" Accorder la
démocratie à un peuple inculte,
c'est remettre son destin entre les mains d'une majorité
inculte "
Habib Bourguiba
Le peuple tunisien instruit, est-il pour autant mûr pour la
démocratie ? En 9 ans de galère post-révolutionnaire et de chaos du fait des
Frères musulmans, la classe politique dite progressiste, s'est montrée immature
pour prendre le pouvoir, préférant courir après les islamistes pour en
ramasser des miettes.
Le peuple de son côté, a montré qu'il est inculte politiquement; puisque malgré les échecs des islamistes et tous
les problèmes qu'ils lui ont créés, en quelques années seulement de pouvoir, il continue de scrutin en scrutin, de leur accorder sa confiance.
Si les hommes politiques dits progressistes, admettent le parti Ennahdha jusqu'à pactiser avec lui et si le peuple plébiscite Ghannouchi, c'est bien la preuve que les deux n'ont pas compris qu'ils coupaient la branche sur laquelle les avaient installés les destouriens libérateurs de la Tunisie et fondateurs de la République et de la Nation Tunisiennes; puisqu'ils semblent ignorer que les islamistes ne pensent qu'à restaurer le Califat; lequel Califat, est antinomique de la République !
Une certaine élite a fini même par croire que les Frères musulmans sont incontournables et indispensables à la vie politique en Tunisie ! Ils vous disent, " ils sont là, il faut faire avec " ! Et les journalistes, pas en reste, les invitent au dernier salon où l'on cause entre républicains, sur leurs plateaux TV et aux studios de leurs radios, comme si les Frères musulmans étaient des républicains !
Comment peut-on se dire bourguibiste et prétendre défendre le bourguibisme si on admet l'idéologie qu'il avait combattue toute sa vie, au point de banaliser le pan-islamisme et lui faire de la place, comme l'avait fait Béji Caid Essebsi en acceptant le consensus que lui imposait Ghannouchi ?
Si Béji Caid Essebsi avait trahi ses électeurs et trahi Bourguiba dont il se prétendait pourtant l’élève, en pactisant avec ses ennemis pour des raisons bassement terre à terre (entre autres, il espérait que Ghannouchi assure un avenir politique à son rejeton); faut-il pour autant conclure qu'Ennahdha est devenu un parti républicain fréquentable ? Qui peut croire que ce parti soit devenu subitement démocrate, quand on sait que les Frères musulmans fonctionnent sur le mode de l’allégeance au chef/guide/imam, ce que n'a cessé d'être Ghannouchi, depuis plus de 40 ans ?
Il n'y a que les naïfs ou les opportunistes, pour croire à la métamorphose de ce parti ! Et malheureusement, ils sont nombreux.
Le seul homme à ne pas tomber dans le piège de Ghannouchi et poursuit la lutte contre les ennemis de la République, se trouve être une femme : Abir Moussi.
Une certaine élite a fini même par croire que les Frères musulmans sont incontournables et indispensables à la vie politique en Tunisie ! Ils vous disent, " ils sont là, il faut faire avec " ! Et les journalistes, pas en reste, les invitent au dernier salon où l'on cause entre républicains, sur leurs plateaux TV et aux studios de leurs radios, comme si les Frères musulmans étaient des républicains !
Comment peut-on se dire bourguibiste et prétendre défendre le bourguibisme si on admet l'idéologie qu'il avait combattue toute sa vie, au point de banaliser le pan-islamisme et lui faire de la place, comme l'avait fait Béji Caid Essebsi en acceptant le consensus que lui imposait Ghannouchi ?
Si Béji Caid Essebsi avait trahi ses électeurs et trahi Bourguiba dont il se prétendait pourtant l’élève, en pactisant avec ses ennemis pour des raisons bassement terre à terre (entre autres, il espérait que Ghannouchi assure un avenir politique à son rejeton); faut-il pour autant conclure qu'Ennahdha est devenu un parti républicain fréquentable ? Qui peut croire que ce parti soit devenu subitement démocrate, quand on sait que les Frères musulmans fonctionnent sur le mode de l’allégeance au chef/guide/imam, ce que n'a cessé d'être Ghannouchi, depuis plus de 40 ans ?
