L'athéisme
gagne du terrain dans les pays dits "arabo-musulmans" depuis que le
wahhabisme a pollué l'islam par son totalitarisme, sa violence et son
terrorisme, particulièrement dans les pays du fumeux "printemps
arabe" !
R.B
Ces athées (presque) invisibles dans le monde arabe
Les soulèvements qui ont secoué le monde arabe à partir de la fin de l’année 2010 se sont souvent accompagnés de débats sur la place du religieux. Malgré la répression, un certain nombre de sceptiques ont ouvertement affiché leur doute, voire leur athéisme, notamment sur les réseaux sociaux. Un phénomène réel mais dont il est difficile de mesurer l’ampleur.
Pour la plupart des
Européens, et aussi pour un certain nombre de Maghrébins, l’idée que les Arabes
puissent ne pas être musulmans apparaît fantaisiste. S’ils ignorent souvent
l’existence de minorités chrétiennes en Égypte, en Syrie, en Irak, au Liban et
en Palestine, il leur est sans doute encore plus difficile d’envisager qu’il
existe dans le monde arabe des dizaines de milliers, voire des centaines de
milliers d’athées, d’incroyants ou de sceptiques. Comme le relève Ahmed
Benchemsi, aujourd’hui porte-parole de Human Rights Watch, « tandis que les régimes arabes minimisent l’athéisme chez eux,
l’Occident est incapable de concevoir un Arabe athée. Dans les médias
occidentaux, la question n’est pas tant de savoir si les Arabes sont religieux,
mais plutôt dans quelle mesure leur religiosité peut affecter l’Occident »1.
ATHÉISME CONTRE NATURE
Paradoxalement, alors que les questions liées à la
religion passionnent le grand public arabe, il n’y a pas beaucoup d’articles
consacrés à l’athéisme proprement dit. Pour Tarek B., avocat marocain qui se
définit comme « athée
en terre d’islam », les athées sont en effet « souvent, et parfois de
manière délibérée et malhonnête, confondus avec les laïcs. Ce sont surtout les
islamistes qui confondent laïcité et athéisme pour affaiblir les voix appelant
à une séparation stricte de l’État et de la religion.
Cette confusion est
entretenue, derrière la scène, par les régimes non démocratiques pour les mêmes
finalités : décrédibiliser les mouvements laïcs appelant à une démocratisation
profonde de la vie politique, mais aussi à la liberté d’expression et de
conscience. »
Au Maroc, poursuit Tarek B., il y a « une autre confusion
liée à l’apostasie, les Marocains — c’est vrai aussi pour le reste du monde
arabo-musulman — étant tous considérés comme naissant de facto musulmans. En arabe, on dit « moslim bilfitra » (musulman de façon innée). Dès lors,
abandonner sa religion ou en changer est inacceptable pour le commun des
mortels et pour les dirigeants musulmans. »
Historien des religions, Dominique
Avon, dans son article très fouillé « L’athéisme face aux pays
majoritairement musulmans » (Institut du pluralisme religieux et
de l’athéisme, IPRA)
cite à cet égard cette déclaration de 1990 de l’Organisation de la conférence
islamique (OCI) : « L’islam est la
religion de la fitra (l'instinct). Aucune forme de contrainte,
aucune exploitation de sa pauvreté ou de son ignorance ne doivent être exercées
sur l’homme pour l’obliger à renoncer à sa religion pour une autre ou pour
l’athéisme. »
On peut aussi s’interroger sur la pertinence des mots
utilisés en arabe pour « athée ». Le vocable le plus
souvent utilisé est moulhid — hérétique, apostat, renégat — du
verbe lahada — dévier de la bonne direction,
abandonner sa foi —, mais qui n’exprime pas vraiment l’athéisme.
Dominique
Avon préfère parler de « penseur libre ». Quoi qu’il en
soit, ce terme, comme ceux de mounafik (hypocrite), mourtad (apostat) ou kafir (idolâtre ou mécréant) sont tout aussi
mal connotés aux yeux de la plupart des religieux musulmans ou de la communauté
des croyants.
