Bardo 1881 : la dynastie husseinite turque cédait
la souveraineté de la Tunisie à la France par le traité du Bardo du 12 mai 1881.
Bardo 2020 : Ghannouchi veut céder la
souveraineté de la Tunisie à ses maîtres Turc & Qatari !
Si Bourguiba
avait rendu sa souveraineté à la Tunisie, Abir Moussi avait empêché à temps le forfait de Ghannouchi !
Or le sultan ottoman est de retour : Erdogan veut restaurer l'empire ottoman et reprendre ses anciennes provinces turques ! Ghannouchi lui offre déjà la Tunisie ...
Aux destouriens de reprendre du service pour libérer à nouveau la Tunisie et dégager les Frères musulmans, nostalgiques des colonisations turque & arabe !
Or le sultan ottoman est de retour : Erdogan veut restaurer l'empire ottoman et reprendre ses anciennes provinces turques ! Ghannouchi lui offre déjà la Tunisie ...
Aux destouriens de reprendre du service pour libérer à nouveau la Tunisie et dégager les Frères musulmans, nostalgiques des colonisations turque & arabe !
R.B
Hier,
BARDO 1881 ! Demain, BARDO 2020 ?
Mardi 28 avril 2020, la Tunisie a
échappé de justesse au déclenchement d'un processus de mise sous tutelle
turquo-quatarie. Les Frères musulmans en catimini ont œuvré avec leurs soutiens
prétendument progressistes (Qalb Tounes & Tahya Tounes, entre autres), pour
faire adopter par l'ARP, avec une précipitation suspecte profitant de la crise
du CoVid-19, deux projets de loi contraires aux intérêts de la Tunisie :
- l'un au profit du Qatar, autorisant
l'ouverture à Tunis d'une section du Fonds quatari pour le développement ;
- l'autre en faveur de la Turquie pour
l'encouragement et la protection des investissements turcs en Tunisie.
Tout porte à croire que le sultan
ottoman pousse ses obligés, Ghannouchi et ses Frères musulmans, à accélérer
l'adoption par l'ARP des deux accords de « coopération », malgré
leurs clauses léonines au détriment de la Tunisie. Sachant que de tels accords,
tellement dissymétriques et contraignants, peuvent bien être assimilés à des
traités de domination colonialiste.
Mais l'alerte a été donnée in-extremis,
lundi dernier ; et le complot des vassaux d'Erdogan et de Tamim al-Thani, a été
déjoué net, dès le lendemain.
Et dire que ces accords auraient pu être
adoptés, ce jeudi 30 avril 2020 par l'ARP, si le nombre de traîtres à l'ARP
avait été suffisant. Mais la manœuvre de Ghannouchi, n’a pas réussi !
C'est grâce à la vigilance de la présidente du
PDL et de son groupe parlementaire au sein de l'ARP ; et au travail
remarquable, exemplaire, méthodique et précis de Abir Moussi, qui lui ont
permis de lever le voile sur ce qui se trame réellement contre la Tunisie dans
les bureaux de Ghannouchi.
La mobilisation se déclenche aussitôt et
les soutiens se multiplient. En réponse, suite aux réactions des patriotes tunisiens, des forces vives du pays, des médias, des actifs sur
les réseaux sociaux et même d'une partie des députés, le chef du gouvernement
prend la sage décision de retirer de l'examen par l'ARP, les deux projets de loi
incriminés.
Il coupe ainsi l'herbe sous les pieds du vassal d'Erdogan au Bardo, qui subit un échec cuisant et perd la face devant ses protecteurs turcs et qataris qui ont des visées colonialistes sur la Tunisie et sur la Libye !
Il coupe ainsi l'herbe sous les pieds du vassal d'Erdogan au Bardo, qui subit un échec cuisant et perd la face devant ses protecteurs turcs et qataris qui ont des visées colonialistes sur la Tunisie et sur la Libye !
Erdogan se rêvant sultan désireux de
restaurer l’empire ottoman, veut récupérer une à une les provinces ottomanes en
favorisant et en soutenant les Frères musulmans qu’il instrumentalise pour réaliser
son dessein. La Libye pour ses hydrocarbures et la Tunisie, pour sa position
géo-stratégique pour lui faciliter l’exécution de ses plans militaires de conquête en
Libye ; puisque Ghannouchi ne lui refuse rien.
Depuis son intervention militaire en
Libye et sous prétexte de coopération et de soutien au gouvernement de Tripoli,
Erdogan met en application une stratégie de conquête coloniale en Libye.
