Jean-Luc Porquet
Le Canard Enchaîné, sous la plume de Jean-Luc Porquet, publie un article au vitriol sur l'absurdité de la stratégie de la voiture électrique engagée par la France. En ligne de mire, la voiture électrique censée être la solution d'avenir pour sauver la planète prétendument en danger.
La batterie électrique est déjà à plat
Dans le Canard enchaîné du 14 octobre 2020, Jean-Luc Porquet écrit un article qui montre bien l'absurdité de l'électrique à tout prix alors que sur notre territoire nous allons être confronté à un autre problème lié à la production d'électricité avec le parc éolien de Laneuveville-en-Saulnois.
Il s'en vend de plus en plus, et demain, promis, on ne verra plus qu'elles sur les routes : les voitures electro-nucléaires, dites « voiture électriques ».
On ne cesse de nous le rabâcher, la voiture électrique est très écolo et très bonne pour la planète. Toutes ces vertueuses centrales nucléaires dont elle aura besoin ! Ces milliers de bornes à installer sur les routes pour qu'elle puisse recharger sa batterie !
Sa batterie justement. Regardons-la de près. Très lourde, très coûteuse, bourrée de métaux très rares. Voyez celle de la Tesla Model S. Elle pèse pas moins de 544 kg soit le quart du poids total de la voiture). De quoi lui permettre - quel exploit ! - une autonomie d'un peu plus de 500 km.
Dans la batterie, on trouve 16 kg de nickel. Ce qui affole les industriels. Le nickel est plutôt rare, sur cette terre. Le goulet d'étranglement de la transition énergétique se fera sur le nickel », vient d'affirmer le patron français de Tesla («Les Echos», 6/10). Dans dix ans, il en faudra dix fois plus qu'aujourd'hui. Et ce ne sera qu'un début...
En prime, extraire du nickel, c'est une vraie galère. Non seulement il faut aller le chercher dans des pays exotiques, l'Indonésie, surtout, ou la Nouvelle-Calédonie, mais on ne le trouve jamais à l'état pur. Dans les minerais, il n'existe qu'en très faible proportion... Il suffit qu'ils en contiennent plus de 1,3 % pour qu'on les exploite. Creuser, extraire, broyer, cribler, hydrocycloner, etc.
Résultat : de colossales montagnes de résidus. La plupart du temps, on les déverse dans la mer. Tant pis pour la biodiversité et les coraux. La mobilité verte n'a pas de prix.
Il y a aussi du lithium. Il en faut 15 kg. On en trouve sur les hauts plateaux des Andes, à plus de 3 000 mètres d'altitude. Il faut pomper sous les salars (lacs de sel asséchés) la saumure riche en lithium, ce qui fait migrer l'eau douce vers les profondeurs.« Une catastrophe écologique », disent les autochtones, qui souffrent déjà du manque d'eau (Reporterre, 2/9).
Il y a aussi 10 kg de cobalt. On va le chercher surtout au Congo. Son cas inquiète particulièrement les constructeurs automobiles soucieux de leur image d'amis du genre humain. Le cobalt est en effet « associé au travail d'enfants qui creusent à mains nues dans des mines artisanales pour à peine 2 dollars par jour » (« Les Echos », 23/9). C'est embêtant. Faudrait faire quelque chose. Mais il y a plus urgent. Il faut rattraper la Chine. Elle est déjà le champion mondial de la batterie électrique. L'Europe va lancer l'« Airbus des batteries », « un enjeu de souveraineté européenne », a dit Macron.
Ah, un détail : comme la batterie électrique est affreusement lourde, tout le reste doit être léger. La carrosserie de la Tesla est donc en aluminium dont l'extraction produit des boues rouges très toxiques et est très gourmande en énergie. On nous promet donc pour demain matin un « aluminium vert ».
Les pauvres amish doivent en rester babas.
Dérèglement climatique :
RépondreSupprimerL’humanité à l’aube de retombées cataclysmiques, alerte un projet de rapport du GIEC.
La vie sur terre peut se remettre d’un changement climatique majeur en évoluant vers de nouvelles espèces et en créant de nouveaux écosystèmes. L’humanité ne le peut pas.
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/23/dereglement-climatique-l-humanite-a-l-aube-de-retombees-cataclysmiques-alerte-le-giec_6085284_3244.html?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Twitter&fbclid=IwAR3WBQD_CLJUAVnMgFOG6hPzmwEHD3xgmXNQf3VZxj4385oW-cT7NV99DPU#Echobox=1624416182
Dérèglement climatique : la fin du monde est-elle vraiment pour 2050 ?
RépondreSupprimerLa planète et l'humanité auront atteint un "point de non-retour" à la moitié du siècle, dans laquelle la perspective d'une Terre largement inhabitable entraînerait l'effondrement des nations et de l'ordre mondial.
Une forte probabilité que la civilisation humaine touche à sa fin, dans trois décennies.
La fin de la civilisation n'est pas la fin de l'humanité, tempère Jean-Pascal van Ypersele.
En outre, pour parler de la fin de la civilisation, encore faut-il s'entendre sur ce qu'est la civilisation. Il n'y a pas une, mais des dizaines de civilisations avec des niveaux de résilience différents.
L'humanité, perdurera, même si elle devra s'adapter.
La vie a déjà survécu à des catastrophes, l'humanité survivra aussi. Son extinction n'est pas pour tout de suite.
La "posture catastrophiste" de l'étude australienne a une vertu : "Elle permet de lancer une alerte encore plus forte." "Si on ne fait rien, les réactions vont être de plus en plus émotionnelles et les choix qui seront faits ne seront pas forcément les bons, fait valoir l'expert. Plus tôt on commencera à changer de cap, mieux ce sera. Mais malheureusement, pour l'heure, rien ne bouge.
https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/dereglement-climatique-la-fin-du-monde-est-elle-vraiment-prevue-pour-2050_3488261.html
Dans la douleur, le conseil de Paris entérine l'érection d'une statue en hommage à Johnny Hallyday !
RépondreSupprimerhttps://www.lefigaro.fr/culture/dans-la-douleur-le-conseil-de-paris-enterine-l-erection-d-une-statue-en-hommage-a-johnny-hallyday-20210707