Les jihadistes salafistes wahhabites, qui détruisent le patrimoine de l'humanité en Afghanistan (Bamiyan), en Irak (musée de Mossoul), au Mali (Tombouctou)... et menacent celui de la Syrie (Palmyre); ne font que reproduire ce que font en Arabie les Ibn Saoud, autoproclamés gardiens des lieux saints musulmans que sont la Mecque et Medine, où ils font table rase de tous les vestiges du prophète, de ses compagnons et de ses épouses ... pour empêcher toute idolâtrie et convertir tous le monde au wahhabisme !
R.B
Wahhabisme saoudien et destruction du patrimoine arabo-musulman
Les lieux saints du Hejaz sont restés longtemps des lieux de pèlerinage en particulier la tombe du prophète Mahomet.
Toutefois la doctrine wahhabite désapprouve l’intérêt des sites construits autour des défunts. La visite de sites archéologiques, religieux ou historiques, est formellement proscrite.
Elle est assimilée à de l'idolâtrie par le culte wahhabite.
La démolition de ces sites est un phénomène qui s'est produit surtout en Arabie saoudite, dont le régime, gardien des lieux saints de l'islam de La Mecque et Médine1, est wahhabite.
La province du Hedjaz est la plus touchée, contrairement au Nejd, qui n'a été occupé que depuis 1924 et sur une courte période au début du xixe siècle par les Ibn Saoud et était restée dans le dévoiement de l'idéologie wahhabite.
Les villes saintes de La Mecque et de Médine ont subi la destruction d'une grande partie de leur patrimoine historique et archéologique18
La plupart des musulmans non-wahhabites sont attachés aux lieux et aux mausolées associés à l'islam ancien17.
Parmi les pratiques que le wahhabisme interdit, il y a le tawassoul par les vivants, qui consiste à demander l'intercession d'un prophète ou d'un saint pour se rapprocher davantage de Dieu.
De ce fait, le wahhabisme prône la destruction de tout lieu historique, même islamique.
Les plus importantes destructions de sites ont commencé en 1806 lorsque l'armée wahhabite a occupé Médine.
Les armées wahhabites ont rasé le Baqi', ou cimetière qui contenait les restes des figures centrales de l'islam des débuts. Les mosquées ont également été visées et la tombe du prophète Mahomet faillit être démolie.
Mais, à la suite des protestations des musulmans non-wahhabites dans le monde, l'Empire Ottoman envoie une armée, et en 1818 Mohammed Ali Pacha reprend le Hejaz aux Al Saoud, et ces monuments sont reconstruits, pour un coût de 700 000 livres de l'époque.
Durant la Révolte arabe à la fin de la Première Guerre mondiale, les Hachémites, soutenus par l'empire britannique, s'emparent du Hedjaz.
Le 21 avril 1925, les compagnons d'Abdelaziz Ibn Saoud, ou Ikhwan le reprennent, et détruisent les lieux et les monuments en rapport avec des saints ou des imams, comme ce fut le cas à La Mecque avec la démolition des tombes de la famille du prophète Mahomet .
Alors que certains mausolées détruits à Médine comprenaient ceux des premiers chefs chiites, ceux-ci commémorent annuellement cette destruction.
En 1994 le mufti Abdelaziz ben Baz, plus haute autorité religieuse du régime wahhabite, lance une fatwa stipulant qu'« il n'est pas permis de glorifier les bâtiments et les sites historiques.
De telles actions mènent au polythéisme22. » Entre 500 et 600 mausolées et d'autres structures de l'islam des origines ont été démolis23.
Il a été estimé que 95 % des bâtiments âgés de plus de 1000 ans ont été rasés durant les 20 dernières années.
Toutefois les populations du Hejaz semblent être moins convaincues de cette politique que ceux du Nejd, des voix se sont élevées pour protester contre la destruction de ces sites religieux, en particulier avec les futurs développements des mosquées de Médine et de La Mecque25.
