mardi 2 septembre 2025

Encore une intellectuelle qui se fourvoie à vouloir défendre l'indéfendable

Cela rappelle les errements des intellectuels de gauche en France, qui se sont fourvoyés dans le communisme jusqu'à l'aveuglement, quand ils fermaient les yeux sur les horreurs du stalinisme; avec à leur tête, Jean Paul Sartre !

L'auteure de cette plaidoirie, semble ignorer les discours incendiaires de Ghannouchi et les abus outranciers de ses Frères musulmans d'Ennahdha * qui révoltaient les Tunisiens, quand ils étaient au pouvoir ou l'exerçaient indirectement grâce aux "oiseaux rares" de leur chef !

Leur slogan était et demeure : la démocratie à usage unique !
Une démocratie & des droits de l'homme, juste bons pour prendre le pouvoir !!
Comme le fit Hitler qu'admirait tant Hassan El Banna et dont il s'inspira pour créer son parti des "Frères musulmans".
Et comme le rappelle régulièrement Erdogan le Frère musulman, qu'admire tant Ghannouchi !

En 10 ans de pouvoir, ils ont fait régresser la Tunisie sur tous les plans, puisque leur unique programme était de diffuser l'obscurantisme en diffusant le wahhabisme qui fonde leur action politique, plus propice à la domination des peuples, et d'en finir avec la République.

"Pas de liberté pour les ennemis de la liberté !", disait déjà Louis Antoine de Saint-Just.

R.B

* "khouanjia" : qualificatif, issu du mot frère, pour rappeler leur appartenance aux Frères musulmans ... et non "météque" comme l'entend Hélé Béji.

Hélé Béji *

La condamnation de Rached Ghannouchi à 40 ans de prison montre à quel point cet Etat est devenu une dictature

Alors qu’il défendait l’idée de « musulman-démocrate », l’ex-leader du parti conservateur Ennahdha se retrouve, à 84 ans, derrière les barreaux. Pour l’écrivaine tunisienne Hélé Béji, c’est la preuve que « les modernes », dans son pays, se sont fourvoyés dans l’idéologie autoritariste.

1. Quarante ans de prison pour… « complot terroriste »

L’arrestation et la condamnation de Rached Ghannouchi sont l’une des injustices les plus intolérables perpétrées par l’Etat tunisien, qui se comptent par milliers depuis la rechute brutale dans la dictature.

Le 15 avril 2023, j’assistai à un débat du Front du Salut national, groupement de résistants au coup d’Etat du 25 juillet 2021, dont plusieurs membres étaient arrêtés. L’heure était grave, mais l’atmosphère bon enfant, la courtoisie presque d’un autre âge. Chacun parlait sans tabous, animé d’une passion de vérité et de justice, avec la confiance souriante que l’amitié met au cœur des profondes inquiétudes.

Rached Ghannouchi était là, attentif, silencieux. A la fin, il fut invité à intervenir. Il parla presque en murmurant, sur un ton naturel, parfois badin, suivant un fil rigoureux. Ni harangue cléricale, ni prêche obscurantiste, ni boniment théologique. C’était une pensée philosophique. Moi qui suis sourde aux sermons religieux, j’étais tout oreille aux arguments de cet esprit cartésien.

Ce soir-là, Rached Ghannouchi fit un discours tout à fait « laïque ». Il évoqua avec une dignité stoïque l’hostilité de la cabale contre la transition démocratique. Malgré les calomnies endurées, il préférait le pardon des offenses, fût-ce à ses dépens. Il avait trop espéré la liberté pour interdire quoi que ce soit. Il refusait les méthodes arbitraires dont ils avaient tant souffert, lui et ses semblables. Il développa son credo pluraliste, accepter la diversité politique sans laquelle aucune paix civile n’est possible. Tous les courants politiques, de l’extrême droite jusqu’à l’extrême gauche, des laïcs aux religieux, avaient droit de cité en démocratie.

Le lendemain, stupeur ! J’apprends aux infos que j’avais assisté à une « conspiration » de « traîtres » qui préparait un « complot terroriste » contre « la sûreté de l’Etat », en vue de déclencher la « guerre civile ». La preuve du délit ? Un dialogue socratique sur la liberté. Socrate fut condamné à boire la ciguë, Rached Ghannouchi fut arrêté la nuit par un raid armé, au cours d’un repas familial, fouillé, privé d’avocats, traîné sans mandat dans des lieux dégradants, contraint toute la nuit sur une chaise, à 84 ans, dans un pays où la coutume se flatte de vénérer le grand âge. Verdict du tribunal : 40 ans de prison*.

