Laïcité : Principe de séparation de la société civile et de la société religieuse.
La laïcité est le plus beau cadeau que la France ait fait à l'humanité.
" L'Etat chez lui, l'Eglise chez elle " !
Victor Hugo
Victor Hugo
" La laïcité n'est pas le contraire de la religion.
Elle est le contraire de la théocratie qui voudrait soumettre l'Etat à une religion;
du totalitarisme qui voudrait soumettre les consciences à l'Etat;
et du fanatisme qui voudrait s'imposer par la violence ".
André Comte-Sponville
" La laïcité n’est pas une opinion, c’est une nécessité qui permet d’en avoir une."
La laïcité garantit la liberté de conscience. De celle-ci découle la liberté de manifester ses croyances ou convictions dans les limites du respect de l'ordre public. La laïcité implique la neutralité de l'Etat et impose l'égalité de tous devant la loi sans distinction de religion ou conviction.
La laïcité garantit aux croyants et aux non-croyants le même droit à la liberté d’expression de leurs croyances ou convictions. Elle assure aussi bien le droit d’avoir ou de ne pas avoir de religion, d’en changer ou de ne plus en avoir. Elle garantit le libre exercice des cultes et la liberté de religion, mais aussi la liberté vis-à-vis de la religion : personne ne peut être contraint au respect de dogmes ou prescriptions religieuses.
La laïcité implique la séparation de l’Etat et des organisations religieuses. L’ordre politique est fondé sur la seule souveraineté du peuple des citoyens, et l’Etat —qui ne reconnaît et ne salarie aucun culte— ne régit pas le fonctionnement interne des organisations religieuses. De cette séparation se déduit la neutralité de l’Etat, des collectivités territoriales et des services publics, non de ses usagers. La République laïque impose ainsi l’égalité des citoyens face à l'administration et au service public, quelles que soient leurs convictions ou croyances.
La laïcité n'est pas une opinion parmi d'autres mais la liberté d'en avoir une. Elle n'est pas une conviction mais le principe qui les autorise toutes, sous réserve du respect de l’ordre public.
La laïcité garantit aux croyants et aux non-croyants le même droit à la liberté d’expression de leurs croyances ou convictions. Elle assure aussi bien le droit d’avoir ou de ne pas avoir de religion, d’en changer ou de ne plus en avoir. Elle garantit le libre exercice des cultes et la liberté de religion, mais aussi la liberté vis-à-vis de la religion : personne ne peut être contraint au respect de dogmes ou prescriptions religieuses.
La laïcité implique la séparation de l’Etat et des organisations religieuses. L’ordre politique est fondé sur la seule souveraineté du peuple des citoyens, et l’Etat —qui ne reconnaît et ne salarie aucun culte— ne régit pas le fonctionnement interne des organisations religieuses. De cette séparation se déduit la neutralité de l’Etat, des collectivités territoriales et des services publics, non de ses usagers. La République laïque impose ainsi l’égalité des citoyens face à l'administration et au service public, quelles que soient leurs convictions ou croyances.
La laïcité n'est pas une opinion parmi d'autres mais la liberté d'en avoir une. Elle n'est pas une conviction mais le principe qui les autorise toutes, sous réserve du respect de l’ordre public.
La laïcité protège toutes les religions,
tant qu'aucune ne tente d'imposer sa loi !
Dans un Etat laïc, la raison et l'intelligence des hommes deviennent la source du droit;
et plus la religion, comme dans les régimes théocratiques.
*****
CATHERINE KINTZLER EXPLIQUE LA GENÈSE PHILOSOPHIQUE DE LA LAÏCITÉ À LA FRANÇAISE
Précieux éclairage (vidéo de 3’22) de la philosophe Catherine Kintzler (Penser la laïcité, Minerve, 2014) pour comprendre la genèse philosophique de la laïcité à la française et sa distinction fondamentale du tolérantisme anglo-saxon.
Avec la laïcité, le lien politique n’est pas organisé à partir d’un surplomb religieux, l’association politique commence avec elle-même. « Il y a un espace zéro », résume Catherine Kintzler.
C’est toute la différence avec le tolérantisme anglo-saxon.
Est-ce que l’association politique a besoin d’un modèle qui s’inspirerait du lien religieux ? Est-ce que le lien politique est de l’ordre de la foi ?
L’Anglais John Locke (1632-1704), théoricien de la tolérance, formule cette question pour y répondre positivement et défendre une conception tolérante de la société, c’est-à-dire ouverte à une pluralité de religions et d’opinions, mais qui exclut les athées puisque ceux-ci, parce qu’ils sont sans foi, ne sauraient fonder leur adhésion à une association politique.
C’est le point de départ du tolérantisme anglo-saxon.
Un courant de la Révolution française retourne la réponse philosophique de Locke pour concevoir, à l’inverse, un lien politique admettant les non-croyants, un lien politique disjoint de tout modèle religieux.
C’est le début de l’élaboration du concept de laïcité.
La laïcité impose le respect dans les sociétés, et incite pour un monde meilleur dans la tolérance des différences et des diversités humaines...
RépondreSupprimerUN BON PLAIDOYER EN FAVEUR DE LA LAICITE ...
RépondreSupprimerDelphine Girard, professeure agrégée de Lettres classiques.
https://www.lexpress.fr/actualite/societe/nos-eleves-ont-besoin-de-nos-lumieres-pas-de-nos-egards-pour-leur-susceptibilite-de-croyants_2160946.html?fbclid=IwAR115RsepbJCBmH4nYzx0il5h_pyRBLsvaq2pMkrOsvAmVI5Rn9ZdGNFpb0
Hatem Chaieb :
RépondreSupprimerMohamed Charfi ministre de l'éducation en 1990 sous Ben Ali a dit :
« L'islam est une religion, non une politique. Une question de conscience et non d'appartenance. Un acte de foi et non de force ».
Pour ces paroles justes, il a été menacé de mort par les islamistes !
Encore faut-il la faire comprendre aux religieux , qui croient qu'être laïc c'est être areligieux
RépondreSupprimerLA LAICITE ....
RépondreSupprimerHedi Di Brik :
La laïcité veut dire qu'il faut laisser :
La politique, aux politiques.
La communication, aux communicants.
L'art, aux artistes.
L'économie, aux économistes.
Le droit, aux juristes.
La religion, aux religieux ...
Pour éviter qu'un religieux ne s'en mêle et ne légifère dans ces domaines par des "fatwas" surannées !
LA LAICITE : Les acteurs de la séparation de l'Eglise et de l'Etat ...
RépondreSupprimerIntéressants rappels du débat parlementaire qui a abouti à l'adoption de la loi 1905.
https://www.youtube.com/watch?v=KlojidlTbpo
Delphine Horvilleur : définition de la laïcité
RépondreSupprimerLa laïcité française n'oppose pas la foi à l'incroyance. Elle ne sépare pas ceux qui croient que Dieu veille, et ceux qui croient aussi ferme qu'il est mort ou inventé. Elle n'a rien à voir avec cela. Elle n'est ni fondée sur la conviction que le ciel est vide ni sur celle qu'il est habité, mais sur la défense d'une terre jamais pleine, la conscience qu'il y reste toujours une place qui n'est pas la nôtre. La laïcité dit que l'espace de nos vies n'est jamais saturé de convictions, et elle garantit toujours une place laissée vide de certitudes. Elle empêche une foi ou une espérance de saturer tout l'espace. En cela, à sa manière, la laïcité est une transcendance. Elle affirme qu'il existe toujours en elle un territoire plus grand que ma croyance, qui peut accueillir celle d'un autre venu y respirer.