Sites détruits
Les destructions de sites historiques et archéologiques se comptent désormais par centaines, principalement en Arabie saoudite (régime wahhabite) avec une extension dans le monde musulman :
Arabie Saoudite
- Mosquées
- La mosquée de la tombe de Hamza ibn `Abd al-Muttalib, l'oncle du Prophète
- La mosquée de Fatima Zahra, la fille du Prophète
- La mosquée d'al-Manaratain
- La mosquée et la tombe de `Ali al-Ouraydhi ibn Ja`far as-Sadiq, détruite le 13 août 2002
- Quatre Mosquées de la Bataille du fossé à Médine
- La mosquée d'Abou Rashid
- La mosquée Salman al-Farsi, à Médine
- La mosquée Raj'at ash-Shams, à Médine
- Cimetières et tombeaux
- Jannat al-Baqi à Médine qui aurait été entièrement rasé
- Jannat al Mu'alla, l'ancien cimetière de La Mecque27
- Tombeau de Hamida al-Barbariyya, la mère de l'Imam Musa al-Kazim
- Tombeau d'Amina bint Wahb, la mère de Mohamed, qui fut détruit et brûlé en 1998
- Tombeau des Banu Hashim à La Mecque27
- Tombeaux de Hamza et d'autres martyrs de la bataille d'Uhud27
- Tombeau d'Eve à Jeddah, scellée avec du béton en 197527
- La tombe de `Abdullah ibn `Abd al-Muttalib, le père de Mohamed, à Médine27
- Sites religieux historiques
- La maison de Mohamed où il serait né en 570. Au départ devenue un marché d'animaux. Un bâtiment a ensuite été construit par dessus au début du xxie siècle à la suite d'un compromis.
- La maison de Khadija, première femme de Mohamed. Les musulmans pensent qu'il aurait reçu la plupart de ses premières révélations en ce lieu. Après sa redécouverte pendant les travaux d'extension de la Mecque en 1989, elle fut recouverte par des toilettes publiques
- La maison de Mahomet à Médine où il vécut après son départ de la Mecque.
- La première école islamique (Dar al-Arqam) où Mohamed enseigna sa religion. Elle est maintenant sous l'extension de la Mecque.
Démolition en projet
Le ministère saoudien des affaires islamiques a publié en 2007 un rapport soutenu par Abdul Aziz ibn Abdillah Ali ash-Shaykh, le mufti politique d'Arabie saoudite, qui statue que « le dôme vert doit être démoli et les trois tombes doivent être aplanies dans la mosquée du prophète. ».
Ce point de vue a fait écho lors d'un discours du défunt Ibn 'Uthaymîn, l'un des religieux wahhabites les plus illustres d'Arabie saoudite, décédé en 2001 : « nous espérons qu'un jour nous serons en mesure de détruire le dôme vert du prophète Mohamed […]. ».
Extension dans le monde
De par l'expansion du wahhabisme dans le monde, et l'avènement de mouvements jihadistes dans des pays instables, de nombreux monuments ont été détruits par des partisans du wahhabisme en dehors de l'Arabie Saoudite.
Afghanistan
À la suite de l'envoi de Mutawas saoudiens en Afghanistan pour aider le gouvernement des talibans à former leur police de répression du vice et de promotion de la vertu, le gouvernement taliban a été convaincu de démolir les Bouddhas de Bâmiyân, sachant que toute représentation humaine est interdite par la doctrine wahhabite.
Mali
En 2012, à la suite de l’insurrection au nord Mali, le mouvement Ançar Dine s'implante dans la région. Le mouvement fondamentaliste Ançar Dine impose la charia dans la région et prône la destruction de tous les mausolées et les monuments.
La ville de Tombouctou, riche en monuments, subit de lourdes destructions de son patrimoine historique, dont une partie est classée comme patrimoine mondial par l'UNESCO.
Libye
Depuis la fin du régime de Mouammar Kadhafi, la Libye est le théâtre de destructions de monuments. Bien que minoritaires, certaines milices, financées par le Qatar, sont d'obédiences salafistes et wahhabites.
Leurs destructions visent principalement les monuments soufies.
En 2011, deux mosquées et un cimetière abritant des saints sont profanés par des militants wahhabites et salafistes.
Le 24 août 2012, à Zliten (160 km de la capitale), un mausolée, dédié au plus grand savant soufi de Libye, Sidi Abdel Salam al-Asmar (xvie siècle), est réduit en cendres par des explosifs.
Le 25 août 2012, des militants wahhabites détruisent à coups de pelleteuse le mausolée d’Al-Chaab al-Dahmani et profanent sa tombe.
Le même jour, à Misrata (200 km à l'est de Tripoli), un autre mausolée, celui du Cheikh Ahmed al-Zarrouk, connaît le même sort.
