samedi 24 avril 2021

Le discours victimaire de la gauche française, porte ses fruits

Les conseilleurs, ne sont pas les payeurs comme dit Jean De La Fontaine ! Les Tunisiens se rappellent la position des socialistes Français, celle de Laurent Fabius, celle de Jack Lang, celle d'Hubert Védrine, celle de Jean Glavany ... dont certains sont même venus à Tunis pour "vendre" aux Tunisiens Ennahdha et son islamisme modéré, soluble dans la démocratie, qu'ils disaient; alors qu'ils voulaient les dégager et espéraient un soutien de l'UE ou du moins celui de la France pour les aider à se débarrasser des Frères musulmans ! Des milliers de Tunisiens manifestaient tous les jours à travers le pays et particulièrement au Bardo siège de la Constituante, durant plus d'un mois en plein été (août !) et en plein mois de ramadan, pour dégager Ghannouchi et ses Frères musulmans qui s'incrustaient au pouvoir alors qu'ils n'avaient plus aucune légitimité ... alors que ces socialistes Français ont choisi de soutenir Ghannouchi et ses Frères musulmans ! Eh ben, les Français peuvent saluer leur clairvoyance et dire merci à ces "responsables politiques"; puisque les enfants de Ghannouchi opèrent désormais, en France aussi ! Ils leur doivent la plus part des attentats terroristes commis en France .... dont le tout dernier, l'égorgement de la policière de Rambouillet ! Car comme souvent, ce sont les forces de l'ordre qui sont visées, ce "tagouth" (collabo du Tyran !) que désignent les Frères musulmans à leurs recrues "jihadistes" pour les égorger pour les tuer ! La Police, la Gendarmerie et l'Armée tunisiennes, ont déjà payé un lourd tribu à cette Organisation Criminelle des Frères musulmans ! Combien de morts en France, faudra-t-il; pour que les responsables politiques luttent efficacement contre le wahhabisme qui fonde l'islamisme et interdisent aux petromonarques et à Erdogan de le diffuser en France ?

