lundi 12 décembre 2011

MONCEF MARZOUKI, QUATRIÈME PRÉSIDENT DE LA TUNISIE

Moncef Marzouki, quatriéme président de la Tunisie, après Habib Bourguiba, Zine el abidine Ben Ali et Fouad M'bazza.

Sans grande surprise, la Tunisie vient d'avoir son nouveau président pour la période de transition en la personne de Moncef Marzouki, le temps que le parlement rédige la nouvelle constitution.
On peut regretter beaucoup de choses et beaucoup de couacs depuis le 14 janvier; mais ce qui est sûr c'est que la démocratie s'installe de jour en jour dans le paysage tunisien. Ce qui est en soi un grand bien pour un peuple bâillonné qui, en recouvrant la parole et ayant goûté à la démocratie, ne laissera plus personne les lui retirer. Personne ne laissera plus brider la démocratie. Mais pour cela le tunisien doit rester toujours vigilant.

Quoique pensent beaucoup de progressistes, déçus des résultats du 23/10/11; depuis cette date, tout s'est fait selon les règles de la démocratie : 

- Les élections du 23/10/11, premières en leur genre par la transparence, ont permis la désignation des élus pour siéger à la constituante,

- Ces élus ont désigné le président de l'assemblée nationale, en la personne de Mustapha Ben Jaafar; puis 
- Ils ont établi les règles intérieures pour la constituante; 


- Enfin ils ont désigné le président de la République. 

- Celui-ci nommera Hamadi Jebali comme premier ministre, comme convenu par la troïka. 
- Qui a son tour désignera les ministres....

Ces personnes plaisent ou pas, leurs programmes plaisent ou pas....il nous faut les laisser travailler, en restant critiques et vigilants.

Une fois la constituante aura rempli son rôle (rédaction de la nouvelle Constitution), d'autres scrutins attendent les tunisiens : élection législative + élection présidentielle.

Aux tunisiens de renverser démocratiquement les majorités et de choisir d'autres personnes pour les représenter. A eux de faire jouer les alternances, qui sont l'expression même de la démocratie.

Pour cela, ils ne doivent pas reproduire les erreurs qui ont profité aux partis dont ils ne voulaient pas.

Alors:

- Ceux qui ne se sont toujours pas inscrits sur les listes électorale, qu'ils le fassent.
- Ceux qui se sont abstenus, qu'ils votent;
- Ceux qui ne savent pas pour qui voter, qu'ils votent contre les partis extrémistes;
- Car toute abstention et tout bulletin blanc, joueront pour les partis extrémistes.


Il ne suffit pas de se mettre en colère pour dire " plus jamais çà !", encore faut-il prendre ses responsabilités !

Rachid Barnat

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