Le coup énorme qui tombait sur des têtes paisibles avait besoin d’un énorme mensonge. On a fait dire à Ghannouchi exactement le contraire de ce qu’il a dit. Une petite assemblée civilisée était devenue un gang clandestin d’extrémistes criminels. Si je n’avais pas été un témoin direct de cette réunion, peut-être aurais-je gobé cette fable, comme le bon peuple à qui on a toujours bourré le crâne de sornettes. Mais voilà, j’y étais.

2. L’une des figures les plus augustes du pacifisme révolutionnaire

La Tunisie a inscrit la Déclaration universelle de 1948 dans sa Constitution révolutionnaire de 2014. Elle a mis la liberté de conscience au rang des principes sacrés de sa démocratie. Sa tolérance religieuse l’a hissée à la distinction universelle. La dignité, la justice, l’égalité entre hommes et femmes apportaient la preuve de l’unité du genre humain. Le ressentiment colonial était dépassé. Plus de rivalité avec l’Occident. Les droits humains étaient désormais l’objet d’une ferveur commune.

Rached Ghannouchi est l’une des figures les plus augustes de ce pacifisme révolutionnaire. Il a refusé de s’adonner aux haines idéologiques, préférant le principe de justice à l’instinct de vengeance. Lui qui fut pourchassé toute sa vie comme un fanatique, il fut le premier à prôner la réconciliation avec ses adversaires, les destouriens, afin de vaincre les vieux réflexes de domination d’un parti sur l’autre. Rien ne l’empêchait, après l’écrasante victoire électorale de son parti Ennahdha en 2011, d’appliquer la loi du plus fort. Il n’en fit rien, il choisit la négociation et le dialogue. Il tendit la main, on lui mit les menottes.

Il défendit le caractère civil de l’Etat, qui contenait la religion dans la sphère privée et l’écartait de la vie des institutions. Il fit supprimer la Charia de la Constitution, accordant aux droits humains la priorité sur les dogmes religieux. Il ne voulait pas d’un clergé d’Etat où la prophétie se confondrait avec le pouvoir. Les libertés publiques se jouent dans l’Assemblée, le salut de l’âme dans la mosquée. Le Congrès du parti Ennahdha en 2016 consacra cette séparation du politique et du religieux.

Dix ans après la Révolution tunisienne de 2011 qui avait éberlué le monde, la promesse démocratique s’est effondrée. Depuis le 25 juillet 2021, les libertés, portées naguère au pinacle, sont objet de détestation. Les âmes généreuses de la Révolution ont fait place aux huées de l’égoïsme et de la haine. Un verbe empoisonné noircit le cœur des gens, déglingue leur tête. La société qui s’était délivrée avec panache de la servitude est prise d’une sauvage envie de la rétablir.

Un des soulèvements les plus authentiques du XXIe siècle, qui s’est gardé des fureurs sanglantes des révolutions, se retourne contre son génie pacifique, ravale son idéal civilisé et jette ses élites éclairées dans la fosse aux martyrs. Comment l’expliquer ?

3. Comment les « nationaux-modernistes » ont liquidé la démocratie

Quand la Révolution tunisienne eut rendu leurs droits d’humanité aux membres du parti Ennahdha, que leur fut reconnue une juste rétribution dans les affaires de l’Etat, les « modernistes » ne l’ont jamais accepté. Ils n’ont pas supporté de partager la chose dont ils avaient la jouissance exclusive depuis trois quarts de siècle : l’Etat. Ils faisaient semblant, mais c’était des simagrées. L’idée que des « islamistes » les avaient battus aux élections et gagné le statut « d’élus » les faisait suffoquer. Céder aux « kouanjiya » (entendez « métèques ») ne fût-ce qu’une parcelle de « notre Tunisie » (entendez « notre propriété ») ! Cris d’indignation de seigneurs offusqués de la promiscuité avec des manants. La conscience de leur racisme endogène ne les effleurait même pas. 

