Le "printemps arabe" ayant multiplié les
zones de guerre dans les pays dits "arabes" (Afghanistan, Irak, Tunisie, Egypte, Libye, Syrie, Yémen, Soudan, Somalie, Niger, Mali ...), la conséquence immédiate
et naturelle, est la fuite des populations * pour se mettre à l'abri ailleurs !
Ces populations majoritairement
musulmanes et pour la plupart déjà converties (de gré ou de force) au
wahhabisme, logiquement devront demander l'asile aux pays du Golf et d'Arabie,
berceau du wahhabisme; dont les pétromonarques financent les guerres de leurs alliés américains et
européens et les fournissent en chair à canon, pour déstabiliser leurs républiques pour y répandre la démocratie, nous disait-on.
Mais ils préfèrent aller dans des pays
démocratiques plus civilisés car, pas bêtes, ils ne vont pas dans des pays
de dictature; qui plus est, ne veulent pas d'eux.
D'où leur choix pour l'Europe !
D'où leur choix pour l'Europe !
Ce n'est qu'un juste retour sur une
politique calamiteuse menée par les dirigeants européens qui, sous prétexte d'installer la démocratie en ces pays, soutiennent les Frères musulmans, grand démocrates devant l’Éternel et veulent les voir accéder au pouvoir !
D'ailleurs, ils ont permis aux Frères musulmans de s'installer en Occident aussi et de diffuser le wahhabisme qui fonde leur action politique.
Comment s'étonner dés lors du coup de pouce que vont donner ces réfugiés à expansion du wahhabisme introduit par les Frères musulmans en Europe après la chute du mur de Berlin ?
Et comment s'étonner de la montée des
nationalismes de l'extrême droite, conséquence inhérente à ces flux de réfugiés !
Voilà ce qui arrive quand des
"politiques" voient sur le court terme, pas plus loin que le bout de leur nez ...
pardon, de leur mandat !
Étonnez-vous après, que les réfugiés deviennent une monnaie d'échange et un moyen de chantage pour Erdogan, pour tenir les dirigeants européens par la barbichette !
Si l'intention de l'UE & EU était de
répande la démocratie, ils vont récolter en prime l'obscurantisme que véhicule le
wahhabisme de leurs amis pétromonarques !
Au final, c'est bien les pétromonarques qui réalisent leur rêve de répandre dans le monde "arabe" et occidental, le wahhabisme et leur modèle sociétal qui va avec.
Au final, c'est bien les pétromonarques qui réalisent leur rêve de répandre dans le monde "arabe" et occidental, le wahhabisme et leur modèle sociétal qui va avec.
R.B
Pourquoi les réfugiés ne vont-ils pas dans les pays du Golfe plutôt qu'en
Europe ?
Alors que
depuis janvier 2015, des dizaines de milliers de réfugiés et de migrants affluent
aux portes de l’Europe, le plan des quotas de l’Union, voté le 22 septembre
dernier, prévoit l’accueil de 160 000 demandeurs d’asile par les Etats membres
dans les deux années à venir.
Mais
pourquoi les réfugiés privilégient-ils l’Europe ? Et surtout pourquoi ne
vont-ils pas ailleurs dans le monde, notamment dans les pétromonarchies du
Golfe, culturellement plus proches ?
La
principale raison est une question de choix, de lois et de circonstances. "Dans
toute guerre, les victimes des conflits ont d’abord tendance à chercher refuge
dans les zones limitrophes. Cela répond à un instinct de "retour"
motivé par l’espoir que cela ne se prolonge pas dans le temps. C’est la raison
pour laquelle, les réfugiés syriens se sont majoritairement massés au Liban, en
Jordanie, en Turquie, en Irak et en Egypte pendant les premières années du
conflit", explique Pascal Reyntjens de l’Organisation
internationale pour les migrations. "Au fil des ans, avec la dégradation du
conflit syrien et l’importance croissante prise par l’organisation terroriste
Etat islamique, la crainte de voir s’embraser toute la région a poussé nombreux
de ces réfugiés à trouver un lieu où vivre en sécurité et en paix". Et,
paradoxalement, malgré la proximité des cultures et des frontières avec les pays
du Golfe, il est plus "simple" et aussi plus attirant de rejoindre
l’Europe.
