vendredi 8 juillet 2016

Dans ce pays qui était le mien ...

Qu'est devenue la belle Tunisie de notre jeunesse ?
De prétendus militants pan-islamistes et pan-arabistes, aigris et pétris de haine envers les tunisiens sont en train de la défigurer et de la détruire avec la complicité de ceux que les tunisiens ont porté au pouvoir parcequ'ils juraient qu'ils les empêcheraient de le faire !
Ce sont BCE & Nidaa qui en portent la responsabilités !

R.B

Dans ce pays qui était le mien, les gens ne jetaient pas leur poubelle dans la rue.

Dans ce pays qui était le mien, on demandait un permis de bâtir avant tout projet de construction .

Dans ce pays qui était le mien, les femmes pouvaient sortir en short, en mini jupe sans être inquiétées, elles prenaient les transports en commun sans être harcelées.

Dans ce pays qui était le mien, les jeunes désespérés ne s’immolaient pas par le feu.

Dans ce pays qui était le mien, les jeunes désabusés ne se rabattaient pas sur le jihad.

Dans le pays de mes ancêtres, on allait à la mosquée pour prier, pour faire l’aumône et pour méditer.

Dans ce pays qui était le mien, l’unité nationale n’avait pas besoin d'un gouvernement pour nous la rappeler.

Dans ce pays qui était le mien, on mettait les ennemis de la patrie en prison, pas au pouvoir.

Dans ce pays que je ne reconnais plus, les organisations caritatives n’avaient pas pour tâche de financer le terrorisme.

Dans la Tunisie où j’ai grandi, l’Etat s’écrivait avec un E majuscule .
Dans les institutions où j’ai enseigné pendant 40 ans, on ne fêtait pas la fin de l’année avec un tabbel et un zakar (musiciens de rue), on n’offrait pas aux lauréats un chapelet et un tapis de prières et les parents ne payaient pas pour la fraude de leurs enfants au bac,

Dans la Tunisie de ma jeunesse, les lois étaient faites pour être respectées.

Dans la Tunisie où j’ai vieilli, on n’assassinait pas un militant pour sa liberté de parole.

Dans ce pays que je ne reconnais plus, quand les syndicats appelaient à une grève de solidarité ce n’était pas pour défendre un collègue emprisonné pour malversation avérée.

Dans ce pays où je me sens perdue, les mafieux se faisaient discrets et ne venaient pas se pavaner sur les plateaux télé.

Dans le dictionnaire du vert pays qui était le mien, on ne trouvait ni nikah (prostitution halal), ni khiten el banet (excision des fillettes), ni koffar (mécréants), ni nikab (voile totale).

Ma Tunisie n’était peut-être pas le pays des merveilles, mais je l’aimais, elle me ressemblait.

Aujourd’hui, je me sens étrangère, je me sens apatride, je pleure ce pays qui n’est plus le mien !


3 commentaires:

  1. on passe notre temps à pigner sur des km de statuts sur FB ou dans blog ! et après ? ce ne sont pas les martiens qui ont débarqué un jour et ce ne sont pas eux non plus qui ont défiguré notre pays : mais le peuple lui-même !

    comme le disait notre seul et unique Président : s'il devait arriver malheur à la Tunisie cela ne viendrait que de ses enfants !

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  2. J'ai tant aimé ce pays qui était le sien !

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  3. CE DONT SOUFFRE LA TUNISIE, C'EST DU MANQUE D'HOMME ET DE FEMMES DE CONVICTION !

    Ceux qui ont voté pour les démocrates progressistes : MMM, MBJ, BCE ... en ont fait l'amère expérience !

    Mamoghli Chokri :

    La conviction est la denrée la plus rare !

    J'ai beau chercher depuis quelques temps afin de donner les noms de quelques hommes et femmes de conviction qui animeraient le débat politique et agiteraient les idées. Des personnes dont l'objectif à travers l'action politique, serait uniquement, la mise en oeuvre de leurs idées et d'un projet social qui représenterait un idéal.

    Je n'ai rien trouvé !

    Notre pays souffre du vide ou plutôt du trop-plein de carriéristes et de "retourneurs" de vestes capables de changer de discours mille fois en 24heures.
    Ils tueraient père et mère afin d'obtenir une responsabilité. Des pique-assiettes sans aucun consistance.
    La Tunisie est un désert. Notre pays est le Sahara. Les quelques oasis capables d'abreuver les assoiffés ne figurent sur aucune carte.

    Malheureusement, les seules mouvances où un semblant de conviction parait être le moteur de l'action politique sont celles des. Extrême gauche et extrême droite échappent relativement à cette critique : Hizb Ettahrir, Hizb Ennahdha et Watad.

    Le reste est un marécage nauséabond médiatico-politico-affairiste, animé par des forts en gueule, par des mercenaires prêts à se vendre au plus offrant..

    Certains partis regorgent carrément de bandits. Bien d'autres sont présidés par des analphabètes. .

    Un pays aussi pauvre en convictions et aussi saturé en ambitions, ne peut aller loin.

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