Les Frères musulmans à l'intention des occidentaux :
« Avec vos lois démocratiques, nous vous coloniserons.
Avec nos lois coraniques, nous vous dominerons » !
Avec nos lois coraniques, nous vous dominerons » !
Voilà les français avertis
du but recherché par la wahhabisation de la France.
Des voix s’élèvent pour dire stop à la progression de l'islam politique des Frères musulmans, qui ont pris en otage l'islam et les musulmans de France ... et dont le wahhabisme constitue une grande menace pour la France.
R.B
Burkini au Conseil d'Etat : « Le peuple est trahi
par ceux qui rendent la justice en son nom »
Le Conseil d'Etat a
suspendu l'application d'un arrêté anti-burkini. Pour le professeur de droit
Jean-Louis Harouel, il existe depuis longtemps le risque qu'un gouvernement des
juges se substitue au peuple.
Alexis Feertchak du FIGAROVOX. - Le Conseil
d'Etat a cassé la décision du Tribunal administratif de Nice qui avait validé
précédemment l' « arrêté anti-burkini ». L'ordonnance de la plus haute
juridiction administrative conclut que « l'arrêté litigieux a ainsi porté une atteinte grave et manifestement
illégale aux libertés fondamentales que sont la liberté d'aller et venir, la
liberté de conscience et la liberté personnelle ». Comprenez-vous cette
décision ?
Jean-Louis Harouel - Cette décision du Conseil d'État qui
fait passer les libertés avant l'invocation de considérations d'ordre public
s'inscrit dans la ligne libérale de l'arrêt Benjamin de 1933. Mais si le
libéralisme de cette jurisprudence était justifié dans des périodes
relativement apaisées, il est beaucoup moins adapté aux temps difficiles tels
que ceux que nous traversons, et donc dans le présent cas difficilement
justifiable.
En
l'espèce, le Conseil d'État s'est abstenu de prendre en compte le fait que la
France est engagée dans un affrontement de civilisations ayant fait en un an
des centaines de mort sur le territoire national, ce qui entraîne le maintien
de l'état d'urgence. L'islamisme fait la guerre à la France et il n'y a pas de
véritable frontière entre islam et islamisme.
Le Conseil d'État
s'est abstenu de prendre en compte le fait que la population était choquée de
voir s'exhiber les burkinis sur les plages alors que de terribles massacres
venaient d'être commis en France par des musulmans au nom de leur Dieu. Au
lendemain du carnage de la promenade de Nice et de l'égorgement d'un prêtre
dans l'exercice de son ministère, toute montée en puissance de l'affichage
identitaire musulman en France est proprement indécente.
Le
Conseil d'État s'est abstenu de prendre en compte le fait qu'est actuellement
en cours une conquête silencieuse de l'Europe occidentale. Cette conquête est
inscrite dans le Coran où l'on peut lire qu'Allah a promis aux musulmans de
leur donner en butin la terre des infidèles. Cette conquête est parfois avouée
par certains dignitaires musulmans. C'est ainsi que le cheikh Yousouf al Quaradawi (Frère musulman, protégé de l'émir du Qatar et prédicateur vedette à Aljazeera TV),
l'un des dirigeants de l'UOIE (Union des organisations islamiques européennes)
— dont la branche française est l'UOIF (Union des organisations islamiques
françaises) — avait déclaré : « Avec vos lois démocratiques, nous vous coloniserons. Avec nos lois
coraniques, nous vous dominerons ».
Le
Conseil d'État s'est abstenu de voir que la conquête de nos plages par les
burkinis n'est qu'une étape de l'appropriation de la France par l'islam
politique. Le Conseil d'État s'est gardé de voir que les porteuses de burkini —
de même que les porteuses de toute autre forme de voile islamique — sont les
militantes convaincues ou dociles d'un jihadisme civilisationnel en train
d'opérer la conquête feutrée de notre pays.