Les données statistiques sont rares et à prendre sans
doute avec prudence, surtout quand un organisme égyptien comme Dar al-Ifta fait
état en décembre 2014 de « 866 athées » dans le
pays. Généralement, les travaux les plus sérieux, à commencer par l’étude de
Brian Whitaker, Arabs without
God, atheism and freedom of belief in the Middle East (CreateSpace Independent Publishing
Platform, octobre 2014) se réfèrent à un sondage international WIN/Gallup remontant
à 2012 pour lequel plus de 50 000 personnes avaient été interrogées
dans 57 pays. L’enquête indiquait notamment que sur 502 Saoudiens
interrogés, 5 % s’étaient déclarés « athées convaincus »
(résultat comparable en pourcentage à celui des Américains) et 19 % des « personnes
non religieuses »3. On notera
qu’en dépit du fait que l’athéisme, l’apostasie ou le « scepticisme »
peuvent être lourdement sanctionnés, y compris par la peine de mort, le
pourcentage d’Arabes qui expriment des doutes quant à leur religion était plus
élevé (22 %) qu’en Asie du Sud-est (17 %) ou en Amérique latine (16 %).
Le Liban et la Tunisie sont les plus critiques, avec 33 et 22 % de « non
religieux ». Selon Ahmed Benchemsi, si l’on songe à l’environnement
social et politique qui entrave une expression libre, le nombre d’athées et de
sceptiques pourrait être plus élevé.
DES LIBRES-PENSEURS
DANS L’HISTOIRE
Si l’on se réfère au livre de Sarah Stroumsa, professeur à
l’université hébraïque de Jérusalem — Freethinkers of Medieval Islam. Ibn
Al-R Wand, ABBakr
Al-R Z, and Their Impact on Islamic Thought (Islamic Philosophy, Theology, and
Science) (Brill, 1999), — il
est pratiquement impossible au cours des premiers siècles de l’islam de trouver
un penseur affichant clairement son athéisme. En revanche, les gardiens de
l’orthodoxie n’ont pas hésité à taxer d’« athées » et d’« hérétiques »
nombre de dissidents et surtout ceux qui considéraient qu’il n’y avait que de « faux
prophètes » ou des « imposteurs ». Deux
Persans, Ibn Al-Rawandi, qui vécut à Bagdad et Abou Bakr Al-Razi sont les plus
connus de ces rebelles.
Abou Ala Al-Maari au XIe siècle, un Alépin, est une autre figure
de la libre pensée, lui qui décrivit sans prendre de gants la société « corrompue et dégénérée » de son époque dans laquelle, pour
gouverner, des tyrans s’appuyaient sur « des
juges vénaux et des religieux sans scrupules ». Selon lui, la
société était alors partagée entre des « coquins
futés et des idiots religieux ».
On pourrait encore parler d’Omar Khayyam, contemporain de
Al-Maari, toutefois le véritable athéisme n’apparaît dans le monde musulman
qu’à la fin du XIXe siècle.
Pour Samuli Schielke, anthropologue allemand et chercheur au Zentrum Moderner
Orient de Berlin, si les premiers penseurs sont apparus au moment de
l’expansion de l’islam, la seconde vague de penseurs libres ou d’athées émerge
dans la seconde moitié du XIXe siècle. L’impérialisme occidental
conduit en effet certains intellectuels à mettre en doute les traditions et
l’organisation des sociétés dans lesquelles ils vivent et qui se montrent
impuissantes à résister aux occupants. On voit ainsi apparaître dans les
provinces arabes de l’empire ottoman, chez les musulmans comme chez les
chrétiens, des courants nationalistes anticléricaux et antireligieux.
Dans le monde arabe, l’athée le plus notoire, l’Égyptien
Ismaïl Adham, écrivain et critique littéraire d’Alexandrie, provoque la colère
du recteur d’Al-Azhar au début des années 1930 après avoir mis
publiquement en doute l’authenticité des hadiths. En 1936, il publie Limadha ana moulhid (Pourquoi je suis athée), qui suscite
une violente polémique. « J’ai abandonné les religions et toutes
mes croyances, écrit-il, et j’ai placé ma foi seulement dans
la science et la logique scientifique. À ma grande surprise, cela m’a rendu
beaucoup plus heureux qu’à l’époque où je luttais pour ne pas perdre la foi ».