Les pays du
Golfe ne veulent pas d'eux mais l'inverse est également vrai
Mais l’Europe est sous le feu des critiques pour avoir adopté une politique
trop restrictive à l’égard de cette tragédie humanitaire. Pourtant il existe un
ensemble de pays qui, malgré la situation, a décidé de fermer totalement les
frontières aux réfugiés. C’est notamment le cas de la Russie, de la Chine et des
six pays du Golfe, le Qatar, l’Arabie Saoudite, le Koweït, le Sultanat d’Oman,
le Bahreïn et les Emirats Arabes Unis, comme le souligne Amnesty International.
"Ces six nations seraient des candidats idéaux pour fournir le
meilleur accueil possible à ceux qui cherchent refuge. Proches de la
Syrie, ces pays du Golfe ont la même langue et la même religion. Ils possèdent
des économies riches, ont d'énormes ressources financières et disposent
d’entreprises de construction en mesure de construire rapidement des abris pour
le peuple syrien".
Sécurité, terrorisme, perturbation du marché du travail, les monarchies du
Golfe ont peur du syndrome libanais. Elles se rappellent que durant les années
1970-80, l'arrivée des réfugiés palestiniens au Liban avait été l’un des
éléments à l’origine de la guerre civile libanaise. Ces riches monarchies
sont encore des autocraties et des sociétés très fermées. Le risque est grand,
en accueillant des personnes extérieures, qui plus est peut-être politisées, de
"contaminer" avec des idées subversives leurs propres
populations. Des raisons officieuses auxquelles s’ajoute le fait que ces
pays n’ont jamais ratifié la convention de 1951 sur les réfugiés.
Mais les syriens eux-mêmes ne cherchent pas à aller vers les pays du Golfe.
Pourquoi ? Parce que contrairement à l'Europe, ces pays maltraitent leurs
immigrés, peu importe leur confession religieuse. La kafala, sorte d'adoption
envers les réfugiés et immigrés, est d’ailleurs toujours en vigueur. Ce qui met
tout employé à la merci de son employeur pour changer de travail ou simplement
sortir du territoire.
Voilà pourquoi
aujourd'hui, pour les réfugiés, Angela Merkel et une certaine Europe sont
considérés avec vénération alors que les pays du Golfe sont méprisés bien
qu’ils dépensent des milliards de dollars en aide humanitaire afin d'améliorer
la vie des centaines de milliers de Syriens qui s'entassent dans les camps
installés dans les pays voisins (Liban, Jordanie, Turquie).
Alors, où vont-ils ?
Aujourd’hui, la Turquie a durci sa politique migratoire, le Liban et la Jordanie "saturent" et les autres pays de la région sont en proie au chaos. Les réfugiés se tournent donc vers l’Europe, seule destination attirante, mais surtout accessible par terre et/ou par mer dans des délais raisonnables. Car bien qu’ils disposent globalement de ressources financières plus importantes que l'immigré économique, les Syriens peuvent difficilement prétendre rejoindre l’Europe par avion, question de formalités, principalement de Visa. Résultat : ils sont contraints d’avoir recours aux services de passeurs maritimes ou terrestres, au final bien plus onéreux qu’un simple billet d’avion vers l’Occident.
La Méditerranée et les Balkans
Initialement,
la principale voie de passage était la mer Méditerranée, celle-là même
empruntée par les immigrés économiques venus de la corne de l'Afrique en
passant par la Libye depuis des décennies. Mais depuis le début de l'été, une
autre voie s'est imposée, pas nécessairement moins onéreuse, mais plus sûre : la
route des Balkans. Et avec ce scénario, c’est l’Allemagne qui capte le
plus de demandes d'asile. Avec 130 000 demandes au deuxième trimestre 2015,
soit 38% de l'ensemble des demandes au niveau européen, le pays d’Angela Merkel
attend cette année entre 800 000 et 1 million de demandeurs d'asile. La Bavière
a accueilli durant la seule première quinzaine de septembre quelque 75 000
réfugiés. Après l'Allemagne, vient la Hongrie (15%), puis l'Autriche (8%).
