L'islamisme s'installe en Europe et la chariaa finira par s'imposer aux sociétés occidentales si les responsables politiques continuent à jouer le jeu des islamistes par calculs électoralistes !
Le mouvement s'est accéléré depuis l'afflux de réfugiés en provenance des pays "arabo-musulmans" en guerre où le chaos et le wahhabisme font des ravages depuis que les EU & l'UE ont décidé d'y implanter la démocratie !
C'est dire que bon nombre des réfugiés sont déjà endoctrinés au wahhabisme qu'ils importeront avec eux dans leurs pays d’accueil !
R.B
R.B
Judith Bergman *
Polygamie : les Statistiques Cachées de l'Europe
- Le nombre considérable
des unions polygames montre que les mariages islamiques, conclus en secret par
des imams, sont monnaie courante en Europe. Dans la plupart des pays européens,
les imams ne sont pas obligés de rendre compte des unions polygames aux
autorités.
- Daham Al Hasan a fui
la Syrie pour le Danemark, laissant derrière lui trois femmes et 20 enfants. En
vertu des règles danoises de regroupement familial, une de ses femmes et huit
enfants ont été autorisés à le rejoindre. Mais Al Hasan réclame qu'il en soit
de même pour tous ses enfants et toutes ses femmes. Ses avocats pensent que les
femmes se débrouilleront pour rejoindre leurs enfants au Danemark. L'affaire a
provoqué une onde de choc non seulement en raison du cout induit pour les
finances publiques danoises mais aussi parce que Al Hassan affirme qu'il est
trop malade pour travailler ou même apprendre le danois. « Je n'ai pas
seulement des problèmes mentaux, mais aussi des problèmes physiques ... » Il a
admis que sa « maladie mentale » est due au fait que les enfants qu'il a
volontairement abandonnés, lui manquaient.
- Même si théoriquement
les femmes peuvent aller à la police ou porter plainte, elles courent le risque
d'être battues ou répudiées. Les refuges pour femmes sont « remplis de femmes
musulmanes ».
Il
y a quelques années, le Parti du Centre de Suède, l'un des quatre partis de la
coalition de centre-droit au pouvoir à l'époque, a proposé de
légaliser la polygamie. L'indignation a été générale et la proposition a été
abandonnée. Mais Jeunesse du Centre, le mouvement de jeunesse du Parti du
Centre, ne semble pas avoir renoncé : « Nous pensons qu'il est important qu'une
personne soit libre de décider du nombre de partenaires avec lesquelles il ou
elle entend se marier, » a déclaré Hanna
Wagenius, chef de Jeunesse du Centre. Elle a prédit que la
polygamie deviendrait légale dans dix ans, quand sa génération entrerait au
parlement et en prendrait le contrôle.
La
Suède n'est pas un cas isolé en Scandinavie. Les mêmes jeunes « idéalistes »
existent aussi au Danemark. En 2012, le mouvement de jeunesse de Gauche
Radicale (Radikale Venstre Party), un parti membre de la coalition au pouvoir
au Danemark, a également proposé de légaliser la polygamie. L'initiative a
surgi quatre ans après qu'un demandeur d'asile irakien, employé par l'armée
danoise en tant que traducteur en Irak, ait trouvé refuge au Danemark avec ses
deux femmes. Comme le Danemark ne reconnait pas la polygamie et que le traducteur
refusait de divorcer d'une de ses épouses, il est reparti en Irak. « Il est
inacceptable que l'étroitesse d'esprit qui règne au Danemark ait empêché de
venir en aide à un homme qui nous a rendu service. Il nous faut agir sur ce
sujet » a déclaré a déclaré Ditte Sondergaard, chef du mouvement de jeunesse de
Radikale Venstre à l'époque. La proposition n'a toutefois pas fait écho au sein
des autres partis politiques.
Aussi
tirées par les cheveux soient-elles, ces propositions sont significatives des
basculements qui se produisent en Occident sur des questions éthiques
fondamentales comme l'égalité entre les sexes et la volonté de s'accommoder de
la charia islamique. Elles sont aussi la preuve d'un aveuglement volontaire
persistant sur les effets néfastes de la polygamie, non seulement en termes de
coûts pour les finances publiques, mais aussi pour tout ce qui touche à la
préservation des droits des femmes et des enfants que ces jeunes politiciens
prétendent défendre.
