Jean Pierre Ryf
REACTION A LA BARBARIE
C’est en
partant de cette phrase d’Albert Camus : « Mal nommer les choses,
c’est ajouter au malheur du monde » que je voudrai analyser les réactions
à l’horreur de la décapitation de Samuel Paty, ce professeur d’histoire.
Je passe sur
ceux, ignobles, qui sur les réseaux sociaux se sont réjouis de cette mort ou
écrit qu’il l’avait bien cherché. Ces gens sont d’ignobles personnages, le plus
souvent complétement incultes, souvent aussi, tombés dans la nasse de
prédicateurs et de politiques obscurantistes et ne méritent même pas que l’on
discute avec eux. Il faut les pourchasser par tous les moyens et les mettre
hors d’état de nuire. Ici tous les citoyens doivent jouer leur rôle et signaler
ces gens, les réseaux sociaux doivent être strictement surveillés. Il faut
ensuite agir et ne rien laisser passer.
Mais dans le
fond, c’est à tous les autres que je veux m’adresser, à ceux qui sont certes
horrifiés par cette action barbare mais qui finassent, nuancent, discutent et,
ce faisant, donnent raison aux fondamentalistes.
Combien de
fois, ai-je lu, « je condamne cet assassinat mais ce professeur
n’aurait-il pas dû éviter de montrer ces caricatures ? »
Ces
commentateurs ne se rendent-ils pas compte que, ce faisant, ils justifient
l’attitude des criminels et de tous ceux qui les poussent à agir en condamnant
le blasphème ! Alors, bien sûr tous ceux qui condamnent ces caricatures ne
seront pas des assassins mais ils apportent de l’eau au moulin des barbares.
La liberté ne
se divise pas. Elle est ou elle n’est pas. Seules les limites prévues par la
loi doivent s’appliquer.
Les études
sérieuses montrent qu’un tiers des musulmans en France (c’est-à-dire plus de 700
000 personnes) sont dans la mouvance de cette idéologie mortifère. Se rend-t-on
compte que ce chiffre est énorme et très préoccupant ?
Mais j’irai
plus loin car beaucoup de familles musulmanes, non encore tombées dans cette
idéologie, tiennent des discours dévalorisant le mode de vie européen et
français : les français manqueraient de pudeur, les français seraient des
incroyants, les français seraient hostiles à l’Islam et donc aux musulmans, les
français auraient martyrisé leurs ancêtres. Ces discours distillés dans le sein
des familles, font leur œuvre ; et leurs enfants se victimisent et
deviennent hostiles au mode de vie en France, ne se considèrent pas vraiment
français. Certains développent même une hostilité si ce n’est une haine pour la
France. Quand ensuite ils ont la malchance de tomber sur un prêcheur idéologue
et violent, ils sombrent dans l’hostilité. Et de là, tout peut arriver.
Alors je ne
discute pas le droit absolu des familles de tenir à une éducation conforme à
leurs traditions mais il faudrait que parallèlement ces familles enseignent à
leurs enfants qu’ils doivent respecter le mode de vie des autres et leur totale
liberté ; et que la victimisation, ne leur facilitera pas la vie et
l’intégration dans un pays qu’ils ont pourtant choisi.
Je voudrai
attirer l’attention sur le fait de tous temps les immigrés ont été mal
accueillis (les italiens, les portugais, les polonais, les asiatiques…). Ils ont
eu des vies très difficiles, avec des travaux pénibles, de mauvaises conditions
de logement etc. Mais ces gens, tout en gardant leurs modes de vie
s’efforçaient de s’intégrer et beaucoup ont réussi leurs vies et ont même
honorer la France en devenant des célébrités dans de nombreux domaines. Les
familles musulmanes qui tiennent des discours dévalorisant sur la France et les
français, ne rendent pas service à leurs enfants et feront de ces personnes des
exclus, non pas que la France veuille les exclure mais parce qu’ils
s’excluront, eux-mêmes par leurs comportements.
Je conclurai en
disant que cette barbarie récente aura un mérite, c’est de réveiller les
français et surtout les politiques qui ont tant fait de mal en ignorant le
problème qui se pose depuis des années et que, même si l’on doit aménager notre
droit, cette lutte doit être menée sans faiblesse aucune.
