Ghannouchi ne s'était pas "exilé" par hasard à Londres ! Londres étant devenue la capitale des islamistes de tous poils, il était au service de sa majesté au début, puis à celui des plus offrants : Qatar, EU, Erdogan ... n'ayant pour foi et pour loi, que celles de l'argent.
R.B
Quand le pouvoir n’est pas la force, il
est le mal, disait Oscar Wilde, lui pur produit du cynisme politique
britannique, le mal absolu, n’en déplaise à ceux qui pensent que le grand Satan, c’est les Etats-Unis.
En réalité, ceux qui ont pratiquement
toujours dessiné les politiques américaines dans les régions arabes, sont les Britanniques.
Ceux qui ont été à l’origine de la plus
grande tragédie arabe du 20ème siècle avec l’accord de Sykes-Picot et la
création d’une entité israélienne en plein cœur de la région arabe, sont les
Britanniques.
Ceux qui veulent s’approprier le Nord de
l’Afrique en y implantant leurs pions islamistes modérés pour narguer la France
dans ses prétendus fiefs, sont les Britanniques.
Ceux dont le massacres des soldats, des
forces sécuritaires et des civils indiffère par soucis des droits de l’Homme au
mépris du droit à la vie, sont des Anglo-saxons.
Ceux qui ont offert à Tarak Ramadan,
petit-fils d’Hassan Al Banna par force de fonds venant des pays du Golfe, une
chaire à Oxford pour y concocter les printemps arabes, sont des Britanniques.
Ce même Tarak Ramadhan, qui avait
déclaré lors d’une conférence à Genève suite à la victoire du parti islamiste
Ennahdha aux élections du 23 octobre : « Je préfère utiliser le terme
insurrection plutôt que celui de révolution. Et je n’y vois aucun signe d’un
Printemps arabe », ajoutant « Pour l’instant, Ennahdha dit oui à tout : aux
droits des femmes, à l’Etat de droit et à la collaboration avec le Fonds
monétaire international. C’est ce qui effraie tant l’Occident. Nous devons être
vigilants ».
Les “oui“ d’Ennahdha se sont traduits
sur le terrain par des “non“, ensuite par des “oui mais“, et aujourd’hui par un
surf éblouissant du grand Gourou et maître des Frères musulmans tunisiens,
Rached El Ghannouchi, sur les vagues d’une prise de conscience mondiale du
danger de la montée extrémiste islamiste. Une montée qui a, entre autres,
produit Daech et Jabhet Al Nossra. Deux organisations terroristes d’une telle
férocité qu’Al Qaïda, inquiète pour son positionnement, s’est dépêchée de
revoir ses positions et son organisation dans les régions arabes.
C’est aussi la Grande-Bretagne, via sa
“Chatham House”, qui a accordé son prix pour l’année 2012 à Moncef Marzougui et
au président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, « en récompense au rôle
positif » qu’ils auraient joué dans la phase de transition démocratique en
Tunisie à l’origine de la vague de démocratie dans le Moyen-Orient et en
Afrique du Nord. Ce sont les termes choisis par les Britanniques pour illustrer
le massacre des populations et la destruction des Etats dans ces régions.
Cette distinction exprime également le
mépris notoire du Royaume-Uni pour le peuple tunisien car l’un de ces deux
messiers, aujourd’hui « maîtres » de la Tunisie, le premier a accueilli des
terroristes et bandits notoires appelés LPR - pour Ligues de de protection de
la révolution - au Palais présidentiel, et le deuxième considère que les
salafistes-jihadistes-extrémistes religieux sont ses enfants « chéris »….
Le rapport Campbell Bannerman : des « printemps
arabes » à perpétuité :
La Grande-Bretagne avait planifié les
printemps arabes au tout début du 20ème siècle.
