Caricature de Mohamed - La subtile riposte de Ali Dilem.
Le blasphème l'arme redoutable du wahhabisme pour soumettre à leur obscurantisme sacré les peuples. La France dont les responsables politiques ont flirté avec les pétromonarques qui exporte ce poison avec leur or noir, découvre l'étendue de l'horreur de la chariaa pour de simples caricatures ! A jouer avec le feu on finit par se brûler les doigts. Les français découvrent de jour en jour la réalité du wahhabisme et la rigueur de la chariaa que les pétromonarques exportent en France, avec l'aval de leurs responsables politiques !
R.B
Aux musulmans, et en particulier aux élèves et parents d’élèves qui désapprouvent les caricatures de Mohamed.
Chers concitoyens musulmans,
Ne nous voilons pas la face : il y a un
problème. Tant de morts, tant de souffrances pour de simples caricatures.
Comment en est-on arrivés là ?
A la fin du Moyen-Âge, tous les pays
chrétiens et musulmans vivaient sous le même régime d’intolérance. Un simple
soupçon de blasphème ou d’impiété pouvait vous mener à l’échafaud. Les gens des
autres religions ne disposaient pas des mêmes droits et étaient à peine
tolérés. On peut même dire que les pays musulmans, l’empire ottoman en
particulier, étaient un peu plus tolérants envers les juifs et les chrétiens
que les pays chrétiens ne l’étaient envers les juifs et les musulmans.
Et puis, en Europe, il s’est passé deux
phénomènes, étroitement liés, qui ont fait la société où nous vivons
aujourd’hui, la France, et plus généralement les pays occidentaux : la
naissance de l’esprit scientifique et la philosophie des lumières. Cela a mis
quatre siècles pour aboutir, du XVIe siècle au début du XXe siècle, le travail
a été long, douloureux et sanglant. Au bout de ce travail, il y a, entre
autres, le droit au blasphème.
L’esprit scientifique a cherché à
expliquer rationnellement le monde, par l’observation et la logique, sans s’en
tenir aux vérités religieuses. Il a d’abord fallu faire admettre aux autorités
chrétiennes que la terre tournait sur elle-même et autour du soleil. Galilée a
été obligé par l’Eglise de renoncer à ses découvertes. Au XIXe siècle encore,
les découvertes de Darwin étaient refusées au nom de la Bible. Mais l’esprit
scientifique a fini par s’imposer. Grâce à lui, on en sait plus aujourd’hui sur
l’univers, l’homme et la nature. Mais il a aussi permis l’essor technique : si
vous avez un téléphone portable, la télévision, une voiture, la lumière
électrique, si vous prenez l’avion, le train, si vous pouvez vous faire
vacciner, passer une radio, c’est grâce au développement de l’esprit
scientifique tel qu’il s’est développé en Europe, et qui a dû lutter des
siècles contre la religion et ses soi-disant vérités révélées.
L’esprit des lumières s’est opposé aux
persécutions religieuses, au fanatisme religieux, à la superstition. Voltaire a lutté pour faire réhabiliter
Calas, condamné à l’atroce supplice de la roue, parce qu’il était protestant et
qu’on le soupçonnait d’avoir tué son fils parce qu’il voulait se convertir au
catholicisme. Voltaire a lutté pour faire réhabiliter le Chevalier de la Barre.
Ce garçon de vingt ans est torturé et décapité pour blasphème. On
lui cloue sur le corps un exemplaire du Dictionnaire philosophique de
Voltaire et on le brûle.
La Révolution française, puis les lois de
la laïcité, qui s’imposent à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle,
vont dans le même sens : empêcher la religion catholique, qui est pourtant
celle de l’immense majorité des Français, d’imposer sa vérité, son pouvoir, de
torturer et de tuer pour impiété ou pour blasphème, et faire en sorte que toutes
les religions aient les mêmes droits, sans rien imposer dans l’espace
public. Car c’est cela, la laïcité.