Il a signé avec Fayez al- Sarraj, le 27
novembre 2019, deux accords bi-latéraux, en dépit de l'opposition des pays
riverains :
- l'un sur la coopération militaire
entre la Turquie et la Libye,
- l'autre sur le tracé de frontières
maritimes entre les deux pays en Méditerranée.
Le texte ne prend en compte ni le droit
international ni les revendications des autres pays.
Dans la foulée, et en réponse à l'appel
à l'aide (suggéré par Erdogan) de Fayez al-Sarraj dont les
milices sont en difficulté face à l'armée nationale libyenne, Erdogan se
précipite pour « honorer » ces accords et voler au secours de son
Frère musulman al-Sarraj.
Erdogan envoie alors en Libye son armée et sa
horde de mercenaires islamistes dont une partie est composée des « enfants »
de Ghannouchi rapatriés de Syrie, pour attaquer les Libyens, défendus par leur
armée nationale sous la conduite du maréchal Khalifa Haftar.
Or hormis une frange de la population rangée derrière al-Sarraj, l'immense majorité du peuple libyen reste uni derrière son armée nationale et se lève pour défendre sa dignité et l'indépendance de son pays.
Or hormis une frange de la population rangée derrière al-Sarraj, l'immense majorité du peuple libyen reste uni derrière son armée nationale et se lève pour défendre sa dignité et l'indépendance de son pays.
Si l'on fait le parallèle entre les
agissements des partisans de Fayez al-Sarraj, avec ceux de Ghannouchi; il
devient clair que les accords dont Erdogan voudrait hâter l'adoption par
l'ARP, constituent un prélude à ses prétentions colonisatrices en Tunisie.
Accords qui seront suivis par d’autres accords de coopération militaire, avec mise en vigueur immédiate par la partie turque au moindre « appel à l’aide » de la part de Ghannouchi, tout comme l’a fait al-Sarraj !
Accords qui seront suivis par d’autres accords de coopération militaire, avec mise en vigueur immédiate par la partie turque au moindre « appel à l’aide » de la part de Ghannouchi, tout comme l’a fait al-Sarraj !
Et l'on pourrait aisément continuer le
parallèle entre les deux processus d'ingérence et de domination !
Restons vigilants pour que ce qui se
déroule en Libye ne se produise pas en Tunisie !
Pour la sécurité de notre pays, les
députés doivent dès que possible, dans un sursaut patriotique, retirer à
Ghannouchi la présidence de l'ARP. C'est impératif !
Merci à Abir Moussi d’avoir tiré la
sonnette d’alarme.
Il faut savoir que Ghannouchi et ses Frères rusent et savent retirer à temps un projet impopulaire mais on sait aussi qu'ils n’y renoncent jamais et n’auront de cesse que de le passer attendant le moment propice; et à défaut d'être en position de force ils profiteront de la faiblesse de leurs opposants !
Texte repris par Rachid Barnat
Il faut savoir que Ghannouchi et ses Frères rusent et savent retirer à temps un projet impopulaire mais on sait aussi qu'ils n’y renoncent jamais et n’auront de cesse que de le passer attendant le moment propice; et à défaut d'être en position de force ils profiteront de la faiblesse de leurs opposants !
Texte repris par Rachid Barnat
Fatma Zarrouk :
RépondreSupprimerLarbi Zarrouk, mon arrière-grand-père, était conseiller du Bey, en 1881.
Il était le seul à avoir osé s'opposer à la signature du traité du Bardo.
Tous les ministres et les notables du gouvernement du Bey s'étaient soumis aux ordres de SADOK BEY.
Ce dernier avait décidé d'arrêter Larbi Zarrouk, pour le condamner à mort.
Mis au courant, il avait réussi à quitter le pays, grâce à l'aide du Royaume Uni, pour rejoindre Kheireddine Pacha, en Turquie d'abord.
Ensuite, il a vécu à Médine, jusqu'en 1902, date de son décès, à l'âge de 62 ans.
Ruiné et mort en exil, par fidélité à son pays.
Tel fut le destin de Larbi Zarrouk.
Pour moi, il restera toujours un bel exemple de patriotisme et un véritable héros.
Tous les livres d'histoire confirment la crédibilité de cette page de l'histoire de la Tunisie pré-coloniale.
Est-ce que nous sommes en mesure de retirer la présidence du parlement au nouveau janissaire de la porte sublime
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