O en 1907, Campbell Bennerman, à
l’époque Premier ministre britannique, avait fait un rapport tenu dans le
secret absolu jusqu’à tout récemment. Ce rapport stipule que les Arabes
contrôlent de grands territoires riches en ressources naturelles et dominent
les grands passages interrégionaux. Ils sont le produit de grandes
civilisations, sont unis par une histoire commune, une même religion, une même
langue et portent les mêmes aspirations. Aucune barrière naturelle ne les
sépare les uns des autres et ils peuvent, s’ils le veulent, se constituer en un
seul Etat qui pourrait devenir une superpuissance mondiale.
Au vu de ces considérations, les autres
Etats du monde devraient, selon Campbell, planter en plein cœur de ces pays un
corps étranger pour les diviser, les désunir et les affaiblir.
Le corps étranger fut Israël dont le
rôle est d’épuiser les pays du Moyen-Orient et du Golfe par des guerres sans
fin et permettre à l’Occident de les asservir et les exploiter.
Le rapport Bannerman avait établi le
plan suivant :
- promouvoir la désintégration, la
division et la désunion dans la région ;
- mettre en place des entités politiques
faibles et artificielles contrôlées par les puissances impérialistes régionales
;
- lutter contre toute sorte d’affinités
intellectuelles, religieuses ou historiques et prendre des mesures pratiques
pour fractionner les habitants de la région.
Pour atteindre cet objectif, on a
implanté Israël en plein cœur de la Palestine, soit, selon le rapport
Bannerman, une « forte présence étrangère hostile à ses voisins, solidaire avec
les pays européens et au service de leurs intérêts».
Aujourd’hui, le bébé israélien a grandi
pour devenir lui-même un ogre qui ne sert que ses propres intérêts, mais les
pratiques et les politiques britanniques méprisables et méprisantes à l’encontre
des peuples arabo-musulmans sont restées les mêmes.
L’idée du corps étranger n’a pas
disparu. Il a changé de visage et de religion. Il n’est plus Israël, il est
toutes ces composantes religieuses islamistes extrémistes.
Aujourd’hui à Oxford et Chatham House,
on met au point des plans de destruction des pays arabes via des « printemps »
qui désintègrent les Etats, massacrent les populations et les appauvrissent en
faisant des réfugiés à vie, détruisent les économies, tuent les savants,
clochardisent les jeunes et les renvoient dans l’ère de la sauvagerie et de la
barbarie.
Aujourd’hui, les cerveaux arabes, s’ils
ne sont pas tués, sont exportés.
Aujourd’hui, les superpuissances ont
décidé que ces pays, dont les populations sont en grande partie composées de
jeunes, doivent redevenir des déserts d’ignorance et des refuges pour les
sauvages et les terroristes pour que des pays comme elles viennent dérober
leurs richesses et les soumettre à leurs volontés.
Et pour cela, le fameux Royaume-Uni et
son allié américain n’ont même pas besoin d’envoyer leurs propres armées. Ils
ont entouré les extrémistes religieux de toutes leurs attentions, ont offert
des asiles politiques aux Frères musulmans, vendu des armes, grâce aux fonds
fournis par les fanatiques malades des pays du Golfe arabe, aux terroristes et
ont renvoyé tout ce beau monde dans les pays d’origine.
Seulement, il n’est pas dit que les
plans machiavéliques britanniques réussiront à tous les coups.
Nous le vivons aujourd’hui, la magie est
renversée et les extrémistes que l’on a nourris du sang de leurs frères veulent
plus. Ils veulent le sang des « mécréants » partout dans l’Occident.
Une preuve ? Daech vient d’exécuter un
journaliste américain de la pire manière qui soit : en l’égorgeant. Ce n’est
que le début, bientôt nous verrons beaucoup de disciples « Daechois » de
l’armée de l’Irak et du Cham en plein cœur de Londres, Washington, New York,
Paris, Berlin et autres capitales occidentales.
Qui sème le vent, récolte la tempête.
Qui sème le vent récolte la tempête. Par Dieu les arabes au sommet de la civilisation ont transmit leur savoir sans discrimination pourquoi en échange toute cette haine pour les arabe?
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