Les dirigeants "arabes" ont formaté leurs peuples à la cause palestinienne qui leur sert d'exutoire à leurs propres frustrations !
Ce que les pan-islamistes et leurs pendant pan-arabistes, ont parfaitement bien compris; puisque par populisme, ils instrumentalisent aussi cette "noble" cause, comme ils instrumentalisent la religion et l'identité "arabe", pour arriver à leurs fins !Et les Frères musulmans sont passés maîtres en la matière quand Aljazeera TV (la voix de son maître !) consacre des émissions entières pour faire pleurer dans les chaumière sur le sort des palestiniens, alors que leur sponsor l'émir du Qatar entretient de bons rapports avec les sionistes au pouvoir en Israël; et comble du cynisme, il investit dans l'immobilier des nouvelles colonies israéliennes en territoire palestinien occupé !
Non, à l'instrumentalisation de la cause palestinienne !!
R.B
Ce pourquoi je ne suis pas « solidaire » de la Palestine
Non, je ne suis pas « solidaire » de la Palestine. Le mot
solidaire est entre guillemets. Car il a deux sens. D’abord non à la «
solidarité » sélective. Celle qui s’émeut du drame palestinien parce que se
sont des Israéliens qui bombardent. Et qui, donc, réagit à cause de l’ethnie,
de la race, de la religion et pas à cause de la douleur.
Celle qui ne s’émeut pas du M’zab, du Tibet ou de la Kabylie il y a des ans, du
Soudan, des Syriens et des autres douleurs du monde, mais seulement de la «
Palestine ». Non donc à la « solidarité » par conditionnement religieux et «
nationaliste ». Cette « solidarité » qui nuit à la victime et au solidaire
parce qu’elle piège la Palestine comme « cause arabe et musulmane », dédouanant
le reste de l’humanité par appropriation abusive. La « solidarité » qui se
juche sur l’histoire d’un peuple malmené et presque sans terre au nom de la
haine de l’autre. Cette « solidarité » concomitante que le chroniqueur a vomi
dans les écoles, les manuels scolaires, les chants et l’arabisme et
l’unanimisme religieux.
Le drame palestinien a été « arabisé » et islamisé à outrance au
point où maintenant le reste de l’humanité peut se sentir débarrassé du poids
de cette peine. C’est une affaire « arabe » et de musulmans. Cette solidarité
qui a transformé un drame de colonisation entre clashs de religions, de haines
et d’antiques mythologies exclusives. Cette solidarité VIP que le chroniqueur
ne veut pas endosser, ni faire sienne. Cette « solidarité » qui préfère
s’indigner de la Palestine, mais de chez soi, et ne rien voir chez soi de la «
palestinisation » du M’zab ou du Sud ou des autres territoires du monde. Cette
solidarité au nom de l’Islam et de la haine du juif ou de l’autre. Cette
solidarité facile et de « droit public » dans nos aires. Qui au lieu de penser
à construire des pays forts, des nations puissantes pour être à même d’aider
les autres, de peser dans le monde et dans ses décisions. Cette « solidarité »
pleurnicharde et émotive qui vous accuse de regarder le mondial du Brésil au
lieu de regarder Al Jazeera. Cette « solidarité » facile qui ferme les yeux sur
le Hamas et sa nature pour crier à l’indignation, sur les divisons
palestiniennes, sur leurs incapacités et leurs faiblesses au nom du respect aux
« combattants ». Au nom de l’orthodoxie pro-palestinienne que l’on ne doit
jamais penser ni interroger.
Non donc, je ne suis pas solidaire de cette « solidarité » qui
vous vend la fin du monde et pas le début d’un monde, qui voit la solution dans
l’extermination et pas dans l’humanité, qui vous parle de religion pas de
dignité et de royaume céleste pas de terre vivante ensemencée.
Si je suis solidaire, c’est par une autre solidarité. Celle qui
ne distingue pas le malheur et la douleur par l’étiquette de la race et de la
confession. Aucune douleur n’est digne, plus qu’une autre, de la solidarité. Et
solidarité n’est pas choix, mais élan total envers toutes et tous. Solidarité
avec l’homme, partout, contre l’homme qui veut le tuer, le voler ou le spolier,
partout. Solidarité avec la victime contre le bourreau parce qu’il est
bourreau, pas parce qu’il est Israélien, Chinois ou Américain ou catholique ou
musulman. Solidarité lucide aussi : que l’on cesse la jérémiade : le monde dit
« arabe » est le poids mort du reste de l’humanité. Comment alors prétendre
aider la Palestine avec des pays faibles, corrompus, ignorants, sans capitaux
de savoir et de puissance, sans effet sur le monde, sans créateurs ni libertés
?
Comment peut-on se permettre la vanité de la « solidarité »
alors qu’on n’est pas capable de joueur le jeu des démocraties : avoir des élus
juifs « chez nous », comme il y a des élus arabes « chez eux », présenter des
condoléances pour leurs morts alors que des Israéliens présentent des
condoléances pour le jeune Palestiniens brûlé vif, se dire sensible aux enfants
morts alors qu’on n’est même pas sensible à l’humanité. Je suis pour l’autre
solidarité : celle totale et entière et indivise. Celle qui fait assumer, par
votre dignité, au reste du monde, sa responsabilité envers une question de
colonisation, pas de croyances. Celle qui vous rehausse comme interlocuteur,
négociateur et vis-à-vis. Celle qui vous impose la lucidité quant à vos moyens
et votre poids, à distinguer votre émotion de vos élans. Celle qui commence par
soi, les siens pour justement mieux aider l’autre, partout, dans sa différence
comme dans sa communauté. La solidarité avec le chrétien pourchassé en Irak et
en Syrie, des musulmans de Birmanie, des habitants de l’Amazonie ou du jeune
encore emprisonné à Oum El Bouaghi pour un casse-croûte durant un ramadan.
Les images qui viennent de Gaza sont terribles. Mais elles le
sont depuis un demi-siècle. Et nos indignations sont encore aussi futiles et
aussi myopes et aussi mauvaises. Et nos lucidités et nos humanités sont aussi
rares et mal vues. Il y a donc quelque chose à changer et à assumer et à
s’avouer. La « solidarité » n’est pas la solidarité.
Ce que fait Israël contre Gaza est un crime abject. Mais nos «
solidarités » sont un autre qui tue le Palestinien dans le dos.
Que les amateurs des lapidations se lèvent donc : c’est la
preuve que mis à part les jets de cailloux, ils ne savent rien faire d’autre.
Wafa CHEDLY DÉNONCE LA SUPERCHERIE DES FRÈRES MUSULMANS :
RépondreSupprimerElle se demande où sont passés ceux qui juraient se sacrifier pour El Qods (Jérusalem) et pour la Palestine, en offrant leur sang et leur vie ?
Pourquoi ne les entend-on plus depuis que Trump a confirmé son soutien aux sionistes de faire de Jérusalem la capitale d’Israël ??
https://www.facebook.com/mohamedali.louzir.2/videos/188070715079965/?pnref=story