KS
EN HOMME DE DROIT, VEUT RESTAURER LE DROIT DANS UN PAYS OU LE DROIT EST A
GÉOMÉTRIE VARIABLE !
Car point de démocratie sans un Etat de droit. Il y a dans le discours du nouveau Président une idée qui
revient souvent : faire de la Tunisie un Etat de droit et une société de droit. Pour l'instant ce ne sont que des mots mais il y a derrière ces
mots un potentiel important de reformes. L'Etat de droit nécessite une lutte contre toutes les formes de
corruption de la plus petite à la plus grande.
Or la corruption que l'on trouve partout et qui s'est
"démocratisée" et s'est généralisée, est un véritable fléau !
Lutter contre la corruption, cela signifie aussi lutter contre
les financements occultes et étrangers des partis et des associations.
Cela signifie aussi une sérieuse reprise en main de
l'Administration devant la quelle aujourd’hui tous les administrés sont placés
en position d'implorer le bon vouloir de l’administration, alors que
l'administration doit appliquer à tous les règles et la loi ; et qu'elle oublie
qu'elle est au service des administrés.
L'Etat de droit c'est aussi une justice indépendante et irréprochable
: ce qui est loin d'être le cas.
L'existence d'un véritable Etat de droit est une des conditions
de l'investissement national et international.
Il y a donc dans cette idée d'Etat de droit, de très importantes
reformes possibles qui nécessitent une très forte autorité.
Il faudra voir comment le Président va s'y prendre pour y
arriver et si ce ne sont pas que des promesses en l'air comme les Tunisiens en
ont connues.
KS a du pain sur la planche.
Bon vent, au nouveau président, 7éme président de la Tunisie mais 2éme président élu démocratiquement !
R.B
Kaïs Saïed a prêté serment ce
mercredi 23 octobre lors d’une plénière extraordinaire, devenant ainsi le
président de la république tunisienne, pour un mandat de cinq ans.
Devant un hémicycle bondé, en
présence du ban et de l’arrière-ban de Tunis, le chef de l’Etat a prononcé un
long discours d’investiture où il a adressé plusieurs messages au « Grand
peuple tunisien », à la classe politique mais aussi aux pays étrangers.
La Tunisie passe « d’un Etat de
droit à une société de droit »
Saïed a qualifié son élection comme « une révolution » selon une nouvelle acception, de nouveaux outils et de nouveaux concepts. « Ce qui s’est produit est une révolution avec les mécanismes de la légalité, voire une révolution culturelle sans précédent », a-t-il souligné dans le style docte qui lui est coutumier. « Cette révolution culturelle n’est pas véhiculée dans les livres ou les tracts, il s’agit d’une nouvelle conscience qui a éclaté après une sérénité apparente et une longue attente ».
Il a par ailleurs considéré son
accession à la magistrature suprême, comme un changement du cours de
l’histoire, dont le peuple était capable, préconisant que le modèle tunisien
donnera lieu à « la révision de plusieurs concepts inscrits dans la pensée
politique depuis des décennies ».
Le nouveau locataire de Carthage a
réaffirmé que son élection est « un dépôt » que lui a consigné le
peuple et qu’il se doit d’en être digne et garant, signalant que la Tunisie est
passé « d’un Etat de droit à une société de droit ».
« Dépôt pour répondre aux
besoins du peuple pour la liberté et la dignité qu’il a longuement
attendus ; pour préserver l’Etat où les Tunisiens et les Tunisiennes
devront être traités sur un pied d’égalité, et où les services publics devront
observer la règle d’impartialité et être en dehors des calculs
politiques », comparant de tels calculs à « des insectes dans
les fruits, ne pouvant mener qu’au pourrissement ».
Le dépôt renvient aussi, à ses yeux,
à l’engagement de préserver les acquis et les richesses de la communauté
nationale, faisant valoir le principe d’exemplarité, « chacun doit être un
exemple pour faire en sorte qu’aucun millime ne soit extorqué de la sueur de ce
peuple ».
