Khaled Oueghlani, un poète pédagogue
Un poète tunisien fait le distinguo entre ennahdha * en tant que concept et le parti islamiste du même nom, dont les Frères musulmans se sont emparés pour mieux duper leur monde ! Puisque Hassan el Banna, le fondateur de cette confrérie, lui-même usait et abusait déjà de ce vocable; persuadé qu'il va libérer les peuples du joug de leurs colonisateurs en restaurant la "chariâa ** ", en leur faisant miroiter l'âge d'or de l'islam, celui des siècles des premiers Califes "errachidoun" (les sages), qu'il considère comme siècles des lumières "arabes", en opposition au Siècle des Lumières d'Europe !
Ce que Bourguiba dénonçait déjà comme une supercherie, puisqu'il rappelait sans cesse que si les peuples ont été colonisés, c'est qu'ils étaient devenus colonisables à cause de leurs dirigeants religieux réfractaires à tout progrès !
Ce faisant, notre poète dénonce le populisme de Ghannouchi et celui de sa bande.
Ce que Bourguiba dénonçait déjà comme une supercherie, puisqu'il rappelait sans cesse que si les peuples ont été colonisés, c'est qu'ils étaient devenus colonisables à cause de leurs dirigeants religieux réfractaires à tout progrès !
Ce faisant, notre poète dénonce le populisme de Ghannouchi et celui de sa bande.
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Ennahdha : renaissance, renouveau, essor ...
** Chariâa : corpus des jurisprudences établies par les théologiens souvent cumulant la fonction de "cadi" (juge) et d'imam.
** Chariâa : corpus des jurisprudences établies par les théologiens souvent cumulant la fonction de "cadi" (juge) et d'imam.
Ghannouchi
et les Frères musulmans jouent sur le mot "ennahdha", pour faire croire à une avancée dans
le progrès, alors que leur programme est tout le contraire ; puisqu'ils veulent
restaurer la "chariâa" vieille de 14 siècles et ramener les peuples à
des pratiques moyenâgeuses !
Ce qui faisait dire à Bourguiba en réponse à un journaliste qui lui demandait ce qui le différencie des islamistes : " 14 siècles nous séparent ! ".
Ce qui faisait dire à Bourguiba en réponse à un journaliste qui lui demandait ce qui le différencie des islamistes : " 14 siècles nous séparent ! ".
Accès
à la vidéo pour écouter le poème : " J'adore ennahdha ! "
Très beau texte dans la langue tunisienne, accessible et compréhensible par tous !
NB : En réponse à ceux qui le menacent de mort pour avoir dénoncé les marchands du temple, Khaled Oueghlani répond par un poème : " Ton terrorisme ne me terrorise pas " !
Rachid Barnat
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