R.B

Attentat de #Rambouillet
Tracer le profil de l’homme qui a égorgé la policière de Rambouillet est instructif et doit gêner aux entournures à l’extrême-gauche et chez les islamogauchistes.
Mais commençons par le commencement. D’abord cet homme est un islamiste et son intérêt pour la doctrine des frères musulmans remonterait à 2018 au moins selon des spécialistes de ces questions comme
Fiammetta Venner
qui gère le site Ikhwan Info, mine précieuse de renseignements sur l’idéologie frériste et ses acteurs.
Le terroriste de Rambouillet aimait à partager les prêches du prédicateur islamiste Bechir Ben Hassen.
Charles Meyer
a tracé le portrait de ce délicieux personnage, proche de Ghannouchi, leader des frères musulmans tunisiens, qui en appelait encore à décapiter les kouffars blasphémateurs au lendemain des attentats de Charlie Hebdo [ https://www.memri.org/.../tunisian-cleric-bechir-ben... ].
Longtemps imam à Noisy-le-Grand, il a fini par y ouvrir une école, tout en continuant à professer son idéologie extrémiste. L’homme est connu de nos services mais visiblement peut continuer ses activités de radicalisation sans soucis sur notre sol alors que la Tunisie, elle, l’a interdit de prêche.
En revanche il est régulièrement invité à semer la « bonne » parole dans les mosquées de Pontoise, d’Argenteuil où d’ailleurs. Invitations qui disent quelque chose aussi sur ces mosquées soi-disant sans histoire mais qui adorent les profils haineux quand il faut inviter un imam extérieur à prêcher. Le tueur de Rambouillet adhérait à ces discours et à fini par passer à l’acte. Mais est-ce si étonnant que ceux-ci se multiplient quand on laisse de tels gourous prendre en main toute une communauté et notamment sa jeunesse ? Quand on laisse ceux qui prêchent la haine contre ce que nous sommes au nom de leur religion, agir et répandre leur poison dans les têtes ? Quand on multiplie la construction de mosquées alors qu’aujourd’hui ceux qui les financent sont essentiellement les islamistes ?
Eu égard à l’acte commis, il n’est pas étonnant que l’on retrouve dans les références du terroriste de Rambouillet des personnages clés de la propagande islamiste. Mais l’homme n’avait pas que des références liées à l’islam, Jean-Luc Melenchon, Edwy Plenel, Mediapart faisaient aussi partie de son panthéon.
C’est ballot quand on passe son temps à faire des procès en quasi-nazisme à la terre entière d’être une référence pour d’authentiques terroristes. De ceux qui passent à l’acte.
Mais pourquoi cet engouement de l’assassin pour ces figures ? Parce qu’elles participent à la montée en puissance du ressentiment et offrent une justification au passage à l’acte. En effet le terroriste ne se voit pas comme un monstre mais comme une victime qui fait justice. Il tue au nom de Dieu, d’où le Allah Akbar (Dieu est le plus grand), mais il tue un méchant, une cible désignée, un oppresseur. Il rend service à sa communauté en le faisant.
Alors certes, ni Mélenchon ni Plenel n’en appellent au meurtre et cela fait une différence conséquente avec le prêcheur frère musulman, mais ils participent à construire des récits de victimisation et d’oppression qui sont des représentations fausses et outrancières, mais qui exaltent l’imagination des personnes fragiles et nourrissent une histoire qui peut aussi favoriser le passage à l’acte.
Cette victimisation outrancière est dans le discours racialiste et islamiste, mais la France insoumise entre autres lui offre une nouvelle légitimité quand elle participe à la marche contre l’islamophobie en novembre 2019 où des enfants et des adultes vont jusqu’à porter l’étoile jaune pour signifier qu’ils sont opprimés en tant que musulmans et où on scande Allah Akbar à côté du Bataclan. Il y a aussi ces interviews où le leader de la France Insoumise accuse la France d’islamophobie et prétend défendre les musulmans alors que c’est le positionnement des islamistes qu’il soutient dans les faits. On parle aussi des jérémiades autour des « mamans voilées » qui ont souvent tous les codes vestimentaires et le discours des frères musulmans ? La victimisation est un pan essentiel de la radicalisation et un axe de travail des islamistes, et ce n’est pas un scoop. A ce titre Edwy Plenel est aussi un des grands diffuseurs de ces représentations qui présentent la France comme raciste, colonialiste, voire fascisante et répandent l’idée que les musulmans seraient persécutés dans notre pays.
Certes ce n'est pas ce qui génère directement un passage à l'acte et la plupart des islamistes, à l'inverse de celui-ci, sont non-violents, mais ces personnages qui appartiennent à l’élite légitiment un biotope où la victimisation nourrit des idées de vengeance.
Un biotope où l’on désigne des cibles. Les policiers, les professeurs, les journalistes... Cibles traditionnelles de l’assassinat politique, d’ailleurs.
Or ces hommes qui sont des références françaises et dont le terroriste diffusait les positions, font souvent preuve d’un manque total de mesure et ont participé à la diabolisation de la police par des généralisations abusives. Ils ont des relations avec des associations qui ont pour titre « la police assassine » sans voir le problème d’un tel intitulé, ils ont valorisé l’action du comité Traoré trés anti-police et participé à hisser au rang de héros une famille marquée par le caïdat, la violence, le racket et la délinquance. Le discours validant un racisme systémique ou d’Etat peuvent participer au basculement d’esprits fragiles.
Or si la France n’est pas un paradis, c’est sans doute un des pays les moins racistes et les plus tolérants du monde car elle ne cesse d’être attaquée, de voir mourir les siens et cependant ne désigne aucune communauté à la vindicte et sait faire la différence entre musulmans et islamistes.
Le président a rendu visite à la famille de la victime. Mais qu’en France, une femme puisse être égorgée sur son lieu de travail, à l’intérieur même du commissariat, fait passer un message sinistre à tous les Français : nul n’est à l’abri, nulle part et ceux dont la vocation est de protéger sont des cibles. Pour que ce soutien à la famille de la victime ne soit pas un énième coup de communication, il faut que le président clarifie sa position et arrête d’expliquer que la France doit « déconstruire son histoire » ou qu’il « n’existe pas de culture française ». Car ce que nous affrontons est bel et bien une bataille civilisationnelle.
Et pour la mener, il est temps d’arrêter de fermer les yeux sur la présence des islamistes sur notre sol, regarder en face le fait que ce sont eux les principaux financiers de mosquée et arrêter le déni. Cela ne s’impose pas qu’aux politiques. Pourquoi la presse répugne-t’elle à écrire dans ses titres que la victime a été égorgée ?
Parce que l’égorgement dit que l’on a affaire à une attaque d’islamiste. C’est une façon de tuer les hommes qui n’est pas de chez nous, mais parle bien d’une culture et d’une idéologie particulière. Cette façon de tuer dit qu’il s’agit ici d’un sacrifice humain. Egorger un animal dans le cas d’un sacrifice est une façon de tuer qui au Maghreb est censée plaire à Dieu. L’occident a abandonné l’idée de sacrifier un être vivant à son Dieu. La pratique est même vue comme barbare. Ailleurs, c’est une façon rituelle de tuer. Le choix de l’égorgement est un choix culturel. Et comme pour les islamistes, nous ne sommes que des animaux, sacrifier un homme n’est pas un tabou.
Or, pour ne pas regarder cela en face, une partie de la presse va même en arriver à parler de « coups de poignard » à la gorge. Le terme d’égorgement est parfois mentionné dans l’article mais souvent occulté des gros titres. Cela en dit long sur le refus d’une partie de l’élite de regarder en face ce qui se passe. En revanche les Français, eux, l’ont compris.
Le problème est que si les présidents et les politiques en général ne partagent pas très vite une doctrine et une grille de lecture claire de ce genre d’affaire, leur déni n’aura qu’une conséquence : faire monter le crédit de Marine Le Pen, laquelle n’a pas tort, hélas, de fustiger une forme de laxisme. Lequel date d’ailleurs de bien avant Macron.

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