Eric Zemmour, encore
lui ! " Vous n'êtes pas une enfant de la république. Votre prénom est une insulte à la France. Vous auriez du vous appeler Corinne. " disait Eric Zemmour à Hapsatou Sy, invoquant une vieille loi napoléonienne abrogée en 1993 et qui imposait des prénoms chrétiens aux juifs d'alors ! Sauf que Corinne n'existe pas dans le calendrier chrétien. Cet imbécile n'était pas à une connerie prés !
Voilà un qui a raté
tous ses concours pour Grandes Ecoles et qui en veut à la terre entière d'être
un RATÉ ! Il
essaie de se faire un nom en jouant l'intellectuel à 4 sous dans des médias de
caniveau. Son fonds de commerce pour se faire remarquer et parler de lui : le
rejet de l'étranger ! Lui-même juif
algérien, devenu français par le décret Crémieux, il se la joue plus
royaliste que le roi ! Plus
franchouillard que lui tu meurs ...
Alors que 3 français
sur 4 ont des ascendants étrangers, lui le juif algérien prône la pureté de la race
française en s'accrochant à la chrétienté qui a façonné la France, dit-il ! La France
est riche de ses hommes dont beaucoup sont d'origine étrangère, sans distinction
de race ni de religion. Il n'y a que cet imbécile pour jouer la carte de la
pureté de la race, thème chère au FN, dont les responsables doivent rire de son
"militantisme", eux qui cultivent la haine du juif ! C’est le genre d’imbécile
qui aurait voté pour le Maréchal Pétain, lui qui ne jure que par une
culture française chrétienne oubliant ce qu'ont apporté à la culture française,
juifs, musulmans et autres athées venant du monde entier !
Ben Jelloun :
ne m'appelez plus Tahar
À la suite des propos d'Éric Zemmour qui juge que les noms d'origine
étrangère sont « une insulte à la France », l'écrivain a décidé de se
rebaptiser François...
Aujourd'hui, je change de prénom. L'an prochain, une
fois habitué à être interpellé par un bon prénom bien français, quelque chose
de souche, je changerai de nom. J'hésite entre Durant et Dupont. Mon voisin me
suggère Martin. Il n'y a pas plus français. Quant au prénom, j'ai déjà choisi,
je m'appellerai François parce qu'il est le prénom de mon meilleur ami et parce
que plus français, c'est impossible.
François Durant. Je suis allé voir dans le
bottin : nous sommes des centaines de milliers. J'ai pensé l'arabiser,
mais ne voulant pas m'attirer les foudres d'Éric Zemmour, je me
suis abstenu. Au fait, Zemmour, ce n'est pas très français. Ça sent Maghreb,
Berbérie, Arabie. Qu'importe, puisqu'il rêve de voir l'Assemblée
nationale voter une nouvelle loi pour que tous les Français
d'origine étrangère, forcément non contrôlée, soient dans l'obligation de
franciser leurs nom et prénom. Même si elle n'existe pas sur le papier, j'obéis
en bon républicain. François. Durant.
Leçon
Mais alors, que vais-je dire à mon père
qui avait des raisons très affectives de m'appeler Tahar ? C'était le
prénom de son petit frère mort jeune et qu'il aimait beaucoup. Je suis né juste
après son décès. Le jour du nom, il a fait égorger un gros mouton. Il en parle
dans le journal qu'il tenait à l'époque. Ensuite, changer Benjelloun en Durant
ou Dupont, cela risque de le faire sortir de sa tombe pour venir donner une
leçon de culture et d'histoire à Zemmour. Originaires d'Andalousie, les
Benjelloun avaient dû fuir Grenade en 1492, au moment le plus fort de
l'Inquisition. Ils se sont installés à Fès, le creuset de la civilisation
arabo-musulmane. Une famille d'historiens et d'hommes de culture. On trouve
dans le Don Quichotte un nom très proche de celui de ma
famille. Juifs ou musulmans, mon père n'a jamais tranché.
