Pour preuve :
- Aux élections de 2014, les partis au pouvoir provisoire ont été dégagés. Ainsi Etakattol et le RCP qui faisaient partie de la troïka qui gouvernait durant la transition démocratique, ont disparu corps et biens, sauf Ennahdha qui la dominait.
- Aux élections de 2019, tous les sortants ont été dégagés, sauf Ennahdha.
Or dans les démocraties traditionnelles, le peuple mécontent sanctionne toujours ceux qui étaient au pouvoir et dont le programme ne lui convient plus !
Alors on se demande pourquoi Ennahdha demeure-il toujours au pouvoir après chaque scrutin, alors que sa politique néfaste pour le pays est de jour en jour perceptible par les tunisiens; puisqu'elle touche jusqu'à leur porte monnaie, toutes classes sociales confondues ?
La faute incombe aux institutions censées veiller à la transparence et à l’honnêteté des élections, qui n'ont pas fait leur travail; étant elles-mêmes, infiltrées par les islamistes. Ainsi la HAICA, l'ISIE, la Justice ... ont fermé les yeux sur les irrégularités et les abus commis par les Frères musulmans, qui ont fini par se croire au-dessus des lois !
Et voilà comment Ghannouchi met la Tunisie au service d'un agenda étranger (Qatar, Turquie, EU ...) au grand mépris des tunisiens, otages des projets des Frères musulmans; au point de rompre les relations diplomatiques de la Tunisie avec la Syrie sur injonction de l'émir Hamad ben Khalifa Al Thani et de se lancer dans une dangereuse aventure en Libye sur injonction de Recep Taieb Erdogan ... preuve s'il en est besoin, que Ghannouchi joue contre la Tunisie en bafouant sa neutralité traditionnelle ! Son unique projet étant celui de l'organisation mondiale des Frères musulmans, chapeautée par l'émir du Qatar.
La faute incombe aux institutions censées veiller à la transparence et à l’honnêteté des élections, qui n'ont pas fait leur travail; étant elles-mêmes, infiltrées par les islamistes. Ainsi la HAICA, l'ISIE, la Justice ... ont fermé les yeux sur les irrégularités et les abus commis par les Frères musulmans, qui ont fini par se croire au-dessus des lois !
Et voilà comment Ghannouchi met la Tunisie au service d'un agenda étranger (Qatar, Turquie, EU ...) au grand mépris des tunisiens, otages des projets des Frères musulmans; au point de rompre les relations diplomatiques de la Tunisie avec la Syrie sur injonction de l'émir Hamad ben Khalifa Al Thani et de se lancer dans une dangereuse aventure en Libye sur injonction de Recep Taieb Erdogan ... preuve s'il en est besoin, que Ghannouchi joue contre la Tunisie en bafouant sa neutralité traditionnelle ! Son unique projet étant celui de l'organisation mondiale des Frères musulmans, chapeautée par l'émir du Qatar.
R.B
Tunisie : un pays détourné, un peuple pris en otage
Aujourd’hui, la Tunisie
traverse la plus importante crise politique et économique depuis son
indépendance. Nous sommes coupables de mal choisir les personnes qui ont
été élues démocratiquement. Plusieurs
peuples dans l’histoire ont été coupables de mal choisir leurs dirigeants, du
fait de leur bêtise et de leur manque de discernement.
C’est le philosophe
Français Pierre Proudhon qui disait : « La démocratie n’est que la tyrannie de la
majorité ».
Bourguiba est mort, mais
le Bourguibisme ne mourra jamais !
De retour à Tunis en 1927,
à l’issue de ses études supérieures en Droit et en Sciences politiques à Paris,
Habib Bourguiba a été choqué par la réalité de son pays. Il décide alors de
combattre pour le bien du peuple auquel il vouait un amour sans faille.
Grâce à sa domination des
mauvais instincts et à la suprématie de la raison sur les impulsions
émotionnelles, il a su combattre les idées reçues; jusqu’à même heurter la
sensibilité de ses compatriotes.
