La stratégie des Frères musulmans est en passe de réussir en Europe comme elle a réussi chez les "arabes" : puisque le wahhabisme s'installe partout ! Ghannouchi, membre du bureau exécutif de l'organisation mondiale des Frères musulmans, recommande à leurs sypathisants de pénétrer de l'intérieur les institutions et les rouages des Etats et d'infiltrer leurs partis politiques plutôt que d'en créer un, pour arriver au pouvoir; pratiquant l'adage qui dit "les Bastilles, se prennent plus sûrement de l'intérieur" ! C'est ce qui s'est produit en Tunisie et va se produire en Occident et en France en particulier. Car l'avantage des "Frères" sur les occidentaux, c'est qu'ils mâitrisent parfaitement leur culture, leur histoire et leur droit, dont ils jouent et se jouent de leurs principes.
Si du côté des "arabes" il n'y a plus rien à espérer contre le mal wahhabite que diffusent les Frères musulmans; les européens de leur côté, sauront-ils résister à cette invasion wahhabite ? Pas si sûre, d'autant que leurs dirigeants soutiennent les Frères musulmans et les imposent aux "arabes", leur vantant même leur "islamisme modéré"; compatible avec la démocratie, les rassurent-ils !
Donc aprés le "printemps arabe", voici le "printemps européen", révolutions dans les deux cas, assurées par les pétromonarques !
R.B
Si du côté des "arabes" il n'y a plus rien à espérer contre le mal wahhabite que diffusent les Frères musulmans; les européens de leur côté, sauront-ils résister à cette invasion wahhabite ? Pas si sûre, d'autant que leurs dirigeants soutiennent les Frères musulmans et les imposent aux "arabes", leur vantant même leur "islamisme modéré"; compatible avec la démocratie, les rassurent-ils !
Donc aprés le "printemps arabe", voici le "printemps européen", révolutions dans les deux cas, assurées par les pétromonarques !
R.B
Oudy Charles Bloch
Avocat
Avocat
Islamisme: la révolution à
petits pas
Il gagne du terrain, les exemples se multiplient
Il y a eu dans certaines villes allemandes, anglaises et danoises une police de la charia qui sillonnait les rues et
« invitait » les clients des discothèques à ne pas boire d’alcool ni écouter
de la musique.
En Angleterre, une trentaine de tribunaux islamiques officieux et sans existence légale
rendent des décisions, notamment en matière de droit de la famille, sans
nécessairement reconnaitre les mariages ou divorces « civils ». Theresa
May, alors Ministre de l’Intérieur, déclarait en mai 2016 qu’ « un certain nombre de femmes auraient
été victimes de ce qui apparaît comme des décisions discriminatoires prises par
les conseils islamiques ».
En Belgique, un parti « Islam », se revendiquant
islamiste, a fait élire 2 conseillers municipaux à Anderlecht et Molenbeek en
2012 avec pour tout programme politique de « favoriser les mariages dès
l’adolescence et la sévérité dans le mariage » ou « le rétablissement
de la peine capitale » et
comme objectif, à terme, un « Etat islamique ».
En France, après l’indigne Salon de la femme musulmane de Pontoise organisé par
des islamistes et dont l’un des invités affirmait sur les réseaux sociaux que « si la femme sort sans honneur [comprenez : sans voile], qu’elle ne
s’étonne pas que les hommes abusent de cette femme-là »,
c’est désormais par la voie judiciaire que certains ont décidé de faire
progresser une certaine idée de la société au détriment de la liberté
d’expression.
Les procès contre la pensée
Fin novembre 2016,
Pascal Bruckner comparaissait devant la 17ème chambre
correctionnelle à Paris pour avoir soutenu sur Arte en 2015 que par leurs
écrits et leurs actions militantes, les associations Les Indivisibles et les Indigènes de la République auraient, selon
lui, « justifié idéologiquement la mort des journalistes de
Charlie Hebdo ».
A lire la très subtile Houria Bouteldja, porte-parole des Indigénes de la République, dans son livre Mohamed Merah et moi : « Mohamed Merah, c’est moi, et moi, je suis lui. Nous sommes de la même origine mais surtout de la même condition. Nous sommes des sujets postcoloniaux. Nous sommes des indigènes de la république », on aurait tendance à louer la lucidité de Pascal Bruckner plutôt que lui faire un procès grotesque.
A lire la très subtile Houria Bouteldja, porte-parole des Indigénes de la République, dans son livre Mohamed Merah et moi : « Mohamed Merah, c’est moi, et moi, je suis lui. Nous sommes de la même origine mais surtout de la même condition. Nous sommes des sujets postcoloniaux. Nous sommes des indigènes de la république », on aurait tendance à louer la lucidité de Pascal Bruckner plutôt que lui faire un procès grotesque.
