Une amie dont le chien a eu une gastro-entérite infectieuse contractée en léchant une
saleté qui traînait dans les rues du quartier devenues poubelle à ciel ouvert, l'a présenté à une consultation médicale à l'ENV de Sidi Thabet pour lui
faire en même temps un bilan de santé, persuadé qu'elle y trouvera le meilleur
service médical et surtout les équipements nécessaires qui manquent souvent
chez les vétérinaires des villes : radio, échographie, laboratoire d'analyse
médicale, ...
Elle va
vite déchanter :
- le
matériel est vétuste et souvent en panne,
-
les enseignants sont d'un niveau douteux.
La visite
en question :
- Plutôt
que de faire la prise de sang à la jugulaire pour un si petit chien (3 kg), le
maître assistant lui a massacré les deux veines brachiales,
- Pas de
labo à l'école. Il faut porter soi-même les tubes au laboratoires d'analyse à Tunis.
Le labo
est fermé pour cause de séance unique.
Il faut
mettre les tubes au frigo et les porter le lendemain matin au labo.
- Le
chien a eu le ventre complètement rasé pour l'échographie, car ses poils
empêcheraient la lecture de l'image, selon le maître assistant, qui au final
n'a pas su lire l'échographie.
- La
radio n'est pas lisible non plus, car trop d'organes gênent sa lecture, explique
le maître assistant le plus sérieusement du monde ...
-
L'interne qui assistait à la consultation, propose alors une laparotomie
exploratrice (ouvrir le ventre du chien) pour pallier à la radio et à
l'échographie qu'ils n'ont pas su lire. Ce que mon amie a refusé catégoriquement, étonnée d'une telle proposition.
- Le
maître assistant veut revoir le chien un autre jour pour poursuivre le check-up
demandé (exploration cardio-respiratoire, ...) par sa propriétaire, car il a d'autres animaux à examiner.
Effarée par tant d'indigence matérielle et intellectuelle, mon amie a préféré épargner à
son chien de nouveaux traumatismes et renoncer à le soigner dans l'école
nationale vétérinaire de Tunisie !
Elle est
ahurie devant tant d’incompétence et de manque d'organisation !
Elle est
choquée de voir l'état de saleté à l'extérieur mais aussi à l'intérieur des
bâtiments, où l’hygiène laisse à désirer !
Elle réalise la catastrophe pour les animaux en Tunisie : si les élèves sont formés
dans de telles conditions où tout manque et le peu de matériel dont ils
disposent est vétuste sinon en panne et par de tels enseignants, elle se demande
qu'en est-il des vétérinaires sortis de cette école nationale, exerçant dans
les villes ?
Certains
lui rétorqueront :
- qu'il
en est de même dans beaucoup d'hôpitaux en Tunisie ... faute de moyens
matériels et financiers; et surtout faute d'une politique de la santé digne de
ce nom !
Et d'autres lui diront :
- que les
humains sont prioritaires devant les chiens !
En gros,
les chiens peuvent crever en Tunisie, faute de soins et d'examens adéquats !
Par
ailleurs, cette argumentation fait l'impasse sur le fait qu'un meilleur
entretien des locaux et du matériel avec une meilleure formation des
vétérinaires, ne sont pas liés à une augmentation budgétaire mais à
l'application d'une certaine dose de responsabilité et d’honnêteté.
Rachid
Barnat
Désolant,pauvres gens, pauvres bêtes.....
RépondreSupprimerETAT DE LA TUNISIE : DE QUOI PERDRE LE MORAL ...
RépondreSupprimerClaude Youssef :
Je ne voudrais pas vous gâcher et vous plomber votre dimanche mais je pense qu'il est bon de rappeler qu'en Tunisie aujourd'hui :
1 - La corruption est à un niveau jamais atteint, même au temps de la splendeur de Ben Ali.
2 - Tous les mois des militaires ou des civils sont tués par des terroristes dans le centre ouest du pays.
3 - L'éducation nationale du primaire au supérieur en passant par le secondaire est totalement à revoir.
4 - Le nombre de chômeurs est en hausse constante.