Il n'y a que les naïfs ou les opportunistes, pour croire à la métamorphose de ce parti ! Et malheureusement, ils sont nombreux.
Le seul homme à ne pas tomber dans le piège de Ghannouchi et poursuit la lutte contre les ennemis de la République, se trouve être une femme : Abir Moussi.
En attendant, Ennahdha détient tous les pouvoirs grâce à sa stratégie machiavélique de l'oiseau rare, donnant l'illusion d'une démocratie, alors qu'en réalité Ghannouchi met en
place une nouvelle dictature islamiste.
Ce que le leader Habib
Bourguiba disait de la démocratie chez les peuples incultes, reste donc valable, quand on voit le résultat des élections depuis la fumeuse révolution du jasmin; puisque des incultes ont été élus démocratiquement aussi bien au Bardo
qu'à Carthage pour poursuivre la destruction de la République !
R.B
*****
«Bourguibisme et bourguibistes» ou «Quand on coupe la branche sur laquelle on est assis»
Les détracteurs-accusateurs de la démocratie et les nostalgiques de l'ancien Régime sont de plus en plus nombreux. Rien de plus normal dans un pays malmené qui glisse vers la médiocrité, la pauvreté, le délitement de l'État.
Mais ce qui est inadmissible, c'est qu'on le fasse au nom du bourguibisme, et à grand renfort de citations puisées dans les déclarations du fondateur de la première République tunisienne, comme celle-ci : " Accorder la démocratie à un peuple inculte, c'est remettre son destin entre les mains d'une majorité inculte ". Transcrite en gros caractères, (et en couleur), la phrase circule sur le Net, sans considération pour le contexte où elle a été énoncée, ni pour la pensée et la mémoire du Zaim.
Bourguiba, comme la plupart des destouriens et des chefs des pays décolonisés, n'a jamais placé la démocratie dans la liste de ses priorités, ni caché le fait, (qui était son défi majeur) que le petit peuple était " inculte ". C'est d'ailleurs le double " crime " (dictature et mépris des couches-régions pauvres) que lui reprochent ses ennemis politiques, les islamistes dont les masques de la pseudo-démocratie, de la pseudo-piété, de la pseudo-empathie avec les " zaoualyia " (les pauvres), sont tombés l'un après l'autre, depuis leur accès au pouvoir en 2012.
Bourguiba savait pertinemment, avant même de s'engager en politique ou de participer à la fondation du Neo-destour, qu'il avait plusieurs ennemis à combattre à la fois : la colonisation et l'orthodoxie religieuse d'un côté, l'inculture et la pauvreté de l'autre.
Il savait également que pour atteindre ces objectifs, il fallait une méthode, une stratégie bien définie. Il a opté, très tôt, pour " siésit el marahel " (la politique des étapes). Les articles qu'il a publiés dans la presse (tunisienne et française) au cours des années 1930, sont d'une étonnante lucidité, d'une profondeur et d'une érudition qui feraient rougir plus d'un politique aujourd'hui.
Cette " vision " (mot qu'il affectionnait) et cette méthode, qui n'était pas évidente et que ne partageaient pas tous les néo-destouriens, ont orienté les discours et les prises de position du Zaim ; positions qu'il a modulées en fonction du temps et des circonstances.
Il a dit non à la démocratie au lendemain de l'indépendance, comme il a dit oui au voile (qu'il considérait comme un signe identitaire) du temps de la colonisation. Il a dénoncé, avec virulence, (dans un article paru à " L’Étendard tunisien " le 11 janvier 1929) l'appel de Habiba Menchari au dévoilement de la femme musulmane. Ce même voile, il s'emploiera à l'enlever de ses propres mains dans toutes les villes où il est allé à la rencontre du peuple dans la Tunisie fraîchement décolonisée. Un autre geste que ne lui pardonneront pas les islamistes.
Bourguiba n'a pas non plus défendu Tahar Haddad quand les conservateurs le déchiraient à pleines dents. Mais il a " dévoré " son livre " Notre femme devant la législation musulmane et la société " et placé le travail sur le CSP (Code du statut personnel) à la tête de ses priorités dès l'obtention de l'autonomie interne. L'historien tunisien Lotfi Chaïbi, parle, à juste titre, de " la rencontre reportée " entre le Penseur et l’homme politique.