Durant ou Dupont renvoient à une histoire bien française. On n'a pas à
porter de jugement là-dessus. En revanche, l'obsession de Zemmour de voir tous
les Français pas très blancs, pas très catholiques, changer de nom pour
paraître ce qu'ils ne sont pas est tout simplement stupide. Benalla a
transformé Maroine en Alexandre. Cela n'a pas empêché une certaine presse de le
révéler et de rappeler ses origines marocaines.
Ce que veulent les Français
M. Zemmour croit en l'existence des races. Il a même déclaré qu'il y en a qui
sont moins français que d'autres (cela rappelle le sketch
de Coluche sur
les inégalités : « Y'en a qui sont plus égaux que d'autres »).
La race blanche n'existe pas, c'est un fantasme qui arrange les tenants du
racisme le plus crasse. La race noire n'existe pas non plus. En revanche, il
existe une race humaine composée de plus de sept milliards d'individus, par
opposition aux multiples races animales et végétales. Les humains sont tous
différents et se ressemblent tous. Les animaux sont différents et ne se
ressemblent absolument pas.
En francisant les noms, deviendrait-on un vrai et bon Français ? On
devrait demander à Zidane de changer lui aussi de nom. Ça
sonne kabyle. Pas bon ! Je comprends qu'un comédien d'origine arabe ou
berbère (le cas de Dany Boon ou de Daniel
Prévost) veuille changer son nom dans une société où il y a de
nombreux préjugés. Auraient-ils fait la carrière qu'ils ont faite avec un
Mohamed comme prénom, puis un nom en kabyle imprononçable ? Peut-être. La
preuve : Adjani, Debbouze, Omar Sharif, et des centaines d'autres artistes
ont réussi malgré le nom qu'ils portent, comment expliquer cela ?
C'est simple, le peuple français se moque
pas mal des noms, ce qu'il veut, c'est que ces personnes aient un comportement
républicain, respectant les valeurs et traditions de ce pays, l'aiment, le
défendent, aient du talent et le mettent au service du grand public. Le peuple
français a d'autres soucis en ce moment et la francisation des noms est loin de
le préoccuper. Il n'y a que M. Zemmour, agressif et vulgaire, triste et
sans humour, qui cultive ces obsessions. D'ailleurs, d'après un récent sondage,
70 % des Français ne sont pas de son avis.
Lire aussi Jean-François Kahn - Ce que révèle l'indignation de Zemmour contre Victor Hugo
*****
Faut-il
changer de prénom sur sa carte de séjour ?
Le jeune romancier
syrien Omar Youssef Souleimane, installé en France, s'interroge sur les
étranges frontières que crée son prénom.
Depuis
longtemps, j'ai envie de manger un homard. Non seulement car on partage le même
nom, mais aussi pour goûter ce crustacé que je ne connais pas. Le homard
n'existe pas en Syrie, comme la plupart des fruits de mer, d'ailleurs. J'ai
toujours une hésitation, comme je suis allergique à la crevette, j'ai peur du
homard, craignant qu'il ne me fasse le même effet : fièvre et gorge qui
gratte. Mais je me sens coupable, il faut que je goûte le homard, c'est un
camarade. Est-ce que lui a un problème, comme moi, avec son nom ? Quand
quelqu'un me demande mon prénom, je réponds Omar, avec un sourire, et un regard
qui sous-entend : oui, Omar, arabe. Parfois, l'autre ne m'entend pas bien,
à cause de mon accent, il demande : Amar ? Aummar ? Je
réponds : non, c'est Omar, comme le homard, le fruit de mer ; Omar,
comme « Omar m'a tuer ». Je n'ai pas suivi l'affaire ni vu le film,
mais je sais que c'est l'histoire d'un nom que l'on a retrouvé près du cadavre
d'une femme, tracé en lettres de sang pour désigner un coupable. Au final, on
ne sait pas qui était le tueur.
Une
autre complexité me traverse la tête : c'est la signification de mon
prénom dans le monde arabe. Omar veut dire que je suis un musulman sunnite. Si,
en Syrie, je traverse un checkpoint chiite qui soutient le régime de Bachar el-Assad, je finirai en prison, ou tué. Ces gens vivent encore au
Moyen Âge. Tout ce qui les intéresse, c'est de venger le petit-fils du prophète Mohammed, dont ils croient que l'assassin était sunnite. L'un d'eux
s'appelait Omar, aucune possibilité de les persuader que ce n'est pas moi, que
ce n'était pas ma faute, et que je me fous de la religion.