Ces nationaux-progressistes, ou nationaux-modernistes, se sont servi de l’ouverture révolutionnaire pour relancer la guerre idéologique des laïcs et des religieux. Ils violèrent le serment constitutionnel qui mettait fin à l’intolérance et à l’exclusion. Habitués à régner seuls, totalement inaptes au fair-play, incapables d’admettre la légitimité d’un autre parti que le leur, ils mirent tout en œuvre pour se débarrasser des « islamistes » de Ennahdha. Comment ? En liquidant le système qui leur offre le droit d’exister : la démocratie. La Constitution fut balayée comme une lubie passagère. La Révolution fut dissipée comme un mirage. L’arbitraire et la brutalité dont on s’était délivrés redoublèrent de férocité. Les emprisonnements vinrent mettre à nu ce processus de table rase de la démocratie.

La Révolution héritait d’un lourd passé. L’Indépendance s’était bâtie sur le culte de l’Etat, primant sur la considération de la personne. Dix années d’efforts démocratiques n’auront pas suffi à faire face au retour de l’autoritarisme sur un peuple pauvre et fatigué, dressé au pouvoir unique et dépassé par les controverses. Le 25 juillet 2021, le rocher de Sisyphe est retombé. Les élites ont eu plaisir à se laisser écraser. Elles réclamaient un Duce. Les gens ont pris le coup d’arrêt de la démocratie pour un bienfait. Certains peuples montrent une prédisposition à l’autoritarisme plus qu’à la liberté. En quelques mois, le sceptre de l’Etat absolu a éteint la flamme de la Révolution. Ne reste que le vieux relent du pouvoir, la primauté de l’instinct du pouvoir.

On l’appelle « nationalisme », mais ce n’est qu’une passion sublimée de la force. Le nombre de « patriotes » tapageurs augmente dans les périodes de dictature. Quand les peines de prison pour délit d’opinion se comptent par dizaines d’années, on y devine le verdict nébuleux et sauvage de la masse, le lynchage de la foule. Une trouble complicité se crée entre la multitude et l’Etat répressif. En fait, aucun despote ne durerait sans l’appui collectif, sans l’indifférence inhumaine aux sévices contre les dissidents, sans le zèle cruel des petits par peur et obéissance des grands. La dictature ne tient pas par la seule force policière. Il lui faut un lien affectif, le filet immatériel de la soumission populaire, plus indestructible que la violence d’appareil. C’est l’indice de la montée du fascisme.

4. La liberté est la condition même du progrès

Rached Ghannouchi avait joué un rôle méconnu, incompris dans l’histoire d’une Indépendance sans démocratie. L’Etat national avait imposé le modèle totalitaire d’un progrès sans liberté. Il apparaît aujourd’hui que la liberté est la condition même du progrès. Pour Rached Ghannouchi, la foi religieuse n’est pas un obstacle aux libertés. Elle n’est pas qu’obéissance aveugle aux puissances surnaturelles, elle est considération infinie de la personne. Elevé dans un milieu conservateur, Ghannouchi a été probablement l’un des rares à comprendre que pour une majorité de croyants pratiquants, il est impossible d’acquérir une conscience moderne séparée d’une morale personnelle rattachée à la foi.

C’est le sens que prend chez lui l’idée de « musulman-démocrate », un islam pensant, fondé sur le libre arbitre de la personne, seul capable de venir à bout, de l’intérieur, de la violence obscurantiste et djihadiste. Le meilleur moyen de combattre la violence islamiste, pour M. Ghannouchi, c’est précisément la possibilité de faire place à la personne du croyant, la dignité morale de la créature à l’image de Dieu. L’islam démocratique de Ghannouchi est une appropriation individuelle, intérieure de l’idée politique de liberté et de justice. En fait le musulman-démocrate a quitté le sacré pour se convertir à l’exercice profane de la vie publique. Il sort de l’absolu pour le relatif, de l’obéissance pour la réflexion. Le musulman démocrate est un antifanatique. Rached Ghannouchi n’a jamais persécuté les incroyants, les agnostiques, les laïcs ou tout simplement les non-pratiquants, alors qu’eux l’ont persécuté au nom d’une idolâtrie d’Etat. Sa tolérance s’inspire de la profondeur de sa foi, qu’elle ne sépare pas de l’usage de la raison propre à tous les hommes, musulmans ou pas. Le principe démocratique est celui qui s’interdit toute violence contre la vocation de chacun, en y incluant l’incroyance.