Autre personnalité célèbre considérée par certains comme
le « parrain » des athées du Golfe, Abdallah Al-Qassimi,
à qui on doit cette formule célèbre : « L'occupation de nos cerveaux par les dieux est la pire forme d’occupation ».
Un peu avant Qassimi, le Syrien Abderrahmane Al-Kawakibi,
sans faire profession d’athéisme, fut l’un des premiers intellectuels arabes à
préconiser la séparation de l’État et de la religion, accusant les religieux
traditionalistes de « renforcer
leur autorité sur des croyants naïfs en utilisant l’islam comme un instrument
de désunion afin de répandre l’esprit de soumission ».
Ainsi, beaucoup plus que sur l’existence de Dieu, les
critiques des athées ou des sceptiques portent alors sur l’instrumentalisation de l’islam par les dirigeants du monde arabe.
Ces
critiques se renforcent avec le développement des idées marxistes après la
seconde guerre mondiale. Néanmoins, les marxistes arabes, notamment au Yémen du
Sud, se sont bien gardés de faire la promotion de l’athéisme publiquement. Au
contraire, souligne Schielke, ils se sont efforcés de contrer la propagande
anticommuniste en affirmant qu’un islam bien compris s’accordait parfaitement
avec le socialisme.
LE DOUTE ET LA
CRITIQUE
L’échec des nationalistes arabes et le développement de
l’islamisme dit radical pourraient expliquer pourquoi, parallèlement à la
montée de la bigoterie, de plus en plus d’Arabes abandonnent leur religion.
Bien sûr, l’immense majorité des populations musulmanes est horrifiée par les
crimes et les massacres commis par l’organisation de l’État islamique ou
Al-Qaïda. Mais cela ne les pousse pas pour autant à abandonner leur religion.
En réalité, comme le souligne Brian Whitaker, le rejet de la terreur est
rarement la raison principale de l’athéisme de certains Arabes. Pour nombre
d’entre eux, ces choix ont été « l’aboutissement
d’une longue réflexion personnelle ». La route vers l’incroyance,
souligne-t-il, « démarre
avec des doutes personnels ». Ils
se posent d’abord des questions sur ce qui leur paraît illogique dans les
textes sacrés : pourquoi les non-musulmans sont-ils destinés à l’enfer
bien que nombre d’entre eux soient sympathiques ? Pourquoi Dieu qui
contrôle tout et connaît le futur laisse-t-Il certains se fourvoyer avant de
les punir comme s’Il était totalement étranger à leurs choix ?
Pourquoi le vin est-il prohibé alors que les musulmans vertueux pourront en
boire sans compter au paradis ?
Au cours de ses conversations avec des non-croyants, Brian
Whitaker relève que beaucoup ont glissé vers l’athéisme après s’être forgé une
image très négative de la divinité en islam : « irascible,
irrationnelle, injuste et se comportant pour l’essentiel de la même manière
qu’un dictateur arabe ou un patriarche familial vieux jeu ».
Mohammed Arkoun déplore par ailleurs que l’islam n’ait « aucune espèce
d’expérience de la dialectique laïcité/religion. On est ici sur une autre
planète, incapable d’entendre des concepts qu’elle ignore et,a fortiori, incapable de les faire fonctionner.
On a donc un rejet total, un « non » dogmatique et
intolérant qui se couvre de l’axiomatique du discours prophétique. (…) Les
Algériens ont été touchés par l’idée de la laïcité pendant un siècle : la
République une et indivisible, et la Déclaration des droits de l’homme et du
citoyen étaient là… Or ils assistent depuis l’indépendance à leur négation pure
et simple ».
