Dommage qu'intellectuels et hommes politiques, confondent une
secte politico religieuse avec
l'islam
"traditionnel" de la France, qui est celui de ses anciennes
colonies ! Tout le malentendu vient de là.
Autrement de quel islam nous parlent les
responsables politiques français : celui de leurs anciennes colonies ou celui
d'importation d'Arabie qui n'a jamais fait partie de l'histoire de France ?
Tout le malentendu vient de là. Un malentendu qui pourrit la vie
des Français, aussi bien que celle des Français de confession musulmane.
Un malentendu ou une volonté politique d'instrumentaliser
l'islamisme ?
R.B
Michel Houellebecq : "Le terrorisme est un moyen de socialisation"
Dans un long entretien à la "Revue des deux mondes", l'auteur de "Soumission" revient sur la crainte de l'islam en France et salue les propos de Michel Onfray.
"Le terrorisme et le militantisme sont des moyens de socialisation", affirme l'écrivain Michel Houellebecq, dans un long entretien à la Revue des deux mondes, où il revient notamment sur "l'angoisse à l'état pur" de la société française face à l'islam. À propos de la lutte contre les jihadistes, il affirme que "ce n'est pas une chose facile de combattre une secte religieuse". "Une réponse purement policière à une secte religieuse n'a pas de garantie de l'emporter", avance-t-il avant de souligner que "quand on n'a pas peur de la mort, la police on s'en fout un peu".
"Une action violente quelconque peut effectivement être vue comme un moyen de sortir de l'anomie (désorganisation sociale résultant de l'absence de normes communes) désespérante", estime l'écrivain. "Le terrorisme et le militantisme sont des moyens de socialisation. Ça doit être très sympa de vivre des moments ensemble, des moments forts contre la police ... L'impression d'être ensemble contre tous", argumente l'auteur de La Carte et le Territoire. "On est davantage ensemble quand on a beaucoup d'ennemis", souligne-t-il.
"Ça crée de vraies relations, une amitié forte, voire l'amour dans le cas des femmes de jihadistes", développe l'écrivain. L'auteur qui reconnaît vivre de plus en plus en reclus et être inquiet de "l'anomie" qui frappe la société française estime que son dernier roman Soumission, récit d'une France soumise à l'islam, exprime une angoisse qu'il a ressentie chez ses contemporains. Cette hypothétique domination de la société française par la culture musulmane est "une angoisse à l'état pur", insiste-t-il. "Si je regarde mes livres, je dirais que je constate et après je fais des projections, qui ne sont pas des prophéties", nuance-t-il toutefois.
"Traiter, comme l'a fait Onfray, le Premier ministre de crétin était le mot juste"
L'écrivain juge que "l'opinion sur l'islam est à peu près également mauvaise dans l'ensemble des pays européens". "C'est peut-être la seule chose qu'on partage", estime l'écrivain misanthrope. Revenant sur la tuerie de Charlie Hebdo, survenue le jour de la sortie de son roman, il juge que la grande manifestation du 11 janvier après les attentats était "impressionnante et sincère". "Cette réaction massive m'a quand même fait plaisir", dit Houellebecq qui était ami de l'économiste Bernard Maris, l'un des tués lors de l'attaque contre Charlie Hebdo.
"Cette manifestation a plutôt réjoui les commanditaires des attentats. Ils se félicitent du coup médiatique réalisé. Ce que pense la majorité des Français n'est pas leur problème", estime-t-il encore.
Il se félicite en revanche de "la tentation de liberté chez certains intellectuels", comme Michel Onfray, qui n'acceptent plus le discours "bien rodé depuis 2001" demandant de ne pas faire d'amalgame entre l'islam et le terrorisme.
Traiter, comme l'a fait Onfray, le Premier ministre "Emmanuel Valls" (sic) de "crétin" était "le mot juste", dit-il.
Après les attentats, "la domination totale" de la gauche sur les intellectuels "s'est nettement fissurée", se réjouit-il.
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