Ce jihadisme
civilisationnel est en soi une insulte à l'ordre public français et il risque
toujours de déboucher sur des incidents violents tels que ceux qui ont eu lieu
sur une plage de Corse.
Alexis Feertchak - Dans Les Echos, le philosophe Marcel Gauchet
en appelle à une « laïcité de combat » face à l'islamisme. Comment appliquer
aujourd'hui une telle laïcité dans les bornes de l'Etat de droit ?
Jean-Louis Harouel - Le terme d'État de droit constitue aujourd'hui un
mot-fétiche par lequel il ne faut pas se laisser intimider. Jadis protecteurs
des libertés publiques des citoyens, les droits de l'homme sont devenus depuis
un demi-siècle une religion séculière qui a pris la place du communisme comme
projet universel de salut terrestre et utopie de l'émancipation de l'humanité.
Or notre droit, longtemps inspiré par des valeurs de durée, est phagocyté et
dénaturé par cette religion des droits de l'homme mortifère pour les nations
européennes. Si bien qu'en clair, « État de droit » signifie trop souvent
condamnation à l'impuissance des peuples européens face à l'immigration de
masse qui les submerge et à l'islam qui est en train de conquérir leurs pays.
Pour pouvoir réagir, il faudra nécessairement bousculer quelque peu l'État de
droit tel qu'il est aujourd'hui imposé aux Européens sur le mode suicidaire par la religion des droits de l'homme.
Je ne puis qu'adhérer
à l'idée de Marcel Gauchet d'une laïcité de combat, mais je ne la borne pas au
seul islamisme. Même si une grande partie des musulmans ont pris leur distance
avec celui-ci, c'est l'islam en tant que tel qui est en cause car il forme un
système total combinant le religieux, le politique, le juridique, la civilisation
et les mœurs. La conception d'origine chrétienne — « Mon royaume n'est pas de ce
monde » ; « Rendez à César ce qui est à César », etc. — d'une disjonction du
politique et du religieux est parfaitement étrangère à l'islam. Celui-ci est
l'anti-laïcité par excellence, si bien que notre État se doit de le combattre
beaucoup plus durement qu'il a combattu jadis le catholicisme, afin de
l'obliger à renoncer à sa prétention d'imposer sur le sol français son droit,
ses mœurs, son folklore identitaire.
Face
à l'islam, la laïcité conçue comme neutralité à l'égard des différents cultes
est un concept inopérant. Car l'islam n'est que secondairement une religion au
sens que l'on donne à ce mot en Europe. Dans notre pays, l'islam est
aujourd'hui une civilisation conquérante qui combat la nôtre et prétend la
remplacer. Or, face à une civilisation conquérante, on ne peut pas se contenter
d'être neutre : on se défend et on contre-attaque.
La
grande idée est qu'un musulman vivant en Europe ne doit pas prétendre y avoir
le même genre de vie que dans un pays musulman. Il faut sans cesse rappeler aux
musulmans établis sur le sol européen qu'ils ne sont pas en terre d'islam mais
en terre de mécréance, où leurs textes sacrés eux-mêmes leur conseillent de se
montrer discrets. Si l'ensemble des musulmans vivant en Europe en arrivaient à
s'y sentir en terre d'islam, ce serait la fin de l'Europe.
Alexis Feertchak - Comment éviter d'amalgamer
judaïsme et christianisme à ce problème explicitement lié à l'islam ?
Jean-Louis Harouel - Cet amalgame
doit être absolument évité. Une interdiction de tous les signes religieux
aurait pour conséquence de nous faire encore davantage oublier ce que nous
sommes — une société certes sécularisée mais d'origine et de marque chrétienne. Une interdiction de tous les signes religieux affaiblirait encore plus la
société française face à la conquête islamiste.
Afin
d'éviter tout amalgame, il faut pour l'islam un régime dérogatoire qui l'oblige
à renoncer à sa prétention de régir l'ensemble de la vie sociale, qui le
contraigne à se rapprocher de la conception européenne de la religion en
mettant de côté son arsenal de règles de droit, de normes sociales et de
comportements alimentaires et vestimentaires.