Comme toutes
les idéologies barbares celle-là perdra à la longue car il n’est pas dans la
nature des sociétés humaines de laisser se propager des idéologies aussi
barbares et aussi bêtes. Le passé a montré que les terrorismes, et on en a connu
de multiple forme, perdent toujours et cessent un jour. Malheureusement cela ne
sera pas sans mal.
Henri Peña-Ruiz : "Lettre ouverte à mon ami Régis Debray"
RépondreSupprimer" Un livre s'intitule "Pour une laïcité apaisée" !
" Qui doit s'apaiser ? Les terroristes qui font la guerre au nom d'une religion, ou le cadre laïque qui assure à toute personne le libre choix de sa conviction spirituelle ?
" La laïcité n'a jamais tué personne. Ce n'est pas le cas de l'Inquisition catholique, hier, et du terrorisme islamiste, aujourd'hui.
" La laïcité n'est solidaire d'aucune option spirituelle, que cette dernière affirme l'existence de Dieu ou qu'elle la nie.
" La laïcité n'est pas une option spirituelle parmi d'autres; elle est ce qui rend possible leur coexistence, car ce qui est commun en droit à tous les hommes doit avoir le pas sur ce qui les sépare en fait.
" Une religion qui exerce son emprise temporelle sur un pays fait tout pour la garder, quitte à travestir ses privilèges en "culture".
" Ceux qui profitent d'usages réactionnaires sacralisés par les trois monothéismes, comme la domination machiste multiforme, résistent pas tous les moyens au processus d'émancipation.
https://www.marianne.net/agora/henri-pena-ruiz-lettre-ouverte-a-mon-ami-regis-debray?fbclid=IwAR3l-MTpMRePLh_oShkrhDlAHi9e1cqcWoc2gTkIrfyGr4ENPTRExISBR9o
Face à l'islam déchaîné, se réveiller ou mourir.
RépondreSupprimerPar Ivan Rioufol
https://blog.lefigaro.fr/rioufol/2020/10/face-a-lislam-dechaine-se-reve.html?fbclid=IwAR02b1YNg3lbA5WDgrIPfTJHRtvBsOxWXx8UutZVKI3iRpl38fY9ZvMQ0W8
Mickaëlle Paty :
RépondreSupprimerJ'ai décidé de publier le cours de mon frère pour lui rendre sa dignité d'homme et de professeur. Parce que ce cours est la raison pour laquelle mon frère est mort, et que vous ignorez tout de son contenu.
Vous ne savez pas que c'est dans le cadre de cet enseignement, inscrit au programme de quatrième, que Samuel a montré des caricatures.
Je le publie aussi parce que j'ai entendu trop de « Oui, mais. » Or en France, on ne met pas de « Oui, mais » après qu'un professeur se soit fait décapiter. On met un point.
https://www.facebook.com/photo/?fbid=10227488646466389&set=a.1066431145592
Nathalie Bianco :
RépondreSupprimerÀ l’occasion de la cérémonie commémorant l’assassinat du professeur Dominique Bernard, j’ai écouté un extrait du beau discours du maire d’Arras. Une phrase m’a marquée : « Un an après, nous sommes toujours debout ».
Je crois que c’est une phrase qu’on ressort tellement souvent qu’elle ne veut plus rien dire.
Parce qu’il y a bien des manières de se tenir debout.
On peut se tenir debout, droit, les poings serrés, le regard fier, les larmes aux yeux, maculés de sang, de boue, blessés, brisés, mais pas résignés. On peut se tenir debout, prêt à combattre et à lutter, ensemble.
Et puis, on peut aussi se tenir debout mollement, en retrait, vouté, la tête basse, les épaules rentrées. On peut se tenir debout et avoir l’air d’être à genou, on peut se tenir debout par fanfaronnade, pour masquer le fait que, si nous continuons ainsi, une pichenette suffira bientôt à nous envoyer au sol.
