Article publié dans : Kapitalis
Facebook et un article de Kapitalis nous apprennent que la société civile à
Voici le lien d'un
de leurs premiers
communiqué.
Cette expérience, sa
méthode, sa procédure devrait inspirer d’autres communes. Il y a suffisamment
de compétences et de citoyens éclairés un peu partout pour que cela soit
possible ailleurs.
Cette façon de procéder
est une bonne manière de mettre les partis politiques, un peu à l’écart,
même s’il y a dans ces listes des membres de partis, ils ne sont pas là en
représentant de leurs partis mais parce qu‘ils ont obtenu la confiance de la
société civile de l’endroit où ils habitent.
Les partis politiques
ont déçu, c’est peu de le dire, les tunisiens à la fois par leur échec et par
la trahison de leurs paroles. Il est à craindre que des listes partisanes
entraînent une très grande défiance et une abstention massive.
Les listes citoyennes
sont un excellent moyen de faire échec à ce danger de l’abstention tout en
sanctionnant les partis, en leur envoyant un message clair : "Vous êtes
trop nombreux, vous êtes dans le court terme, dans la compromission permanente
et dans la trahison de votre parole; et nous, citoyens éclairés, nous préférons
prendre notre destin en main."
Cela est d’autant plus
possible et même souhaitable que nous sommes dans une élection locale où sont
en jeux non pas les grandes orientations du pays mais des problèmes concrets de
vie quotidienne que les citoyens de base sont les mieux à même de connaître.
Quand les ordures sont mal relevées, quand la voirie devient chaotique, quand
les trottoirs ne sont pas entretenus; qui est mieux placé que l’habitant de la
cité ? Quand il s’agit de réfléchir à ce que l’on veut pour sa ville en
matière d’animation, de développement urbain ; qui, là encore est mieux placé que
les citoyens ?
Ces élections municipales sont donc très importantes comme le montre l'article "Les Tunisiens sont-ils prêts pour les élections municipales ?". Mais il est également clair que la constitution des listes est compliquée et qu'il faut être très attentif à toutes les conditions sous peine d'être éliminé.
Il semble d’ailleurs que
l’initiative est assez mal vue par les partis traditionnels qui pensent, à
tort, que c’est leur chasse gardée et qu’ils sont des professionnels. Quant à
leur professionnalisme les tunisiens sont bien placés pour savoir qu’il n’en
est rien et que la plupart sont des opportunistes sans projet autre que celui
d’avoir un poste. Les citoyens ne seront sans doute pas parfaits mais ils ne
peuvent vraiment pas faire pire que les soi-disant professionnels de la
politique !
Il faudrait donc que
partout où, en tous cas, dans le plus grand nombre de communes, de telles initiatives soient menées. Il y a cependant des conditions pour que cela
aboutisse au succès.
La première qui sera,
peut-être la plus difficile à remplir, c’est qu’il n’y ait, après débat, qu’une
liste citoyenne car la division sera aussi mortelle que pour les partis politiques.
La deuxième, dont on ne
sait si elle est exigée par la loi, sera la parité.
Et enfin, c’est le
moment où jamais de donner une réelle place à des jeunes en nombre suffisant.
Ce serait également le moyen d’intéresser la jeunesse qui a beaucoup à apporter
au cadre de vie des tunisiens.
Rachid Barnat
exelente initiative le rassemblement de ceux qui desire entamer les election en creant une page l isie aura t elle le temps et les prerogatives d aider ?et afficher avant la cloture des adhesions si capitalis ou bien si rachid barnat bloger pourrai nous conseiller et nous guidermerci de nous elucider
RépondreSupprimerET SI LA VÉRITABLE RÉVOLUTION ÉTAIT L'ADOPTION DE LA DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE ?
RépondreSupprimerLes tunisiens sont écoeurés par la classe politiques tous partis confondus !
Heureusement la Société Civile est toujours vigilante, pour empêcher le chaos que veulent instaurer les islamistes et la déliquescence de la République que projettent les Frères musulmans !!
http://kapitalis.com/tunisie/2018/02/13/marsa-change-citoyennete-participative-a-tunisienne/