Le
modèle de ce régime dérogatoire pourrait être recherché en Suisse, où l'on
continue à élever des clochers mais où la construction de minarets est
interdite. Cela empêche l'islamisation de l'espace public helvétique sans
restreindre la liberté de culte. L'objectif est de combattre l'affichage du
folklore identitaire arabo-musulman sans toucher à la liberté religieuse telle
que les Européens l'ont construite.
Alexis Feertchak - La justice est rendue au nom
du peuple français. Sur ces sujets politiquement brûlants, y-a-t-il aujourd'hui
un risque de dérive vers un gouvernement des juges ?
Jean-Louis Harouel - Cela fait
belle lurette que nous sommes à bien des égards dans un système de gouvernement
des juges. En 1978, par l'arrêt Gisti, le Conseil d'État a censuré la politique
restrictive du gouvernement de Raymond Barre en matière de regroupement
familial en inventant un principe général du droit donnant aux étrangers le
droit de mener une vie familiale normale — comme par hasard sur le sol français
alors que cela pouvait se faire par un retour au pays natal.
Cet arrêt du
Conseil d'État a été l'acte fondateur de la transformation de l'immigration de
travail en immigration de colonisation, selon la formule du sociologue
Abdelmalek Sayad. Par cet arrêt Gisti, il y avait eu, au nom de la religion des
droits de l'homme, trahison du peuple français par le Conseil d'État.
Si
la justice est rendue au nom du peuple français, force est de constater que
celui-ci est souvent trahi par ceux qui rendent la justice en son nom. Nous en
avons aujourd'hui une nouvelle illustration avec la décision du 25 août
favorable au port du burkini, par laquelle le Conseil d'État apporte objectivement
un encouragement au jihadisme civilisationnel, dans lequel les « infidèles » ont
vocation à former une population de seconde zone, tolérée sur le mode de
l'infériorité et de l'humiliation : les dhimmis.
Alors
que l'arrêt Gisti de 1978 pourrait être appelé l'arrêt « France ouverte à
l'immigration de masse », la décision pro-burkini du Conseil d'État mériterait
le nom de « Marche vers la dhimmitude » !
Alexis Feertchak - N'était-ce pas une erreur de
considérer que le burkini était une atteinte à la laïcité ? N'est-ce pas
davantage une rupture politique et culturelle par rapport à un modèle
occidental qui rejette toute sujétion de la femme ?
Jean-Louis Harouel - Bien
évidemment ! Visant à empêcher toute discrimination à l'égard de personnes de
confession musulmane, l'invalidation par le Conseil d'État de l'arrêté
anti-burkini de Villeneuve-Loubet entérine paradoxalement une des très grandes
discriminations inhérentes à l'islam : celle qui s'applique aux femmes.
L'infériorité juridique de la femme résulte de la loi divine musulmane — la
Charia, laquelle est à beaucoup d'égards un code de droit — qui fait de la femme
une éternelle mineure, soumise à sa famille puis à son mari (qui peut la
répudier discrétionnairement), et dont le témoignage en justice ne vaut que la
moitié de celui d'un homme.
Toutes les formes de voile ( hidjab, niqab, burqa,
burkini, etc.) imposées aux femmes par les mœurs musulmanes se rattachent à
cette infériorité juridique de la femme et en sont un symbole visible.
En
favorisant au nom des droits de l'homme la conquête de notre pays par la
civilisation arabo-musulmane, le Conseil d'État jette pudiquement le manteau de
Noé sur le caractère structurellement ultradiscriminatoire de l'islam.
* Jean-Louis
Harouel est professeur émérite d'Histoire du Droit à l'Université Paris
Panthéon-Assas.
Il vient de publier Les Droits de l'homme contre le peuple (éd. Desclée de
Brouwer, 2016).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire