samedi 24 août 2019

PRÉSIDENTIELLES 2019 : QUI CHOISIR ?

Article publié dans : Kapitalis

" On peut tromper une partie du peuple tout le temps 
et tout le peuple une partie du temps,
mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps ."
Abraham Lincoln

Les dates et les candidats aux élections Présidentielles et législatives sont maintenant connues et l’échéance est pour très vite. Chacun en est conscient, c'est une échéance capitale pour l’avenir du pays.

Or chacun est bien obligé de constater que les hommes politiques tunisiens ne sont ni sérieux ni patriotes et le nombre des candidatures a de quoi faire rire si cela n’était pas, en même temps très préoccupant. Certains ont écrit qu’ils préféraient des centaines de candidatures à une candidature unique. C’est une phrase sans fondement, une facilité, un mot sans réflexion. Car cette multitude de candidature quantitative s'est faite au détriment du qualitatif. Heureusement que d'une centaine de candidature l'ISIE (Instance supérieure indépendante pour les élections) n'a retenu que 26 candidats. 

La plupart des candidats n’ont aucun programme, aucune ligne politique et pense que leurs petites personnes a de l’importance. Or une élection de ce type, c’est d’abord l’occasion pour un pays de choisir entre de réelles options différentes, entre des lignes de force et ensuite de s’unir pour réaliser un projet utile pour le pays.

Bien malins ceux qui pourraient nous dire aujourd’hui quels sont les projets des uns et des autres à part l’obtention du poste !

Encore que fort curieusement tous ou presque nous disent aujourd’hui qu’ils demandent un changement de Constitution et un changement du régime électoral ! Comme c’est curieux ! Ils ne l’ont jamais fait avant. Ils se rallient donc au projet d’Abir Moussi ? 
Qui peut les croire ?

Cependant et malgré la tentation forte que l’on en a, après ces candidatures ridicules, l’abstention serait mortelle pour l’avenir car ce sera la porte ouverte en grand à ceux qui ont un projet et une organisation, à savoir les Frères musulmans d'Ennahdha.

Il faut donc voter et voter en masse.

I - Donner une leçon magistrale aux politiques incompétents.

En ce qui concerne le choix à faire, les Tunisiens dégoûtés des hommes politiques incompétents et sans patriotisme, devraient leur donner une éclatante leçon. Comment ? Il n’y a pas trente-six solutions. Il faut qu’ils réussissent à s’unir en une forte majorité sur un nom et sur un parti.

Ce nom et ce parti, ils ne doivent évidemment pas le choisir au hasard ou le jouer à la roulette ! Ils doivent procéder en posant les bases de ce qu’ils veulent essentiellement et procéder ensuite par élimination.

Ce que veut le peuple Tunisien essentiellement c’est sans conteste : un pouvoir fort, qui ait un projet sérieux pour sortir le pays de la crise que chacun mesure et dans tous les domaines : l’économie, le social, la sécurité, l’éducation.

Les Tunisiens ont maintenant compris dans leur grande majorité que la régression du pays évident pour tous, vient de la Constitution et du régime électoral qui rend le pouvoir totalement impuissant en l’émiettant entre tous les partis.

Ils savent aussi que cette régression date de l’arrivée des Frères musulmans et de leur entrisme dans tous les rouages de la société. Ils sont conscients que les partis islamistes instrumentalisent honteusement la religion pour leur profit personnel. Ils savent aussi qu’ils ont ruiné le pays avec l’exigence anormale de leur indemnisation (Ce que les Etudes du FMI ont clairement montré) qu’ils ont incité des jeunes a partir sur les champs de bataille islamistes, qu’ils ont divisé le peuple avec la religion et qu’ils sont à l’origine de cette Constitution et de ce régime électoral qui ruine le pays.

II - Écarter les islamistes et leurs « complices »

Le choix paraît donc plus simple qu’on le pense.

-  Veut-on continuer grosso modo, comme les années qui viennent de s’écouler depuis le 14.01.2011 ; et alors le choix est très ouvert car tous les politiques peu ou prou, veulent maintenir le système actuel, c’est-à-dire l’émiettement du pouvoir ; et tous sont prêts, si cela leur est nécessaire pour être majoritaire, à s’allier avec les islamistes. 
Il y a même des projets plus graves encore et certains, pour obtenir la Présidence de la République, sont prêts à accepter que les islamistes aient l’Assemblée Nationale et le Gouvernement. Ce qui serait la plus grande des catastrophes. 
Tous ceux-là nous disent que les islamistes sont incontournables et qu’il faut faire avec, ce qui est la pire erreur politique.

Dans ce camp du statu quo, on retrouve pratiquement tous les candidats de Youssef Chahed à Mohsen Marzouk, en passant par Nabil Karoui et même Abdelkrim Zbidi qui a très bien accepté sans jamais dire un mot, la politique dite du consensus imposée par Ghannouchi à Béji Caïd Essebsi

Pour tout dire, cet engouement soudain sur la toile pour Abdelkarim Zbidi paraît même un  peu inquiétant. On ne sait rien de lui. Il n’a jamais exprimé ses idées politiques et même s’il a bien géré l’armée, ce n’est pas un titre suffisant pour qu’il soit un bon Président. Il est même probable qu'il partage avec son mentor Béji Caïd Essebsli le consensus avec les Frères musulmans, ennemis de la République !