Mohammed Arkoun exprime le malaise de nombreux Arabes, en
particulier les jeunes, qui ne trouvent aucune réponse satisfaisante aux
questions qu’ils se posent. Le développement des chaînes de télévision
satellitaires, la création de chaînes privées dans les années 2000, puis
les réseaux sociaux depuis une dizaine d’années ont permis à beaucoup de ceux
qui sont dans le doute ou ayant déjà franchi le pas de sortir d’un certain isolement.
Compte tenu des pressions et des risques encourus, athées, agnostiques et
sceptiques du monde arabe se sont donc tournés vers les réseaux sociaux où
l’anonymat est plus ou moins garanti. C’est sur la toile, note encore Dominique
Avon, qu’une autre expression visible de l’athéisme a fait son apparition ces
dernières années. Ce sont « de
simples citoyens, jeunes, exprimant un rejet de la religion et de la foi,
organisant plus ou moins clandestinement des « cercles de
sans-religion » (…) faisant circuler des livres interdits comme Min Tarikh Al-Ilhad fi-l-Islam (De
l’histoire de l’athéisme en islam) ».
En 2007, Kareem Amer est le
premier blogueur condamné à quatre ans de prison pour « insulte
envers l’islam ». Après lui, plusieurs Égyptiens connaissent le même
sort. En mars 2012, dans la Tunisie dirigée par la « troïka »
(Ennahda, Congrès pour la République et Ettakatol), le tribunal de première
instance de Mahdia condamne Jabeur Mejri et Ghazi Béji à plusieurs années de
prison pour « diffusion de publications et d’écritures qui troublent
l’ordre public » et « transgression de la morale ».
Tout le monde n’a pas le courage — ou l’inconscience — de ces activistes
assumant publiquement leur incroyance. Retranchés derrière des pseudonymes,
nombre d’internautes arabes ayant abandonné l’islam se montrent d’autant plus
virulents.
UNE « AFFAIRE
D’HOMMES » ?
Les femmes ne sont évidemment pas absentes de ce débat
extrêmement sensible. Comme le note Brian Whitaker, dans ces sociétés
patriarcales, où elles n’occupent qu’une place restreinte dans l’espace
religieux, on pourrait croire qu’elles auraient davantage de raisons que les
hommes d’abandonner leur religion. Mais le système patriarcal les empêche
presque toujours de franchir le pas. Dans les sociétés arabes traditionnelles,
une femme doit être « vertueuse » et « soumise »
afin de pouvoir se marier. Or, athéisme et immoralité vont de pair dans la
pensée commune, ce qui rend le parcours vers l’athéisme pour une femme encore
plus difficile, pour ne pas dire impossible. Certains vont même jusqu’à penser
que dans le monde arabe, l’athéisme est « une affaire d’hommes » !
Ce qui est inexact. L’hypocrisie et les mensonges de maris n’hésitant pas à
s’appuyer sur tel ou tel verset du Coran pour justifier des violences
conjugales ont poussé des femmes à repenser la totalité du Coran, rapporte
Whitaker qui précise que nombre d’hommes perdent également la foi du fait de la
situation réservée aux femmes.
Au Maroc, en 2009, quelques dizaines de personnes ont lancé
le Mouvement alternatif pour les libertés individuelles (MALI).
Ce collectif de jeunes activistes dénonce « les lois liberticides »
du Code pénal marocain et défend la liberté de conscience, de culte,
d’orientation sexuelle et plus généralement l’instauration d’un État laïc au
Maroc. Le MALI a fait sien un propos de Taha
Hussein : « Seules
des femmes émancipées donneront des générations d’hommes libres ».
Ses membres les plus médiatisés sont Zineb El-Rhazaoui, journaliste à Charlie Hebdo, et Ibtissam
Lachgar, qui assument leur athéisme.
Des femmes jouent également un rôle prépondérant dans
différentes branches du Conseil des ex-musulmans, créé en juillet 2013 à
l’initiative de Walid Al-Husseini, un Palestinien réfugié en France après avoir
été détenu en Cisjordanie pour blasphème.