Le homard, ce Danois
Des familles changent leurs noms pour échapper à la violence. Ce fut le cas
de familles arméniennes après les massacres turcs au début du XXe siècle. Ils
vivent aujourd'hui sous d'autres noms en Turquie.
Même dans les zones en paix, certaines familles changent leur identité, comme
ces familles persanes zoroastriennes qui se sont converties à
l'islam pendant l'invasion islamiste au VIIe siècle. Quand je
suis arrivé en France, des amis m'ont conseillé de changer de
prénom sur ma carte de séjour : « Il faut avoir un prénom français,
ça sera plus pratique pour trouver un travail ! » Mais comme je suis
fidèle à mon prénom, je l'ai gardé. Et puis mes amis qui ont déjà des prénoms
français sont aussi au chômage.
Après la phrase d'Éric Zemmour affirmant
que les noms étrangers font insulte à la France, j'ai tout de suite
pensé au homard, je partage avec lui cette insulte, son nom est d'origine
danoise. Cet être si mignon, si cool, qui coûte si cher, est-il au courant de
la honte qu'il fait peser sur l'Hexagone ? Faut-il qu'il change lui aussi
son nom afin d'être un vrai Français selon Zemmour ? Peut-être devrait-il
s'appeler Charles ? Dans ce cas, on entendra dans les restaurants un
client dire au serveur : je voudrais deux Charles avec une salade
d'Olivier, s'il vous plaît. En attendant, je garde mon rêve de goûter un jour
un homard, et de ne pas avoir à changer mon Omar.
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L’écrivain et essayiste trace, «vu d’Alger», un portrait paradoxal du polémiste, «capable d’un déni souverain et d’une audace homérique».
Une version inattendue de Soumission, le roman mélodieux de Houellebecq : avec Zemmour président de la France, la France aura son premier président d'origine algérienne, un «Algérien» de souche. Il en a les effets de manche, la généalogie constantinoise, l'histoire mais aussi les tics : Zemmour est colérique, populiste jusqu'à en faire une mystique, capable d'un déni souverain et d'une audace homérique, méditerranéen, arabe, juif et français.
Comme pour un Algérien, toute cause est pour lui une guerre à faire ou à refaire. On ne pouvait pas rêver mieux pour incarner et ancrer, malgré l'ironie, la France dans son histoire plurielle niée.
Voilà donc ce que craignait de Gaulle. Zemmour est l'inconscient français, le grand remplaçant occulte, la réparation décoloniale paradoxale, la mémoire revenue déguisée.
Le jeu de scène du martyr. Comment le voit-on en Algérie ?
Encore plus incroyable, comme un vrai Algérien : il fait le procès permanent de la France, il ramène tout à la peau et à la mémoire, il est dédaigneux de l'exactitude et fanatique de la vérité, susceptible comme un drapeau de décolonisés, rageur, sanguin en souvenir de trop de guerres perdues et intimement désespéré, comme l'est un supporteur maghrébin de football pour l'équipe de son pays d'origine.
La solution de Zemmour pour la France ? C'est une France qui n'en garde qu'un seul : lui ou elle. Un pays qui lui ressemble, le reflète et qui le guérit d'une angoissante dépossession intime.
Une solution par l'ardeur et le jeu de scène du martyr, par le sacrifice et la dénonciation. D'ailleurs, la France n'a jamais été sauvée que par des bûchers cycliques.
Une solution radicale cependant magique, érudite et fausse, lucide sur le mal français mais proposant des solutions oiseuses.
«Un composite de Moïse et de Dreyfus, étincelant comme un présentateur de télévision, mais si triste, si agité, si noyé.»
En fait, Zemmour est comme les prophètes : on ne sait où s'arrêtent leurs problèmes et où commencent ceux de l'humanité et de quel droit divin ils confondent les deux dans leurs best-sellers.
Et, chez celui-là, il y a aussi quelque chose du désert et son monologue, du manque de tempérance, du délire, tout comme de la sincérité ceinturée de barbelés de convictions.