Saïed a prôné l’union sacrée pour
lutter contre le terrorisme, et en éradiquer toutes les causes. « Une
seule balle d’un terroriste, sera contrée par une slave de balles, d’un nombre
incalculable », a-t-il dit.
Il a de surcroît considéré « les
gémissements des pauvres et des démunis, et le sourire du bébé dans son
berceau », comme un dépôt, s’engageant à assumer toutes ses
responsabilités avec sincérité et abnégation.
Saïed a plaidé pour le respect de la
loi. « Il n’y a pas lieu que quiconque travaille en dehors du cadre de la
loi », a-t-il prévenu, réitérant le caractère irréversible de la liberté
que le peuple tunisien a chèrement payé, et que personne ne sera capable de le
lui extorquer sous quelque prétexte que ce soit. « Celui qui est
nostalgique à un retour en arrière court derrière un mirage et est à
contre-sens du cours de l’histoire ».
Il s’est également engagé pour la
préservation des droits de la femme, et leur consolidation notamment ses droits
économiques et sociaux.
Les organisations nationales, « Force de proposition »
Le président de la république a rendu hommage aux organisations nationales dont « le patriotisme des membre ne peut en aucun cas être mis en doute », faisant valoir leur rôle de « force de proposition », qui sont en mesure « de suggérer des solutions et d’ouvrir des horizons pour surmonter toutes les crises ».
Il a réitéré la détermination du
peuple tunisien à consentir des sacrifices en faisant don d’un jour de travail
tous les mois, pendant cinq ans, pour renflouer les caisses de l’Etat et se
débarrasser de l’endettement.
Il a tenu à rassurer l’étranger que
« l’Etat tunisien respecte ses engagements internationaux, tout en
souhaitant les développer dans l’intérêt du peuple tunisien et de celui de
toutes les parties ».
Il a prôné « l’entente entre les
peuples qui est plus importante que tous les traités », soulignant que
« le prolongement naturel de la Tunisie est le Maghreb arabe, l’Afrique,
le monde arabe, et la rive Nord de la Méditerranée, ainsi qu’avec tous ceux
avec qui nous partageons les mêmes aspirations à travers le monde ».
La Tunisie défendra toutes les causes
justes, en prime la cause palestinienne, a-t-il affirmé, soulignant que le
droit palestinien est imprescriptible. « La Palestine n’est pas un lot de
terrain inscrit auprès des services fonciers, c’est une cause inscrite dans la
conscience des Tunisiens, ce qui est ancrée dans le cœur ne peut être extirpé,
quels qu’en soient les deals et les puissances, » a-t-il tempêté, en
allusion au deal du siècle.
Le nouveau président a tenu à
préciser que « cette position n’est pas contre les Juifs, mais contre
l’occupation et le racisme ». « Il est temps que l’humanité mette fin
à cette injustice qui se poursuit depuis plus d’un siècle », a-t-il
appelé, plaidant pour « un monde nouveau où transcendera la dimension
humaine. »
Il a reconnu que « les défis
sont grands et les responsabilités immenses », se disant confiant de
l’obstination de notre peuple à franchir tous les obstacles.
Kaïs Saïed a affirmé que la première
responsabilité lui incombe, en tant que « symbole de l’unité de l’Etat,
son indépendance, garant de la constitution » ; « le président
doit être fédérateur et au-dessus de tous les conflits étriqués et
occasionnels », a-t-il souligné, prônant « une nouvelle relation de
confiance entre les gouvernants et les gouvernés », comme l’appellent de
leurs vœux les Tunisiens, qui sont las de vivre l’injustice et l’iniquité.
ENNAHDHA HORS LA LOI OU AU-DESSUS DES LOIS ?