Savez-vous que notre
Tunisie est :
- Le premier pays arabe à
avoir promulgué un Code du statut personnel dès la première année de
l’indépendance (1956)
- L’unique pays arabe à
avoir octroyé le droit de vote aux femmes, en 1956, avant même certains pays
occidentaux comme Chypre (1960), Monaco (1962), la Suisse (1971), le Portugal
(1976).
- Le premier pays arabe à
légaliser l’IVG (1973) sachant qu’il y a encore aujourd’hui des pays européens
qui sont restrictifs en matière d’interruption volontaire de grossesse, comme
la Pologne, l’Irlande, Malte et Chypre.
Savez-vous aussi que la
Tunisie est :
- Le premier pays musulman
à avoir aboli l’esclavage en 1847, avant même beaucoup de pays
occidentaux.
- Le premier pays arabe à
avoir été doté d’une constitution qui a été adoptée en 1861 après la
proclamation du Pacte fondamental en 1857.
- Le premier pays
arabe ayant un mouvement réformiste et intellectuel des Jeunes lancé en
1907 par Béchir Sfar, l’avocat Ali Bach Hamba et le politicien Abdeljelil
Zaouche.
- Le premier pays arabe à
avoir fondé un syndicat grâce à Mohamed Ali El Hammi en 1924. Quant au célèbre
leader syndicaliste Farhat Hached, il fut le premier à avoir inscrit le
mouvement syndical dans la lutte pour l’indépendance dès 1944.
- La Tunisie a été le seul
pays au monde occupé par les Allemands, où il n’y a pas eu d’extermination de
Juifs.
- Le premier pays africain
et arabe qui a fondé La Ligue tunisienne des droits de l’Homme en 1976 par un
groupe de personnalités issues de la mouvance libérale.
Le bon choix au bon moment
Bourguiba avait un sens
aigu de l’efficacité. Il avait un niveau intellectuel élevé, une connaissance
approfondie de la société et de la politique une vaste culture avec une grande
lucidité permettant de faire les bons choix au bon moment.
C’est ainsi que des lois
modernes garantissant des droits égaux pour l’homme et la femme dans le
mariage, l’économie, la société et le travail ont pu être développées.
Ainsi était le
Bourguibisme qui croit que la force qui impose le respect du droit, n’est que
la force de cohésion du peuple et la solidarité de ses membres. C’est une force
morale devant laquelle s’incline tôt ou tard la force matérielle, à condition
de faire preuve de patience, de ténacité et d’esprit de sacrifice.
Le bourguibisme est
toujours d’actualité, il n’est donc pas une simple défense des acquis
bourguibiens, mais toute une philosophie qui vise à être en avance par rapport
à son temps.
Est-ce la fin de l’ère
Bourguibienne ?
L’un des résultats les
plus absurdes de la révolution du 14 janvier 2011, est l’apparition du parti
Ennahdha et de son président Rached Ghannouchi.
Lors de la révolution du
17 décembre -14 janvier 2011, Ennahdha était silencieuse, se faisait le plus
discrète possible pour ne pas provoquer la colère de la dictature. Le jour où
tout a basculé, suite à la fuite de Ben Ali, la machine du mouvement islamiste
a allumé ses moteurs et le 30 janvier 2011, deux semaines après le départ de
Ben Ali, Rached Ghannouchi rentre en Tunisie et profite de la révolution pour
donner une nouvelle impulsion au mouvement islamiste. De nouvelles structures
dirigeantes ont été créées avec un comité constitutif de 33 membres et un
bureau exécutif de 13 membres.
Hamadi Jebali alors
secrétaire général du mouvement, s’est rendu à Washington, en mai, à
l’invitation du Centre d’études de l’Islam et la Démocratie (CSID), dirigé par
un militant du mouvement, Radhwen Masmoudi. Il a rencontré à cette occasion,
les sénateurs John McCain et Joseph Lieberman du parti conservateur qui
soutient les Frères musulmans !
Ennahdha est sorti
vainqueur des élections de l’Assemblée Nationale Constituante en octobre 2011,
remportant 40% des sièges. Son principal objectif, était d’instaurer un Etat
islamique fondé sur la charia.