Il est donc indispensable que les candidats sérieux et notamment le Dr Zbidi disent clairement, sans ambiguïtés, s’ils s’allieront aux islamistes pour garder le pouvoir ou s'ils resteront dans l’opposition s’ils n’ont pas la majorité. Il faut aussi qu’ils disent, et c’est essentiel, s’ils veulent enfin modifier cette Constitution et ce régime électoral désastreux.

Après ces éclaircissements, les Tunisiens auront l’embarras du choix car tous se valent et tous feront la même politique ou plutôt n’auront aucun projet politique sérieux. Et ils laisseront la place aux islamistes comme l'ont fait avant eux Mustapha Ben Jaafar, Moncef Mohamed Marzougui et Béji Caïd Essebsi ! 

Tous ceux-là, ne proposent qu’aujourd’hui, sans jamais avoir rien dit avant, de modifier la Constitution et le régime électoral qui sont la cause du désastre actuel mais qu’ils considéraient il y a peu, comme les meilleurs ! De qui se moquent-ils ? 
Bien sûr il y en a de meilleurs sur le plan humain mais ce n’est pas le problème car ils ne veulent pas changer les choses et les mécanismes dont on a vu où ils ont mené le pays. 

-  Si, par contre, les Tunisiens veulent le changement, faire en sorte que le pouvoir reprenne de sa vigueur et mette un réel projet en marche, alors il leur faut choisir ceux qui veulent clairement un changement de Constitution et de régime électoral et qui disent clairement qu’ils sont pour une Tunisie qui ne s’allie pas avec les obscurantistes.

III - Faire de sorte que la Constitution et le régime électoral désastreux changent.

Sur ce point, il n’y a pas d’autre choix possible que celui d’Abir Moussi et du PDL car ils sont les SEULS à faire le bon diagnostic et à avoir un projet de changement. Et, ce, depuis longtemps pas à la veille des élections. Sont-ils parfaits ? Bien sûr que non. Mais ceux des Tunisiens qui voudront donner une leçon aux politiques incompétents, souvent corrompus, sans conviction réelle, opportunistes et prêts à tout, sans aucun sens de l’intérêt du pays ; alors ils n’auront pas le choix : ils doivent s'unir sur le nom d’Abir Moussi et du PDL ; et là, leur message sera très fort.

On peut ne pas aimer cette dame pour des raisons personnelles mais elle est la seule à vouloir lutter démocratiquement contre les islamistes. Cela seul devrait faire la différence et conduire chacun à s'unir derrière elle.

Elle a raison de se présenter aux Présidentielles, ce qu’elle n’aurait pas fait si les législatives s’étaient déroulées avant. Se déroulant après, elle ne pouvait pas laisser la place vide et laisser s’installer à Carthage quelqu’un qui aurait fait alliance avec les islamistes et aurait ainsi créé une dynamique contre laquelle elle aurait eu du mal à agir lors des législatives.

Enfin on entend dire : « Comment Abir Moussi pourra-t-elle reformer la Constitution et la loi électorale ? » Cela est vrai. Mais ne faut-il rien tenter parce que ce sera difficile ? 
Or beaucoup de personnes disent bien aujourd’hui que ces textes sont mauvais et on peut penser que si elle a une belle majorité, d’autres se joindront à elle par opportunisme, parce que le succès va au succès. 
Quant à l’accusation d’avoir été RCD, elle est absurde au plus haut point; puisque cela n’empêche pas les même de soutenir M. Zbidi qui a été Ministre de Ben, Ali ce qui est autrement plus grave !

Les Tunisiens sérieusement désireux d'un réel changement, doivent envoyer en nombre ce message. 

Il faut surtout ne pas éparpiller les voix, pour que Abdel Fattah Mourou cet homme dont on connaît les discours et les fréquentations choquantes comme celle d'avec Wajdi Ghanim, ne soit même pas au deuxième tour. 

Les tunisiens ont la possibilité en s'unissant sur un nom, d’envoyer ce message fort.

Maintenant à chacun de réfléchir, de voir quelles sont ses priorités et d’agir en conséquence pour le bien du pays en étant patriote et en ne laissant pas de petites raisons mesquines souvent trahissant un sentimentalisme mal placé, lui dicter son choix.

Rachid Barnat


***


Elections tunisiennes : Abir Moussi ultime chance pour sauver le pays

Les Tunisiens sont appelés à choisir leur futur président. Vingt-six candidats se disputent la présidence d’une République qui n’est plus celle de son fondateur, Habib Bourguiba, ni de son successeur Zine Al-Abidine Ben Ali. Parmi ces 26 postulants à la fonction suprême, une seule femme : l’avocate et présidente du Parti destourien libre, Abir Moussi. Outre son appartenance au genre féminin auquel je suis sensible en tant que femme tunisienne, pourquoi cette candidate se démarque-t-elle et se distingue-t-elle de tous les autres ?


