Les Français découvrent dans leur chair l'islamisme "modéré", tant vanté par leurs responsables politiques de droite comme de gauche ... quand ils le vendaient aux "arabes du printemps arabe" !
La cupidité et la stupidité des responsables politiques européens ont permis l'expansion de l'islamisme chez les "arabes" se croyant à l'abri de ses méfaits !
Or les occidentaux commencent à se rendre compte que leurs responsables jouaient avec le feu !!
Le seul espoir pour mettre en échec l'hydre wahhabite, aussi bien chez les "arabes" qu'en Occident, viendra de la société civile occidentale ... si elle est vraiment décidée d'y mettre un terme !!!
La cupidité et la stupidité des responsables politiques européens ont permis l'expansion de l'islamisme chez les "arabes" se croyant à l'abri de ses méfaits !
Or les occidentaux commencent à se rendre compte que leurs responsables jouaient avec le feu !!
Le seul espoir pour mettre en échec l'hydre wahhabite, aussi bien chez les "arabes" qu'en Occident, viendra de la société civile occidentale ... si elle est vraiment décidée d'y mettre un terme !!!
R.B
(Historiens)
« Nous payons les inconséquences de la politique
française au Moyen-Orient »
Soyons réalistes, demandons
l’impossible, Clamaient dans les rues de Paris les utopistes de mai 1968.
Etre réaliste aujourd’hui,
c’est réclamer à
ceux qui gouvernent d’aller aux racines de ce mal qui le 13 novembre a tué
au moins 129 personnes dans la capitale française. Elles sont multiples, et il
n’est pas question d’en faire ici
l’inventaire. Nous n’évoquerons ni l’abandon des banlieues ni l’école ni la reproduction endogamique
d’élites hexagonales incapables de lire la
complexité du monde. Nous
mesurons la multiplicité des causes de l’expansion de l’islamisme radical.
Comme nous savons à quel point
l’étroitesse des rapports entretenus dans tout le monde arabe entre les sphères politique et
religieuse a pu faciliter son
émergence, Nous n’avons aucune intention simplificatrice. Mais aujourd’hui,
c’est la politique internationale
d’une France blessée,
et de l’ensemble du monde occidental, que nous voulons interroger.
Sur l’islamisme d’abord. Depuis le
début de sa montée en puissance dans les années 1970, les dirigeants
occidentaux se sont convaincus qu’il devenait la force politique dominante du
monde arabo-musulman. Addiction au pétrole aidant,
ils ont renforcé le pacte faustien les liant aux Etats qui en sont la matrice
idéologique, qui l’ont propagé, financé, armé. Ils ont, pour ce faire, inventé l’oxymore d’un « islamisme
modéré » avec lequel ils pouvaient faire alliance.
Le jihadisme est avant tout l'enfant
des Saoud et autres émirs auxquels elle se félicite de vendre à tour de bras ses armements sophistiqués, faisant fi des
« valeurs » qu’elle convoque un peu vite en d’autres occasions.
Jamais les dirigeants français ne se sont posé la question de savoir ce qui différencie la barbarie de
Daesh de celle du royaume saoudien. On ne veut pas voir que la même idéologie les anime.
Cécité volontaire
Les morts du 13 novembre sont
aussi les victimes de cette cécité volontaire. Ce
constat s’ajoute à la longue liste des soutiens aux autres sanglants dictateurs
moyen-orientaux – qualifiés de laïques quand cela convenait – de Saddam Hussein
à la dynastie Assad ou à Khadafi – et courtisés jusqu’à ce qu’ils ne servent
plus. La lourde facture de ces tragiques inconséquences est aujourd’hui payée
par les citoyens innocents du cynisme à la fois naïf et intéressé de leurs gouvernants.
L’autre matrice du délire rationnel
des tueurs jihadistes est la question israélo-palestinienne. Depuis des
décennies, les mêmes dirigeants occidentaux, tétanisés par la mémoire du
judéocide perpétré il y a soixante-dix ans au cœur de l’Europe, se refusent à
faire appliquer les résolutions de l’ONU
susceptibles de résoudre le problème et se soumettent aux
diktats de l’extrême droite israélienne aujourd’hui au pouvoir, qui a fait de la tragédie juive du XXe siècle
un fonds de commerce.
On ne dira jamais assez à quel point
le double standard érigé en principe politique au Moyen-Orient a nourri le
ressentiment, instrumentalisé en haine par les entrepreneurs identitaires de
tous bords.
