jeudi 5 mars 2020

L’ère Ghannouchi, est finie

Ghannouchi surfait sur son aura de cheikh intègre auprès de ses disciples et de ses sympathisants pour leur faire gober tout et son contraire et leur cacher ses véritables intentions, jusqu'à ce qu'il trouve sur son chemin quelqu'un pour dénoncer haut et fort son cynisme qui ruine le pays et sa vassalité de mercenaire à ses maîtres Erdogan & l'émir du Qatar : elle s'appelle Abir Moussi ! D'où son acharnement à la décrédibiliser et les menaces de mort que ses alliés profèrent au Bardo contre elle. Mais son cirque ne dupe plus personne, même pas ceux de son camp.
R.B
La SNCFT ouvre un concours pour le recrutement de 498 nouveaux agents 

Politiquement, Abir Moussi est dans son droit quand elle exerce son métier de parlementaire et argumente ses interventions avec détermination et précision.

A l'ARP, elle joue pleinement son rôle de représentante du peuple malgré les attaques injustifiées, les agressions indignes et les menaces dont elle fait l'objet de la part de quelques députés violents (déconnectés de la réalité, en dehors du temps et de l'espace des Tunisiens), incultes fanatiques, aveuglés par leur idéologie obscurantiste !
Comme dernièrement, ce sinistre Mohamed Affès qui recourt aux menaces de mort en invoquant la restauration du crime d'apostasie, croyant se référer à de nobles valeurs religieuses. Pauvre type !

Abir Moussi est au service de son pays, elle défend les fondements mêmes de la république en rappelant l'Etat Civil que les islamistes bafouent constamment avec leurs références religieuses. Elle défend les institutions républicaines instaurées par Bourguiba et les nationalistes tunisiens, depuis les années cinquante.

Abir Moussi mérite tout notre soutien et a droit à la protection sécuritaire pour son intégrité physique.

Pour les chagrins qui lui cherchent des poux parcequ'elle assure et assume avec conviction son patriotisme, il leur faut trouver d'autres prétextes que "l’agressivité" ou le "blocage" des travaux du parlement !

Car il est de plus en plus clair, aujourd'hui, que la gabegie actuelle à l'ARP (en temps et en argent) et la paralysie du travail parlementaire, ont pour principal responsable Rached Ghannouchi, qui n'aurait jamais dû devenir président du parlement tunisien. Il n'en a ni les qualités requises, ni le charisme nécessaire, ni les compétences techniques, ni le profil avenant et accueillant de tout responsable politique rassembleur.
Son seul souci et le pouvoir dont il fuit la responsabilité !

Il s'est auto-proclamé ''président de tous les Tunisiens'' le jour où il est montée au perchoir. Mais très vite il s'est révélé, incapable d'éteindre le moindre incendie dans l'arène du Bardo, s'il ne l'attisait pas. Il passe outre le règlement intérieur de l'ARP et se moque même de la Constitution.
Bien qu'il ait prêté serment de respecter la Constitution le jour de son intronisation au perchoir, il n'a eu de cesse depuis de vouloir imposer son agenda personnel à une assemblée nationale éclatée et de multiplier les "maladresses" (volontaires?), les manœuvres grossières, les fautes par calcul partisan et les oukases à répétition.

Sans parler de sa guerre d'usure à l'encontre du président de la République pour lui confisquer le rôle de président de tous les Tunisiens.

Afin de ne pas l'accabler injustement, il suffirait de comparer l'ambiance exécrable à l'ARP sous sa présidence, à l'atmosphère que parvenaient à y créer ses prédécesseurs du temps de Mohamed Ennacer, de Abdelfattah Mourou et de Mustapha Ben Jaafar. Il n'y a pas photo !

Impopulaire dans le pays, fragilisé dans son propre mouvement, assiégé à l'ARP, desservi par ses alliances ottomanes donnant de lui l'image de vassal du ''Sultyran'' turc Erdogan, Ghannouchi a fait son temps.

Mais le chef islamiste semble dire à tous, y compris aux dirigeants de son mouvement : ''J'y suis, j'y reste''.

Il perd la main, mais s'accroche au pouvoir. Son clan et ses obligés d'Ennahdha, croient encore en son ''étoile'', d'autres s'en détournent déjà (lire la lettre de démission, en date du 4 mars 2020, de Abdelhamid Jelassi qui en dit long sur les dérives totalitaires de Ghannouchi au sein même de son parti).

Ghannouchi, au fond de lui-même, doit savoir que son temps est fini. Il sait qu'il doit partir mais ne peut s'y résoudre. Pour lui éviter le naufrage de fin de règne, comme cela arrive à tous les autocrates, poussons-le vers la sortie ! Pour cela, il faut que le parlement lui retire sa confiance.