Les destouriens qui ont côtoyé le jeune Président, gardent en mémoire son engouement pour l'essai de Tahar Haddad et la rapidité avec laquelle il s'est penché sur les questions de la femme, du planning familial ... avant, leur disait-il, que " les cheikhs ne s'en mêlent ".
En effet, dès qu'ils s'en sont mêlés, les Oulémas ultraconservateurs ont freiné net le projet sur l'égalité successorale. Lequel projet est aujourd’hui rejeté par les islamistes et par les " modernistes ", ses fervents et légitimes héritiers.
En effet, dès qu'ils s'en sont mêlés, les Oulémas ultraconservateurs ont freiné net le projet sur l'égalité successorale. Lequel projet est aujourd’hui rejeté par les islamistes et par les " modernistes ", ses fervents et légitimes héritiers.
Le " Combattant suprême " était un homme cohérent avec lui-même, centré sur ses objectifs, soucieux du lien entre passé et avenir, tradition et modernité. Il jouissait d'une vaste culture qui lui a permis non seulement de " faire de la politique " ou de " fonder un parti ", (tout un chacun peut y prétendre, on le voit) mais de réfléchir/écrire sur la politique, d'avoir une " vision " claire, " el bo'od essiyasi " (la portée politique), (comme il disait) et d'articuler idée (ou idéal), réalité et instant historique.
Plus d'un demi-siècle après l'indépendance, on peut (et doit) juger l'oeuvre du Fondateur. On peut penser que le système éducatif n'a pas tenu toutes ses promesses, que le peuple est encore " inculte ", qu'il " n'est pas prêt pour la démocratie ", on peut estimer que l'ignorance amène de facto l'ignorance, (même si l'intelligence allemande a bien amené le nazisme). Mais encore faut-il bien contextualiser les faits et définir les concepts.
Qui est le peuple et qui est l'élite ? Qui est en mesure de juger les " compétences féminines ou masculines " ? Et c'est quoi " l'inculture " en matière de connaissances socio-politiques ? Est-il sûr que les chefs censés piloter le navire, soient mieux notés que la masse populaire ?
Qui est le peuple et qui est l'élite ? Qui est en mesure de juger les " compétences féminines ou masculines " ? Et c'est quoi " l'inculture " en matière de connaissances socio-politiques ? Est-il sûr que les chefs censés piloter le navire, soient mieux notés que la masse populaire ?
Que ceux qui se servent de l'image et des réflexions du Zaim pour juger le peuple, les projets de lois, la démocratie qui a enfanté les islamistes, se nourrissent (et nourrissent le peuple) de la culture et des écrits du Gand Maître.
Ça permettra de clarifier le paysage politique et de comprendre les filiations et les positionnements des différentes familles.
Et ça évitera aussi à certains " bourguibistes " d'avoir l'air de casser la branche sur laquelle ils croient être assis.
QUAND LE NAZISME VIENT AU SECOURS DE L'ISLAMISME ...
RépondreSupprimerCertains pour justifier qu'il faille admettre l'islamisme et lui faire de la place sur la scène politique tunisienne parmi un peuple inculte politiquement, invoquent l'élite allemande réputée pour sa grande culture mais qui a accepté le nazisme, comme pour dire que le niveau de culture d'un peuple ne change rien à l'affaire ...
Il faut remettre les choses dans leur contexte et dans leur histoire, avant de tirer une telle conclusion.
Si une grande partie de l'élite allemande a adhéré au nazisme, c'est que l'Allemagne a été humiliée à la fin de la première guerre mondiale par le traité de Versailles ; et si beaucoup d'allemands ont vu en Hitler l'homme qui allait les venger ... très vite ceux qui étaient de bonne foi, seront pris au piège du système nazi et n'auront de choix que de partir, de collaborer ou de résister et se faire massacrer !
Alors que Ghannouchi et ses Frères, veulent se venger des tunisiens parcequ'ils ne les ont pas soutenus lors de leur prétendu militantisme. Militantisme, qu'ils leur font payer très cher, alors qu'ils ne leur avaient rien demandés !