Un composite de Moïse et de Dreyfus, étincelant comme un présentateur de télévision, mais si triste, si agité, si noyé.
Et dans ce pays, on semble aimer le leadership de la culpabilisation que l'on guérit par la révolte et le basculement des foules.
Un risque sérieux car si la France est rationnelle en mode terrasses et apéros, elle ne l'est jamais debout et bousculée sur les places publiques. Certains le savent ou l'ont compris. Alors oui, Zemmour est français sans l'être. L'Histoire refoulée qui se défoule mal.
Un dernier détail : alors qu'aux États-Unis le populiste est marchand, en France, il ne peut être qu'intellectuel avant tout, clerc laïque. L'indignation l'emporte toujours, pas la vision. Son prestige dure depuis trop longtemps, et si la France est la fille aînée de l'Église, l'intellectuel est le fils aîné de la France. D'où ces préférences politiques amoureuses quand on pense que tout va mal.
À la fin, Zemmour président ? Peut-être non, mais il incarne merveilleusement les contradictions, le non-dit et le mal dit, les défauts de ses adversaires plus que les siens, l'Histoire refoulée qui se défoule mal, la lucidité entre de mauvaises mains et l'audace malsaine qui oblige à se frotter les yeux pour l'affronter.
En un seul mot ? Zemmour est paradoxalement le colistier, à l'américaine, de son concurrent futur.
*****
REPONSE D'ATTALI A ZEMMOUR, TOUS DEUX JUIFS ALGERIENS D'ORAN, FRANCAIS ISSUS DE L'IMMIGRATION ... Les Zemmour ayant déjà été chassés d'Espagne, par Isabelle la catholique ! Incorrigible Eric Zemmour !!
Ces étrangers qui détruisent la France !
On ne dira jamais assez de mal de tous ces gens venus d'ailleurs qui, depuis des siècles, s'acharnent à défigurer la France, à la détruire, à ne lui apporter que le pire. Et pire encore, qui y font des enfants qui continuent leur oeuvre destructrice.
Parmi ceux nés à l'étranger, innombrables ennemis de l'identité française, quelques noms, en vrac : venant d'Italie (Mazarin, Catherine de Médicis, Casanova, Elsa Schiaparelli, Guillaume Apollinaire, Yves Montand, Pierre Cardin, Marcel Bich, Sergio Reggiani), d'Allemagne (Simone Signoret), d'Autriche (Romy Schneider), d'Espagne (Pablo Picasso, Juan Gris, Jorge Semprún, Michel del Castillo, Cristóbal Balenciaga), de Suisse (Blaise Cendrars, Françoise Giroud, Le Corbusier), de Belgique (Raymond Devos, Robert Denoël, Agnès Varda), de Grèce (Kostas Axelos, Vassilis Alexakis, Costa-Gavras, Iannis Xenakis), de République tchèque (Milan Kundera), de Pologne (Frédéric Chopin, Marie Curie, Henri Krasucki, Octave Klaba, Jean-Marie Lustiger), de Lituanie (Emmanuel Levinas), de Hongrie (Joseph Kosma), de Finlande (Ellen Thesleff, Helene Schjerfbeck, Elin Danielson-Gambogi), de Suède (Siri Derkert, Hanna Hirsch-Pauli), de Biélorussie (Marc Chagall), de Russie (Nicolas de Staël, Romain Gary, Vassily Kandinsky, Arthur Adamov, la comtesse de Ségur, Andreï Makine, Léon Poliakov, Nathalie Sarraute, Henri Troyat, Elsa Triolet, Anna Golubkina, Marie Vassilieff), d'Ukraine (Georges Charpak, Serge Lifar), de Bulgarie (Tzvetan Todorov), de Serbie (Enki Bilal), de Roumanie (Eugène Ionesco, Cioran, Brancusi), de Cuba (José-Maria de Heredia), d'Uruguay (Jules Supervielle), du Brésil (Tarsila do Amaral), d'Argentine (Joseph Kessel), des Etats-Unis (Julien Green, Jules Dassin, Joe Dassin, Joséphine Baker), d'Egypte (Albert Cossery, Guy Béart, Georges Moustaki, Dalida, Claude François, Andrée Chedid, Louis Chedid), du Maroc (Serge Haroche, Tahar Ben Jelloun, Jean Reno, Gad Elmaleh, Jamel Debbouze) ; de Tunisie (Georges Wolinski, Azzedine Alaïa), d'Algérie (José Aboulker, Jacques Derrida, Gilles Cohen-Tannoudji, Jean-Pierre Bacri, Jean Daniel, Kad Merad, Patrick Bruel), du Sénégal (Ousmane Sembène), de Turquie (Missak Manouchian, Henri Verneuil), d'Iran (Marjane Satrapi), du Liban (Rodolphe Saadé, Ibrahim Maalouf), de Syrie (Mohed Altrad), de Chine (François Cheng, Cai Guo-Qiang, Zao Wou-Ki, Fang Junbi), du Japon (Kenzo Takada). Et tant d'autres, dont au moins, très récemment, de très grands chefs d'entreprise, de grands médecins, des chercheurs exceptionnels, deux maires de Paris, des dizaines de ministres et deux Premiers ministres.