Texte revu par Rachid Barnat

7 commentaires:

  1. QUE CACHE CET ÉNIÈME INCIDENT AU BARDO ?

    Mlawah Wafaa :

    Ce qui s'est passé hier à l'ARP, n’est autre qu’une coalition voulue et soutenue par le gourou et les partis islamistes, pour diaboliser Abir Moussi, l'affaiblir et la museler.

    L'extrême passivité ainsi que le long mutisme complice de nos supposés progressistes, en dit long sur leur lâcheté.

    En sa qualité d'opposante à un régime islamiste calfeutré dans une démocratie, elle joue très bien son rôle contrairement à d’autres qui se contentent de plaire au gourou et à sa secte.

    On aimerait tellement que d'autres députés prétendument progressistes, nous représentent, ouvrent un peu leur bec et réagissent comme elle le fait et dénoncent documents à l'appui les méfaits de tous les gouvernements précédents qui nous nous ont ruiné, comme elle le fait !

    Abir Moussi dérange mais qui précisément ?
    Abir Moussi entrave la bonne marche du parlement ?
    En quoi les députés du parti El Karama sont-ils utiles à notre parlement ? Quel est leur programme, leur vision pour ce pays ?

    A entendre ce Affes (le bien nommé : Celui qui met le pied dans le plat) débiter ses âneries sur le "takfir" (apostasie), en dit long sur le programme de son part, sur le respect de notre constitution ainsi que celui de notre religion.
    Des élus parasites qui ne sont là, que pour faire reculer le pays et le dévier de ses objectifs premiers.

    Alors qui des deux n'a pas sa place dans ce maudit parlement ?

    Ces manœuvres, ne sont-elles que pour assurer un 3 eme mandat au gourou, dont les adhérents commencent à réaliser l'ampleur et l'étendue de son totalitarisme, lui qui ne cesse de se gargariser de nous avoir ramené la démocratie !

    Décidément rien ne marche, rien ne tient la route !
    Un parlement avec des terroristes élus, ça ne peut pas marcher ni faire avancer le pays, et Abir qui n'a jamais été ma tasse de thé, devient pour moi l’unique élue qui a la place qu’elle mérite afin qu’elle mette fin à cette mascarade d'une démocratie à la sauce islamiste.
    Vivement que le reste des députés se réveillent et vivement qu’une blondasse réalise enfin que l'ère de ZABA est révolue, qu'insulter un membre des forces de l’ordre, c'est insulter la République et non le régime policier de Ben Ali.

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    1. Abir, comme vous, n'était jamais leur tasse de thé. Heureusement aujourd'hui, ils se rendent compte qu'elle est seule à faire face à une ARP faite de dangereux bigots et de pseudo progressistes lécheurs, dont le silence complice est d'un danger imminent pour notre pays. Elle est la seule face à des provocations cinglante à projeter sur une face sale d'un Gourou des tristes vérités. Toutes ses interventions sont sincères, courageuses et surtout d'une précision chiffrée signant la maîtrise de ses dossiers. Un avenir politique est assuré à AM, si ce n'est à court terme ce sera à moyen terme à moins qu'un dangereux acolyte assassin ne tente l’irréparable.

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  2. Abir Moussi a besoin d'un grand soutien de ses partisans afin de pouvoir continuer sur cette lancée qui semble hardue mais oh combien prompetteuse.C'est une guerre de longue haleine nécessitant sacrifice et courage.Ils lui enveulent parcequ'elle fait mal par son discours précis cohérent réaliste et surtout sincère les minables qui l'attaquent non point d'arguments crédibles ils font tout pour la déstabiliser mais je crois qu'elle est suffisament forte pour en venir à bout

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  3. C est maintenant malheureusement que beaucoup s aperçoivent du militantisme, du patriotisme, du courage, de l intelligence et de la ténacité de cette brave dame qu est abir moussi.. Dommage que ceux la ne l aient pas réalisé p'us tôt. Cela nous aurait évité de voir ce gourou de khriji, terroriste, en haut de ce perchoir, de mettre sur ses nerfs cette dame qu est abir moussi, qui fait son travail à la perfection et nous mettre à mal nos nerfs qui n en peuvent plus de voir des terroristes, des lâches pseudo progressistes et des, malfrats et bandits en tous genres dans ce noble parlement. Maintenant qu elle ne fut ou n est pas encore votre tasse de thé, vous en avez pour 5 ans à voir encore ce pays ruiné et saccagé jusqu à la moelle et détérioré en tout. Trop tard. N aurait il pas mieux valu voter pour elle des le début ?

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  4. LE STATUT DU TERRORISTE EN TUNISIE ...

    Hamida Barnat :

    Il est payé pour faire le jihad
    Il est rapatrié après "service" à l'étranger
    Il est reçu à bras ouverts par le président de l'assemblée
    Ses enfants sont reçus par le président de la république
    Sa famille touche des primes s'il se fait exploser
    Sa veuve et ses orphelins sont pris en charge par l'Etat
    Il a des avocats pour le défendre
    Il est pistonné (Ghannouchi, Bhiri ...) pour le sortir de prison
    Il a des députés pour le représenter au parlement ...

