jeudi 30 juin 2016

Un colonel tunisien sacrifie sa vie pour sauver son fils de Daech

Un père payera de sa vie pour récupérer son fils que les Frères musulmans d'Ennahdha ont expédié comme chair à canon pour le compte de leur sponsor l'émir du Qatar dans sa guerre contre Bachar Al Assad.
R.B

Nebil Ben Yahmed


Tué lors du dernier attentat terroriste qui a visé la Turquie, le colonel major Fathi Bayoudh, 58 ans et originaire de Ksour Essaf, était chef du service de pédiatrie à l’hôpital militaire de Tunis. Il avait pris un congé de trois mois pour rester en Turquie jusqu’à ce que son fils Anouar lui soit rendu. Comme les 6000 jeunes Tunisiens que Rached Ghannouchi et Moncef Marzouki ont galvanisé contre la Syrie et encouragé à s’y rendre pour mener le « djihad », Anouar Bayoudh avait fini par être endoctriné par les cybers-terroristes et par la propagande d’Al-Jazeera. 

Selon le témoignage de l’un de ses amis, Anouar Bayoudh n’est resté au combat que six mois. Contrairement à ce qui a été rapporté par certains de nos confrères, ce n’est pas aux autorités tunisiennes et encore moins aux services tunisiens de notre ambassade en Turquie que le jeune Anouar a finalement décidé de se rendre à la police turque pour être extradé par la suite en Tunisie. 

Sa déradicalisation, il la doit exclusivement au courage, à l’abnégation et à l’amour de son père qui avait pris un long congé pour s’installer dans un hôtel pas loin des frontières syro-turques et qui a payé des passeurs et des trafiquants pour rentrer en contact avec son fils et, finalement, le ramener à la raison. 

Le destin a voulu que le moment où son fils allait lui être rendu, le colonel Bayoudh tomberait à la suite d’un attentat perpétré par ceux-là même qui avaient enrôlé son fils, à savoir les islamo-barbares de Daech, que le Qatar finance et que la Turquie soutenait jusqu’au récent revirement du frère musulman Erdogan. 

Fathi Bayoudh s’est rendu à l’aéroport Atatürk pour accueillir son épouse arrivée de Tunis pour assister au dénouement heureux d’un long calvaire. 


Anouar, le fils, est vivant et il va pouvoir rentrer à Tunis avec sa mère et avec son père dans un cercueil. Au prix de sa vie, le vrai martyr Fathi Bayoudh a sauvé son fils en y laissant sa propre vie. 
              

5 commentaires:

  1. Imène Salah Boukhari :

    La tragédie du décès du Dr Bayoudh ne doit surtout pas être jetée aux oubliettes.

    Les tunisiens ne doivent pas oublier ce que Habib Ellouz, en plein règne d'Ennahdha, disait avec fierté qu'il se serait bien rendu en Syrie pour le jihad, s'il était plus jeune !!

    Or, son fils, il l'a bien casé à la SNCFT de Sfax, grâce au népotisme dont use et abuse son parti ... préférant envoyer les enfants des autres faire la sale guerre de l'émir du Qatar en Syrie; un pays avec lequel la Tunisie n'avait aucun différend !!

    Les leaders d'Ennahdha ont toujours procédé ainsi : ils ont mis leurs rejetons à l'abri préférant les envoyer dans des écoles françaises, réservant les écoles coraniques qu'ils font pousser comme des champignons, aux enfants du peuple.

    Ellouz et ses sbires doivent être jugés pour l'appel et l'incitation au jihad.

    Paix à l'âme de ce grand homme qui s'est acharné pour extirpé son enfant des griffes de Daech !!

    Albert Camus disait : "Pour rester un homme dans le monde d'aujourd'hui, il ne faut pas seulement une énergie sans défaillance et une tension ininterrompue, il faut encore un peu de chance.”

    Chance que n'aura pas eue ce père qui a du lutter seul contre un Etat tunisien tenu par les Frères musulmans nahdhaouis.

    اللَّه لا تبارك للّوز و أمثالو لا دنيا ولا آخرة !!

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  2. Nebil Maghraoui :

    Effrayant !