Par contre, nous savons que Hassan el-Banna, fondateur des Frères musulmans, était un grand admirateur de Hitler.
Il s'est beaucoup inspiré du nazisme pour organiser son mouvement islamiste. On retrouve chez les actuels Frères musulmans, des pratiques qui rappellent cette sinistre époque.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Trait%C3%A9_de_Versailles
LES DESTOURIENS PEUVENT ENCORE NEUTRALISER LES FRÈRES MUSULMANS ET SAUVER CE QUI PEUT L'ÊTRE, S'ILS S'ALLIAIENT SUR L'ESSENTIEL !
RépondreSupprimerAbir Moussi :
" Lorsqu’on observe de près, les membres de Qalb Tounes et de Tahya Tounes et leurs députés, ils sont sont issus de Nidaa Tounes, mais avant du RCD.
Cette dispersion des enfants du parti destourien est désolante.
Aujourd’hui, nous sommes face à une occasion historique pour barrer la route au mouvement islamiste.
Je n’appelle pas ces partis à faire partie du PDL, mais elles pourraient s’engager fermement à rompre toute relation avec Ennahdha, et là on pourra discuter sur une base claire et solide.
Le problème est que ces parties ont peur de l’engagement et veulent garder une certaine marge de manœuvre. Chose que nous refusons, pour raison de principe ! "
https://www.businessnews.com.tn/abir-moussi--nous-sommes-face-a-une-occasion-historique-pour-isoler-ennahdha,520,94257,3?fbclid=IwAR0B2l5YgG0uXo_fMkuEIGXwaFWwvd2Hfiey2krsISzWTfKqiLNkqOI1IFs
Un très bon article, bonne continuité !
RépondreSupprimerPOUR CEUX QUI L'AURAIENT LOUPÉE : Abir MOUSSI EXPOSE TOUTES LES RAISONS POUR NE PAS ACCORDER SA CONFIANCE AU NOUVEAU GOUVERNEMENT DE GHANNOUCHI !
RépondreSupprimerBriallantissime !!
https://www.youtube.com/watch?v=hMKyiweHFtc&fbclid=IwAR1fY8tFqT1yYqtIZFKHoBO3BuW81_bNIWH5H616NgiHCHQiaaiVA6-gQw0
LE DÉSAVEU DE GHANNOUCHI !
RépondreSupprimerGhannouchi étant à l'origine de la désignation du premier ministre de son nouveau gouvernement, comme de celles des ministres qu'il lui a imposés, il est logique qu'il doive assumer sa responsabilité dés lors que ses protégés ont été rejetés lors du vote de confiance des députés !
Le rejet massif des marionnettes de Ghannouchi, prouve le rejet de leur marionnettiste !!
Il faut donc que Ghannouchi quitte la présidence du parlement nouvellement élu !!!
https://www.businessnews.com.tn/le-pdl-appelle-a-retirer-la-confiance-au-president-de-larp,520,94349,3?fbclid=IwAR3VBhwfqOHxlZtElLp9_cJyWxyzA0ep2ORALYVLzyLDjFOK0Xm-qqYcC8M
LE GROSSIER COPIÉ/COLLÉ DE GHANNOUCHI !
RépondreSupprimerGhannouchi n'ayant aucun programme pour sortir la Tunisie de toutes les crises où il l'avait mise, s'étant déchargé sur sa marionnette Jemli sans lui donner de feuille de route claire, ils ont fini par plagier le programme du PDL !
Une telle forfaiture, prouve bien que la seule à disposer d'un programme claire et cohérent, est Abir Moussi !!
Alors pourquoi choisir la copie quand on peut avoir l'originale ?
C'est une reconnaissance indirecte du sérieux du programme du PDL !!!
https://www.youtube.com/watch?v=Goj_8lTp3UE&fbclid=IwAR1L2FdcGWk79il64PIxjeY1bVOJSxRBN5X8jRpCsz4tVdHtaYkfC4rG384
https://www.businessnews.com.tn/abir-moussi-a-habib-jamli--votre-capacite-a-plagier-mimpressionne,520,94316,3?fbclid=IwAR2v2updrFtTVmdI9U9RFQ4BPwV2CKKCST8X3MPKoCW7MjEcUIjXdQLCsOY