5 - Les élections municipales vont avoir lieu très prochainement;
Les islamistes sont bien placés pour les emporter;
Pour rappel, cela a valu 200 000 morts aux algériens dans une situation identique.
6 - L'économie parallèle prend son envol et les hors la loi veulent se syndiquer.
7 - Plusieurs secteurs de l'économie comme l'agriculture, le textile et le tourisme, sont sinistrés.
8 - Le taux de change du dinar est catastrophique puisque le dinar ne cesse de perdre de sa valeur depuis que les islamistes dirigent le pays.
9 - L'environnement est dans une situation tragique.
Le pays est devenu une poubelle à ciel ouvert. Chose qui ne s'est jamais vue avant la "révolution".
10 - Le désespoir a gagné la jeunesse qui ne rêve que de partir. Et cela touche tous les milieux sociaux et tous les secteurs économiques.
11 - Les touristes reviennent mais la seule chose qu'on leur vend c'est la faiblesse du dinar et un "sun and sea" bradé. Et avec çà, le tourisme ne reprend pas.
12 - Le syndicalisme, il y a peu de temps encore, était respecté et considéré comme un rempart contre la régression et une assurance pour préserver les acquis depuis l'indépendance; malheureusement il ne tient plus son rôle depuis qu'il est infiltré d'islamistes.
En réponse à tout cela, les tunisiens se déchirent .... pour un spectacle, celui de Michel Boujnah : Faut-il l’accueillir ou l'interdire, oubliant qu'il est tunisien !
Désespérant !!
Le pays a perdu le sens de l'urgence et des réalités; et c'est surement ce qu'il y a de plus grave !!
BIBI, LE COBAYE DE L'ENVT ...
RépondreSupprimerLe dénommé Bibi, un chien croisé caniche vient de sortir de la consultation de chez le chef de service de médecine de l’école vétérinaire de Sidi Thabet.
Sa maîtresse, médecin à la retraite, demandait une échographie pour vérifier l'état du cœur de son vieux chien de 7 ans.
Ce que l'enseignant vétérinaire avait mal pris qu'un médecin se mêla de médecine vétérinaire ... et la lui refusa, car c'est lui qui décide !
Il s'est contenté d'un diagnostic thérapeutique, en prescrivant un antibiotique puisqu'il suspecte une bronchite chronique; alors que la radio montre un gros cœur et le chien a des difficultés respiratoire dues probablement à une insuffisance cardio-respiratoire.
Pourquoi refuser une échographie qui aurait permis un diagnostic plus précis sans conséquence pour le chien, et choisir un diagnostic thérapeutique aléatoire à base d'antibiotique pendant 2 semaines ?
Et c'est un enseignant qui procède de la sorte !
LES AVENTURES DE VODKA, A L'ENVT
RépondreSupprimerUne chienne croisée bichon, est régulièrement suivie à l'Ecole Nationale Vétérinaire de Sidi Thabet!
La chienne avec l'âge commençait à avoir des kystes mammaires récurrents, qui apparaissaient tantôt par-ci, tantôt par-là; et que le chirurgien de l'école retirait au fur et à mesure de leur apparition craignant un cancer mammaire.
Il les faisait analyser au service anapath de l’école ; et chaque fois le résultat est le même : il s'agissait de tumeur cancéreuse, carcinome ...
Le chirurgien recommandait de retirer les deux chaines mammaires en totalité, en deux étapes : une chaîne puis 2 mois après la deuxième chaîne. Deux opérations mutilantes et lourdes pour une chienne âgée.
Pour en avoir le cœur net, sa propriétaire médecin elle même, a demandé cette fois-ci une analyse d'anapath de contrôle à un laboratoire privé !
Et surprise, il n'y a pas de carcinome comme le prétend le professeur de l'EVNT.
Voilà une chienne qui a été régulièrement charcutée pour le moindre kyste de peur que le cancer métastase, au point que cela est devenu un cauchemar pour sa maîtresse, alors qu'il suffisait de contrôler leur évolution étant souvent des kystes froid de vieillesse !!
Drôle de pratiques et drôles de professeurs.