Alors oui, soyons réalistes,
demandons l’impossible. Exigeons que la France mette un terme à ses relations
privilégiées avec l’Arabie saoudite et le Qatar, les deux monarchies où l’islam wahhabite
est la religion officielle, tant qu’elles n’auront pas coupé tout lien avec
leurs épigones jihadistes, tant que leurs lois et leurs pratiques iront à
l’encontre d’un minimum décent d’humanité.
Exigeons aussi de ce qu’on appelle
« la communauté internationale » qu’elle fasse immédiatement
appliquer les résolutions des Nations unies concernant l’occupation israélienne
et qu’elle entérine sans délai la création trop longtemps différée de l’Etat
palestinien par le retour d’Israël dans ses frontières du 4 juin 1967.
Ces deux mesures, dont riront les
tenants d’une realpolitik dont on ne compte plus les conséquences catastrophiques,
n’élimineront pas en un instant la menace jihadiste, aujourd’hui partout
enracinée. Mais elles auront l’immense mérite d’en assécher partiellement le terreau. Alors, et
alors seulement, les mesures antiterroristes prises aujourd’hui en l’absence de
toute vision politique pourraient commencer à devenir efficaces.
13 Novembre 2015 : date du début de la fin de Daesh ?
RépondreSupprimerKader Abderrahim, chercheur associé à l’Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS) et spécialiste du Maghreb et de l’islamisme, s’est exprimé lundi lors d’une interview accordée à Sputnik en estimant que l’EI « a commis une grosse erreur stratégique ».
Selon ce spécialiste de l’islamisme, « l’histoire retiendra que la défaite de l’Etat islamique a eu lieu le 13 novembre 2015 à Paris », car désormais, tout le monde se mobilisera pour lutter contre l’EI.
En effet, le spécialiste a expliqué son opinion par le fait que le groupe terroriste s’était attaqué « à la jeunesse de manière complètement aveugle, parce que parmi les victimes du vendredi soir il y avait de tout. C’est tout l’ensemble de la jeunesse qui a été fauché ».
Or, c’est exactement pour cela que M. Abderrahim suppose, que les peuples des différents Etats seront d’ores et déjà unanimes sur les questions concernant la lutte contre les djihadistes.
« La mobilisation contre l’Etat Islamique va être massive, importante et va concerner tout le monde et je crois que cette fois-ci personne ne va critiquer ou contester l’idée que tous doivent se mobiliser pour combattre l’Etat islamique », estime-t-il.
Pour lui, les événements tragiques du 13 novembre à Paris pousseront les gens à s’unir pour venir à bout de l’une des plus grandes menaces pour la sécurité mondiale qu’est le djihadisme islamique dont les idéologies n’ont rien à voir avec l’islam.
Selon lui, la date du 13 novembre deviendra le jour de la « défaite de l’Etat islamique ».
Alex Panzani :
RépondreSupprimerLe seul tournant c'est Hollande qui l'a pris contraint et forcé (même si on ne s'en plaindra pas) tant sur le plan sécuritaire qu'international ou il avait tout faux.
Enfin on n'entendra plus Fabius expliquer que les djihadistes d'Al Qaïda bombardé par les Russes sont des "résistants".
Fini l’obsession anti-Bachar.
On ne peut qu'espérer que l'exécutif soit enfin cohérent, et qu'il ne gère plus la France comme les courants de ce qui reste du PS.
Mais on peut avoir des doutes tant la seule culture qu'Hollande a de l'Etat, demeure politicienne, comme le montre le fait qu'il continue à ne pas nommer l'ennemi.
Sans parler de son premier ministre qui depuis quelques temps a montré toutes ses limites intellectuelles et qui continue d'enfiler les perles :
Comme la dernière sur sur nos puissants alliés que sont l'Arabie Saoudite et le Qatar dans la guerre au terrorisme !
Salut et fraternité contre toutes les oppressions
RépondreSupprimerDonatien le Furtif
pour le blog http://www.disons.fr/
LES CITADELLES SE PRENNENT DE L’INTÉRIEUR !
RépondreSupprimerC'est ce que disent et font les Frères musulmans !
Et les pétrodollars du Qatar font le reste.
Aux Français de se réveiller et de bouger s'ils ne veulent se retrouver submergés par l'hydre wahhabite.
http://www.lopinion.fr/edition/economie/islam-jeu-ambigu-cgt-90979
Michel COLLON : J'ACCUSE ...
RépondreSupprimerhttp://stopmensonges.com/terrorisme-michel-collon-accuse-et-lance-un-appel/
DE QUI SE MOQUE David CAMERON ?
