L’esclavage dans la religion musulmane est admis par le coran* et par le prophète Mohammed lui-même qui en faisait commerce, considérant comme butin de guerre les veuves et les orphelins qu’il capturait lors des batailles qu'il livrait contre ses ennemis.
Ce qui explique que l’esclavage est encore pratiqué dans bon nombre de pays musulmans particulièrement chez les pétromonarques.
Comment s'étonner dés lors, que les islamistes le pratiquent sans vergogne partout où ils font du jihad, sachant que le wahhabisme qui fonde l'islamisme l'autorise, prenant exemple sur le prophète lui-même ?
R.B
Ce qui explique que l’esclavage est encore pratiqué dans bon nombre de pays musulmans particulièrement chez les pétromonarques.
Comment s'étonner dés lors, que les islamistes le pratiquent sans vergogne partout où ils font du jihad, sachant que le wahhabisme qui fonde l'islamisme l'autorise, prenant exemple sur le prophète lui-même ?
R.B
Après la mort du prophète Mohammed et la
soumission de la péninsule arabe, les musulmans conquièrent les rives méridionales
et orientales de la Méditerranée. Multipliant les prises de guerre, ils
prolongent dans ces régions l'esclavage à la mode antique. Ils inaugurent aussi
une longue et douloureuse traite négrière qui va saigner l'Afrique noire
jusqu'à la fin du XIXe siècle.
L'esclavage en terre d'islam est hélas une réalité qui dure comme le montre l'anthropologue Malek Chebel.
L'esclavage en terre d'islam est hélas une réalité qui dure comme le montre l'anthropologue Malek Chebel.
Le Coran, entérine l'existence de l'esclavage (voir la sourate XVI, Les abeilles) tout comme d'ailleurs les textes bibliques. Notons que le premier muezzin désigné par le Prophète pour l'appel à la prière est un esclave noir du nom de Bilal, originaire d'Éthiopie, qui sera affranchi par le prophète Mohammed.
La loi islamique ou charia, qui s'appuie sur le
Coran et les dires du prophète (hadiths), considère qu'en terre d'islam,
seuls sont esclaves les enfants d'esclaves et les prisonniers de guerre. Elle
autorise d'autre part la réduction en esclavage de quiconque provient d'un pays
non musulman (si un esclave vient à se convertir, il n'est pas affranchi pour
autant).
Très tôt, du fait de la rapidité même de leurs
conquêtes, les Arabes se heurtent à une pénurie d'esclaves. Ils ne peuvent
asservir les populations des pays soumis à leur loi et se voient donc dans
l'obligation d'importer en nombre croissant des esclaves des pays tiers, qu'ils
soient ou non en voie d'islamisation.
Comme les chrétiens du haut Moyen Âge, ils
s'abstiennent de réduire en esclavage leurs coreligionnaires mais cette règle
souffre de nombreuses transgressions et l'on ne rechigne pas à asservir des
musulmans, notamment noirs, au prétexte que leur conversion est récente
Une économie fondée sur l'esclavage
L'esclavage devient rapidement l'un des piliers de l'économie de l'empire Abasside de Bagdad du fait de très nombreuses prises de guerre
et de l'avènement d'une très riche bourgeoisie urbaine. Pour s'en convaincre,
il suffit de lire Les Mille et Une Nuits, un recueil de contes arabes
censés se dérouler sous le règne du calife Haroun al-Rachid, contemporain de
Charlemagne.
Les harems du calife et des notables de Bagdad
se remplissent de Circassiennes. Il s'agit de femmes originaires du Caucase et
réputées pour leur beauté ; ces belles esclaves ont continué jusqu'au XXe
siècle d'alimenter les harems orientaux en concurrence avec les beautés noires
originaires d'Éthiopie.
Pour les tâches domestiques et les travaux des
ateliers et des champs, les sujets du calife recourent à d'innombrables
esclaves en provenance des pays slaves, de l'Europe méditerranéenne et surtout
d'Afrique noire. Ces esclaves sont maltraités et souvent mutilés et castrés.
D'autres esclaves et eunuques sont employés comme soldats et chefs de guerre
par les différentes dynasties musulmanes, du Maroc aux Indes. Ces esclaves-là
accèdent parfois à des fonctions élevées et parfois au pouvoir suprême. Ainsi
en est-il des fameux Mamelouks d'Égypte, que Bonaparte devra combattre en 1798.
Eunuques et Castration
Inventée et développée à grande échelle par la Chine
impériale, exportée dans les pays musulmans et jusqu'en Italie (les castrats),
l'exploitation des eunuques (hommes castrés) est l'une des formes d'esclavage
les plus inhumaines qui soient. Elle poursuit deux objectifs principaux :
empêcher que les esclaves étrangers ne fassent souche ; éviter les relations
sexuelles entre les femmes des harems et leurs serviteurs. Les castrats sont
aussi recherchés par les mélomanes pour leur voix à la fois puissante et très aiguë.