RépondreSupprimerVoilà un parti dont le financement par un pays étranger relève de la haute trahison et conduirait ses dirigeants en cour martiale dans un pays de droit, et où le financement de ses campagnes électorales à chaque fois a largement dépassé ce qui est autorisé par l'ISIE ...
Il y a de quoi interdire ce parti et de quoi annuler les élections, et pourtant l'ISIE continue à nous dire : "Circulez, il n'y a rien à voir" ! Validant par la même tous les dépassements et toutes les irrégularités commises par les Frères musulmans de ce parti !
Et on vous assure que la démocratie en Tunisie est exemplaire, que les élections sont honnêtes et transparentes !!
De qui se moque-t-on ? !!
A QUI PROFITE LE CERCLE VICIEUX DE LA CORRUPTION ?
RépondreSupprimerUn grand banquier explique le mécanisme :
" Nous laissons les responsables politiques des pays corrompus, voler leur peuple; pour qu'ils alimentent nos banques où ils déposent l'argent volé à leur peuple.
Argent que nous leur restituons sous forme de crédits pour nourrir leurs peuples ...
Une opération qui ne nous coûte rien, bien au contraire elle nous rapporte ! "
" Pour cela, il nous suffit de choisir leur ministre des finances qui nous soit acquis " !
COMMENT RENFLOUER LES CAISSES DE L'ETAT : MALIN LE ROBOCOP !
RépondreSupprimerPour renflouer les caisses de l'Etat vidées par Ghannouchi depuis que les Frères musulmans ont pris le pouvoir considérant la Tunisie comme leur butin de guerre, que propose KS ?
Que chaque tunisien reverse à l'Etat son salaire d'un jour par mois, durant 5 ans !
Alors qu'on pouvait s'attendre à mieux de la part d'un homme qu'on nous dit "honnête", "intègre", "modeste", "austère" se contentant de peu et de sa retraite d'enseignant ...
Et qu'il propose :
- de réduire son propre salaire (30 000 dt),
- de réduire le train de vie au palais de Carthage,
- de réduire les avantages de sa nouvelle fonction,
- d'en réduire les dépenses,
- de renoncer à la retraite présidentielle à vie (30 000 dt) et aux avantages qui l'accompagnent : voiture, maison, eau, gaz, tel ..,
- de demander aux députés de réduire leur salaire,
- et de renoncer aux avantages qu'ils se sont accordés (maison, voiture, essence, personnel de maison ... ),
- de revenir sur les indemnisations pour "militantisme" que se sont accordées les Frères musulmans et les opposants à ZABA,
- de demander au premier ministre ainsi qu'à ses ministres d'en faire autant,
- de veiller à ce que le gouvernement ne soit pas pléthorique en ministres (plus de 40 ministres pour 11 millions de tunisiens !) diluant les responsabilités sinon à se tourner les pouces et ridiculiser un peu plus la Tunisie dans le monde ... alors que d'autres pays se contentent d'une dizaine de ministres, plus efficaces et plus économiques pour l'Etat !
- de faire la chasse au gabegie dans la fonction publique et dans les administrations,
- Etc ...
Et il y aura de quoi renflouer les caisses de l'Etat, sans avoir à accabler encore plus une population qui paie déjà très cher la gestion calamiteuse par les islamistes et les emprunts souscrits au nom des tunisiens, hypothéquant l'avenir des générations futures !
Or en donnant l'exemple, KS pourra être crédible !
L'exemple venant d'en haut, des gens du pouvoir; le peuple peut consentir aux sacrifices qui lui seront demandés alors, si besoin est.
Olfa YOUSSEF RÉPOND A KS !
RépondreSupprimerElle est prête à verser un salaire mensuel une fois par an durant les 5 ans pour renflouer les caisses de l'Etat à deux conditions :
- qu'il ouvre les dossiers de l'assassinat de Chokri Belaid et des services secrets d'Ennahdha;
- qu'il fasse un audit pour savoir où sont passés les emprunts d'Etat, contractés par Ennahdha et les partis qu'ils dominait, auprès des pays étrangers !