Malgré le nombre pléthorique de candidats (26), parmi lesquels des délinquants, des criminels, des imposteurs et surtout des traitres, l’événement est politiquement et symboliquement important : pour la seconde fois dans l’histoire récente de la Tunisie, des élections démocratiques sont organisées pour désigner au suffrage universel direct le président, ou la présidente de la République. Pour la première fois aussi, les candidats se sont mesurés lors de débats télévisés. Une telle avancée démocratique, indéniable, aurait pu se produire à l’époque de Ben Ali et certainement pas avant – de 1956 à 1987, les Tunisiens n’étant pas socialement, psychologiquement et culturellement préparés à la démocratie- mais ceci est une autre histoire.

Ce qui nous importe aujourd’hui, c’est l’histoire immédiate. Commençons par les deux candidats dont on nous dit qu’ils sont les favoris : Youssef Chahed, actuel chef du gouvernement, même s’il semble avoir délégué ses attributs à Kamel Morjane, et Abdelkrim Zbidi, ancien ministre de l’ère Ben Ali et ministre de la Défense de 2011 à 2017. Le premier est un jeune agronome qui ne s’est jamais distingué par ses compétences ni intéressé à la politique avant 2011 et qui doit tout à Béji Caïd Essebsi avant de le trahir quelques mois avant son décès. Son bilan économique et social suffirait très largement pour le disqualifier. Le second est un médecin, propulsé ministre de la Défense à une époque où la Tunisie n’avait plus d’hommes pour la défendre, pas seulement du terrorisme islamiste mais aussi des ingérences étrangères, notamment celle du Qatar, des Etats-Unis, de la France, de la Grande Bretagne, de l’Allemagne, de l’Algérie…Le seul fait de constater, lors de la campagne électorale, que M.Zbidi s’affiche fièrement avec le renégat suprême Rachid Ammar, le général qui aurait dit non à Ben Ali et oui à Hillary Clinton, montre les liens et la complicité entre les deux hommes.  
  
A priori tout semble opposer Youssef Chahed et Abdelkrim Zbidi. Excepté un point de convergence : ils sont tous les deux des candidats supplétifs et interchangeables des Frères musulmans locaux, à savoir Ennahdha. Il ne s’agit pas là d’une supposition ou d’une déduction hâtive mais d’un fait fondé sur des informations crédibles notamment de notre réseau secret au sein du ministère de l’Intérieur.

En plus de leurs nombreux candidats supplétifs dont nous citerons les noms plus bas, les Frères musulmans ont deux prétendants officiels à la magistrature suprême : Hamadi Jebali, alias Tafjirat (double attentats de Sousse et Monastir en août 1987) et esclave de John McCain ; Abdelfattah Mourou, démagogue chevronné et avocassier véreux qui a fait fortune après le coup d’Etat de janvier 2011 et qui confessait à l’intégriste égyptien Wajdi Ghanim sa stratégie d’islamisation de la Tunisie par le contrôle et l’endoctrinement graduel des enfants et des adolescents tunisiens.
      
Passons maintenant rapidement en revue certains autres candidats qui ne pèseront pas lourd. Et d’abord Moncef Marzouki, l’homme du Qatar qui a livré le Libyen Baghdadi à ses tortionnaires islamistes et qui a encouragé la jeunesse tunisienne d’aller faire le djihad en Syrie. Il se présente pour ne pas se faire oublier et, surtout, ne pas se faire condamner pour Haute Trahison dans le cas où un gouvernement patriotique émergerait des élections.

Hamma Hammami, le gauchiste devenu milliardaire grâce à Chafik Jarraya (actuellement en prison) et Kamel Eltaïef (encore très influent). Il sait que ses chances sont minimes mais il se présente pour rester visible et non guère audible au sein des médias. C’est important pour le business de son épouse, l’affairiste du droit de l’hommisme, Radhia Nasraoui.

Nabil Karoui, ancien serviteur bien docile d’Abdelwahab Abdallah (le Raspoutine de Ben Ali), associé de Tarek Ben Ammar dans Nesma TV, devenu après le coup d’Etat de janvier 2011 l’un des conseillers de l’ombre de Rached Ghannouchi, son second papa après Ben Ali ! Certes, Youssef Chahed l’a foutu en prison pour torpiller sa candidature mais les charges retenues contre lui ne sont pas arbitraires : corruption, fraude fiscale, fuite d’argent à l’étranger…

Son alter ego est Slim Riahi, l’homme qui a fait main basse sur la fortune des enfants de Kadhafi et qui s’en est servi pour devenir un « homme politique » incontournable au sein de l’Assemblée dite nationale qui n’est qu’une pépinière de malfrats, de corrompus, de vendus à l’étranger et d’islamo-terroristes bien évidemment. Depuis près d’une année, il a trouvé refuge en France, pays des droits de l’homme…et des affaires juteuses ! Il vient de se désister au profit d’Abdelkrim Zbidi. En échange, dans le cas où celui-ci sera élu, ses affaires judiciaires disparaîtront comme par enchantement. Promesse de Kamel Eltaïef !