Mais le catholicisme n’a pas abandonné si
facilement la partie, même après avoir perdu le pouvoir, il voulait encore
régner sur les esprits, censurer la libre expression, imposer des visions
rétrogrades de l’homme et, surtout, de la femme. En 1880, puis encore en 1902,
il a fallu expulser de France tous les ordres religieux catholiques qui
refusaient de se plier aux lois de la république. Pas quelques imams : des
milliers de moines et de religieuses. Ça ne s’est pas passé sans résistance et
sans violences.
La critique, la satire, la moquerie, le
blasphème ont été les moyens utilisés pour libérer la France de l’emprise
religieuse. Tant que la religion était religion d’état, ceux qui le faisaient
risquaient leur vie. Puis l’Eglise catholique a fini par accepter d’être moquée
et caricaturée. Elle a accepté les lois de la démocratie. Les caricatures et
les blasphèmes étaient infiniment plus durs et plus violents que les
caricatures assez sages de Mohamed, chez les ancêtres de Charlie Hebdo,
qui s’appelaient par exemple L’Assiette au beurre, et plus
récemment, il y a une cinquantaine d’années, Hara-Kiri, et
de nos jours dans Charlie Hebdo, beaucoup plus durs avec le Christ
qu’avec Mohamed. Imaginez qu’un artiste comme Félicien Rops représentait
le Christ nu, en croix, en érection, avec un visage de démon ! Et « Hara-Kiri »
la sainte vierge heureuse d’avoir avorté ! Personne ne les a assassinés. Au
contraire, en 2015, une revue catholique a publié des caricatures du Christ
par Charlie Hebdo ! Pour montrer qu’ils étaient capables de
les accepter.
Si vous êtes libres de pratiquer votre
religion en France, si vous avez les mêmes droits que les chrétiens, c’est
grâce au blasphème, qui a empêché une religion d’imposer sa loi. Les
musulmans sont redevables de leur liberté aux blasphémateurs.
Beaucoup de gens aujourd’hui refusent
l’idée de blasphème, pas seulement les musulmans. Il faudrait
« respecter » les religions. Mais c’est justement parce qu’on ne les
a pas respectées que nous sommes libérés de l’emprise religieuse, et que nous
vivons en démocratie, dans un pays où toutes les religions sont
acceptées. Charlie Hebdo ne va pas trop loin, Charlie
Hebdo fait avec courage son travail de journal satirique, qui s’en
prend à tout le monde, sans distinction de religion ou d’origine, parce qu’en
démocratie on a le droit de se moquer de tout et de tout le monde. Sachez
que Charlie Hebdo, qui est plutôt classable à l’extrême gauche,
s’en est pris au racisme, à l’extrême droite, au christianisme, aux hommes
politiques de tous bords. Et à l’islam, donc, à égalité avec les autres.
Pourquoi auraient-ils dû faire une exception uniquement pour l’islam ?
En France, on peut critiquer avec
virulence tout le monde, les partis politiques, les institutions, les hommes
politiques, les artistes, etc. Faut-il faire une exception pour les religions ?
En France, on peut moquer le catholicisme,
le judaïsme, le bouddhisme, sans risquer sa vie. Pourquoi ne peut-on moquer
l’islam sans risquer sa vie ? L’islam serait-il une exception ?
L’islam peut être critiqué et moqué, comme
toutes les autres religions, comme toutes les croyances, comme toutes les
opinions, car en démocratie, une religion est une opinion, elle n’est pas
sacrée. Si vous n’admettez pas cela, alors vous n’admettez pas la démocratie.
Cela signifie que vous souhaitez vivre dans une société sans liberté
d’expression, où on ne critiquera plus rien ni personne, dans une société sans
blasphème, où la religion dictera aux gens leur manière de vivre, les limites
de leur comportement et de leur parole. C’était la France au Moyen-Âge. C’est
l’Arabie des Ibn Saoud aujourd’hui.