La castration consiste en l'ablation des parties
génitales, soit totale, soit limitée aux testicules (pour empêcher la
reproduction). Elle est le plus souvent pratiquée à la pré-adolescence et se
solde par une mortalité effroyable. Les esclaves mâles originaires d'Afrique
noire sont généralement castrés en Égypte par des moines coptes pour le compte
des trafiquants musulmans. À l'époque carolingienne, les captifs slaves
destinés aux marchés orientaux sont quant à eux castrés à Verdun, en France,
principal marché d'étape de ce trafic.
Esclaves blancs en terre d'islam
Dans les premiers temps de l'islam, les notables de
Bagdad s'approvisionnent en esclaves blancs auprès des tribus guerrières du
Caucase, mais aussi auprès des marchands vénitiens qui leur vendent des
prisonniers en provenance des pays slaves, encore païens. À la fin du Moyen
Âge, comme le vivier slave s'épuise du fait de la christianisation de l'Europe
orientale, les musulmans se tournent vers les pirates qui écument la
Méditerranée. Ces derniers effectuent des razzias sur les villages côtiers des
rivages européens, y compris même dans l’océan Atlantique jusqu’aux limites du
cercle polaire. En 1627, des barbaresques algérois lancent un raid sur
l’Islande et en ramènent 400 captifs. Le souvenir des combats livrés par les
habitants à ces pirates perdure dans la tête de prisonnier maure qui sert
d'emblème à la Corse.
On évalue à plus d'un million le nombre d'habitants
enlevés en Europe occidentale entre le XVIe et le XVIIIe siècle, au temps de
François 1er, Louis XIV et Louis XV. Ces esclaves, surtout des hommes, sont
exploités de la pire des façons dans les orangeraies, les carrières de pierres,
les galères ou encore les chantiers d'Afrique du nord. Des organisations
chrétiennes déploient beaucoup d'énergie dans le rachat de ces malheureux, tel
Miguel de Cervantès ou plus tard Saint Vincent de Paul.
En Europe orientale et dans les Balkans, pendant la
même période, les Ottomans prélèvent environ trois millions d'esclaves.
Jusqu’au début du XIXe siècle, les princes de la côte
nord-africaine tirent eux-mêmes de grands profits de la piraterie en imposant
de lourds tributs aux armateurs occidentaux en échange de la garantie que leurs
navires ne seraient pas attaqués par les pirates.
En 1805, le président américain Thomas Jefferson
lance une expédition navale contre le dey de Tripoli, en Libye, pour l’obliger
à renoncer à ce racket. Le dey d’Alger le poursuivra quant à lui, jusqu’à la
conquête française en 1830.
Esclaves noirs en terre d'islam
Si la traite des esclaves blancs a rapidement
buté sur la résistance des Européens, il n'en a pas été de même du trafic
d'esclaves noirs en provenance du continent africain.
La traite arabe commence en 652, vingt ans après
la mort de Mohammed, lorsque le général arabe Abdallah ben Sayd impose aux
chrétiens de Nubie (les habitants de la vallée supérieure du Nil) la livraison
de 360 esclaves par an. La convention, très formelle, se traduit par un traité
(bakht) entre l'émir et le roi de Nubie Khalidurat.
Ce trafic ne va cesser dès lors de s'amplifier.
Les musulmans « blancs » de la frange sahélienne (Peuls, Touaregs, Toubous etc)
multiplient les attaques contre les villages des Bantous de la forêt et
enlèvent les meilleurs éléments pour les vendre aux habitants de l'empire
ottoman ou du Maroc.
Les spécialistes évaluent de douze à dix-huit
millions d'individus le nombre d'Africains victimes de la traite arabe au cours
du dernier millénaire, du VIIe au XXe siècle. C'est à peu près autant que la
traite européenne à travers l'océan Atlantique, du XVIe siècle au XIXe siècle.
Le trafic suit d'abord les routes
transsahariennes. Des caravanes vendent, à Tombouctou par exemple, des chevaux,
du sel et des produits manufacturés. Elles en repartent l'année suivante avec de
l'or, de l'ivoire, de l'ébène et, donc, des esclaves pour gagner le Maroc,
l'Algérie, l'Égypte et, au-delà, le Moyen-Orient. Au XIXe siècle se développe
aussi la traite maritime entre le port de Zanzibar (aujourd'hui en Tanzanie) et
les côtes de la mer Rouge et du Golfe persique.