    Voilà un jeune tunisien, instruit et diplômé, de parents aisés et vivant dans un quartier huppé de la capitale;
    Fils d'un cadre de l'armée nationale, le colonel major Fathi BAYOUDH ;
    Colonel -major et Médecin : Chef du service de pédiatrie dans le plus prestigieux des hôpitaux tunisiens : L'HÔPITAL MILITAIRE !
    .
    Des incultes-ignorants, recruteurs pour le compte de DAECH réussissent à le séduire et à l'endoctriner .pour en faire un terroriste et un criminel !
    Ils l'envoient en Syrie pour tuer, violer, voler des civils innocents et prendre leurs biens comme butin de "guerre sainte", lui affirment ses "instructeurs" pour qui le banditisme et la criminalité deviennent halal au nom de leur néfaste doctrine salafo-wahhabite !

    C'est un drame qui nous touche tous et qui remet tout en question et tout en cause en Tunisie :
    - Le système éducatif du kouteb à l'université,
    - Enseignants et programmes ..
    - La politique sociale;
    - La place de la religion : ministre du culte, prédicateurs, mosquées

    CELA PEUT ARRIVER A CHACUN DE NOUS !

    Nous sommes tous exposés à ce genre de drame.

    Cela donne des frissons et la nausée.

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  3. UN FILS VICTIME DES "FRÉQUENTATIONS" DE SON PÈRE ?

    Rachid Merdassi :

    Un jeune ne se radicalise pas par choix, encore moins dans le cas d'un jeune universitaire tel que le fils de ce défunt mais pour des raisons souvent objectives, endogènes mais aussi exogènes, qui le font basculer au moment opportun.

    Contrairement à ce que raconte sa mère à qui veut l'entendre que son fils était normal et ne pressentait aucun signe de radicalisation, il suffisait de voir les accointances et amis proches de son père, barbus et aux sympathies idéologiques si évidentes, pour comprendre dans quel environnement ce jeune a baigné et grand.

    Et ce n'est pas parceque ce père est médecin et militaire, qu'il faut le disculper de toute responsabilité dans cette tragédie qui marquera à jamais le psychisme de son fils.

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  4. LE FILS DU COLONEL : UN DAECHIEN QUI VEUT PROFITER DE L’ÉLAN DE SYMPATHIE DES TUNISIENS ... POUR SE REFAIRE UNE VIRGINITÉ !

    Mamoghli Chokri :

    Nous surveillons de près l'attitude des autorités tunisiennes !

    Lorsque l'on affirme que les forces du mal, de la régression et de la barbarie sont présentes parmi nous, nous côtoient et attendent tranquillement la moindre faille, il ne s'agit pas de théorie. C'est la dangereuse et mortelle réalité de tous les jours.

    Prenez le cas de ce médecin militaire intégriste, assassiné en Turquie.
    Sa mort a provoqué un élan de sympathie du fait des sacrifices supposés, qu'il aurait consentis. Ceci est normal.
    Mais il faut tout de même, préciser qu'il s'agit d'une famille intégriste qui a mal éduqué son rejeton. Ce salaud est la cause de ses malheurs.

    Tout de suite, des "forces occultes", tapies dans l'ombre, se sont réveillées, et ont commencé à préparer l'opinion publique au retour de son salopard de fils. Daéchien notoire, en concubinage islamique avec une Daéchienne, on a essayé et on continue à le faire, de le présenter comme une victime.

    Des articles par ci, des statuts FB par là : "on" a voulu nous vendre l'image de l'humanitaire incompris !

    Il ne faut pas que les autorités tunisiennes jouent à ce jeu là :
    Armée, police et justice doivent faire leur travail.
    Nous ne sommes pas dupes !

    Nous voulons que justice soit rendue. Ni plus, ni moins.
    Comme pour les autres terroristes. Pas de "deux poids, deux mesures".

    Tunisiens méfiez-vous, on est en train d'essayer de vous embrouiller.

    Un Daechien, exactement comme ceux de Ben Guerdene est en train d'essayer de profiter de votre élan de sympathie !

    Ne tombez pas dans le panneau !

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  5. VOUS VOULEZ SAVOIR POURQUOI Samia ABBOU DÉFEND LES TERRORISTES ?

    Tout simplement il se trouve que son neveu en est un !

    Ce qui explique sa proximité et celle de tartour (ex président provisoire), des Frères musulmans nahdhaouis !!

    Mona Drira :

    " Pour info : le terroriste fils Bayoudh, s'avère être le neveu de Samia Abbou.
    Pour être plus précis sa mère est bel et bien la sœur de Samia.

    http://latroisiemerepubliquetunisienne.blogspot.fr/2013/12/mensonge-voici-ta-verite-moncef.html

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