A l'occasion de la fête de la république (25 juillet) , la question qu'on peut se poser, c'est si c'est la dernière; puisqu'il est dans le projet de Ghannouchi d'intégrer les tunisiens à la Oumma, concept plus large supranational où la nation tunisienne disparaîtra au profit d'un califat cher à tous les islamistes ... utopistes.
TUNISIE :
- premier pays à faire sa révolution
- révolution faite par des jeunes sans chef ni
parti
- les islamistes récupèrent la révolution
- les islamistes
arrivent au pouvoir grâce au soutien du Qatar
- président non islamiste mais fantoche; président
effectif un islamiste
- premier ministre islamiste
- gouvernement pléthorique, à majorité islamiste
- 80 ministres : record que même la chine n'a
jamais connu,
- critère de recrutement des ministres et des hauts
responsables
parents, amis, anciens prisonniers sans aucune
compétence, recrutés dans le parti islamiste dominant la troika !
EGYPTE
- deuxième pays à faire sa révolution
- révolution faite par des jeunes sans chef ni
parti, mais avec la durée, les islamistes se mêleront à la révolution
- les islamistes récupèrent la révolution
- les islamistes arrivent au pouvoir grâce au
soutien du Qatar pour les Frères Musulmans et de l'Arabie pour le parti Nour
- président islamiste
- premier ministre un technocrate, non islamiste
- gouvernement de technocrates
- critère de recrutement des ministres et des hauts
responsables
l'élite compétente sans appartenance aux partis
LIBYE
- troisième pays à faire sa révolution
- révolution faite par des jeunes sans chef ni
parti, mais avec la durée, les islamistes se mêleront à la révolution
- les islamistes tentent de récupérer la révolution
avec l'appui du Qatar
- le front des progressistes fait barrage aux
islamistes
- chef de gouvernement, un laïc progressiste
- gouvernement de technocrates
- critère de recrutement des ministres et des hauts
responsables
l'élite compétente
BAHREÏN
- Leur révolution a très vite été étouffée sous les
chars saoudiens
YÉMEN
- Les saoudiens tentent d'avorter leur révolution
- faite par des jeunes sans chef ni parti, mais
avec la durée, les islamiste se mêleront à la révolution
- Les saoudiens empêchent tout changement du
système et des hommes
SYRIE
- faite par des jeunes sans chef ni parti, mais
avec la durée, les islamistes se mêleront à la révolution
- Russe + Chine s'opposent l'ingérence du Qatar +
Arabie au service des USA
- révolution devenue une guerre civile
- pays à feu et à sang
Les tunisiens qui étaient les leaders en de
nombreux domaines, vont-ils se laisser confisquer leur révolution par des
monarques craignant pour leur trône la contagion révolutionnaire chez eux ?
Vont-ils se laisser régresser et adopter le système
politique que veulent leur imposer ces monarques, qui est le wahhabisme ?
Aujourd'hui c'est la fête de la République. Serait-ce
la dernière ?
Car
Ghannouchi ne partage avec les tunisiens ni :
- la notion de Nation, ni
- la notion de République.
Deux concepts chers à Bourguiba, grâce auxquels il a pu construire la Tunisie nouvelle et l’ancrer dans le modernité.
Rachid Banat
Enfin la vérité sur le départ de Ben Ali !
RépondreSupprimerQue les Américains aient été à l'origine de la déstabilisation de la
Tunisie, du 17 décembre 2010 jusqu'au 14 janvier 2011, cela ne fait plus
le moindre doute.
De toute façon, nombreux sont les Tunisiens qui le
savent maintenant. Mais c'est bien qu'ils en soient sûrs par ce document
de TF1. Comme on le voit dans le journal télévisé de TF1 du 27 janvier
2011, ce sont les Américains qui ont fait partir Ben Ali le 14 janvier 2011.
Le général Seriati ne semble donc pas avoir joué un rôle important
dans ce coup d'Etat déguisé en révolution. Depuis quelques mois, de plus
en plus de Tunisiens savent que Ben Ali ne s'est pas enfui mais qu'il a
été contraint à partir précipitamment. Beaucoup de Tunisien savent aussi
que c'est Rachid Ammar, sous les ordres américains, qui a mené ce
complot. Mais ce que les Tunisiens ignorent jusqu'à présent, c'est que
Kamel Morjane, l'ancien ministre des Affaires étrangères semble lui
aussi impliqué dans ce complot. Selon TF1, « Dans les dernières heures,
ces deux hommes ont été en contact régulier avec les Américains. Ce sont
eux qui poussent le président tunisien à quitter le pays en urgence ».
En revanche, TF1 se trompe sur deux choses : Rachid Ammar n'a jamais
refusé de tirer sur les manifestants, une désinformation lancée à partir
de Bruxelles par le cyber-collabo Yassine Ayari et propagée par
nawaat.org, selon le plan des services américains qui préparaient déjà
Rachid Ammar à faire son coup d'Etat en le faisant passer pour le
« sauveur de la révolution ». Bien au contraire, son armée et ses
snipers ont tiré sur les manifestants dès le 18 décembre 2010 et jusqu'à
la fin janvier 2011. Deuxième erreur de TF1 : Ben Ali n'a jamais
envisagé de faire une escale à Paris, encore moins d'y passer quelques jours.
C'est une désinformation des services français pour montrer que
la France n'accueille pas les dictateurs mais soutient les
révolutionnaires. Selon toute vraisemblance, pour le convaincre à
comploter contre son pays, les Américains ont fait croire à Kamel
Morjane que c'est lui qui prendra la place de Ben Ali. Quant à Rachid
Ammar, ils n'avaient pas besoin de le convaincre puisqu'il est un agent
américain depuis des années. Kamel Morjane ne se doutait pas à ce moment
là que, pour les Américains, les meilleurs alliés sont les islamistes,
et que c'est à eux que reviendrait le pouvoir après Ben Ali. Il s'est
donc fait avoir. Rappelons que deux jours avant le départ de Ben Ali,
Hillary Clinton déclarait publiquement (Reuter, AFP) : « j'espère que
l'armée tunisienne va aider Ben Ali à partir ». Une déclaration faite à
partir de Doha !!!
http://tunisie-secret.over-blog.com/article-tunisie-usa-cia-enfin-la-verite-sur-le-depart-de-ben-ali-105207174.html