5. Le national-progressisme postcolonial est un anti-humanisme

La causerie du 25 avril me fit mesurer l’étendue du mal qui depuis des décennies empoisonne la vie nationale : celui de la méconnaissance de la religion comme sensibilité vivante de la personne, intériorité sans laquelle aucune véritable avancée n’est possible. Chacun nourrit son esprit comme il peut. Certains ont l’art, la littérature, la philosophie, la science, et même l’athéisme, d’autres la foi religieuse. Bien sûr, ceux qui braillent au nom de Dieu répandent la fureur imbécile de tueries monstrueuses. La tartufferie hypocrite des mœurs bigotes est une insulte à l’intelligence créatrice. Il faut combattre ces maux, mais ils relèvent plus de l’ignorance, de la superstition, de la pauvreté, de la servilité, de la pathologie sociale que de la religion. Car la croyance musulmane porte aussi une flamme intérieure, antitotalitaire, antifasciste, semblable à la morale évangélique des droits de l’homme qui a inspiré la Déclaration universelle de 1948, ou encore la résistance chrétienne qui a fait tomber le communisme.

Jacques Maritain, penseur chrétien, l’appelle « humanisme intégral ». Dans les années 1930 en Europe, le personnalisme chrétien s’est élevé contre la montée du nazisme et du communisme. Je vois une similitude entre ce courant chrétien-démocrate qui s’était opposé au fascisme européen, et le personnalisme musulman démocrate qui a pris corps avec la Révolution tunisienne et a combattu l’autocratie arabe régnante.

Oui, nous, les modernes, nous nous sommes fourvoyés dans l’idéologie autoritariste, le discours d’affrontement entre les modernistes, dits éclairés, et les islamistes, dits obscurantistes. Sous prétexte que les conservateurs avaient une religion, on les prenait pour des arriérés, des abrutis. Par orgueil, par bêtise, par aveuglement, par frivolité, on a ignoré qu’ils portaient la flamme secrète de la liberté. Et que c’était nous, les abrutis. On a été incapable de comprendre ce lien intime, ineffable du croyant musulman avec sa liberté. Nous, les « éclairés », nous avons jeté la nuit sur la seule valeur fondatrice de modernité : la liberté. Les obscurantistes, c’est nous. Nous n’avons même pas compris le sens du doute philosophique, de la conscience critique dont nous nous prévalons : reconnaître l’altérité, l’humanité des autres, fondement de la modernité.

Le national-progressisme postcolonial est un anti-humanisme. Il s’est bâti sur l’écrasement de la liberté de conscience, sur la misère morale de la personne, sur la violence étatique au nom du progrès, sur le mépris de la dignité, sur la relégation de la religion dans un passé méprisé. On a tellement dissocié la vie morale de la vie nationale qu’on a atteint un niveau d’insensibilité qui permet aujourd’hui des degrés inhumains de maltraitance.

Les nationaux-progressistes n’ont jamais reconnu qu’ils participaient de près à l’oppression totalitaire. C’est le national-progressisme qui a produit ce modernisme difforme, détaché de la valeur de la personne, sans conscience, sans scrupule. Aucune raison civique, aucune lumière d’émancipation n’est sortie de cette mutilation. Les nationaux-progressistes ont lamentablement échoué à moderniser leur société. La modernité est inopérante, chimérique si le libre arbitre de la personne ne l’investit pas, si elle ne touche pas la fibre sensible de chacun, soit par sa raison, soit par sa foi.

Quand Rached Ghannouchi, la nuit de l’assaut du Parlement par les chars de l’armée, s’est présenté aux portes du palais du Bardo pour protéger la Constitution, il fut empêché par un soldat au garde-à-vous de la Nation. Cette confrontation résume le désastre actuel. Personne n’a jamais expliqué au soldat que si la Nation n’a plus de Constitution, c’en est fini de la nation. La résistance de Ghannouchi et ses compagnons d’infortune, celle des vieux messieurs, des vieilles dames, intellectuels, humanitaires, entrepreneurs, juges, avocats, journalistes m’évoque le sacrifice des premiers martyrs chrétiens de l’Empire romain qui refusaient d’obéir au culte de l’empereur, au nom du caractère divin de la dignité de l’homme. Néron pour les punir les avait livrés au supplice des bêtes. C’est avec la même cruauté que sont envoyés au calvaire les nouveaux martyrs de la démocratie.

