jeudi 26 juillet 2012

PREMIER BILAN DU PRINTEMPS ARABE


A l'occasion de la fête de la république (25 juillet) , la question qu'on peut se poser, c'est si c'est la dernière; puisqu'il est dans le projet de Ghannouchi d'intégrer les tunisiens à la Oumma, concept plus large supranational où la nation tunisienne disparaîtra au profit d'un califat cher à tous les islamistes ... utopistes. 


TUNISIE :
- premier pays à faire sa révolution
- révolution faite par des jeunes sans chef ni parti
- les islamistes récupèrent la révolution 
- les islamistes arrivent au pouvoir grâce au soutien du Qatar
- président non islamiste mais fantoche; président effectif un islamiste 
- premier ministre islamiste
- gouvernement pléthorique, à majorité islamiste 
- 80 ministres : record que même la chine n'a jamais connu, 
- critère de recrutement des ministres et des hauts responsables 
parents, amis, anciens prisonniers sans aucune compétence, recrutés dans le parti islamiste dominant la troika ! 

EGYPTE
- deuxième pays à faire sa révolution
- révolution faite par des jeunes sans chef ni parti, mais avec la durée, les islamistes se mêleront à la révolution 
- les islamistes récupèrent la révolution 
- les islamistes arrivent au pouvoir grâce au soutien du Qatar pour les Frères Musulmans et de l'Arabie pour le parti Nour
- président islamiste
- premier ministre un technocrate, non islamiste
- gouvernement de technocrates 
- critère de recrutement des ministres et des hauts responsables 
l'élite compétente sans appartenance aux partis

LIBYE
- troisième pays à faire sa révolution
- révolution faite par des jeunes sans chef ni parti, mais avec la durée, les islamistes se mêleront à la révolution 
- les islamistes tentent de récupérer la révolution avec l'appui du Qatar
- le front des progressistes fait barrage aux islamistes
- chef de gouvernement, un laïc progressiste
- gouvernement de technocrates
- critère de recrutement des ministres et des hauts responsables 
l'élite compétente

BAHREÏN
- Leur révolution a très vite été étouffée sous les chars saoudiens

YÉMEN 
- Les saoudiens tentent d'avorter leur révolution
- faite par des jeunes sans chef ni parti, mais avec la durée, les islamiste se mêleront à la révolution 
- Les saoudiens empêchent tout changement du système et des hommes

SYRIE
- faite par des jeunes sans chef ni parti, mais avec la durée, les islamistes se mêleront à la révolution 
- Russe + Chine s'opposent l'ingérence du Qatar + Arabie au service des USA
- révolution devenue une guerre civile
- pays à feu et à sang

Les tunisiens qui étaient les leaders en de nombreux domaines, vont-ils se laisser confisquer leur révolution par des monarques craignant pour leur trône la contagion révolutionnaire chez eux ?
Vont-ils se laisser régresser et adopter le système politique que veulent leur imposer ces monarques, qui est le wahhabisme ? 

Aujourd'hui c'est la fête de la République. Serait-ce la dernière ?


Car Ghannouchi ne partage avec les tunisiens ni :
- la notion de Nation, ni
- la notion de République.
Deux concepts chers à Bourguiba, grâce auxquels il a pu construire la Tunisie nouvelle et l’ancrer dans le modernité. 

Rachid Banat


1 commentaire:

  1. Enfin la vérité sur le départ de Ben Ali !

    Que les Américains aient été à l'origine de la déstabilisation de la
    Tunisie, du 17 décembre 2010 jusqu'au 14 janvier 2011, cela ne fait plus
    le moindre doute.

    De toute façon, nombreux sont les Tunisiens qui le
    savent maintenant. Mais c'est bien qu'ils en soient sûrs par ce document
    de TF1. Comme on le voit dans le journal télévisé de TF1 du 27 janvier
    2011, ce sont les Américains qui ont fait partir Ben Ali le 14 janvier 2011.

    Le général Seriati ne semble donc pas avoir joué un rôle important
    dans ce coup d'Etat déguisé en révolution. Depuis quelques mois, de plus
    en plus de Tunisiens savent que Ben Ali ne s'est pas enfui mais qu'il a
    été contraint à partir précipitamment. Beaucoup de Tunisien savent aussi
    que c'est Rachid Ammar, sous les ordres américains, qui a mené ce
    complot. Mais ce que les Tunisiens ignorent jusqu'à présent, c'est que
    Kamel Morjane, l'ancien ministre des Affaires étrangères semble lui
    aussi impliqué dans ce complot. Selon TF1, « Dans les dernières heures,
    ces deux hommes ont été en contact régulier avec les Américains. Ce sont
    eux qui poussent le président tunisien à quitter le pays en urgence ».
    En revanche, TF1 se trompe sur deux choses : Rachid Ammar n'a jamais
    refusé de tirer sur les manifestants, une désinformation lancée à partir
    de Bruxelles par le cyber-collabo Yassine Ayari et propagée par
    nawaat.org, selon le plan des services américains qui préparaient déjà
    Rachid Ammar à faire son coup d'Etat en le faisant passer pour le
    « sauveur de la révolution ». Bien au contraire, son armée et ses
    snipers ont tiré sur les manifestants dès le 18 décembre 2010 et jusqu'à
    la fin janvier 2011. Deuxième erreur de TF1 : Ben Ali n'a jamais
    envisagé de faire une escale à Paris, encore moins d'y passer quelques jours.

    C'est une désinformation des services français pour montrer que
    la France n'accueille pas les dictateurs mais soutient les
    révolutionnaires. Selon toute vraisemblance, pour le convaincre à
    comploter contre son pays, les Américains ont fait croire à Kamel
    Morjane que c'est lui qui prendra la place de Ben Ali. Quant à Rachid
    Ammar, ils n'avaient pas besoin de le convaincre puisqu'il est un agent
    américain depuis des années. Kamel Morjane ne se doutait pas à ce moment
    là que, pour les Américains, les meilleurs alliés sont les islamistes,
    et que c'est à eux que reviendrait le pouvoir après Ben Ali. Il s'est
    donc fait avoir. Rappelons que deux jours avant le départ de Ben Ali,
    Hillary Clinton déclarait publiquement (Reuter, AFP) : « j'espère que
    l'armée tunisienne va aider Ben Ali à partir ». Une déclaration faite à
    partir de Doha !!!

    http://tunisie-secret.over-blog.com/article-tunisie-usa-cia-enfin-la-verite-sur-le-depart-de-ben-ali-105207174.html

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