A BIGOT, BIGOT ET DEMI ! Ou quand Ghannouchi pousse à l'hypocrisie ses "opposants".
Depuis le retour de Ghannouchi de son exil doré londonien, il a
dévoyé la "révolution" en imposant aux "progressistes" des
discours identitaires au lieu de répondre aux revendications des tunisiens
résumées dans leur slogan le 14 janvier 2011 : " LIBERTÉ - DIGNITÉ - TRAVAIL
" !
Et le pire, c'est que les "progressistes" ont mordu à
l’hameçon et se sont crus obligés d'exhiber leur foi pour ne pas être accusés
de mécréants par les Frères musulmans; pour discourir sur la foi,
la
religion et l'identité "arabo-musulmane" et donner le change aux Marchands du Temple !
Mais quand l'organisation des Frères musulmans s'est trouvée
mise à l'index par de nombreux pays occidentaux, accusée de terrorisme ... Ghannouchi
sans foi ni loi et toujours aussi lâche, a renié son appartenance à cette
organisation, lui qui est membre de son bureau politique !
Et pour "preuve" de sa "véracité", il a troqué
la "jebba" cet habit traditionnel connoté "religieux", contre un costume-cravate. Il a demandé aussi qu'on ne lui
donne plus de "sidi ech chikh" mais plutôt du "monsieur
le professeur" .... deux titres usurpés car il n'a jamais été cheikh d'aucune université théologique et encore moins professeur universitaire puisqu'il n'a été par accident qu'un simple professeur d'arabe de lycée !
Et comble du ridicule, les "progressistes" pris au piège de la
bigoterie imposée par les Marchands du Temple, se croient obligés de réciter la
"fatiha" à tout bout de champ et d'arborer la "jebba"
... comme
si l'habit faisait le moine et de multiplier les preuves ostentatoires de leur identité "arabo-musulmane" jusqu'à adopter le langage des arabes de l'Arabie wahhabite ! Le plus ridicule étant Kaïs Saïd, qui débite un arabe littéraire tel un automate dont l'étrangeté de la diction et du phrasé, fait de lui un extraterrestre pour beaucoup de tunisiens. Sans parler de ceux qui reproduisent les tics langagiers et l'accent des arabes des pétromonarchies, pour qu'on ne doutât point de leur arabité !
La seule à ne pas tomber dans le piège de Ghannouchi, est Abir
Moussi qui dénonce son hypocrisie et son instrumentalisation de la religion
et se moque de ceux qui le vénèrent tel le prophète puisque certains
l’accueillent par le chant d' "el
borda" réservé uniquement au prophète Mohammad !!
Grotesque "progressistes" ! C'est Ghannouchi qui doit
rire en douce, de les avoir mis au pas ! Comme diraient les tunisiens : "cha'yekh ali hom" sidid'hom Ech chikh" (il s'est bien foutu de leur gueule, leur Cheikh !). En somme, un pied-de-nez à tous ces hypocrites.
Espérons que les tunisiens se rendent compte de l'hypocrisie des Frères musulmans et de celui de leurs soi-disant "opposants
progressistes" qui leur mangent dans la main et s'aplatissent à plat
ventre devant leur chef, comme dirait Abir Moussi !!
Rachid Barnat
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