Face à cet afflux soudain, l’Union Européenne a mis en place un plan qui
consiste a répartir 120000 réfugiés au sein des différents pays membres, en
plus des 40 000 déjà relocalisés en mai dernier. Selon ce projet de quotas
contraignants, la Belgique devrait accueillir 5 800 demandeurs d'asile dans
les deux ans à venir sur un total de 160 000 venus d’Italie, de Grèce et de
Hongrie. L'Allemagne quant à elle devrait en prendre en charge plus de 40 000,
la France plus de 30 000.
On est encore loin des chiffres de la Turquie, qui a accueilli 1,6 million
de réfugiés syriens. Du Liban, 1,1 million. De la Jordanie, 620
000. De l'Irak, 225 000. Et de l'Égypte 140 000, d'après les chiffres
d'Amnesty International.
Selon quels critères sont-ils répartis en Europe ?
Afin d’effectuer cette répartition, quatre critères nationaux sont pris en compte de manière proportionnelle, à savoir: le PNB (à hauteur de 40 %), la population (40 %), le taux de chômage (10 %) et le nombre de réfugiés accueillis avant 2015 (10 %).
De son côté, la
Grande-Bretagne a annoncé son intention d'accueillir spontanément 20 000
réfugiés syriens sur cinq ans. Le gouvernement danois, hostile au système de
quota européen, accueillerait, sur la base du volontariat, 1 000 réfugiés.
L'Irlande qui fait partie des rares pays à voir une chance dans ces réfugiés, a
rejoint volontairement le plan d'accueil européen, en acceptant d'en accueillir
2 900.
Les Etats-Unis comptent accueillir 85 000 réfugiés en 2016
Autre Eldorado convoité par les réfugiés, les
Etats-Unis ont une tradition d'accueil des migrants très
administrativement organisée. Généralement issus de zones de
conflits disséminées partout dans le monde, les réfugiés accueillis par
les USA le sont généralement au travers des organisations internationales comme
IOM ou l'UNHCR dans le cadre de programmes précis. Le cas syrien ne fera pas
exception comme l’a récemment souligné le secrétaire d‘Etat John Kerry à
l'issue d'une rencontre à Berlin avec son homologue allemand Frank-Walter
Steinmeier. " Nous allons accueillir jusqu'à 85 000 réfugiés, dont au
moins 10 000 spécifiquement de Syrie, dans le courant de l'année prochaine. Et
lors de l'année fiscale suivante (octobre 2016-octobre 2017) nous allons viser
le chiffre de 100 000 ".
Le
chef de la diplomatie américaine a expliqué que son pays "voudrait en
prendre plus" mais que cela est difficile depuis les attentats du 11
septembre 2001, la législation en vigueur sur les réfugiés impliquant des
contrôles approfondis et lents. D'autre part, la crainte de l'arrivée de
jihadistes ultra-radicaux par ce biais, occupe une place centrale dans le débat
politique américain. Lors de l'année fiscale en cours (octobre
2014-octobre 2015), les Etats-Unis ont accueilli, et pris en charge, 70
000 réfugiés du monde entier.
Le Canada embraye le pas
Dans
la foulée, le gouvernement du Canada s'est engagé, s'il reste au pouvoir après
les élections d'octobre, à accueillir 10 000 réfugiés syriens grâce à une
simplification des procédures administratives. Le Canada considère en effet
désormais que "les personnes qui fuient le conflit ont qualité de réfugiés. À l’instar
d’autres pays, cela leur permet d’accélérer considérablement le traitement des
demandes. Nous ferons tout cela en assurant que la sécurité des Canadiens
soit garantie".
Mais ces répartitions sont principalement
basées sur la bonne volonté des gouvernements, prêts à faire face, ou pas, à
cet afflux de réfugiés. Et les institutions internationales, comme l'ONU,
s'inquiètent que la grande majorité des Etats ne soit pas
réellement prête à envisager une réponse complète et durable à
cette crise migratoire qui pour beaucoup ne fait que débuter.
* La Tunisie a accueilli pour la seule année 2011, 1 million de
réfugiés libyens !
Et depuis 1 million supplémentaire, selon les autorités
tunisiennes.
Soit un total de 2 millions ! Auxquels s'ajoutent Les migrants africains subsahariens qui délaissent la Libye pour passer par la Tunisie
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