mercredi 28 avril 2021

Ces enfants de Ghannouchi qui font honte aux Tunisiens

A qui la faute si le terrorisme se déploie en Tunisie comme en France ? Si les Tunisiens ont leur part de responsabilité d'avoir élu les Frères musulmans et leurs affidés, leur accordant le pouvoir; l'Europe tout comme la France, ont aussi leur part de responsabilité, d'avoir soutenu Ghannouchi qui a fait de la Tunisie le premier pays exportateur de terroristes dans le monde. Et le pire, est que les Français, ou du moins leurs responsables, continuent à traiter ces terroristes, de loups solitaires, de dérangés, de fous, d'irresponsables ... alors qu'ils savent ce qu'ils font depuis leur endoctrinement au wahhabisme importé en Tunisie par Ghannouchi et ses Frères musulmans ! Ce que l'UE et la France particulièrement qui soutiennent les Frères musulmans, n'ont toujours pas compris; est que leur islamisme prétendument modéré, est aussi producteur de terroristes ... qui ne sont, qu'à une encablure des portes de l'Europe !!

R.B 

LES MAINS SALES
Tunisie antre du terrorisme ? Tunisie ventre de l'islamisme politique ? On a beau se dire que le terrorisme islamiste ravage tous les pays musulmans et qu'il étend ses tentacules hideuses partout, on peut s'interdire l'amalgame et dire qu'une vermine ne peut caractériser un pays, on peut encore évacuer la gêne ressentie en disant qu'un pays ne peut être tenu responsable des agissements criminels de certains de ses immigrés délinquants, il faut quand même tenter une réponse. Car la Tunisie est autant un cas particulier qu'un exemple instructif.

Voilà un petit pays qui était donné, malgré les soubresauts et les orages qui ont jalonné son histoire récente, pendant un demi siècle et jusqu'en 2010, pour le pays arabo-musulman le plus tolérant en matière religieuse, le plus évolué en matière d'enseignement, le pays des droits de la femme, du progrès économique et social après 30 ans de despotisme bourguibien éclairé, suivis de 23 années de despotisme moins éclairé et plus corrompu. Et ce, malgré le déficit démocratique qui était toléré comme un mal acceptable par toutes les grandes démocraties qui ne lui ont jamais vraiment marchandé leur soutien. Ces mêmes démocraties qui, au nom de leurs principes, donnaient refuge et asile aux islamistes d'opposition, croyant mieux les connaître et mieux les contrôler.

On ne compte plus les Tunisiens auteurs d'actes terroristes commis en France, parmi les plus ignominieux, si tant est qu'on peut encore graduer l'ignominie. Alors que s'est-il passé pour qu'une supposée révolution annonçant, nous disait-on, parole d'Obama, un printemps démocratique, mue, année après année, en la plus détestable des démocraties, fabricant les plus ignobles des terroristes, semant barbarie et désolation tant chez elle que chez ses voisins qui l'ont tant aidée et soutenue, et ruinant son pays ?

Au-delà de toutes les savantes analyses des chemins longs et tortueux des révolutions, au-delà de toutes les considérations socio-économiques et des études de la nature et de la philosophie des religions, la première réponse est aussi évidente que la lumière du jour : la démocratie tunisienne, même si on essaie de croire qu'elle n'est pas née islamiste, fabrique depuis des années des terroristes islamistes en nombre. Certes, l'ignoble assassin de la policière de Rambouillet vit en France depuis 12 ans et n'a peut être été radicalisé qu'en France, il n'empêche qu'il s'est allaité à la même idéologie fondamentaliste, salafiste, frériste que celle qui, en 10 ans et à divers degrés, a imbibé toutes les structures de l'Etat tunisien, qui s'est diffusée insidieusement dans toutes les catégories de la population, qui s'exprime haut et fort dans toutes les institutions de la démocratie et qui a investi tous les médias. Si bien que la Tunisie prend aujourd'hui, et à contre temps, la place peu enviable de dernier carré de l'islamisme politique, désormais aux abois partout.

Alors pourquoi et à qui la faute ? Le plus logique et le plus simple est bien sûr de l'imputer au peuple qui élit ses représentants et ses gouvernants. Sauf que l'idéologie islamiste est l'imposture même et la caricature de la démocratie, celle-ci n'étant jamais pour les islamistes une fin en soi mais juste le moyen d'accès aux commandes.

L'islamisme est une idéologie sur laquelle et dans laquelle ne se construit aucune démocratie ! Pour avoir cru, naïvement ou cupidement le contraire, les "démocrates" tunisiens qui ont mis la main dans la main des islamistes au nom d'une fallacieuse théorie de "l'inclusion" sensée adoucir et domestiquer leur extrémisme; leur ont, de fait, servi de marche pieds. Comme les Occidentaux qui ont cru les adouber pour s'en prémunir. Tous en ont pour leurs frais. Tous ont les mains sales. Si la démocratie est aussi une idéologie, l'islamisme politique est son antithèse autant que sa négation. Au moins conviendra-t-on définitivement de l'impossible cohabitation. L'erreur est si difficile à assumer car les vies innocentes, prises par la traîtrise des barbares, en France comme en Tunisie, ne pardonneront jamais .

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