Le très souriant Mehdi Jomaa, l’adolescent attardé et daéchien Seifeddine Maklouf, l’islamiste light Hatem Boulabiar, l’embourgeoisé Mohamed Abbou, l’automate Kaïs Saied, l’honorable correspondant du SIS britannique Hachemi Hamdi, sont tous des candidats supplétifs des Frères musulmans et plus exactement du chef de la secte, Rached Ghannouchi. Un seul nom parmi ces candidats mineurs mérite le respect, pour son intégrité et sa sincérité, Saïd Aïdi.

Seule candidate à s’opposer réellement aux Frères musulmans, l’avocate téméraire Abir Moussi. Authentique bourguibiste, son grand fait d’arme reste sa résistance héroïque à l’anarchie de janvier 2011, à « la horde », comme disait à la même époque son maître à penser, le philosophe Mezri Haddad. De sources fiables, c’est lui qui la conseillerait sur les questions de politique étrangère et de géopolitique. Elle partage également avec lui sa détestation de l’islam politique, sa fidélité pour Bourguiba, son adversité à l’égard du Qatar, sa volonté de rétablir les relations avec la Syrie, son soutient au régime égyptien et son enthousiasme pour Vladimir Poutine.

C’est en cela que la présidente du Parti destourien libre (PDL), qu’elle préside depuis 2016, se distingue et se démarque de l’ensemble des autres candidats à la magistrature suprême. Elle est aussi l’une des rares à porter un projet politique, social, économique, sécuritaire et stratégique global et cohérent que ses adversaires résument caricaturalement en un retour à l’ancien régime. Dans les faits, outre ses convictions démocratiques et les réformes économiques et sociales qu’elle entend mettre en œuvre, le seul « recul »  qu’Abir Moussi veut opérer est le retour à la Souveraineté absolue de la Tunisie. Pour les politiciens et les pseudo journalistes charriés par et dans la boue de la « révolution de la Brouette », c’est évidemment un sacrilège, un « retour à la dictature » ! Facteurs aggravants aux yeux des mercenaires devenus politiciens ou journalistes, la souverainiste Abir Moussi est déterminée à interdire les partis qui instrumentalisent la religion à des fins politiques, autrement dit la secte des Frères musulmans, et à réviser la constitution de Noah Feldman !!!

Y parviendra-t-elle ? Nous le saurons dans les heures qui viennent. Et nous découvrirons par la même occasion le degré de maturité des Tunisiens pour la démocratie !!!




17 commentaires:

  1. LES CANDIDATURES A LA PRÉSIDENTIELLE ...

    Lotfi Laamari : Certains confondent ISIE* et RAZI** !

    * Instance Supérieure Indépendante pour les Élections.
    ** Hôpital psychiatrique de Tunis.

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  2. POUR RAPPEL ...

    Voilà ce que disait Abdel Fattah Mourou * le caméléon **, candidat d'Ennahdha, à la présidence :

    - Nous n'avons que faire des compétents, pour occuper les postes stratégiques;
    - Nous ne lâcherons plus jamais le pouvoir, maintenant que nous le détenons;
    - Nous gouvernerons envers et contre tous, pour imposer la chariaa en lieu et place du Code Civil !

    * C'est lui qui rassurait Wajdi Ghanin sur la pérennité des Frères musulmans, puisqu'Ennahdha va islamiser les enfants car leurs parents sont perdus pour le parti.

    ** Et dire qu'il s'excusait auprès des tunisiens d'avoir fréquenter Wajdi Ghanim, qu'il ne connaissait pas bien ... alors qu'il est connu pour vouloir importer en Tunisie l'excision des fillette pratiquée en Egypte !

    Voici la vidéo de Mourou expliquant le projet des Frères musulmans : https://www.facebook.com/watch/?v=1061888653904291

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  3. ZBIDI NAÏF OU IL FAIT LE NAÏF ...

    Maintenant les choses sont très claires et nul ne pourra dire qu'il a été trompé !

    On s'en doutait, et c'est Zbidi lui même qui le confirme; puisqu'il se déclare prêt à travailler avec les islamistes

    Il assure pouvoir travailler avec les Frères musulmans et croit pouvoir même leur poser ses conditions !
    Il nous dit : " à condition qu'ils ne veuillent pas imposer un mode de vie aux Tunisiens et qu'ils respectent leurs liberté ".

    Il croit être plus fort et plus malin que BCE qui n'a rien pu faire ni imposer à Ghannouchi, pour pouvoir imposer quoi que ce soit aux nahdhaouis !!

    Ils continueront avec la pratique du double langage et continueront d’infiltrer la société pour y imposer leurs valeurs en diffusant le wahhabisme qui fonde leur projet politique; et quand les tunisiens qui soutiennent Zbidi se réveilleront, il sera trop tard.

    Les voilà informés ceux qui nous assuraient que leur candidat ne s'alliera jamais aux islamistes !!!

    Or, on se rappelle que BCE promettait de mettre un terme à l'islamisation de la société et qu'il sera un rempart pour les tunisiens, contre les Frères musulmans ! Qu'en avait-il fait ? RIEN !

    Seront-ils aussi naïfs que Zbidi pour le croire capable de faire ce que BCE n'a pu faire en 5 ans ?

    https://www.huffpostmaghreb.com/entry/abdelkrim-zbidi-pret-a-travailler-avec-ennahdha-tant-quils-nimposent-aucun-mode-de-vie-aux-tunisiens_mg_5d667e9ce4b022fbceb41431?utm_hp_ref=mg-homepage&ncid=other_homepage_tiwdk

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  4. ENNAHDHA EST UN PARTI ILLÉGAL !

