse, de ne plus être trimbalé de ville en ville en voiture; de retrouver le calme et la sérénité, de ne plus bouger de chez lui où il dispose d'un jardin pour ses sorties hygiéniques et de ne plus avoir à partager sa maîtresse avec sa famille et ses amis qui viennent la voir souvent !
A son âge (16 ans !), il profite d'une retraite paisible méritée, lui qui a tout donné à sa maîtresse sans réserve.
C'est le rêve qui devient réalité pour le petit Vigo.
Verlaine est morte la même année que son père Randy.
RépondreSupprimerPauvre petite Verlaine... trop tôt pour elle ! Je compatis au chagrin de ses parents humains !
RépondreSupprimerUN CHIEN DANS LE BOXE DES ACCUSES ...
RépondreSupprimerOU LA CRUAUTE DES HOMMES ENVERS LE MEILLEUR AMI DE L'HOMME !
https://www.facebook.com/30millionsdamis/videos/2763135980624832/
Céline Pina :
RépondreSupprimerCela fait déjà trois matins qu'en descendant les marches dans la maison silencieuse et endormie, je sais qu’il ne sera pas en bas, en train de m’attendre. Cela fait déjà trois matins que mes premiers mots ne sont pas « bonjour mon Grumeau », que je ne m'installe plus sur le petit canapé qu’il aimait tant parce qu'il arrivait encore à y monter et qu'il pouvait s'allonger à côté de moi et poser sa truffe sur mes genoux tandis que je lis la presse. Cela fait trois matin que je ne commence pas la journée en regardant fumer la tasse de thé tandis que je lui gratte la tête pour notre plus grand plaisir à tous les deux. Plus jamais je n’essaierai de rabattre la petite crête iroquoise qui se dressait au dessus de son crâne quand cela faisait trop longtemps qu’il n’était pas allé au toilettage.
Son absence est encore cruelle et mettra un peu de temps à se transformer en nostalgie. Pour l'instant j'entends encore le bruit de ses petites pattes sur le carrelage ou le parquet. Mais ce qui me manque le plus, c'est son regard. Difficile de trouver être vivant capable de vous regarder avec autant d'amour qu'un chien. Eux nous aiment même quand on ne le mérite pas, même quand on est malade, sale, triste ou tout simplement pas à la hauteur. ils nous aiment et c'est tout. C'est aussi simple que cela.
Ce devrait sans doute être toujours aussi simple que cela d'aimer. Mais quand on est humain, c'est toujours plus compliqué.
Il avait la même maladie que moi. Un cœur plein de bonne volonté mais irrégulier et fragile. La médecine et la science m'ont sauvée, mais pour Grumeau, il n'y avait pas de solution. Il a donc attendu que je rentre de la lourde opération qui a envahi mon été et a passé ses journées contre moi en attendant que je reprenne un peu de souffle pour marcher. Et puis, il y a trois matin il n'était pas là à mon réveil. Je l'ai trouvé dans un endroit où il aimait dormir, mais quand je suis venus m'asseoir à côté de lui pour lui caresser la tête, je savais qu'il n'était plus là et qu'il ne me regarderait plus jamais.
Tout à l'heure, on a sonné au portail. Le livreur a déposé un colis. Je ne me souvenais pas d'avoir commandé quoi que ce soit. Je l'ai ouvert, intriguée. C’était le pâté spécial chien cardiaque dont j'avais oublié que nous avions renouvelé le stock. Alors devant les boites de conserve j'ai pleuré. Longtemps.
LES CHIENS & LES HÔTELS ...
RépondreSupprimerUn hôtelier reçoit une lettre où on lui demande si l'hôtel accepte les chiens.
Voici sa réponse :
Monsieur, depuis 20 ans que je dirige cet hôtel, aucun chien ne m'a volé un cendrier, ni brûlé les draps avec une cigarette.
Je n'ai jamais dû appeler la police pour un chien en état d'ivresse ou qui essayait de partir sans payer.
C'est pourquoi, bien sûr, je reçois les chiens avec plaisir.
PS : Si votre chien le désire, vous pouvez l'accompagner.
Cette réponse est toute en gentillesse ❣️👏
RépondreSupprimerLA CONFIANCE D'UNE CHATTE ...
RépondreSupprimerUne chatte estropiée d'une patte, suite à un coup de pied qui lui avait brisé l'articulation coxofémorale, s'est trouvée une amie charitable pour la nourrir.
Un jour elle n'est plus venue chez cette amie providentielle.
Après une absence de quelques jours, elle est revenue plus vindicative pour les croquettes que lui donnait son amie.
Puis un beau matin, elle a transporté ses trois nouveau-nés, dans le jardin de son amie; ce qui explique son absence mais aussi ses miaulements vindicatifs pour se nourrir pour pouvoir allaiter ses petits.
Ce qui par ailleurs, est une marque de confiance en cette personne pour lui présenter ses petits et une assurance pour eux qu'ils seront en sécurité dans son jardin et seront bien nourris lors de leur sevrage.
Mais voilà, cette amie a du s'absenter quelques jours et en perspective de son absence elle a installé des distributeurs d'eau et de croquettes pour que la mère et les petits n'en manquent pas.
A son retour, les chatons manquaient à l'appel !
Mais au bout de 2 jours, la maman les a à nouveau ramenés dans le jardin de son amie, comme pour lui confirmer à nouveau sa confiance.
Morale de cette histoire : il ne faut jamais trahir la confiance d'un animal quand il vous choisit pour vous l'accorder.
https://www.facebook.com/photo?fbid=10222905685415227&set=a.1066431145592
Cette chatte a été opérée d'une ovario-hysterectomie, par son amie providentielle, Hamida.
SupprimerJe félicite cette dame ! Cela fera des malheureux chatons en moins.
SupprimerCARAMEL, N'EST PLUS !
RépondreSupprimerTriste nouvelle ce matin : l'ami de Randy vient de nous quitter.
Il va beaucoup nous manquer.
Sa maitresse providentielle a dû l'euthanasier car la tumeur qu'il traine à sa patte depuis quelques mois, l'handicape de plus en plus et s'abcède gravement.
Caramel maigrissait à vue d'œil et semble souffrir.
Il doit bien avoir 20 ans, ce qui est bel âge pour un chat "abandonné" !
Pour toutes ces raisons, l'euthanasie fut décidée.
Merci à elle d'en avoir pris soin et de l'avoir adopter partiellement quand il s'est retrouvé abandonné par un plombier polonais sous prétexte qu'il était méchant ... alors que ce chat est la gentillesse même : il dit bonjour aux résidents de notre résidence d'un miaulement particulier, du moins pour ceux qui aiment les animaux. Et il les reconnaît !
De reconnaître notre voix, parfois sans nous voir, il vient spontanément vers nous pour nous saluer, réclamer une caresse, voir plus : jouer et nous cajoler en se frottant à nos jambes ...
Adieu petit chat.
Reposes en paix petit Caramel.