Eric Zemmour favorable à l'abolition des lois mémorielles
Il ne faut pas non plus oublier ceux qui sont nés en France d'un parent venu de l'étranger, et qui ont fait, ou font encore, comme chacun sait, le plus grand tort à l'identité française : Germaine de Staël, Irène Joliot-Curie, Albert Uderzo, René Goscinny, Robert Badinter, Zinedine Zidane, Emile Zola, Emile et Isaac Pereire, Henri Bergson, Roger Vadim, Marcel Marceau, Charles Aznavour, Coluche, Edgar Morin, Isabelle Adjani, Fabrice Luchini, Raymond Kopa, Serge Gainsbourg, Vladimir Jankélévitch, Omar Sy, Jacques Tati, Roman Polanski, Emmanuelle Béart, Jeanne Moreau, Johnny Hallyday, Josiane Balasko, Manu Chao, Louis de Funès, Michel Jonasz, Mathieu Kassovitz, Jean-Paul Belmondo, Georges Brassens, François Cavanna, Joann Sfar, Lino Ventura, Francis Cabrel, Léon Gambetta, Michel Platini, Bernard Kouchner, Claude Berri, Agnés Jaoui, Jean-Jacques Goldman, Jean-Pierre Mocky, Georges Perec, Catherine Ringer, Françoise Dolto, Gérard Oury, Michel Polnareff, Maxime Rodinson, Pierre-André Taguieff, Marina Vlady, Alain Prost, Yannick Noah, Robert Hossein, Yasmina Reza, Francis Picabia. Et tant d'autres, dont très récemment encore, des centaines de maires, des dizaines de ministres et un président de la République.
A cela, il faut ajouter tous ceux qui, femmes et hommes, anonymes, ont tant nui à la France en lui donnant leur vie au combat. Et enfin, ceux qui, par millions, sont venus depuis plus de deux siècles, et viennent encore lui apporter leur savoir, leur créativité, leur travail ; qu'ils soient (au féminin ou au masculin) policiers, magistrats, pompiers, médecins, enseignants, chercheurs, avocats, ingénieurs, financiers, journalistes, artistes, cuisiniers, chauffeurs, carrossiers, mineurs, maçons, plombiers, éboueurs, infirmières, assistantes maternelles, aides-soignantes ; et tant d'autres.
Grâce au ciel, nous avons su aussi, au cours des siècles, chasser bien des protestants, juifs et musulmans, qui défiguraient notre pays et sont partis en enrichir d'autres.
Encore un effort, et nous serons bientôt pur de toute présence étrangère, sans grand ni petit remplacement, dans un néant réconfortant.
Jacques Attali (Écrivain et essayiste, chroniqueur aux « Echos ») / 30 Septembre 2021
LA FRANCE EST BELLE. Elle pue, parfois….
RépondreSupprimerAxel Kahn :
Même la plus belle des femmes comme le plus beau des hommes peuvent « sentir » en certaines occasions.
La France est belle, parfois elle pue.
Zemmour fait si fort que j’ai habituellement renoncé à en parler. Moins on en parle, mieux ça vaut. Je viens par exemple de refuser une invitation de BFM-TV pour l’évoquer, lui et les polémiques qu’il suscite. Trop d’honneur !