UNE CERTAINE
AVANT-GARDE
Compte tenu du poids de la religion dans la vie
quotidienne des Arabes, on peut comprendre que pour certains, le rejet de la
religion puisse constituer une réponse, mais, selon Brian Whitaker, au-delà de
cette prise de distance avec l’islam, il y a plus largement une demande de
changement politique et social. Qu’elles soient croyantes ou non, les
populations arabes, comme celles des autres pays musulmans, supportent de plus
en plus mal l’intrusion du religieux dans leur vie privée. On l’a même vu en
Arabie saoudite où les pouvoirs de la police religieuse, les moutawa ont été réduits à plusieurs reprises
ces dernières années. Mais simultanément, le régime, manifestement perturbé par
les critiques d’une partie de la population envers les autorités religieuses, a
qualifié l’athéisme en mars 2016 d’« infraction de nature
terroriste » passible de la peine de mort.
Les libertés individuelles, le droit de pratiquer ou non
le culte de son choix et de critiquer les institutions religieuses ne sont donc
pas encore pour demain dans la plupart des pays arabes. Marginaux, les athées
arabes représentent d’une certaine manière l’avant-garde d’un mouvement plus
large de citoyens lassés de voir leurs dirigeants instrumentaliser l’islam pour préserver leurs régimes
autoritaires ou dictatoriaux.
FUIR L'OBSCURANTISME DES Ibn SAOUD ET L'HYPOCRISIE QU'IL ENGENDRE !
RépondreSupprimerC'est le cas de Rana Amed (nom d'emprunt) de nationalité syrienne, née et ayant vécu 30 ans en Arabie, a été contrainte à une vie de mensonge et d'hypocrisie chez les Ibn Saoud.
Elle a beaucoup souffert de sa famille bigote et très conservatrice, qui la frappait souvent et la menaçait de mort.
Grâce à l'internet, elle a rencontré quelqu'un qui lui a conseillé certains livres pour l'aider à sortir de l'ignorance où sa famille la maintenait.
Elle a pu lire ainsi des livres de sociologues, de philosophes ... tel que Voltaire, Nietzsche ...
Elle a beaucoup pleuré en découvrant que tout ce qu'on lui a appris était faux et qu'elle a perdu beaucoup de temps dans son apprentissage de la fausseté et du mensonge.
C'est ainsi qu'elle est parvenue à rejeter la religion qui était la cause de son oppression et de son ignorance, pour devenir athée !
Rana a fui l'Arabie pour se réfugier en Allemagne pour échapper à une décapitation certaine, pour cause d'apostasie. Pour cela elle a pris l'avion pour Dubaï puis pour Istanbul où elle se retrouve juste avec son ordinateur, 200 dollars en poche et ses papiers d'identité.
A peine sortie de l'aéroport, elle a retiré avec soulagement sa burqa noire. Elle est partie en Grèce, puis en Macédoine, puis en Serbie, puis en Hongrie, puis en Tchécoslovaquie, puis en Autriche pour atteindre l'Allemagne en novembre 2015 !
Rana vit depuis dans un camp pour réfugiés à Cologne, où elle raconte son histoire à qui veut l'entendre, dans un anglais avec un fort accent arabe.
Rana souhaite poursuivre ses études de physique et obtenir des réponses à ses questions existentielles.
Elle précise qu'elle n'en veut pas aux musulmans, mais qu'elle rejette ce qu'ils font au nom de leur religion, particulièrement envers la femme qu'ils privent de ses droits.
Rana pense que l'Allemagne s'oriente vers une grande catastrophe; puisque le gros des réfugiés qu'elle accueille sont des fanatiques obscurantistes dont la mentalité est moyenâgeuse !
