On sait que les services secrets américaines étaient derrière certaines " révolutions " dites de couleur ou des fleurs :
- Révolution des Roses en Géorgie (2003)
- Révolution orange en Ukraine (2004)
- Révolution des Tulipes au Kirghizistan (2005)
- Révolution en jean en Biélorussie (2005)
- Révolution du Cèdre au Liban (2005)
- Révolution du printemps arabe (2011)
Les fake news, les américains connaissent bien : tout le monde se souvient du mensonge de Bush assurant détenir la preuve que Saddam Hussein dispose des armes biologiques, pour justifier la guerre qu'il entreprendra contre lui et qui sera à l'origine du chaos actuel du Moyen Orient !
- Révolution des Roses en Géorgie (2003)
- Révolution orange en Ukraine (2004)
- Révolution des Tulipes au Kirghizistan (2005)
- Révolution en jean en Biélorussie (2005)
- Révolution du Cèdre au Liban (2005)
- Révolution du printemps arabe (2011)
Les fake news, les américains connaissent bien : tout le monde se souvient du mensonge de Bush assurant détenir la preuve que Saddam Hussein dispose des armes biologiques, pour justifier la guerre qu'il entreprendra contre lui et qui sera à l'origine du chaos actuel du Moyen Orient !
Et derrière l'élection de Trump se cacherait Poutine ...
Si les réseaux sociaux ont libéré la parole, il faut rester cependant vigilent car des malintentionnés et des manipulateurs en tout genre sévissent sur ces magnifiques moyens de communication.
R.B
Si les réseaux sociaux ont libéré la parole, il faut rester cependant vigilent car des malintentionnés et des manipulateurs en tout genre sévissent sur ces magnifiques moyens de communication.
R.B
Un
rapport du Congrès américain met en cause les réseaux sociaux dans la
désinformation russe pendant la campagne présidentielle de 2016. Facebook
et les autres réseaux sont face à leurs responsabilités.
Deux ans après l’élection de Donald
Trump, l’Amérique cherche toujours à comprendre l’ampleur et les moyens
employés par la Russie pour influencer le vote en 2016. Un rapport du Sénat
américain, basé sur l’analyse de millions de contenus postés sur les réseaux
sociaux, conclue sans équivoque qu’il y a bien eu une vaste opération
d’influence, et l’attribue à Moscou.
Ce rapport affirme qu’un Centre de
recherche derrière lequel il y a bien, selon l’enquête, le Kremlin, a utilisé
toutes les plateformes sociales existantes pour diffuser à grande échelle de la
désinformation et de la division sociale, au profit de Donald Trump.
Ainsi, des publicités ciblées sur
Facebook à l’égard des électeurs noirs, payées par des prête-noms, ont dénigré
Hillary Clinton en faisant croire qu’elle recevait des donations du Klu Klux
Klan.
Le rapport accuse également Facebook,
Google et Twitter d’avoir menti au Congrès depuis deux ans. Un Sénateur a
qualifié hier ce rapport de « signal d’alarme brutal », et a appelé à
légiférer contre les plateformes numériques.
Un second rapport résume bien le
défi : « Les médias sociaux, dit-il, étaient le cadre naturel du
partage de revendications collectives et de la coordination d’actions
civiques ; ils sont devenus des instruments de contrôle social, manipulés
par des consultants politiques rusés, au service aussi bien des hommes
politiques des démocraties qu’à ceux des dictatures ».
Tout est dit, et résume la
transformation des dernières années, qui a installé les réseaux sociaux au cœur
de nos vie politiques et sociales.
Souvenez-vous, il y a huit ans, un
graffiti sur un mur de Tunis en pleine révolution, avait des allures de cri du cœur : « Merci le peuple, merci
Facebook », avait tagué un jeune Tunisien, capturant la
nouveauté d’un soulèvement né dans la rue, mais facilité par le réseau social.
Aujourd’hui, Facebook compte deux
milliards d’utilisateurs, auxquels il faut ajouter le milliard de comptes
Instagram racheté en 2012. Et son rôle est devenu central : il suffit de
voir l’usage qu’en font les gilets jaunes en France pour s’organiser,
mobiliser, et s’informer en dehors des médias traditionnels.
Le problème est que Facebook et les
autres réseaux sociaux sont devenus les vecteurs du meilleur comme du pire, de
la convivialité et de la haine, d’une information de qualité comme de la pire
désinformation ou du complotisme.
Les plateformes ont perdu toute
crédibilité, et il serait dangereux de les laisser pratiquer
l’autorégulation.
Les États tentent de réagir, mais en
ordre dispersé, la France et l’Allemagne ont légiféré, mais pas dans le même
sens, et aucune des deux législations n’est satisfaisante. Des initiatives sont
en cours dans la société civile internationale pour proposer des pistes de
solutions.
Mais c’est aussi aux citoyens de prendre
conscience de l’enjeu. Facebook est devenu la place de marché de l’information
et de la vie civique, sans en avoir ni les responsabilités, ni l’éthique :
c’est un enjeu démocratique majeur.
* Chroniqueur - Géopolitique sur France Inter - Co-fondateur du site Rue 89.
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