RépondreSupprimerQui peut croire un seul instant qu'il soit sincère dans sa lutte contre les Frères musulmans, grands protégées de ses amis pétromonarques ?
Les anglais n'ont-ils pas fait de Londres la capitale des islamistes de tous poils, réactivant par la même occasion une stratégie qu'ils étaient les premiers à avoir utiliser et que les américains reprennent à leur compte : favoriser et soutenir le wahhabisme comme moyen de COLONIALISME ... et de nos jours de néo- COLONIALISME, dirions-nous ... pour dominer les peuples dits "arabo-musulmans" !!
http://www.tunisiefocus.com/politique/ghannouchi-et-freres-seront-suivis-a-loupe-royaume-unis-138196/
http://latroisiemerepubliquetunisienne.blogspot.fr/2013/02/le-wahhabisme-au-service-du-colonialisme.html
http://latroisiemerepubliquetunisienne.blogspot.fr/2015/11/comment-lislam-avait-vaincu-le.html
LE CONSTAT DE Sophie BESSIS :
RépondreSupprimer« Aujourd’hui, 5 ans après la révolution, la Tunisie ne va pas très bien.
La démocratie dans ce pays est très fragile parce qu’il y a des alliances politiques qui sont extrêmement compliquées à fonctionner pragmatiquement.
Le gouvernement actuel est composé à la fois des partis Nidaa Tounes et Ennahda, précédemment antagonistes.
Cette alliance a été soutenue par les pays occidentaux, en particulier européens et américains.
L’occident a fait tout ce qui était dans son pouvoir pour que cette coalition eût lieu.
Donc, il s’agit d’une démocratie politiquement fragile !
La Tunisie est d’autant plus fragilisée par la progression de l’organisation de l’Etat islamique (Daech).
Le pays est également fragile parce que les 3 années, qui ont succédé à la révolution tunisienne, ont été marquées par l’arrivée en Tunisie, de prédicateurs salafistes pendant les gouvernements de transition.
Ceci a favorisé la propagation des prêches les plus radicaux que l’on puisse imaginer et la désorientation d’une partie de la jeunesse tunisienne. »
http://kapitalis.com/tunisie/2015/12/19/s-bessis-lalliance-nidaa-ennahdha-a-fragilise-la-tunisie/
IL N'Y A PAS D'ISLAMISME "MODÉRÉ" !
RépondreSupprimerTous les mouvements et partis islamistes se fondent sur le wahhabisme !
Jean-Pierre Ryf :
Ce qui crée le drame tunisien c'est moins les personnes que la politique qui a été adoptée et que même les occidentaux ont acceptée : le maintien et le soutien des islamistes au pouvoir, dont on qualifie encore et toujours l'islamisme de "modérés", contre toute raison !
L'islamisme modéré est une farce et beaucoup vont se réveiller en espérant qu'il n'est pas trop tard, si ce n'est déjà trop tard !!
Les tunisiens sont musulmans depuis des siècles et ils ont toujours appliqué un islam ouvert, tolérant; qui demeurait là où il doit être dans le fond des consciences et dans les mosquées.
Qu'un parti s'appuie sur la religion, c'est à dire clairement l'instrumentalise; et c'est la porte ouverte a la division entre ceux qui seront "les bons musulmans" parce qu’ils font parti de ce groupe et les autres "les mécréants" !
Par ailleurs ne nous leurrons pas, l'islamisme ou islam politique, c'est la volonté de puissance par la religion pour s'opposer à l'Occident des mécréants et des décadents, ravivant par la même des guerres de religions d'antan !
D'où la culture de la violence dans l'islamisme, faisant de tout islamiste un violent potentiel !
Les tunisiens, à part BCE, Marzougui, Ben Jaffar et leurs complices, l'ont bien compris et très vite, d'autant qu'ils ont dégagés les deux derniers pour porter le premier censé les protéger des islamistes, au pouvoir ... avec la trahison qu'on sait !!
Il faut que la France le comprenne enfin et cesse ne nous bassiner avec le langage diplomatique sur l'islamisme modéré, que serinaient Sarkozy & Hollande.
Macron changera-t-il de ligne politique et cessera-t-il de soutenir les Frères musulmans pour tendre la main aux progressistes en ce pays qui sont nombreux et qui désespèrent de voir la France soutenir contre leur volonté maintes fois exprimée, de dégager Ghannouchi et ses "Frères" ? !
Il faut l'espérer, car la Tunisie mérite mieux que de sombrer dans l'obscurantisme et détenir le triste record de premier pays exportateur de terroristes, dans le monde ..... aux porte de l'Europe et de la France particulièrement !