(Traduit de l'arabe, par Rachid Barnat)
السعودية ـ الهروب من النفاق القروسطي ـ رنا أحمد حمد (الاسم غير حقيقي) مواطنة سورية (30عاماً) ولدت عاشت طيلة حياتها في السعودية. ـ اضطرت إلى حياة الكذب والنفاق في السعودية. ـ كانت تعاني من سيطرة عائلتها المتدينة والمحافظة جدا ومن تعرضها للضرب وتهديدها بالقتل. ـ تعرفت رنا عن طريق الإنترنت على من نصحها بالقراءة وهكذا وصلت إلى الإلحاد. - قرأت رنا عن نظرية التطور ومن كتاب وفلاسفة مثل فولتير ونيتشه وداوكينز. - قالت أنها بكت طويلاً عندما فهمت أن كل ما كانت تعرفه وكل ما تعلمته ليس صحيحاً لأنها شعرت بأنها فقدت الكثير من الوقت في حياتها المليئة بالكذب. ـ هربت رنا الملحدة من السعودية إلى ألمانيا خوفاً من عقوبة الإعدام. ـ سافرت جواً عن طريق دبي إلى مطار أتاتورك في اسطنبول. ولدى وصولها لم تكن تملك أكثر من كمبيوترها المحمول و200 دولار وأوراقها الثبوتية. فور خروجها من المطار، خلعت رنا عباءتها السوداء وحجابها. ـ عبرت إلى اليونان ومن ثم مقدونيا وصربيا وهنغاريا وسلوفاكيا والنمسا إلى أن وصلت ألمانيا في نوفمبر 2015. ـ تعيش رنا الآن في أحد معسكرات اللاجئين في مدينة كولونيا الألمانية وتروي حكايتها بلغة انكليزية بلكنة عربية واضحة. ـ تريد رنا إكمال تحصيلها العلمي ودراسة الفيزياء والعثور على أجوبة لأسئلتها عن الحياة والكون. ـ تقول أنها لا تكره المسلمين ولكن ما تكرهه هو ما يتم عمله باسم الدين وبشكل خاص فيما يتعلق بحقوق النساء. - تعتقد رنا أن ألمانيا في طريقها إلى كارثة اجتماعية كبيرة لأن الكثير من اللاجئين الذين استقبلتهم ألمانيا من المتشددين الذين يعيشون فكرياً في القرون الوسطى.
http://www.faz.net/aktuell/politik/saudi-arabien-flucht-vor-der-religion-14286388.html
LE WAHHABISME DES Ibn SAOUD, A VOUS DÉGOÛTER DE LA RELIGION !
RépondreSupprimerFaut-il s'étonner dés lors du nombre croissant de nouveaux athées ?
http://fr.whatsupic.com/nouvelles-politiques-monde/1473322692.html
L’écrivain algérien Rachid Boudjedra déchaîne la Toile en revendiquant son athéisme
RépondreSupprimerhttp://www.france24.com/fr/20150605-ecrivain-algerien-rachid-boudjedra-atheisme-television-algerie-dechaine-internet
L’ATHÉISME PROGRESSE PARMI LES "MUSULMANS" ... DÉGOÛTÉS DE L'ISLAM DEPUIS QUE LE WAHHABISME SE RÉPAND DANS LE MONDE ENTIER !
RépondreSupprimer« Pour ma famille, je suis le vilain petit canard. Ils me considèrent comme un “francisé” : être athée, c’est trahir ses origines, comme si être musulman était une origine. »
http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/12/20/l-atheisme-ce-tabou-du-monde-musulman_5232132_3232.html?xtor=SEC-33280997&utm_campaign=atheisme_tabou&utm_medium=Social&utm_source=Facebook
L'ISLAMISME FINIT PAR DÉGOÛTER LES MUSULMANS DE LEUR RELIGION !
RépondreSupprimerMayriam Namazie déplore que son camp politique – les progressistes – fasse alliance avec des théocrates rétrogrades, bafouant ainsi la liberté d'expression au nom de « l'islamophobie », tout en trahissant les victimes de l'islamisme qui ne rêvent, eux, que d'universalisation de la laïcité.
http://www.lepoint.fr/societe/maryam-namazie-il-y-a-un-tsunami-d-atheisme-dans-le-monde-musulman-04-01-2018-2183922_23.php#xtor=CS2-238
L'ISLAMISME FINIT PAR VOUS DÉGOÛTER DES RELIGIONS !