 

* Hélé Béji est une écrivaine tunisienne. Elle a notamment publié « Dommage, Tunisie : la dépression démocratique » (collection « Tracts », Gallimard, 2019).

 

 

13 commentaires:

  1. J'ai beaucoup de respect pour Hela,une patriote hors paire,une démocrate aussi.
    Mais défendre Ghannouchi,ne lui sied pas du tout.Il a tout fait pour détruire notre pays,sa présidence de l'Assemblée,en est la preuve,avec lui ,elle est devenu un cirque,d'ailleurs pas uniquement sa personne mais tout son parti ont fait de notre pays un butin de guerre.

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  2. Adel Mezrioui :

    Héla Beji à raté une occasion de se taire en voulant défendre des montres sans scrupules ni honneur.

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  3. Karima Ben Said :

    Il se trouve qu'elle est la nièce de Wassila Bourguiba en plus !
    Elle a toujours aimé se démarquer avec des livres contre le régime de Bourguiba.

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  4. Leila Bornaz :

    Ghannouchi ?
    Il a été condamné par Bourguiba.
    Qui est cette Dame qui en fait un martyre aujourd'hui
    A t elle vécu les agressions de ses acolytes?
    Je ne pense pas.
    Alors faites nous plaisir : Taisez vous, ou continuez a cirer les pompes.

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  5. Saida Douki Dedieu :

    J'avoue avoir été très déçue par ce plaidoyer en faveur d'un RG, rempart de la démocratie ! Et très inquiète de voir une intellectuelle de ce calibre voler au secours d'une mouvance qui a détruit notre pays, tout en accablant les progressistes, accusés de tous les maux!
    Je n'y comprends plus rien !

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  6. Chamseddine Derouiche :

    Au fond, elle ne défend pas la démocratie en la personne de RG , car elle même est imbue de la théorie de la démocratie islamique, comme beaucoup de nos concitoyens aujourd'hui, qui malgré les dégâts d'une décennies noire sous le régime des khouamjia*, continuent à défendre l'indéfendable !

    * khouamjia (des pourris)

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  7. Adnène Khaldi :

    Ghannouchi était le seul et dernier qui a défendu la liberté et la démocratie en s'opposant au char militaire qui a occupé le parlement tunisien. Et ça c'est un fait et non une interprétation !

    Où sont les autres démocrates ? Quelle était leur position face au coup d'état ? De faux démocrates, de faux intellectuels, de faux progressistes, de faux laïques : tous ceux qui ne se sont pas rangés avec Ghannouchi devant le parlement pour défendre la liberté et la démocratie. Les actes corroborent les valeurs.

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  8. Salah Mgaeith :

    L'obstination ca existe, même chez les cols blancs et les soi- disant, intellectuels.
    Ce genre de spécimen est plus dangereux que le gardien du Temple !

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  9. Habib Azizi :

    Sans scrupule elle défend le plan atlantique du printemps arabe construit sur l'alliance entre Frères musulmans et organisation militaire atlantique, pour dominer le monde arabe.

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  10. Hamida Elfehri :

    Dommage pour Héla, elle a toujours été brillante, mais cette fois elle a perdu en lucidité.

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  11. Jean Pierre Ryf :

    Là vraiment elle dépasse les bornes.
    A se demander si elle vit en Tunisie et si elle est connectée à la réalité des Tunisiens !

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    1. Ce n'est pas qu'en France qu'on trouve des idiots utiles.

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  12. Hele Béji prend ses fantasmes pour la réalité. Je ne sais dans quel pays elle vit. Ce dont elle parle, est-ce vraiment de la Tunisie ? Je doute fort. Elle défend RG comme rempart de la démocratie, pince-moi je rêve. Et puis, quand on est soucieux de la démocratie, pourquoi être sélectif ? Aucun mot sur Abir, aucun mot sur Sonia. Faire le diagnostic de la situation Politique désastreuse en Tunisie, c'est très intéressant, mais être l'idiot utile des islamistes, franchement, fait perdre du crédit pour une personne qui ne cesse de se dire moderniste et éclairée.

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