jeudi 10 novembre 2016

TRUMP : LE BERLUSCONI AMÉRICAIN, EN PIRE !

Outrance & incohérence : les deux mamelles du populisme !
C'est ce pour quoi les américains ont voté Trump qui a dynamité tous les concepts de la vie politique traditionnels.

Ils ont choisi l'inconnue et l'aventure ... par ras le bol des hommes politiques "classiques" !

Un vote de plus après le Br-exit des anglais, qui montre bien que les peuples ne veulent plus de leurs hommes politiques "tous pareils" !
Le mode de fonctionnement des politiques traditionnelle n’opère plus ; même les sondages ne sont plus fiables : personne n'a vu venir Trump ni cru au Br-exit des anglais.
C'est la fin d'un monde ?
En tous cas, c'est la porte ouverte aux extrémistes par la faute des partis politiques sourds aux aspirations des peuples !

Tout compte fait, qu'auraient gagné les tunisiens d'Hillary Clinton, dont la campagne électorale a été financée en partie par les pétromonarques ? Rien !
D'autant qu'elle soutient mordicus les Frères musulmans et leur prétendu "islamisme modéré" qu'elle veut imposer aux "arabes" !

Trump aussi médiocre qu'il soit, il annonce sa rupture avec les islamistes de tous poils .... et ça pourrait changer la donne pour les pays du fumeux "printemps arabe" !

Pourquoi les américains n'auraient-ils pas eux aussi droit à la médiocrité comme les français et les tunisiens ? Obama, Hollande, Marzougui, Béji Caïd Essebsi ... qu'ont-ils fait pour répondre à leurs aspirations ? Rien ! Sinon de belles promesses non tenues et de beaux discours remportant des prix parfois prestigieux ... mais qui sont restés lettres mortes !

L'élection de Trump pourrait être une chance pour l'UE pour s'émanciper du grand frère américain et de couper le cordon ombilical que l'Europe a noué avec les EU. Trump veut détricoter l'UE : c'est l'occasion pour les européens de créer enfin la puissance tant attendue depuis la création de l'UE, et qui pourrait peser à l'avenir proche face aux paissances des pays émergents tels que le Brésil, l'Inde ou la Chine. 
Car les faits sont là : les EU entrent dans leur phase de déclin .... comme toutes les puissances qui les avaient précédés !

Ce faisant, la politique à l'internationale pourra changer et les européens cesseront leur suivisme derrière les EU . Ils auront leur mot à dire et surtout pourront défendre mieux leurs valeurs et leurs intérêts face au géant au pied d'argile que devient le grand frères américain. 
Faut-il rappeler que les EU et leur allié stratégique Daech, visent par le chaos qu'ils ont crée au Moyen Orient, à remettre en cause les accords Sykes-Picot suite aux quels les puissances de l'époque française et anglaise, avaient tracé les actuelles frontières de l'ancien empire ottoman ?
L'UE ne devrait-elle pas se rapprocher plus de la Russie qu'elle ne le fait avec les Ibn Saoud dont l'objectif est la déstabilisation de l'Occident par la diffusion du wahhabisme ... plutôt que de continuer à s'en méfier comme si la guerre froide n'est pas fini depuis la chute du mur de Berlin ??

A moins que Trump ne soit une marionnette entre les mains d'une administration américaine forte, à l'instar d'Obama qui lui non plus n'avait pas pu réaliser ses promesses ! 

En fin de compte, les peuples ont les hommes politiques qu'ils méritent !

Rachid Barnat



1 commentaire:

  1. SONDAGES & MÉDIAS !

    Alain de Chalvron :

    Bien sûr, je suis désolé de m'être trompé dans mes analyses, dans mon pronostic pour l'élection américaine. Bien sûr je suis désolé de ce résultat catastrophique. Bien sûr, je suis désolé d'avoir induit en erreur les téléspectateurs qui m'ont fait confiance sur France TV . Bien sûr je suis désolé de voir ce personnage grossier, misogyne, raciste, vulgaire, incompétent, incohérent et sans foi ni loi arriver dans le bureau oval, l'entonnoir où finissent toutes les affaires du monde.

    Mais je ne couvrirais pas de cendres pour autant. J'ai travaillé, comme mes confrères, sur la seule matière scientifique que nous avions : les sondages. Et je les ai suivi sur la longueur, état par état. J'ai essayé de les analyser aussi objectivement que possible. J'ai vu la dégringolade d'Hillary Clinton dans les dix derniers de jours, après l'incroyable décision du chef du FBI de relancer l'affaire des e-mails (quelle responsabilité porte ce sinistre sire!) et ai bien senti l'incertitude que cela introduisait, d'autant qu'aux États Unis, une règle de science politique, "le momentum", donne un avantage au candidat qui a la dynamique en fin de campagne. Mais de là à remettre en cause tout le travail des instituts de sondages, quasi unanimes (un seul, pour le Los Angeles times, a constamment donné Donald Trump gagnant)? Et sur quoi alors se reposer pour analyser un scrutin qui concerne le monde entier?

    Sur des impressions personnelles? J'ai suivi les trois débats où il n'y avait pas photo entre les deux candidats. C'en était même consternant. On pouvait se demander comment ce candidat avait pu arriver à ce stade de la compétition. Vision peut être trop européenne (ou côte est et côte ouest) et oubli que pour le red neck du centre sud du pays, "attraper une femme par la chatte" c'est plutôt top. Indulgence excessive pour Hillary Clinton et son manque de naturel? Cartésianisme bien français qui fait qu'on ne peut pas imaginer qu'une seule femme ou un seul latino votent pour ce personnage qui les injurie à longueur de meeting?

    Bref, on s'est gouré mais on a des excuses. D'ailleurs je me demande si Donald Trump n'était pas le premier à tomber de l'armoire. A le voir, intimidé comme un petit garçon lors de sa rencontre avec Barack Obama, regretter que l'entrevue ait été trop courte, espérer qu'il y en aurait d'autres... j'ai eu l'impression qu'il était quasiment en panique devant la responsabilité qui lui tombait dessus.

    S'il y avait vraiment cru, il aurait pu constituer une équipe de transition avec des gens neufs (qui ne soient pas ses propres enfants), au lieu de nous ressortir des vieux chevaux de retour ayant fait leurs classes à l'extrême droite du bushisme.
    Newt Gringrich, réprimandé par la chambre des représentants pour "violations ethniques" ou John Bolton, ancien ambassadeur des États Unis a l'ONU viré pour extrémisme par Bush lui-même. Voilà les deux favoris pour diriger la diplomatie trumpiste !

    Au terme de cette nuit électorale consternante j'avais essayé de conclure par une note d'espoir en disant "on verra bien qui il prend dans son équipe". Je ne pouvais pas me douter qu'il choisirait pire que lui même

    RépondreSupprimer