RépondreSupprimerQui peut s'en étonner quand l'hypocrisie le dispute à la bigoterie face à un wahhabisme envahissant et envahisseur, chez des peuples qui aspirent au progrès !!
http://www.lepoint.fr/societe/maryam-namazie-il-y-a-un-tsunami-d-atheisme-dans-le-monde-musulman-04-01-2018-2183922_23.php#xtor=CS2-238
Georges Brassens - Le Mécréant
RépondreSupprimerEst-il en notre temps rien de plus odieux
De plus désespérant, que de n'pas croire en Dieu ?
J'voudrais avoir la foi, la foi d'mon charbonnier
Qui est heureux comme un pape et con comme un panier
Mon voisin du dessus, un certain Blais' Pascal
M'a gentiment donné ce conseil amical
Mettez-vous à genoux, priez et implorez
Faites semblant de croire, et bientôt vous croirez
J'me mis à débiter, les rotules à terr'
Tous les Ave Maria, tous les Pater Noster
Dans les rues, les cafés, les trains, les autobus
Tous les de profundis, tous les morpionibus
Sur ces entrefait's-là, trouvant dans les orties
Un' soutane à ma taill', je m'en suis travesti
Et, tonsuré de frais, ma guitare à la main
Vers la foi salvatric' je me mis en chemin
J'tombai sur un boisseau d'punais's de sacristie
Me prenant pour un autre, en chœur, elles m'ont dit
Mon pèr', chantez-nous donc quelque refrain sacré
Quelque sainte chanson dont vous avez l'secret
Grattant avec ferveur les cordes sous mes doigts
J'entonnai le Gorille avec Putain de toi
Criant à l'imposteur, au traître, au papelard
Ell's veul'nt me fair' subir le supplic' d'Abélard
Je vais grossir les rangs des muets du sérail
Les bell's ne viendront plus se pendre à mon poitrail
Grâce à ma voix coupée j'aurai la plac' de choix
Au milieu des petits chanteurs à la croix d'bois
Attirée par le bruit, un' dam' de Charité
Leur dit : Que faites-vous ? Malheureus's arrêtez
Y a tant d'homm's aujourd'hui qui ont un penchant pervers
A prendre obstinément Cupidon à l'envers
Tant d'hommes dépourvus de leurs virils appas
A ceux qu'en ont encor' ne les enlevons pas
Ces arguments massue firent un' grosse impression
On me laissa partir avec des ovations
Mais, su'l'chemin du ciel, je n'ferai plus un pas
La foi viendra d'ell'-même ou ell' ne viendra pas
Je n'ai jamais tué, jamais violé non plus
Y a déjà quelque temps que je ne vole plus
Si l'Eternel existe, en fin de compte, il voit
Qu'je m'conduis guèr' plus mal que si j'avais la foi
https://www.youtube.com/watch?v=JdZwjJlF-U8&feature=share
Omar Youssef Souleimane : « C'est grâce au Coran que je suis devenu athée »
RépondreSupprimerAuteur du « Petit Terroriste », dans lequel il raconte son enfance salafiste, Omar Youssef Souleimane défend la liberté de critiquer la religion.
http://www.lepoint.fr/societe/c-est-grace-au-coran-que-je-suis-devenu-athee-03-01-2018-2183734_23.php
QUAND LES ISLAMISTES VOUS DÉGOÛTENT DE L'ISLAM ...
RépondreSupprimerLes évangélistes surfent sur la vague du wahhabisme que de plus en plus de jeunes rejettent pour son totalitarisme, sa violence et le terrorisme qu'il alimente !
Puisque le nombre de musulmans qui se convertissent au christianisme ne cessent d'augmenter ... ce qu'affirment des évangélistes qui rôdent dans les cités et les quartiers dits difficiles où les Frères musulmans font la loi, pour évangéliser leurs habitants !
LE WAHHABISME, A VOUS DÉGOÛTER DE L'ISLAM !
RépondreSupprimerDes tunisiens se détournent de la religion, s'ils n'optaient pour l'athéisme !