Critiques et controverses
Controverse sémantique : wahhabisme et salafisme
Le wahhabisme désigne pour ses adeptes la revivification du salafisme dans la péninsule Arabique, mais pour ses détracteurs c'est un terme péjoratif laissant sous-entendre que ce serait une nouvelle voie (minhaj en arabe) sans rapport avec les salafs, nom par lequel on désigne les premiers musulmans des trois premiers siècles après Mohamed.
On doit ce néologisme (wahabiyya en arabe) à Souleyman ibn Abd al-Wahhâb, le propre frère du fondateur de cette doctrine, qui la dénonça en se fondant sur les écrits de Ibn Taymiyya dans son ouvrage intitulé Les foudres divines réfutant le wahhabisme (Al-sawaiq al-ila-hiyya fi al-radd ala al-wahabiyya).
Le wahhabisme est étroitement lié à la notion de « salafisme », un courant fondamentaliste dont il se distingue difficilement et dont la description fait l'objet de débats34.
Pour le chercheur tunisien Riadh Sidaoui, l'utilisation habituelle du terme wahhabisme est erronée, et il conviendrait de lui substituer le concept de « wahhabisme saoudien ».
En effet, il s'agit selon lui d'une doctrine islamique qui s'appuie sur l'alliance historique entre le pouvoir politique et financier représenté par Ibn Saoud et l'autorité religieuse représentée par Mouhammad ibn Abd al-Wahhab et cette doctrine continue à exister depuis cette alliance jusqu'à nos jours par le financement de plusieurs chaines religieuses et la formation de plusieurs immams.
Pour lui, le wahhabisme saoudien est donc un danger qui menace l'islam, les musulmans ainsi que l'humanité entière.
Critique des musulmans
Dès le milieu du xviiie siècle à la Mecque, les maîtres et les muftis des quatre Écoles de droit sunnites avalisent une réfutation contre « l'égaré qui égare » intitulée le livre de la prévention de l'égarement et de la répression de l'ignorance.
Il en est de même avec les oulémas chiites zaïdites au Yémen et jafarites en Irak38. Les premières réfutations apparaissent au Maghreb après la prise des lieux saints par les wahhabites entre 1803 et 1806.
La doctrine wahhabite fut réfutée (radd en arabe) par toutes les écoles chiites avec plus ou moins de virulence selon la puissance de la dynastie Saoud protectrice, pratiquement dès sa naissance et jusqu'à la création du troisième Royaume d'Arabie saoudite en 1932.
L'organisation chiite Ahl al-bait considère pour sa part que la mouvance wahhabite n'est pas représentative de l'islam 39.
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En Arabie Saoudite, un projet immobilier prévoit de démolir la maison du prophète à la Mecque pour la remplacer par un nouveau palais royal et un centre commercial de luxe.
Un article publié sur le journal britannique The Independent vendredi 14 novembre explique que la maison qui a vu naître le prophète est menacée de disparition pour faire place à un projet colossal qui changera complètement le visage de La Mecque.
Lancé il y a quelques années, le projet a pour but l’extension de la Grande mosquée et a déjà causé la destruction d’une centaine de monuments historiques. Selon le Gulf Institute basé à Washington, 95% du patrimoine millénaire de la Mecque a été détruit par l’Arabie Saoudite pour être remplacé par des hôtels de luxe et des malls.
"L’an dernier, des colonnes ottomanes de plus de 500 ans et qui célèbrent l’ascension du prophète au paradis ont été détruites", confie à The Independent le Dr Irfan Alawi, directeur exécutif de la fondation pour la recherche du patrimoine islamique.
Les autorités saoudiennes veulent transformer La Mecque en une destination touristique de luxe. Et elles justifient ces destructions par la crainte que les lieux ayant un lien avec le prophète conduisent à l’idolâtrie.
OMRA*, HAJJ** ... POURQUOI ENRICHIR ENCORE PLUS LES Ibn SAOUD ?
RépondreSupprimerZora Abid :
Ceux qui partagent des promotions sur la omra, qu'ils m'épargnent.
Car je pense autrement : L'argent qui va à la tribu des Ibn Saoud, je préfère qu'il soit versé ailleurs dans une action charitable, comme :
- soigner un malade,
- prendre en charge un élève démuni,
- aider une famille dans le besoin,
- monter un projet à un chômeur diplômé, et
- toutes autres actions de ce genre ...