Le sort de ces esclaves, razziés par les chefs
noirs à la solde des marchands arabes, est dramatique. Après l'éprouvant voyage
à travers le désert, les hommes et les garçons sont systématiquement castrés
avant leur mise sur le marché, au prix d'une mortalité effrayante, ce qui fait
dire à l'anthropologue et économiste Tidiane N'Diaye : « Le douloureux chapitre
de la déportation des Africains en terre d'Islam est comparable à un génocide.
Cette déportation ne s'est pas seulement limitée à la privation de liberté et
au travail forcé. Elle fut aussi - et dans une large mesure, une véritable
entreprise programmée de ce que l'on pourrait qualifier d' "extinction
ethnique par castration" ».
Les contes des Mille et Une Nuits, écrits au
temps du calife Haroun al-Rachid, témoignent des mauvais
traitements infligés aux esclaves noirs et du mépris à leur égard bien qu'ils
fussent musulmans comme leurs maîtres.
Ce mépris, légitimé par la malédiction de Cham,
a perduré au fil des siècles. Ainsi peut-on lire sous la plume de l'historien arabe
Ibn Khaldoun (1332-1406) : « Il est vrai que la plupart des nègres s'habituent
facilement à la servitude ; mais cette disposition résulte, ainsi, d'une infériorité d'organisation qui les rapproche des
animaux. D'autres hommes ont pu consentir à entrer dans un état de
servitude, mais cela a été avec l'espoir d'atteindre aux honneurs, aux
richesses et à la puissance » (Les Prolégomènes, IV). Ces propos précèdent de
deux siècles la traite atlantique des Occidentaux.
Esclavage et décadence
Les contingents très importants de main-d’œuvre
servile ont contribué à la stagnation économique du monde musulman en
décourageant l'innovation technique et sociale. Ils ont causé aussi de nombreux
troubles. C'est ainsi qu'à la fin du IXe siècle, la terrible révolte des Zenj, (mot arabe qui désigne les esclaves noirs), dans les marais du
sud de l'Irak, a entraîné l'empire de Bagdad sur la voie de la ruine et de la
décadence.
« Comparé à la traite des Noirs organisée par les Européens, le
trafic d'esclaves du monde musulman a démarré plus tôt, a duré plus longtemps
et, ce qui est plus important, a touché un plus grand nombre d'esclaves »,
écrit en résumé l'économiste Paul Bairoch. Cet auteur note qu'il ne reste plus
guère de trace des esclaves noirs en terre d'islam en raison de la
généralisation de la castration, des mauvais traitements et d'une très forte
mortalité, alors que leurs descendants sont au nombre d'environ 70 millions sur
le continent américain.
Cependant, il convient de relever que l'Islam
Africain directement inspirée du maraboutisme local s'est souvent insurgé
contre la corruption du commerce esclavagiste, ainsi au Sénégal l'imam de
l'Adrar, lança en 1673 le mouvement des Toubenan (terme dérivant du mot arabe Tawba qui signifie la "Repentance") avec pour objectif de lutter
contre le despotisme et la corruption des notables locaux, qui contribuaient au
commerce de la honte. Pendant plus d'un an, l’iman et son armée, réussirent à
ramener de l'ordre dans la région mais les souteneurs locaux de l'esclavage une
fois de plus reçurent le soutien des négriers occidentaux qui les fournirent
en armes et en mercenaires pour repousser ce mouvement qui menaçait leur
intérêt économique. Les leaders du mouvement Toubenan furent finalement
vaincus et déportés en esclavage vers les Amériques ou ils contribueront à
plusieurs autres révoltes dans le "nouveau monde". L’esclavage en
terre d’islam persiste depuis, en Mauritanie ou les peuplades à peau blanche touareg continue d’appliquer
les règles de la servitude contre les noirs d’origine Bantu.
Sources : Revue Herodote - AlbanDignat
* Coran :
Sourate16 - Versets 73, 77, 78
Sourate 4 - Versets 3, 28, 29, 40
Sourate 30 - Verset 27
Sourate 33 - Verset 26
Sourate16 - Versets 73, 77, 78
Sourate 4 - Versets 3, 28, 29, 40
Sourate 30 - Verset 27
Sourate 33 - Verset 26
Les pétromonarques le pratiquent autrement : ils embauchent des étrangers (Pakistan, Indonésie ... ), leur confisquent leur passeport et en deviennent les maîtres; leur préférence allant aux noirs !
RépondreSupprimerLe roi du Maroc maintient en esclave des familles de noirs, qui s'auto-reproduit à l'intérieur de ses palais où ils sont souvent reclus, lui assurant ainsi des esclaves pour le servir, sans avoir à en acheter de nouveaux.