De petites lâchetés en grosses saletés, de concessions en capitulations, d’accommodements en arrangements, d’abandons en abstentions, nous reculons. Nous nous avachissons. Entre les coups sanglants directs portés par les terroristes et les encouragements à l'abdication lancés par minable calcul électoral, nous nous enfonçons dans le sol, chaque mois, chaque année un peu plus.
Nous sommes toujours debout certes, mais nous n’avons plus de colonnes vertébrales et plus de muscles pour nous soutenir. Nous bombons encore le torse pour faire illusion, mais en réalité, nous sommes comme ces épouvantails dans les champs, qui ne tiennent que par la force de quelques piquets de bois et sur lesquels, les corbeaux finissent toujours par se poser, triomphants et narquois.
Alors, tristes poupées de chiffons, nous baissons la tête et nous commémorons :
Les enfants de Toulouse et les militaires de Montauban, les trublions de Charlie Hebdo, l’insouciante jeunesse du Bataclan, les joyeuses familles de Nice, les policiers de Magnanville, le vieux prêtre de Saint-Etienne-du-Rouvray, les adolescentes de la gare saint Charles à Marseille, le colonel Arnaud Beltrame, les badauds du marché de Noël de Strasbourg, les professeurs Samuel Patty et Dominique Bernard… Nous commémorons.
Nous sommes encore debout, oui, mais comment, à quel prix et pour combien de temps ?
Puisse le souvenir de toutes ces victimes nous soutenir afin que nous nous tenions réellement debout, eux dont les corps sont désormais allongés, pour l’éternité.
1989 : DATE DU PREMIER GRAIN DE SABLE DANS LA LAICITE ...
RépondreSupprimerA l'époque Jospin ministre de l'éducation national n'avait pas défendu la laïcité.
Il avait toléré que 2 fillettes puissent entrer à l'école affublées de leur foulard islamiste !
A une journaliste qui s'inquiétait de l'islamisation de la France, Jospin lui répondit : " que voulez-vous que cela me fasse que la France s'islamise ? "
C'était le premier coup de boutoir des Frères musulmans dans la laïcité ...
Bien d'autres ont suivi, et cela n'est pas prêt de s'arrêter; puisque de plus en plus d'hommes politiques courtisent les islamistes qui se sont bien installés dans le paysage politique Français !
Dommage pour la France, berceau de la laïcité !!
Samuel Paty en est une des victimes ...
LES ISLAMISTES/FRERES MUSULMANS, EN TERRAIN CONQUIS EN FRANCE BERCEAU DE LA LAICITE ...
RépondreSupprimerLa faute à qui ? A ses hommes politiques de tous bords qui pactisent avec les Frères musulmans pour ne pas fâcher les pétromonarques, "amis de la France" qui les soutiennent !
Bruno RETAILLEAU DECOUVRE LA DANGEROSITE DES FRERES MUSULMANS ...
RépondreSupprimerQui peut le croire alors que les Frères musulmans avaient pris pour cible la France berceau de la laïcité depuis plus de 30 ans, pour s'attaquer aux valeurs de la République française par tous les moyens, violence comprise ?
Alors que nous savons que tous les responsables politiques de droite comme de gauche ont laissé prospérer les Frères musulmans et autres barbus, pour ne pas fâcher les pétromonarques, ces "amis de la France", qui les soutiennent.
D'ailleurs les Tunisiens n'en revenaient pas du soutien de la France pour les Frères musulmans que le Qatar leur avait imposés à la faveur du fumeux printemps arabe, tout comme l'UE & les EU !
Espérons qu'il dit vrai pour déclarer les Frères musulmans une organisation terroriste et pour l'interdire en France comme l'Autriche l'a déjà fait !
Mais la France n'en aura pas fini avec l'islamisme car le wahhabisme qui le fonde, les Frères musulmans ont eu largement le temps en 30 ans pour le diffuser dans la société française ...
Et combattre cette doctrine obscurantiste, il faudra plus qu'une simple déclaration d'un ministre de l'Intérieur pour s'en débarrasser !!
https://www.epochtimes.fr/bruno-retailleau-necarte-pas-de-classer-comme-terroriste-lorganisation-des-freres-musulmans-2756473.html