L’islam est critiquable justement parce
qu’il a encore du mal à accepter la liberté d’expression et la liberté des
femmes. Connaissez-vous des massacres et des attentats de même ampleur, partout
dans le monde, au nom du christianisme ? L’islam est la seule religion
aujourd’hui au nom de laquelle on tue des centaines d’innocents partout dans le
monde. Combien de massacres en France, l’Hyper Cacher, Charlie Hebdo,
le Bataclan, le carnaval de Nice, les petits enfants juifs tués par Mohammed
Merah, le professeur de Conflans, et bien d’autres encore ? Combien d’attentats
aux Etats-Unis, en Espagne, en Angleterre, en Belgique, tous aux cris de
« Allah est grand » ? Et les organisations totalitaires islamiques,
comme Daech, Al Qaïda, les Tribunaux islamiques somaliens ou les Talibans, qui
lapident, décapitent et crucifient au nom d’Allah les chrétiens, les musulmans
chiites, les juifs, les zaïdites, les homosexuels, les femmes adultères et les
blasphémateurs ? Et dans combien de pays islamiques les autres religions
sont-elles persécutées, les femmes considérées comme mineures, des jeunes gens
exécutés pour n’avoir pas respecté la religion?
Ces pays et ces gens ont manqué la
révolution scientifique et l’esprit des lumières. Ils ont manqué de blasphème !
Critiquer l’islam n’est pas de
l’« islamophobie », maladie imaginaire créée pour empêcher justement
toute critique, encore moins du racisme, qui n’a rien à voir. Est-ce que
critiquer l’extrême droite est de l’extrême-droitophobie ? Est-ce que critiquer
le capitalisme est de la capitalistophobie ? Est-ce que critiquer le
catholicisme est de la catholicismophobie ?
Critiquer l’islam, c’est le mettre sur le
même plan que toutes les autres religions et opinions. C’est donc le respecter.
Ne pas le critiquer, c’est penser qu’il est incompatible avec la démocratie,
comme on préserve la sensibilité d’un petit enfant qui ne peut pas endurer la
même chose que les adultes.
Les caricatures de Charlie Hebdo,
celles des journaux danois, attaquaient l’islam justement sur le sujet de la
violence et de l’intolérance. Et c’est bien un problème, ne le pensez-vous pas
? Les réactions violentes ont montré qu’ils avaient raison ! Les assassins
de Charlie Hebdo démontrent qu’ils avaient raison, qu’il y a
là un problème. Le jour où l’islam acceptera de se confronter à ses problèmes
au lieu de tout renvoyer à l’islamophobie, le jour où il acceptera de rire de
lui-même, et de prendre la moquerie avec une indulgence souriante, il montrera
qu’il est compatible avec la démocratie, capable d’autocritique, comme l’a été
le catholicisme. Ce jour-là, une simple petite caricature ne donnera plus lieu
à des massacres.
Je souhaite vivement, je ne sais par quel
canal, être entendu de vous, surtout ceux que choquent les caricatures. Qu’ils
comprennent enfin que c’est la loi démocratique, que c’est au prix de cette
insolence qui réveille les esprits qu’on peut réfléchir, se remettre en
question et avancer. Et si les religions avaient enfin de l’humour ? Si la
Grande Mosquée de Paris organisait une expo Charlie Hebdo ? On
peut rêver…
* Ecrivain, professeur d’université et critique littéraire.
LE WAHHABISME, EN GUERRE CONTRE LA LAICITE ET LE SAVOIR ...
RépondreSupprimerCette doctrine ne pouvant prospérer que sur l'ignorance et dans l'obscurantisme, les islamistes feront tout pour empêcher le savoir et pourfendre la laïcité.
Le wahhabisme abhorre la philosophie et le savoir : le seul livre dont ils prônent l'apprentissage par cœur est le coran.
Ce n'est pas un hasard qu'un groupe islamiste s'est choisi pour nom "bokoharam" (books haram) = livres interdits !