    Les prostituées "halales", sont rapatriées après "service"
    Les enfants de ces prostituées, seront pupilles de l'Etat ...

    Alors qu'un policier victime du terroriste, on le pleure puis on l’oublie !
    Il n'a que sa femme et ses enfants pour le pleurer et que le terroriste méprise pour leur parenté avec le policier !

    On comprend mieux pourquoi Ghannouchi et ses Frères recrutent aisément parmi notre jeunesse déboussolée et au chômage !

    https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/violence-la-tunisie-frappee-par-un-nouvel-attentat-les-politiques-montres-du-doigt

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  5. DEPUIS L’ARRIVÉE DES FRÈRES MUSULMANS AU POUVOIR, LES MOSQUÉES ONT POUSSÉ COMME DES CHAMPIGNONS AU DÉTRIMENT DES ECOLES ET DES HÔPITAUX !

    Bourguiba :

    " Construire un hôpital et une école est beaucoup plus important que de construire 3 mosquées dans un quartier !
    " Il ne s'agit pas de laïcité ni de mécréance, c'est juste une question de conscience politique sociale " !

    Ainsi parlait l'homme d'Etat Bourguiba !!
    Et ce qu'il fit, dés l'indépendance !!!

    Alors qu'en 10 ans d'islamisme, rien n'a été fait par Ghannouchi pour les écoles ni les hôpitaux, qu'il a laissés s’abîmer sans en créer d'autres mais a laissé les mosquées et les écoles coraniques se multiplier dans une anarchie totale !

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  6. A QUOI JOUE GHANNOUCHI ?

    Abdellatif Ghorbal :

    POUR L'APPLICATION DE L'ARTICLE 80 DE LA CONSTITUTION !

    La Tunisie fait face aujourd'hui à un risque sanitaire majeur, qui exige de son gouvernement la mobilisation de toutes les forces du pays pour combattre la pandémie du Coronavirus, ici et maintenant. Le pays est en état de guerre. Il ne peut attendre, ni rester passif. Aucune tergiversation, ni manipulation de la part du pouvoir exécutif n'est acceptable. Aucune manœuvre hostile, ni recherche d'obstacles, ni action de sabotage de la part de ses adversaires n'est permise.

    Le chef du gouvernement demande à pouvoir exercer ses prérogatives dans la situation exceptionnelle que nous vivons dans le cadre de l'application de l'article 70 de la constitution. C'est son droit constitutionnel, c'est légitime, c'est indispensable. La santé des citoyens et leur sécurité en dépendent.

    L'ARP est appelée à voter le projet de loi présenté par le gouvernement pour mettre en application cet article 70. Elle doit le faire rapidement, honnêtement, sans calculs politiciens, sans manœuvres dilatoires, ni actes de sabotage de quelque nature que ce soit.

    Hélas, les échos qui nous parviennent des officines proches de Ghannouchi, inquiètent au plus haut point l'immense majorité des Tunisiens, qui n'en peuvent plus des manigances et des coups de force de ce fabriquant de l'échec depuis qu'il a été installé à la tête de l'ARP grâce au margoulin, Nabil Karoui.

    Le dé-tricotage du projet de loi gouvernemental par une commission parlementaire dominée et instrumentalisée par Ghannouchi, n’ont pour but que de mettre les bâtons dans la roue du pouvoir exécutif pour brider ses moyens d'actions et l'affaiblir. Le chef d'orchestre de ces manigances semble opérer à la manière d'un voyou de la politique. Mû par son seul souci de confirmer ce qu’il disait lors de son intronisation au perchoir du Bardo, qu’il est le président de tous les tunisiens ! Il tente sans cesse de doper artificiellement le pouvoir de l'ARP au détriment du pouvoir exécutif, en multipliant les initiatives pour l'affaiblir et le paralyser. Mais, incapable de stratégie positive pour le pays dont il se fiche totalement, il est réduit à user du pouvoir de nuisance dont il a toujours fait montre, pour occuper la scène politique.
    Or le chef nahdhaoui est au bout du rouleau. Il n'a plus le temps, ni les moyens de ses ambitions initiales. N'ayant plus rien à perdre, il multiplie les actes de nuisance .

    Le président de la république et le chef du gouvernement sauront empêcher ces coups de canif dans la Constitution, pour empêcher une éventuelle prise en otage de l'Etat par une poignée de députés coalisés autour d'un chef en roue libre vers le despotisme, qui traite la constitution pardessus sa jambe.

    Au président de la république d'appliquer l'article 80 de la constitution et d'agir en conséquence !
    Il en a le droit. Il en a la légitimité. Il est dans son rôle de Chef de l'Etat.
    Nul doute que le peuple sera de son côté, pour défendre le pays et le sauver des catastrophes.

    Vive la République !

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