Rached Ghannouchi n’a
jamais été un homme de principe. Sans personnalité stable et encore moins
d’amour propre, il est prêt à tous les compromis. Le « cheikh » aux
multiples facettes suit toujours son intérêt personnel. Il se forge un principe
et engage l’action que commande la situation. C’est un homme fort, grand
manipulateur. Il sait convaincre qu’il pense ce qu’il dit. Ce qui l’intéresse
dans le dialogue c’est de manipuler ses interlocuteurs pour leur faire croire
sa bonne fois. Il se nourrit de haine envers même les personnes les plus proches.
Il a toujours une idée derrière la tête.
Quand il n’est pas
agressif, c’est pour se positionner en victime pour nous culpabiliser et
obtenir ce qu’il souhaite.
Le 13 novembre, il a été
élu président du Parlement Tunisien avec 123 voix sur les 217 que compte
l’Assemblée et ce grâce à des compromis où des progressistes se sont compromis.
La Tunisie a basculé dans un destin tragique
Aujourd’hui la Tunisie
avec un Président qu’on hésite encore à qualifier, alors que selon ses dires,
il n’a pas de programme mais qu'il est à l'écoute des jeunes pour répondre à
leurs besoins ! Pure démagogie, parce qu’il faut toujours avoir les moyens de
sa politique.
Et avec un président de
l’Assemblée Nationale, membre de l’organisation internationale des Frères
musulmans et président à vie du parti islamiste, ne pourra en aucun cas sortir
du marasme politique et économique où son parti a mis le pays car un destructeur
ne peut en aucun cas construire. Ce qui fait de nous, les premières victimes de
leur élection respective !
Je pense que la Tunisie a
le privilège d’avoir une élite, une classe intellectuelle, une population
alphabétisée et des assises « civilisationnelles » favorisant le
dialogue.
Elle saura, j’en suis
convaincu, comment instaurer une nouvelle société avec des institutions
tournées vers l’avenir qui permettront à sa jeunesse de trouver sa place en
ouvrant des perspectives d’avenir fondées sur la justice, l’effort, le mérite
et la prospérité.
Tunisie: un pays détourné, un peuple
LA BONNE BLAGUE TURQUE !
RépondreSupprimerErdogan s'est invité en Tunisie en catimini, accompagné d'une délégation importante comprenant entre autre, les ministres de la Défense et des Affaires étrangères, et le chef des services de renseignement ...
Pour faire quoi ? :
- proposer de construire un hôpital dans le sud de la Tunisie et
- pour régler le litige concernant l'huile tunisienne concurrencée par l'huile turque dans le marché parallèle organisée par la mafia des Frères musulmans !
Erdogan tout comme Ghannouchi, prendraient-ils les tunisiens pour des cons pour leur débiter de telles sornettes, alors que leur manège qui crève les yeux, n'est que pour entraîner KS dans un conflit avec Hafter, en soutenant le Frère musulman libyen Sarraj ... entraînant la Tunisie dans une nouvelle mauvaise aventure avec la Libye, comme le fit MMM alias tartour, avec la Syrie; toujours aux ordres des Frères musulmans pour accomplir leur funeste projet en transformant la Tunisie en suzeraine du Qatar et d'Erdogan !
Vivement la troisième République pour libérer la Tunisie des Frères musulmans et des pétromonarques !!
https://www.businessnews.com.tn/kais-saied-fusille-six-decennies-de-diplomatie,519,93919,3?fbclid=IwAR1SWjoIgxhH4Nv8uTITfzk9WzLHoipWEZFHXgA5FsNeP2E8vZ1c2SBROL4
C'EST UN GRAND CONNAISSEUR DU MONDE "ARABE" QUI LE DIT !
RépondreSupprimerMohamed Hassine Haykel (du journal Al Ahram) :
" Aucune comparaison n'est possible entre l'Egypte, la Syrie, la Libye ... avec la Tunisie !
" Car tous ces pays n'ont pas connu un homme comme Bourguiba, ni n'ont eu une centrale syndicale comme l'UGTT !!