KS ayant promis de rétablir le droit dans un pays de droit, il va de soi qu'il va rouvrir tous les dossiers qu'Ennahdha maintenait jusque-là, sous le boisseau !
LA RÉMUNÉRATION DU PRÉSIDENT : revue à la baisse par BCE.
RépondreSupprimerhttps://www.espacemanager.com/tunisie-voici-la-remuneration-et-les-indemnites-du-president-de-la-republique.html?fbclid=IwAR3hQJ-FJ9iRgbdWFLOYpRZ8Q5UoxeP39Mkm9lYKo-QjTn4YVA2x-T-T63I
KS & GHANNOUCHI : des hommes politiques ?
RépondreSupprimerChacun à sa façon veut renflouer les caisses de l'Etat !
Mais aucun des deux n'a de projet économique pour la Tunisie, ni de politique générale pour relever le pays mis à genoux par Ghannouchi et ses "Frères" !
- Le premier propose que les tunisiens reversent le salaire d'un jour par mois à l'Etat, durant 5 ans;
- Le second surenchérit, qu'il sait où trouver 2 milliards (Qatar ?) pour éviter la banqueroute .... mais qui seront, à leur tour comme tous les emprunts contractés à l'étranger par les gouvernements dominés par les Frères musulmans, consommés vite fait pour calmer artificiellement un peuple éprouvé par la gestion calamiteuse des islamistes .... juste pour assurer à Ghannouchi une retraite dorée !
Car ni l'un ni l'autre n'ont de projet pour faire tourner l'économie du pays et lui rendre sa place d'exportateur; puisque les deux ne pensent qu'aux ventres des tunisiens pour assurer leur consommation au jour le jour, sans vision sur le long terme !
Voilà la réalité du pan-arabisme & du pan-islamisme quand ils sont au pouvoir : obnubilés par l'identité "arabo-musulmane", ils n'ont rien d'autre à proposer aux tunisiens !
Car ni l'un ni l'autre ne sont des hommes politique !
Ce sont deux farfelus idéologues et démagogues.
La Tunisie a besoin de véritables hommes politiques ayant une vision et un projet concret pour remettre la Tunisie sur la voie du progrès !
GHANNOUCHI EN GUERRE CONTRE HAFTER ...
RépondreSupprimerLe général Hafter demande la fermeture de la frontière tuniso-libyenne, pour empêcher tout soutien aux rebelles islamistes !
Mais Ghannouchi refuse car la frontière permet le soutien logistique des Frères musulmans libyens en hommes ces jihadistes/enfants de Ghannouchi mais aussi en armes envoyés par Erdogan, le Frère musulman turc !!
Et le président KS, responsable de la politique étrangère, prétend rester neutre dans le conflit libyo-libyen !!!
Preuve s'il en est besoin, que Ghannouchi est bel et bien le président de tous les tunisiens, comme il a eu le culot de l'affirmer lors de son intronisation sur le perchoir du Bardo !
Crisis Group : Comment Kais Saied a fait intrusion dans le paysage politique tunisien ?
RépondreSupprimerhttps://www.espacemanager.com/crisis-group-comment-kais-saied-fait-intrusion-dans-le-paysage-politique-tunisien.html?fbclid=IwAR1Nd1Xt7pUFOrI5yw8z_NmuwX9H8wSM2pWRA6m9Jwwttupk_9vEpu9ZXiM
ALLOCUTION DE KS AU PALAIS DE L’ÉLYSÉE, OU QUAND LE PRÉSIDENT REDEVIENT PROFESSEUR DE DROIT ...
RépondreSupprimerIl veut un Etat de droit comme tout le monde, mais le droit continue à être bafoué en Tunisie par Ghannouchi et ses Frères musulmans sans qu'il les dénonce ou qu'il puisse y remédier !
https://www.leaders.com.tn/article/30158-discours-kais-saied