    Ghannouchi a obtenu un visa pour son parti Ennahdha, profitant du chaos post coup d'Etat perpétré par le Qatar sur la base de la constitution de 1988, reprenant la constitution de 1959; et qui interdisent les partis politiques qui instrumentalisent la religion !

    Ce visa ayant été paraphé par Tartour, alias Moncef Merzougui, président provisoire nommé par Ghannouchi !!

    Et voilà comment les Frères musulmans ont officialisé leur parti en Tunisie !!!

    Abir Moussi : " l’Islam politique n’a pas de place en Tunisie " !

    https://www.facebook.com/MidiShowByMosaiqueFM/videos/2108610036099889/UzpfSTEzNzA0NDUyODc6MTAyMTU2MDY4MTA3NDc5MjI/

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  5. DES "PROGRESSISTES" SCHIZOPHRÈNES ...

    Quand BCE a trahi ses électeurs en faisant son alliance avec Ghannouchi, beaucoup des progressistes qui l'ont élu, ont dénoncé son manquement à ses engagements; et n'ont cessé de critiquer depuis le défunt président qui a permis la poursuite de l'islamisation de la société tunisienne ...

    Et curieusement, certains de ceux-là, soutiennent mordicus ZBIDI dont BCE était le mentor; lui même :
    - admettant la politique de "tawafouq" (consensus) avec les Frères musulmans, ces ennemis de la République; et
    - admettant de collaborer à nouveau avec Ghannouchi !

    En somme, ils soutiennent un BCE-bis !

    Où est la logique et la cohérence de ces prétendus progressistes ? !

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  6. UNE BELLE ANALYSE POUR ENFIN DE COMPTE PROPOSER Md ABBOU AUX TUNISIENS COMME UNIQUE REMPART CONTRE LES FRÈRES MUSULMANS !

    C'est ce qui s'appelle se moquer du monde, quand on connait le parcours du couple diabolique Abbou, issus du défunt CPR, que présidait Tartour alias Moncef Marzougui et leur soutien indéfectible aux Frères musulmans lors de la constituante !

    Les tunisiens se rappellent de la sinistre ligue des "gardiens de la révolution", au service de Ghannouchi chaque fois qu'il était en difficulté "politique" !
    Ligue soutenue par Tartour et les Abbou ... pour ceux qui auraient la mémoire courte !!

    https://www.businessnews.com.tn/Le-meilleur-candidat-pour-Ennahdha-c%e2%80%99est-Abdelkrim-Zbidi,526,90087,3

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  7. CAMPAGNE PRÉSIDENTIELLE 2019 OU L’EXCEPTION TUNISIENNE !

    Un tirage au sort pour un débat entre les candidats auxquels il a été permis de choisir leurs débatteurs !!
    La Tunisie, en régime bananier ?

    Berrhouma Rawda :

    Lors du tirage au sort en présence d'huissier pour départager les 26 candidats aux élections présidentielles en 3 groupes, la HAICA * et L'ISIE ** déclarent avoir octroyé à Youssef Chahed, à Abdelfettah Mourou et à Mohsen Marzouk, le privilège de choisir l'une des 3 dates pour participer au débat.

    Ce qui signifie qu'ils ne se retrouveront pas dans un même groupe et n'auront pas à se confronter en public !

    Ce privilège leur ayant été octroyé pour cause de détention de la majorité parlementaire à L'ARP *** !!!

    PINCEZ MOI, JE RÊVE !

    - On est en démocratie ou dans un cirque ?
    - Quel rapport entre l'ARP et les élections présidentielles ?
    - Les élections ont-elles pour objectif de donner à chaque candidat sa chance d'accéder au pouvoir dans l'égalité des chances ou bien d'avantager ceux qui sont au pouvoir sur leurs concurrents ?
    - La HAICA est-elle habilitée à prendre des décisions politiques en dehors de ses prérogatives relatives aux médias ?
    - l'ISIE n'est-elle pas l'Instance Supérieure Indépendante des Elections ? Où est son indépendance si elle décide de privilégier des candidats au détriment d'autres, parcequ'ils sont au pouvoir ?
    - L'électeur tunisien serait-il si immature pour que ces instances (HAICA & ISIE) décident d'interférer dans le débat pour l'aider à choisir pour qui voter ?
    - Ces 3 candidats privilégiés, sont-ils au-dessus de la loi électorale et de la constitution qui garantit à tous l'égalité des chances ou bien préfèrent-ils fuir le débat face à des concurrents qu'ils craignent ?

    Je défie la HAICA et l'ISIE de répondre à mes questions !

    * Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle
    ** Instance Supérieure Indépendante pour les Élections
    *** Assemblée des représentants du peuple

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  8. A CEUX QUI ONT OPTÉ POUR QUE ABIR OCCUPE UN DES 3 POSTES DE DIRECTION DU PAYS ...