Mais là, dans l’intimité – ou presque – de ce mur facebookien, je me laisse aller à lancer quelques observations.
Zemmour est l’un des auteurs français dont le succès de librairie est le plus grand. Il bat Sarkozy, Hollande, Marc Lévy, Guillaume Musso et Christian Jacq. Pas loin de 500 000 exemplaires vendus.
Il s’apprête à lancer un nouvel opus ce qui explique qu’il hante les plateaux radio – télé encore plus que d’habitude. Je ne regarde jamais, bien sûr mais en entends parler.
Là, il fait fort. II accable de remarques racistes Madame Hapsatou Sy, une talentueuse femme de télé d’origine Africaine, lui conseillant de se faire rebaptiser Corinne (drôle, il n’y a pas de Sainte Corinne, à ma connaissance).
Ailleurs, il décrète que Maurice Audin, jeune universitaire algérois militant de l’indépendance, torturé et assassiné par des soldats français, méritait de toute façon douze balles dans la peau. Immédiatement après que le Président eut reconnu le crime de nos armées.
Cet homme est un condensé d’abjection, l’incarnation de ce qu’il y a de plus méprisable dans un être humain.
Il reprend le flambeau du vieux Jean-Marie Le Pen et de ses provocations nauséabondes.
Et pourtant, c’est sûr, son livre sera un énorme succès, il se vendra à des centaines de milliers d’exemplaires. Parce que la France, la belle, c'est aussi cela, ses déjections envahissent le paysage, parfois.
Amies et amis, ne vous faites pas d'illusion, la France c'est aussi cela. J'espérais qu'elle tiendrait tout son rang en Europe, elle le fait mais j'eusse espéré que ce ne fût pas ainsi.
L'IMMIGRATION : Éternelle recommencement quant aux arguments toujours les mêmes quand il s'agit de la favoriser ou de l'accabler de tous les malheurs de la France !
RépondreSupprimerse refermer sur
Voir et revoir le documentaire sur l'immigration en France depuis 1870 sur France 2.
" L’enseignement le plus frappant de ce voyage dans l’histoire ?
C’est de réaliser que les vendeurs de haine aujourd’hui qui s’excitent sur cette fameuse identité nationale" n’ont rien inventé, recyclant des antiennes vieilles d’un siècle.
Peur du déclin, peur de l’autre, peur de l’invasion : autant d’angoisses ancestrales qui ont traversé notre pays. "
Marie Barat :
RépondreSupprimerC’est un excellent documentaire qu’à défaut de pouvoir « voir » correctement j’ai écouté attentivement, j’attends la seconde partie mardi prochain.
L’immigration a toujours été la variable d’ajustement des besoins en main d’œuvre ou de combattants.
Elle n’est nullement responsable des crises ni du chômage, cependant je trouve malhonnête, à un moment où la fabrication est délocalisée dans des pays à faible niveau de salaire et où les SDF et les mal-logés sont nombreux en France, d’encourager la venue des réfugiés économiques.
Nous n’avons guère mieux à leur offrir.
Et ils n’enrichissent que les passeurs !
Pascal Ory: De Picasso à Yves Montand, la France est un grand pays d’immigration
RépondreSupprimerhttps://blogs.mediapart.fr/journal-cesar/blog/201113/pascal-ory-de-picasso-yves-montand-la-france-est-un-grand-pays-d-immigration
ZEMMOUR, HABILLE POUR L'HIVER ...
RépondreSupprimerEn réponse à son affiche "la France n'a pas dit son dernier mot",
Olfa Rhymy Abdelwahed, répond :
C'est pas la France qui n'a pas dit son dernier mot ... mais l'Algérie.
Oui, l'Algérie, pays qui a accueilli tes ancêtres quand Isabelle de Castille tuait et brulait tes ancêtres au 15ème siècle.
L'Algérie, où en tant que "Dhimmis", tes aïeux ont pu protéger leurs Torah et Talmud, prospérer et couler des jours heureux. Certes, dhimmi, n'était pas un statut enviable, mais il était largement supérieur au statut et aux conditions accordés aux juifs d'Europe au moyen âge et durant les siècles suivants.