La
polygamie musulmane est rarement évoquée dans les médias. Elle se propage
pourtant à travers tout le continent européen – Suède, Danemark, Grande
Bretagne, France, Pays Bas, sans être détectée par les radars publics. La
polygamie étant illégale en Europe, elle n'est pas censée exister, et les
statistiques la concernant sont donc inexistantes dans tous les pays de
l'Union.
Toutefois,
des pays comme le Royaume - Uni , les Pays-Bas , la Suède et la
France, reconnaissent les mariages polygames musulmans, si ils ont été
contractés à l' étranger, dans des pays où la polygamie est légale. Près de
20.000 mariages musulmans polygames sont ainsi reconnus en Grande -Bretagne. En France, la polygamie a été officiellement interdite en 1993,
mais en 2006 plusieurs estimations faisaient état de 20 000 mariages polygames
au moins. En Allemagne, rien qu'à Berlin en 2012, la police a estimé que 30%
des migrants arabes étaient mariés à plus d'une femme.
En
avril, peu après qu'ait été rendue publique la légalisation, par la Suède, de «
centaines » de mariages polygames contractés à l'étranger, le professeur
suédois Göran Lind a fait valoir qu'il
était temps de « mettre les pieds dans le plat » en matière de polygamie. Le
Professeur Lind a déclaré que la polygamie était totalement incompatible avec
les principes du droit suédois sur l'égalité de traitement entre les conjoints,
l'égalité entre les personnes, et l'interdiction de toute discrimination sur la
base de l'appartenance sexuelle, telle qu'elle est instituée par la Convention
européenne des droits de l'Homme. A ces dispositions, s'ajoutent les principes
de la Convention de l'ONU sur l'élimination de toutes les formes de
discrimination à l'égard des femmes, dont l'article 16, dit précisément que :
«
Les Etats parties prennent toutes les mesures nécessaires pour éliminer la
discrimination à l'égard des femmes dans toutes les questions découlant du
mariage et dans les rapports familiaux et, en particulier, assurer, sur la base
de l'égalité de l'homme et de la femme :
a)
Le même droit de contracter mariage ;
b)
Le même droit de choisir librement son conjoint et de ne contracter mariage que
de son libre et plein consentement ; »
Le
nombre considérable des unions polygames montre que des cérémonies de mariages
islamiques ont lieu aujourd'hui en Europe et sont conclues en secret par des
imams. Dans la plupart des pays européens, les imams n'ont aucune obligation de
rendre compte des unions polygames aux autorités. Par conséquent, bien que les
autorités aient connaissance de cette pratique illégale, celle-ci est condamnée
à se développer sans entrave. Etant donné que le mariage islamique n'a pas
d'existence légale en Europe, la femme prise dans cette union n'a pas
d'existence légale et demeure sans aucun moyen - autre que l'imam ou le conseil
de la charia local - de sortir du mariage. Même si théoriquement les femmes
peuvent aller à la police ou porter plainte, elles courent le risque d'être
battues ou répudiées. Les refuges pour femmes sont « remplis de femmes
musulmanes » ainsi qu'a pu en témoigner Ayaan Hirsi Ali, qui a travaillé dans
l'un d'eux.
Les
mariages polygames musulmanes semblent promis à un bel avenir en raison de la
crise des migrants.
Au
Danemark, le cas Daham Al Hasan a fait les gros titres. Daham a vingt enfants
et trois femmes légitimes qu'il a laissé derrière lui en Syrie quand il a
choisi de partir au Danemark chercher refuge. En vertu des règles danoises de
regroupement familial, seule une de ses femmes et huit de ses enfants ont été
autorisés à le rejoindre. Mais Al Hasan a réclamé que tous ses enfants et
toutes ses femmes puissent le retrouver. Une dérogation a été accordé pour neuf
enfants supplémentaires, mais le Danemark n'autorise pas la polygamie, et les
mêmes règles de regroupement familial interdisent aux deux autres femmes de
rejoindre leur « mari ». Les avocats d'Al Hasan estiment que les
femmes pourront venir au Danemark par leurs propres moyens et retrouver ainsi
leurs enfants.