    Amina Moalla :

    A ceux-là, je rappelle que les postes de direction sont :
    - Président de la République
    - Chef de Gouvernement
    - Président de la Chambre des Députés et je dis que :

    Parmi ces 3 postes, seul celui de président de la République est soumis au suffrage universel, les deux autres étant soumis à l'obtention du plus grand nombre de sièges au parlement.

    Or dans la configuration actuelle le PDL, comme tous les autres partis, est très peu assuré d'obtenir ce record en sièges.

    Sans ce record, Abir Moussi sera cantonnée à un rôle de simple députée.

    Pour la voir jouer un rôle déterminant dans la direction de ce pays, une seule et unique voie : la porter à la magistrature suprême par un vote massif lors des présidentielles.

    Par ailleurs, il faut être conscient qu’une victoire de Abir Moussi aux présidentielles boostera d'une manière déterminante les votes pour le PDL aux législatives, ce qui renforcera les chances du parti de disposer du maximum de sièges pour gouverner de façon efficace.
    Par effet d'entrainement, plus Abir Moussi obtiendra de voix aux présidentielles plus le PDL obtiendra de voix aux législatives.
    C'est pourquoi il faut voter pour elle aux présidentielles.

    Que tous ceux qui soutiennent Abir Moussi votent pour elle aux présidentielles et arrêtent de se dire et de dire qu'elle serait mieux en tant que Chef Du Gouvernement, car l'obtention de ce poste est tout ce qu'il y a de plus hypothétique.

    IL FAUT DONC QUE LES PARTISANS DE ABIR MOUSSI VOTENT POUR ELLE AUX PRÉSIDENTIELLES ET N'ATTENDENT PAS LES LÉGISLATIVES !

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  9. oui Abir la seule qui a une vision claire pour l'avenir,elle a déjà sa constitution à la main. la seule qui proclame un changement radical de la politique du pays et surtout la neutralisation des obscurantistes.

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  10. BRAVO LES FRÈRES MUSULMANS !
    Ils restent les maîtres du jeu.

    Ghannouchi se joue d'une opposition "progressiste" prête à lui manger dans la main !
    Il confirme son rôle de faiseur de roi et de briseur de carrière politique.
    Tant mieux pour lui si les prétendus progressistes sont si bêtes. Il tire sa force de leur faiblesse et de leur division.
    Ils ont fini par imprimer dans leur logiciel, qu'Ennahdha est indispensable et incontournable pour la vie politique en Tunisie.

    Si Liés Fakhfakh, cet ex d'Ettakattol, revendique pouvoir refaire une alliance avec Ghannouchi; qui peut croire le couple diabolique Abbou qui dénonce ses anciens alliés islamistes lors de la Constituante, quand il promet qu'il ne s’alliera pas à Ghannouchi ? Que les naïfs certainement !

    Heureusement il reste des hommes encore debout pour résister aux islamistes : il se trouve que c'est une femme, chef de file des véritables destouriens !

    Vivement la Troisième République !!

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  11. QUAND DES INTELLECTUELS VERSENT DANS LE POPULISME ...

    Oum Ziad, alias Néziha R'jiba*, s'en est prise à Abir Moussi l'accablant de tous les péchés de l'ancien RCD !

    J'aimais cette dame que je croyais honnête intellectuellement. Et voilà qu'elle aussi se joint à la meute qui veut barrer la route à Abir Moussi en "rappelant son passé" !

    Vu son âge, son militantisme et son métier de journaliste, Oum Ziad doit savoir qui faisait quoi au RCD !

    Alors que cherche-t-elle à rappeler son passé "politique" à Abir Moussi qui ne fut au RCD que durant 1 an, de 2010 à 2011 et où elle n'était pas au poste de responsabilité ?

    A fouiller le passé "politique" d'anciens RCD-istes et plus particulièrement de ceux du bureau politique ayant assuré le système Ben Ali parfois durant les 23 années; Oum Ziad trouverait à boire et à manger en matière de "passé politique" .... dont celui de ceux qui coopèrent aujoud'hui avec Ghannouchi en lui mangeant dans la main, comme Mohamed Ghariani le secrétaire général du RCD, ou qui ont rejoint d'autres formations politiques, Ennahdha comprise !

    Mais comme par hasard, il n'y a que le "passé" de Abir Moussi que certains comme Oum Ziad, veulent rappeler aux tunisiens, en rappelant ses discours laudatifs ?

    Il se trouve que le discours laudatif de l'époque Ben Ali, était monnaie courante; puisqu'il n'y avait aucune opposition face à un régime policier totalitaire. Même Ghannouchi y a été du sien !

    Et curieusement cela sort au moment où la popularité de Abir Moussi la place en bonne position, faisant d'elle le danger n° 1 pour les Frères musulmans, qui ont le soutien d'Oum Ziad par solidarité entre anciens "opposants" à ZABA !

    Oum Ziad semble n'avoir toujours pas digéré son histoire avec ZABA, pour s'en prendre à Abir Moussi et lui faire porter le chapeau de tout le système installé par lui durant 23 ans !

    Le pire, est que cette "militante" des droits de l'homme, démocrate et progressiste nous dit-elle, souhaite conserver ses anciens amis islamistes au pouvoir directement ou indirectement; acceptant qu'ils se cachent derrière des marionnettes * "progressistes" dont Ghannouchi sera toujours le marionnettiste !

    Or ce que dit un individu, dernière roue du carrosse de tout un système, ou dit quand il s'est affranchi du système; n'est pas de la même nature.

    Il se trouve que le système Ben Ali est fini et les tunisiens ont retrouvé la liberté d'expression ... tout le monde change, et Oum Ziad voudrait nier tout changement à Abir Moussi ?

    Et puis, est-ce que chacun d’entre nous n'a pas appris et n'a pas changé depuis le 14.1.2011 ? Pourquoi cette femme ne pourrait-elle pas évoluer et avoir compris les enseignements de l'histoire récente.
    Ghannouchi lui-même a tenu des propos laudateurs à propos de Ben Ali ! Cela en fait-il un adhérent à la pensée Ben Ali ?

    Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis !

    Abir Moussi n'a ni du sang sur les mains ni des actes de terrorisme à son actif et n'a vitriolé personne ... contrairement à Ghannouchi et à ses Frères musulmans !

    Mais malheureusement, en campagne électorale il faut s'attendre à tout de la part d'opposants qui ne savent comment contrer une femme qui monte dans l'opinion et dans les sondages ... mais cela détonne de la part d'Oum Ziad que je croyais plus honnête intellectuellement que les autres !

    Décevante Oum Ziad !!

    Vivement la troisième République !!!

    * Ex-membre du bureau politique du CPR.
    Elle a soutenu Tartour, alias Moncef Marzougui; et la troïka dominée par Ghannouchi et ses Frères musulmans.

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  12. LE BAL DES FAUX-CULS, COMMENCE : Campagne électorale oblige ...

    Néjib Chabbi * comme tant d'autres qui ont collaboré ** avec Ghannouchi ou s’apprêtent à le faire; et qui ont encensé la politique du " tawafouq " (consensus) ... font volte-face et dénoncent toute alliance avec Ghannouchi; voire, proposent d'éliminer les Frères musulmans !

    Vraiment, il y en a qui ne manquent pas d'air ni de culot !!

    * Éliminé lui et son parti, dés les premières élections libres !
    ** La liste est longue : Abdelkrim Zbidi, Mehdi Jomaa, Youssef Chahed, Moncef Marzougui, Mustapha Ben Jaafar, Mohsen Marzoug, Mohamed Abbou, Liés Fakhfakh ...

    Vivement la Troisième République !

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  13. LA DIVISION DES PROGRESSISTES OUVRIRAIT LA VOIE A L'ERDOGANISATION DE LA TUNISIE !

    Sophie Bessis :

    Malgré leurs accommodements avec la réalité tunisienne, les islamistes n’ont pas changé de logiciel, et l’on pourrait alors entrer dans un processus d’« erdoganisation », véritable rupture idéologique et politique dans son histoire depuis l’indépendance.

    https://www.jeuneafrique.com/mag/821866/politique/tribune-tunisie-chronique-dune-deroute-annoncee/?fbclid=IwAR2w1tRXEhe2lhVCi4L8CtkrMztujEHF0PIJdETkzOXQD4fGOHVYA2xk_40

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  14. Hammadi JEBALI VEUT SAUVER LA RÉPUBLIQUE !
    Rien que çà !!

    Décidément, il y a des hommes politiques qui ne manquent pas de culot !

    Voilà un homme qui menaçait les journalistes qui lui rappelaient les crimes commis par les Frères musulmans, lors de ses interviews juste après la fumeuse "révolution"; en leur ventant son prétendu militantisme, en se présentant comme pauvre au service des pauvres et en annonçant l’avènement du VI eme Califat !

    Comme bien d'autres de ses Frères musulmans (Ghannouchi, Bouchlaka ...), lui aussi s'est inventé un titre d'ingénieur acquis en France ... lui que ne sait pas aligner deux phrases en français sans massacrer la langue de Molière !

    Quand il fut premier ministre de Ghannouchi, il a tout fait pour détruire les institutions de la République en recrutant massivement de nouveaux fonctionnaires (700 000 !) en dépit du bon sens et surtout au mépris des règles de recrutement ; pas pour leur compétence, juste pour leur allégeance à son parti.

    Quand l'émir du Qatar a exigé et obtenu de la Troïka de rompre les relations diplomatiques de la Tunisie avec la Syrie; à la question des journalistes inquiets du sort de la communauté tunisienne vivant en Syrie, sa réponse avec son sourire légendaire, était qu'Allah y pourvoira et leur viendra en aide !!

    Des tunisiens se demandent d'où a-t-il pu sortir tant d'argent lui qui dit être pauvre, pour se construire une immense villa sur 3 niveaux à Hammamet sud, sortie de terre et construite en moins d'un an ?
    D'autre se demandent de même, pour l'immense centre commercial sur la route de Mornag, lui aussi construit en un temps record ?
    Evidemment beaucoup des biens mal acquis par les Frères musulmans, se font grâce à des prêtes-noms; souvent de la parentèle proche !

    En matière de corruption, les marchands du Temple savent faire et mieux que les Trabelsi qui paraissent des novices à côtés de ces affairistes qui instrumentalisent la religion pour se faire de l'argent !