J'estime qu'on dormira mieux sur ses deux oreilles si on adopte ce point de vue :
- d'abord on aide son prochain et
- surtout on n'enrichit pas les marchands du temple que sont les princes saoudiens, qui font de la omra et du hajj un business très lucratif !
- d'autant que les Ibn Saoud soutiennent et financent des groupes de jihadistes terroristes un peu partout dans le monde !
- quand aux lieux saints, faut-il rappeler que les Ibn Saoud ont pratiquement tout rasé de ce patrimoine de l'islam qu'étaient les demeures des compagnons du prophètes et de ses épouses ... pour bétonner et toujours agrandir l'espace autour de la Qaaba ... pour toujours plus de "touristes" qui dans leur ferveur et naïveté, achètent des produits manufacturés en Chine, Taiwan ... et ramènent de l'eau "bénite" estampillée Zemzem pour les leurs... produite industriellement à partir d'eau ordinaire, la vraie source ne pouvant satisfaire les millions de visiteurs; étant elle même probablement tarie depuis des lustres !
- Pour ceux qui tiennent à voir ces lieux saints où le béton est roi, ils peuvent toujours le faire virtuellement par internet !
* Visite touristique des lieux saints de l'islam
** Pèlerinage aux lieux saints de l'islam
Le Golfe va droit dans le trou !
RépondreSupprimerLES Ibn SAOUD, C'EST UN DAECH QUI A RÉUSSI EN ARABIE !
RépondreSupprimerPuisqu'ils ont répandu le wahhabisme dans presque toute la péninsule arabique !!
Ils veulent réediter leur succès avec le nouveau DAECH, pour soumettre cette fois-ci au wahhabisme tout le Moyen Orient et le monde dit "arabo-musulman" ...
En attendant l'étape d’après : tout l'Occident !
Wahhabisme et Dönmeh :
http://latroisiemerepubliquetunisienne.blogspot.fr/2012/12/wahhabisme-et-donmeh.html
La dynastie des Al Saoud : des traîtres
https://www.youtube.com/watch?v=k8TplOpMDJ8&feature=youtu.be
Les IBN SAOUD, DES NABABS ENTRETENUS PAR LES PÈLERINS !
RépondreSupprimerPuisque la manne du pèlerinage + celle de l'or noir, constituent l'essentiel des revenus de cette tribu de marchand du temple, qui s'est appropriée les richesses du pays et fait commerce de la foi des hommes !
Il faut boycotter le pèlerinage à la Mecque, qui finance les jihadistes-terroristes à la solde des Ibn Saoud !!
BOYCOTTEZ LE PÈLERINAGE : Hajj & Omra !
RépondreSupprimerKhaoula Amira Kammoun :
Que ceux qui partagent les promotions des voyagistes, pour la "Omra" (visite des lieux saints), épargnent leur argent et le versent aux oeuvres caritatives tunisiennes plutôt que de le donner à la tribu des Ibn Saoud !
Il sera plus utile aux tunisiens, surtout quand on sait que les Ibn Saoud ont rasé tous les vestiges du prophète, de ses compagnons, de ses épouses, sous prétexte d'empêcher l'idolâtrie, afin de convertir le monde musulman au wahabisme.
La maison du prophète a été remplacée par le nouveau palais royal et par un centre commercial de luxe.
Bref, ils ont transformé la Mecque en une destination touristique de luxe.
Ces marchands du temple incultes, n'ont aucun respect pour le patrimoine culturel de l'humanité; leur unique dieu étant l'argent !
Opération « détruire l’héritage culturel du Moyen-Orient »...
RépondreSupprimerhttp://www.lorientlejour.com/article/940026/operation-detruire-lheritage-culturel-du-moyen-orient-.html
LE WAHHABISME INTERDIT TOUTE GLORIFICATION DE MOHAMED, DE SA FAMILLE ET DE SES COMPAGNONS ... mais autorise celle des Ibn Saoud !
RépondreSupprimerL'Arabie Saoudite envisage de détruire la maison du prophète pour un projet immobilier de luxe
http://www.itele.fr/monde/video/larabie-saoudite-envisage-de-detruire-la-maison-du-prophete-pour-un-projet-immobilier-de-luxe-101098