Lors de la guerre d'Afghanistan, le commandant Massoud tenait tête aux islamistes pour empêcher l'expansion du wahhabisme dans son pays !
Et qui l'a tué ? Un tunisien envoyé par le Frères musulman Ghannouchi pour éliminer un opposant ... pratique courante chez les Frères musulmans qui a couté la vie aussi à Chokri Belaid qui dénonçait leur obscurantisme que Ghannouchi voulait répandre en Tunisie !
LA CHUTE DU MUR DE BERLIN A ACCOUCHE DU WAHHABISME EN OCCIDENT, MAIS PAS QUE ...
RépondreSupprimerEn plus de 30 ans, le wahhabisme s’est implanté :
En extrême Orient : en Afghanistan, au Pakistan … jusqu’en Indonésie !
Et très vite, la nature ayant horreur du vide, il va s’installer dans les pays de l’ex-bloc soviétique : dans les pays de l’ex-Yougoslavie, en l’Albanie, en Tchétchénie …
Et petit à petit, il s’est installé en Afrique noire : d’abord au Soudan, en Somalie ; puis au Mali, au Niger, au Sénégal …
Mais aussi en Afrique du nord : d’abord en Algérie puis à la faveur du fumeux "printemps arabe" en Tunisie, en Libye, en Egypte …
Il s’est installé au Moyen Orient : en Irak, en Palestine, en Jordanie, en Syrie, au Yémen …
Et de proche en proche, il s’est installé dans les pays de l’Europe de l’Ouest : en France, en Angleterre, en Belgique, en Allemagne, en Italie, en Espagne …
Mais aussi en Scandinavie : au Danemark, en Norvège, en Suède …
Joli travail des pétromonarques Ibn Saoud et Al-Thani !
Chacun s’appuyant sur ses groupes islamistes, diffuse ce poison de l'obscurantisme sacré, à coup de milliards, par le sabre mais aussi par la kalachnikov !
Bravo à ces bédouins qui ont su acheter la conscience des responsables politiques; et qui par la corruption, ont pu diffuser leur poison au vu et au su de tout le monde; puisque les responsables politiques ferment les yeux, ne voyant pas plus loin que le bout de leur nez et de leurs intérêts personnels !!
De jouer avec la foi des hommes, les pétromonarques ont semé dans ces pays la graine du wahhabisme qu'il faudra des générations avant de l'éradiquer !
Ceux qui prétendent lui faire la guerre, vont avoir beaucoup de mal pour effacer 30 ans d'imprégnation wahhabite, à cause du laxisme des politiques !
Emmanuel Macron assure que les islamistes ne passeront pas ...
Malheureusement pour lui, la France se réveille trop tard; puisque le wahhabisme est bel et bien implanté en France ... aussi !!
EN FRANCE, BERCEAU DE LA LAICITE, LA LAICITE EST ATTAQUEE PAR LES ISLAMISTES MAIS AUSSI PAR CERTAINS PRELATS FRANCAIS !
RépondreSupprimerChoquant !!
https://www.ladepeche.fr/2020/10/30/on-ne-peut-pas-se-permettre-de-se-moquer-des-religions-larcheveque-de-toulouse-contre-le-droit-au-blaspheme-9173209.php?fbclid=IwAR0AVdQgeddh5bEoSAePwQugV7WJqYdcYr_JOV1MzCQ4LoQPbLKGxRFwd6I
Caricatures de Mohammef
RépondreSupprimerYoussef Seddik : Les musulmans ne devraient pas se sentir concernés.
https://www.jeuneafrique.com/1069500/societe/caricatures-de-mahomet-youssef-seddik-les-musulmans-ne-devraient-pas-se-sentir-concernes/?fbclid=IwAR1Q3iLSYaacYcyXO9NWD4FYtWQP6v5GuSJXnWVWzWbks27zxdle1-4cbsA