    Si les tunisiens ont jubilé le 14.1.2011 de s'être débarrassés des familles Trabelsi & Ben Ali et de leur corruption, ils les ont remplacé par des milliers d'autres encore plus voraces et plus malins; puisqu'ils considèrent qu'ils ne volent pas mais que c'est un dû pour dédommagement pour leur militantisme !
    Ainsi, ils ont voté la loi d'indemnisation pour cause de militantisme et que payent des tunisiens qui ne leur avaient rien demander !

    Adeptes de la razzia, ils considèrent la Tunisie comme un butin de guerre ...
    Mais habiles, ils votent une loi d'indemnisation, pour donner un semblant de légalité aux razzias des temps modernes; qu'ils pratiquent dans tous les domaines, dans un pays soumis à leur haine et à leurs rapines !

    Et aujourd'hui en campagne électorale, ce monsieur prétend défendre la République et corriger toutes les dérives qu'il a contribuées à créer; puisqu'il dit vouloir parachever la Constitution élaborée par Habib Khedher pour le compte de son oncle Ghannouchi !!

    Qu'est devenu le projet de Califat de Hammadi Jebali, pour déléguer la souveraineté de la Tunisie à son VI eme Calife ?
    Pourquoi n'en parle-t-il plus ?

    Il se fout du monde ... et de la République !!

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  15. PREMIER DÉBAT TÉLÉVISÉ POUR UNE ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE EN TUNISIE ...

    Rien de nouveau sous le soleil de Satan !

    Ceux qui étaient au pouvoir (Tartour alias Moncef Marzougui, Mohamed Abbou, Mehdi Jomaa, Abdel Fatah Mourou, Néji Jalloul) n'étaient pas crédibles !

    On se demande s'ils s'entendaient débiter des discours contraires à leurs "actions politiques" pour ne pas dire mensongers, quand ils étaient au pouvoir; que ce soit en tant que président de la république, de chef du gouvernement, de ministres ou de parlementaire constituant !

    En réalité ce n'était pas un débat; puisqu'il n'était pas possible de répondre aux élucubrations de certains.

    N'aurait-il pas été nécessaire de répondre à Tartour lorsque avec un aplomb ou une inconscience absolue, il dit qu'il avait invité les prêcheurs arriérés et rétrogrades pour "lutter contre le terrorisme" ! Prenant les Tunisiens pour des cons !
    Ou qu'il dit vouloir défendre nos frontières contre toutes infiltrations par des terroristes, alors qu'il avait laissée faire par Ghannouchi ... qui l'avait nommé président !
    Et que dire de "la cause palestinienne", populisme oblige, devenue une tarte à la crème pour ce pan-arabiste !!

    La seule à tenir un discours cohérent avec son programme et son projet pour la Tunisie, était Abir Moussi !!

    En fin de compte, un débat qui n'apporte rien de nouveau d'autant que les journalistes jouaient aux examinateurs "neutres" et ne relevaient aucunes des incohérences des candidats !

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  16. LES TUNISIENS DÉGAGERONT LES RESPONSABLES DE LEURS PROBLÈMES !

    YC & Ghannouchi croyaient éliminer de la course leur concurrent NB.
    Ils lui ont fait une pub qui va leur coûter chère !

    Emmanuel Dupuy :

    Les tendances actuelles confirment la volonté du peuple de « dégager » les personnalités politiques restées aux commandes du pays ces huit dernières années.

    - La dette extérieure, qui a augmenté de plus de 38 % depuis fin 2016 et qui selon le FMI « représentera un lourd fardeau pour les générations futures », a fini de doucher les espoirs tunisiens.
    - Le taux de chômage caracole avec des chiffres équivalents à ceux précédent la Révolution. Officiellement de 15,3%, il serait plus vraisemblablement de 24%.

    Les tendances actuelles confirment, ainsi, la volonté du peuple de « dégager » les personnalités politiques restées aux commandes du pays ces huit dernières années.

    Les personnalités issues du gouvernement actuel ne se qualifieront probablement pas pour le second tour :
    - C’est le cas du premier d’entre eux, Youssef Chahed, chef du gouvernement, qui pâtit d’un bilan économique catastrophique,
    - Tandis qu’Abdelkrim Zbidi, son ministre de la Défense et qui a mal débuté sa campagne, dégringole jour après jour dans les intentions de vote.

    https://www.valeursactuelles.com/monde/presidentielle-tunisienne-la-democratie-confisquee-110650?fbclid=IwAR1busZs5rIDsYTShCFOhPbjdvSWijjwFEiZt9ZsC5oKpgYDSTCKDSCxCE

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  17. DRÔLE DE CAMPAGNE ÉLECTORALE !

    L'un* veut parler et on l'en empêche par une détention arbitraire !

    L'autre** en liberté mais devient taiseux depuis que ceux qui l'ont propulsé pour Carthage ont compris que dés qu'il parle, il déparle et risque de foutre en l'air leur espoir d'en faire un président !!

    * Nabil Karoui
    ** Kais Saied, le pan-arabiste utopique et exalté qui fait de plus en plus peur à chaque prise de parole mais qui ne cache pas ses sympathies pour les islamistes extrémistes !

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