L'affaire
a provoqué une onde de choc au Danemark ; en raison certes, de la taille
extraordinaire de la famille et de l'énormité des allocations que l'Etat danois
va devoir verser pour enfants à charge, mais aussi parce que Al Hassan affirme
qu'il est trop malade pour travailler ou même apprendre le Danois. « Je n'ai
pas seulement des problèmes mentaux, mais aussi des problèmes physiques », a-t
- il expliqué. « Mon dos et mes jambes me font mal ». Il a
toutefois admis que sa «
maladie mentale » était seulement due au chagrin d'être séparé d'enfants qu'il
avait pourtant abandonné volontairement. Au final, Al Hassan et sa famille
vivront aux dépens des contribuables danois.
Le
plus remarquable dans ce débat est ce qui n'a pas été débattu, à savoir que Al Hassan
est polygame. Il est naturel que les politiciens et les citoyens se sentent
violés et lésés par le fardeau financier que cette famille représente. Mais ils
devraient également se sentir concernés par la pratique de la polygamie. Pas
une seule féministe pourtant, n'a élevé la voix sur ce sujet.
Dans
le documentaire télévisé " La charia
au Danemark", plusieurs
imams enregistrés en caméra cachée ont répondu par l'affirmative et sans la
moindre hésitation, à la question de savoir si un homme déjà marié à la
possibilité légale de prendre une seconde femme contre le gré de la première.
En dépit du fait qu'ils vivent dans un pays où la bigamie et la polygamie sont
interdites, prendre une deuxième, une troisième, voire une quatrième épouse,
indépendamment de ce que l'Etat ou les autres épouses pensent, semblait
parfaitement naturel.
Une étude qualitative
réalisée par Tina Magaard sur les femmes musulmanes présentes au Danemark
depuis 2009 – étude menée à la demande du ministère danois des affaires
sociales -, a fourni un certain nombre de révélations sur la pratique de la
polygamie chez les Danois musulmans. Une femme turque a dit aux
enquêteurs :
"Un
nombre croissant de femmes accepte le mariage avec un homme déjà marié. Elles
sont unies par un imam, et ainsi, elles sont mieux acceptées. Apparemment,
elles n'ont pas d'alternative. Si elles divorçaient et choisissaient de mener
une vie indépendante, elles seraient mises à l'index. Beaucoup préfèrent une
vie qui leur confère une identité -. Elles ont un sentiment d'appartenance et
elles sont acceptées. Il est triste que ce genre de chose existe au Danemark.
On ne peut quantifier le phénomène, c'est très difficile à mesurer, mais il est
probablement plus élevé qu'on ne le pense ».
Une
autre femme, musulmane convertie, a déclaré :
«
Ça [la polygamie] existe, je l'ai vu de près, il y a même eu une période où le
phénomène était devenu une mode. Il y a cinq ou six ans, c'était fou, dans
presque chaque couple, l'homme avait une seconde femme. Mais en général, après
un an et quelques, il regrettait et divorçait d'avec la première femme. Je
pense que dans mon cercle d'amis, il y a au moins douze maris qui ont une autre
femme ».
Dans
le film, les journalistes interrogent la porte-parole de l'Agence fédérale pour
l'emploi – organisme superviseur des agences locales chargées de verser les
prestations sociales – et lui demandent si les services de l'Agence sont au
courant des nombreux cas de fraude. La femme répond que les services sont
parfaitement conscients de la polygamie et de la fraude qui en découle. Elle
énumère même les lieux où elle est monnaie courante : les grandes villes
d'Allemagne occidentale telles Berlin, Cologne et Francfort. Le journaliste a
ensuite demandé pourquoi rien n'a été fait à ce sujet. « Je crois que ces
différences culturelles sont très sensibles, nous sommes un pays très tolérant
», a répondu la femme. L'Agence fédérale pour l'emploi n'est-elle pas,
peut-être, trop tolérante a demandé le journaliste ? La femme répond qu'en
effet, elle se demande comment tout cela finira.
La
femme ajoute que la mise en place d'un registre central des mariages islamiques
serait très utile et souhaitable, car il deviendrait alors possible d'enquêter
sur les nombreux cas de fraude ; mais c'est aux politiciens de l'instituer.
«
Comment tout cela finira-t-il ? » Pas bien.
* Judith Bergman est avocate, écrivain, éditorialiste et analyste politique.
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