L'Algérie, dont ton père est originaire, et où il a eu le nom de Zemmour, qui veut dire "olivier" en berbère.
Que tu le veuilles ou non, Zemmour tu es et tu resteras un berbère algérien de confession juive.
L'Algérie, ce petit paradis que ta famille et les tiens ont quitté avec les larmes, pour rejoindre massivement la France.
Pour mieux "t'assimiler", ils t'ont affublé du nom d'Eric.
Pourtant, malgré ton nom bien "français", la France de Vichy a laquelle tu aimes te référer, contrairement à l'Algérie qui vous a protégés, a raflé les tiens, pourchassé et déporté massivement.
Aujourd'hui, tu as beau caracoler, bomber le torse comme un coq français, faire des cocoricos avec ta voix fluette ... tu resteras pourtant une vraie poule mouillée, d'origine algérienne, avec le teint bien mate; et ce, pour te rappeler que tu pourras peux être tromper les autres, mais tu ne pourras pas tromper tes origines.
Aujourd'hui, ton rêve est de rafler, pourchasser et déporter les algériens et autres Berbères. Leur crime : être musulman.
L'islam étant, comme pour les islamistes de chez nous, le paravent terne qui vous permet de duper vos concitoyens pour accéder et usurper le pouvoir.
Tu ne vaux pas mieux qu'eux, car tu es faux, tu sonnes faux et tes arguments sont et demeurent fallacieux, car enrobés d'histoire fasciste, partiale et nauséabonde.
Un conseil : prépares les croissants jaunes, beaucoup de croissants, et brodent les sur les habits des maghrébins que tu voudras déporter hors de France.
ZEMMOUR SURFE SUR LA VAGUE ISLAMISTE ... au point de confondre islam et islamisme, populisme oblige !
RépondreSupprimerMme Badinter : " Si on avait pris l'islamisme à bras-le-corps, il n'y aurait pas eu la montée de Zemmour ".
À l’occasion du triste anniversaire de la décapitation de Samuel Paty, la philosophe constate que, concernant la défense de la laïcité, l'envie d'éviter les conflits conduit à un affaissement de nos réactions collectives. Le « oui mais » règne, alors qu’il faut défendre inlassablement la laïcité et l’héritage des Lumières.
Jean-Marcel Bouguereau :
Dans son livre, David di Nota analyse comment se forge, y compris dans l'éducation nationale, la passivité vis à vis de l'islamisme :
""J'ai essayé de décrire la mécanique qui conduit à cet assassinat.
Et pour cela j'ai surtout étudié, à partir de documents consultables par tous, la position officielle de l'institution face aux événements", explique-t-il à l'AFP.
On y découvre un Samuel Paty désemparé et agacé face à la réaction, ou l'absence de réaction, de sa hiérarchie, alors que se répand un récit mensonger du cours où il a montré des caricatures de Mohamed.
"Tout est parti d'une élève qui n'était pas présente à ce cours. Cela entraîne des pressions de la part de ceux qui se disent offensés, et en vertu de la politique des accommodements raisonnables, il a fallu absolument que le prof reconnaisse une erreur qu'il n'avait pas commise: demander aux musulmans de sortir. Lui le répètera trois jours avant sa mort: ce n'est pas ce qu'il a demandé", insiste David Di Nota.
Le livre décortique deux écrits administratifs, avant et après l'assassinat, où l'Education nationale se dédouane de toute faute.
"L'administration est tombée dans le piège de sa propre idéologie (...) Le problème des rapports qui ont été écrits sur ces faits, est qu'elle passe son temps à faire son propre éloge", selon l'écrivain.
https://www.facebook.com/photo?fbid=10159246674019870&set=a.10150258093769870
UN PRESIDENT MAGHREBIN POUR LA FRANCE ...
RépondreSupprimerUn président pour la France issu de sa colonie algérienne, était le cauchemar de la France de Pétain !
D'où le refus de Pétain de donner la nationalité aux Algériens de confession musulmane et l'annulation du décret Crémieux qui faisait des Algériens de confession juive, des Français !
Et voilà que l'immigré algérien Eric Zemmour, devient le cauchemar des Français !