Relaxé le 17 janvier dernier, tout comme Jeannette Bougrab également
poursuivie pour des propos similaires. La République judiciaire a encore du bon
sens.
Plus récemment encore,
un professeur de philosophie Soufiane Zitouni était poursuivi devant le
tribunal correctionnel de Nanterre pour avoir dénoncé, en février 2015
dans Libération, les dérives islamistes au sein d’un
établissement privé musulman du nord de la France. Il y évoquait, entre autres,
un « antisémitisme quasi
culturel de nombre d’élèves du lycée ».
A l’audience, le Parquet avait déclaré : « C’est de la polémique, pas de la diffamation. Sans ça, il n’y a plus possibilité de s’exprimer ». Poursuivi aux côtés de Laurent Joffrin, directeur de la publication de Libération, ces derniers ont été relaxés le 7 février dernier. On s’en réjouit.
A l’audience, le Parquet avait déclaré : « C’est de la polémique, pas de la diffamation. Sans ça, il n’y a plus possibilité de s’exprimer ». Poursuivi aux côtés de Laurent Joffrin, directeur de la publication de Libération, ces derniers ont été relaxés le 7 février dernier. On s’en réjouit.
En ces temps de curée
médiatique contre l’historien Georges Bensoussan, les médias ne se sont
pas pressés pour diffuser la nouvelle de ces relaxes. Voilà une belle preuve de
courage ou, plus simplement, d’honnêteté journalistique.
Alors répétons-le, au risque de lasser, pourvu que l’on en prenne
conscience une bonne fois pour toutes. On assiste dans les médias, dans la
société et jusque dans les prétoires à une tentative totalitaire de
confiscation de la parole, d’une certaine parole.
Le fascisme aime toutes les couleurs
Dès que l’on dénonce
l’antisémitisme dissimulé derrière le paravent sémantique de l’antisionisme ou
le racisme anti-blanc revendiqué dans un « camp d’été
décolonial », « réservé uniquement aux
personnes subissant à titre personnel le racisme d’État en contexte français »,
le risque d’une action judiciaire pour faire taire, devient de plus en plus
prégnant.
N’en déplaise aux censeurs communautaristes, il y a en France des
territoires abandonnés ou plus exactement vendus, troqués contre des bulletins
de vote, par les pouvoirs publics, laissés aux mains des salafistes et dans
lesquels l’endoctrinement est quotidien.
Il existe bien en France
une partie de la population qui semble de plus en plus habitée par le rejet de
l’autre, du Blanc et du Juif pour reprendre le titre du dernier opuscule commis
par Houria Bouteldja, la même, dans lequel elle livre la puissance de son
ignorance en affirmant que « l’antisémitisme est européen.
Il est un produit de la modernité ». Mais de quelle modernité
parle-t-elle ? De l’Inquisition au XVème siècle, des pogroms antijuifs
d’Odessa en 1821 ou de Kichinev en 1903 ? A quelle Europe fait-elle
référence ? A celle qui a permis les massacres de nombreux Juifs de Safed
(Galilée) en 1834 ou de Hébron en 1929, ou le statut de dhimmis imposé essentiellement
aux Juifs à partir du VIIème siècle en terre d’Islam ?
Que la horde des
plaignants (le PIR, les Indivisibles, le CCIF et
consorts) fassent usage de la démocratie pour museler ceux qui ne pensent pas
comme eux, voilà qui est entendu. Ils ne sont pas les premiers et ne seront pas
les derniers. Mais il est bien plus inquiétant de voir avec quelle lâcheté et
parfois quelle satisfaction dans le renoncement, les médias leur offrent des
tribunes pour venir se répandre sur les plateaux de télévision ou les colonnes
des journaux.
Le fascisme aime toutes les couleurs. Brun, rouge, ou vert. Refuser de le
comprendre et se vautrer dans le déterminisme social, ethnique ou historique
est une erreur tragique. Les discours de victimisation et d’excuse sont un
poison. L’islamisation de plus en plus radicale d’une frange de la population
française n’est pas seulement due à la crise économique et sociale ou aux
méfaits de l’histoire coloniale française. Il y a, en France comme ailleurs,
une guerre culturelle contre la démocratie. Une guerre à coups d’accommodements
raisonnables mais aussi à coups de mots et de procès iniques. Une forme de
terrorisme intellectuel en somme.
Caroline Valentin : « La France, champ de bataille privilégié de l'islam politique »
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