vendredi 24 janvier 2020

Chacun de nous doit tirer la leçon d'Auschwitz

Dommage que la commémoration de la libération du camp d'Auschwitz par les russes soit célébrée en Israël gouvernés par les sionistes sous la houlette de Netanyahu qui comme il fallait s'y attendre instrumentalisera la Shoah pour justifier sa politique sioniste dans la région ! Et le pire est que certains dirigeants se sont crus obligés de lui apporter de l'eau à son moulin comme Macron qui affirme que toutes critiques de l'Etat d’Israël est assimilable à de l'antisémitismeMacron tente-t-il de séduire l'électorat juif de France ? Autrement, comment expliquer sa déclaration à Netanyahu que toute critique de l'Etat d’Israël sera désormais assimilée à de l'antisémitisme !
Une aubaine pour les Frères musulmans, qui eux aussi réfuteront toute critique de l'islamisme en s'abritant derrière l'islamophobie ! 
Macron ferait-il du communautarisme sans le savoir ?
R.B
Robert Badinter

Robert Badinter se souvient de sa première visite dans le camp nazi. 

À l'occasion de la commémoration du 75e anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz, Robert Badinter raconte à franceinfo sa première visite du camp nazi où une partie de sa famille a été décimée. 

"Personne n'y allait, c'était désert", se souvient Robert Badinter. En 1956, seuls les fantômes des juifs exterminés hantent encore le camp d'Auschwitz. Ce camp d'extermination où sont morts plus d'1,1 million de personnes sous le régime d'Adolf Hitler. Emmanuel Macron a été invité par Israël, avec une quarantaine de dirigeants mondiaux, pour marquer jeudi 23 novembre le 75e anniversaire de la libération du camp nazi.  
Robert Badinter a perdu son oncle. Sa grand-mère paternelle, elle, s'éteint dans le wagon de déportation qui l'emmenait vers le camp de la mort. Onze ans après la libération du camp par les Soviétiques, il décide alors de se rendre là où une partie de sa famille a été décimée. Un souvenir indélébile encore aujourd'hui à 91 ans.

Première visite du camp d'Auschwitz à 28 ans

C’est un conservateur, professeur d'histoire polonaise, qui accueille un jour de printemps celui qui n’a pas encore été ministre de la Justice. Il a 28 ans et visite le camp de la mort pour la première fois. "Curieusement, il y avait entre les marches qui descendaient vers la chambre à gaz, trois petites fleurs, raconte Robert Badinter. J'ai regardé ça, j'ai cueilli une des fleurs et je l'ai envoyé à ma mère et j'y ai ajouté : 'Pour moi, c'est le symbole que la vie l'emporte toujours sur la mort'".

La "douleur de l'absent"

La vie ne peut cependant anesthésier la douleur. "Ça met très, très longtemps, le processus de cicatrisation, explique Robert Badinter. Il y a toujours des moments où ça revient, comme certains membres dont on est amputés. Bizarrement, certains jours, vous avez mal là où il n'y a plus rien. C'est exactement ça : la disparition, vous la refusez." L'ancien ministre de la Justice continue : "Souvent, cette époque revient avec la folle espérance qu’ils sont revenus. Vous vous réveillez à ce moment-là, mais ils ne sont pas revenus. C'est pour ça que la douleur spécifique de l'absent est enracinée, elle fait partie de votre être."
Et son être, Robert Badinter l'a voué tout entier avec passion à combattre l'injustice. "La lutte contre le fanatisme, les préjugés et l'ignorance crasseuse, énumère l’ancien ministre de la Justice. Il faut combattre et affronter, ne pas fuir. Chacun de nous doit tirer la leçon d'Auschwitz".

Combattre ce qui est le fanatisme et le racisme car on a beau montrer le crime, ajoute-t-il, cela ne suffit pas. 



2 commentaires:

  1. UN SAGE EN COLÈRE CONTRE LA BÊTE IMMONDE QUI EST TOUJOURS LÀ : l'antisémitisme et la violence politique, quand la meute veut la mort de Macron ...

    Robert Badinter :

    " Un foule défile la nuit, des flambeaux en main, des têtes en carton pâte au bout de pics. Silence. Épouvantable. Sinistre. Est-ce mon pays ? "

    Il rappelle que la violence est la négation de la démocratie !

    A la fin de sa vie, ce stage perd ses illusions en l'humanité mais incite à la vigilance et au combat car la bête rode toujours.

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  2. François-René de Chateaubriand : Mémoires d’outre-tombe.

    " La révolution m’aurait entraîné si elle n’eut débuté par des crimes: je vis la première tête portée au bout d'une pique et je reculai.

    Jamais le meurtre ne sera à mes yeux un objet d'admiration et un argument de liberté; je ne connais rien de plus servile, de plus méprisable, de plus lâche, de plus borné qu'un terroriste "

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