Plus de 30 % de tunisiens ont choisi l'athéisme face au wahhabisme envahissant !
Chiffre en nette progression depuis l'arrivée des Frères musulmans au pouvoir en Tunisie; puisqu'ils seraient 31 % en 2019, alors qu'ils n'étaient que 13% en 2013 !
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=1494224427395178&set=a.116785165139118&type=3&theater
LE WAHHABISME QUI FAIT FUIR LES MUSULMANS POUR VIRER CHRÉTIENS SINON ATHÉES !
RépondreSupprimerVivement la laïcité !!
https://www.nouvelobs.com/societe/20191124.OBS21515/exmuslims-ces-anciens-musulmans-qui-fustigent-l-islam.html?fbclid=IwAR2Jikv0FxzSSc46U72AnGv-5i0uRLSoErTzqg1JaHxJHkKcvXeZit-KQxc
QUAND LE CORAN EST APPRIS MAIS NON COMPRIS ...
RépondreSupprimerAl Hajjaj ibn Yusuf, gouverneur sous les Omeyyades, fervent de l'apprentissage par cœur du coran, a poursuivi les opposants au calife, qu'il faisait décapiter publiquement par milliers, devant lui.
Un gamin de 10 ans l'a bravé pour l'interpeller et lui reprocher le massacre des siens. Il rappelle qu'il ne suffit pas d'apprendre par cœur le coran pour être un bon musulman comme le prétend Al Hajjaj fils d'un maître d'école coranique. Il faut comprendre le texte coranique plutôt que de l'apprendre bêtement, insiste le gamin.
Al Hajjaj courroucé, le somme de réciter le coran.
Le gamin alors a récité une sourate où les croyants victorieux, rendent grâce à Allah de voir les populations conquises "entrer" massivement par vague dans sa religion et embrasser l'islam.
Sauf qu'il a remplacé le mot "entrer" par "sortir", ce que lui fait remarquer Al Hajjaj.
Mais le gamin persiste et reprend le mot "sortir" pour dire la conséquence de la cruauté d'Al Hajjaj, qui n'a rien compris au coran et que par sa faute, les hommes "sortent" de l'islam et abjurent une religion cruelle !
Ce qui nous renvoie aux islamistes d'aujourd'hui qui veulent imposer une lecture littéraliste du coran ... comme les Frères musulmans dont le wahhabisme détourne de plus en plus de musulmans de l'islam pour sa barbarie et sa cruauté !
LE WAHHABISME EN A DÉGOÛTÉ DES JEUNES ET DES MOINS JEUNES DE LA RELIGION !
RépondreSupprimerhttps://www.courrierinternational.com/article/sondage-latheisme-progresse-parmi-la-jeunesse-arabe?fbclid=IwAR3bSbL8-Y6gnNoBG-V2SowYWkZ1xdDe9yFf_Qa4raZxWmWojN-ia8DY1sg
LES PEUPLES INSTRUITS, FINISSENT PAR S'EMANCIPER DE DIEU ET DES RELIGIONS !
RépondreSupprimerC'est le cas des Pays Bas où plus de 50 % de la population est athée.
Preuve que les religions ne prospèrent que dans l'ignorance, ce qui explique la guerre des islamistes contre les écoles, les universités et les intellectuels !
https://www.ledevoir.com/societe/642084/l-adieu-a-dieu?fbclid=IwAR1Oq4iTFlzvDQmDLUe6mt7pzAPPMPAbb8MZeCnh3Fk8LMBzvifFrtmvJqI
TROP DE RELIGION, TUE LA RELIGION ...
RépondreSupprimerLe wahhabisme des Frères musulmans dégoûtent les jeunes qui de plus en plus rejettent la religion et les religieux !
https://fr.news.yahoo.com/%C3%A9gypte-sortie-film-lath%C3%A9e-suspendue-174903228.html
Ahmed Didad, prédicateur islamiste, recommande à ses ouailles de ne pas discuter de leur religion avec les athées, car ils ne connaissent que trop bien cette religion qu'ils ont choisi de quitter !
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