Dans une déclaration de « soutien » à son rival, Abdellatif el-Mekki, principal prétendant à la succession à la tête d'Ennahdha, estime que
Ghannouchi fait actuellement l'objet d'une tentative « d'assassinat
politique ». Cela n'est pas convenable, selon lui. Alors que s'il était honnête, il doit reconnaître que Ghannouchi s'est suicidé tout seul, lui l'adepte des assassinats politiques pour éliminer ses opposants !
S'inscrivant dans le long feuilleton du passage de témoin à Montplaisir, ce
soutien (sincère ?) à un « frère » accusé d'abus de pouvoir et de
mise en danger de la souveraineté nationale de la Tunisie et de sa sécurité,
révèle ce que tout le monde sait déjà : le Cheikh Rached est dans un « état
de mort politique avancé » et la guerre de succession au sein d'Ennahdha est ouverte entre les prétendants pour prendre sa place. La danse du scalp, étant menée par el-Mekki et son par rival Noureddine el-Bhiri.
Après avoir refusé de mettre fin à un règne sans partage de près de
cinquante ans à la tête du mouvement islamiste, Ghannouchi devient un lourd
fardeau pour ses partisans de naguère, désormais en état de choc et sans voix devant la multiplication de fautes politiques graves !
Ce Frère musulman s'est trompé d'époque, de pays, de peuple et de culture.
En violation flagrante de la Constitution, il n'a eu de cesse de vouloir se
créer un Etat dans l'Etat. Dès son accession au perchoir de l'ARP, il se
proclame, à la stupeur générale, « président de tous les Tunisiens ».
Pour beaucoup de Tunisiens, cette phrase semble anodine. Mais d'autres, parmi
les siens, la prennent au premier degré, y voyant l’acte ultime de Ghannouchi dans
le projet des Frères musulmans en Tunisie, se couronnant lui-même président à vie du parti mais aussi de la Tunisie.
Aussitôt dit aussitôt fait : il
transgresse toutes les règles démocratiques et constitutionnelles pourtant voulues par
lui et pondues par son neveu Habib Khedher, et empiète sur les prérogatives du
président de la république, dans le but de soumettre l'Etat tunisien à son
diktat. Il se voyait déjà « Calife à la place du Calife » !
A force de manœuvres politiciennes et d’abus de pouvoir à l'ARP,
d'instrumentalisation de députés violents de l’ex-LPR à sa solde, de relations
suspectes avec des puissances étrangères (Turquie d’Erdogan, Qatar de Tamim al-Thani
et de son porte-voix Qaradaoui, le sinistre guide spirituel des Frères musulmans...),
Ghannouchi met en péril les intérêts du pays et s’apprêtait à rééditer le traité honteux du Bardo de 1881.
Et pour couronner le tout, il refuse avec
arrogance de rendre compte aux élus de la nation de ses actes qu'il prend en
leur nom mais à leur insu.
Sans la vigilance de Abir Moussi et du PDL, pour dénoncer le complot des
Frères musulmans contre la Tunisie et informer les Tunisiens de la réalité de ce qui
se trame contre leur pays, il aurait réussi son ignoble forfait en cédant la
souveraineté de la Tunisie à ses maîtres turco-qatari.
Désormais elle est
entendue par tous et une bonne partie de Tunisiens la suivent, ainsi que de
nombreux acteurs de la vie politique et sociale du pays.
Ghannouchi
s'en ira sans avoir rien apporté de bon aux Tunisiens. Son legs politique est
désastreux pour la Tunisie : affaiblissement de l'Etat; violence et terrorisme
installés dans un pays pourtant réputé pour le pacifisme de son peuple; chamboulement
du mode de vie des Tunisiens par l’importation en Tunisie du wahhabisme et son modèle sociétal, que
leurs ancêtres avaient pourtant rejeté ...
Voulant
forcer le destin, il s'est fracassé contre des Tunisiens qu’il croyait pouvoir traiter
par-dessus sa jambe !
« Idha
ach-chaabou yaman araada al hayet, fa laa bodda an yastajiiba al qadar »
(Si, un jour, le peuple décide de vivre, force au destin d'y répondre, disait
notre poète national Abou Al Kacem Chabbi).
Pour
vous, Ghannouchi, la partie est finie ! Vous avez été incompétent à l'ARP. Vous
avez toujours cherché à diviser les Tunisiens. Vous n’êtes pas pour le
rassemblement; et votre consensus n’est qu’une supercherie.
Vous êtes fatigué ! Vous êtes usé ! Vous n'êtes plus crédible au sein même de votre parti ni auprès de vos sympathisants.
Vous êtes fatigué ! Vous êtes usé ! Vous n'êtes plus crédible au sein même de votre parti ni auprès de vos sympathisants.
Quant à l'empathie des
Tunisiens à votre égard et à votre prétendu militantisme, il suffit de voir les
sondages pour vous rendre compte que votre cote de popularité est en chute libre.
Elle est presque nulle. Vous faites l'objet d'un rejet généralisé.
S’il vous
reste encore un minimum de dignité, vous devriez vous retirer de la vie politique !
Le plus vite, sera le mieux !
Nul n’est
indispensable, et encore moins vous qui ne pensiez qu’à prendre votre revanche
sur Bourguiba en détruisant tout ce que les destouriens avaient consentis pour faire
de la Tunisie une nation libre et une République respectée parmi les nations !
Sans
vous, la Tunisie vivra !
Texte revu par Rachid Barnat
L'ATTENTISME DÉSESPÉRANT DE CERTAINS TUNISIENS ...
RépondreSupprimerAprès le constat, au bout de 10 ans de galère minant et ruinant le pays, menée par les Frères musulmans embarquant avec eux de prétendus progressistes qui se sont avérés nuls, incompétents, opportunistes que le patriotisme n’étouffe pas; certains font encore la fine bouche devant l’unique homme (qui se trouve être une femme !), à rester debout dans la déferlante islamiste !
Qu’espérent-ils, le déluge pour trouver l’homme idoine ?
Combien d'année encore de galère islamiste pour se décider à rallier celle qui veut leur barrer la route et les dégager ?
Est-ce parce que c'est une femme, que cela dérange ces messieurs ??
Curieuse attitude d’attentistes !
Alors qu'il faut soutenir Abir Moussi pour sauver le pays de la pieuvre islamiste !
QUE DIEU VOUS ENTENDE ET QUE LE PEUPLE VOUS SUIVE M, EN PARTICULIER CEUX QUI PROTESTENT SUR FB ET QUI N'ONT PAS VOTÉ !!!
Supprimerl'harmonie apparente qui règne entre les frères se fissure de jour en jour , et sachant la violence qui anime cette secte d'un temps révolu , cela risque de traîner le pays dans une spirale de violence que seul le tempérament pacifique et pacifiste des enfants de Bourguiba peut atténuer ... attendons nous à un mois de Juin assez chaud
RépondreSupprimerJe suis un citoyen comme la plus part des tunisiens qui s'intéresse a la vie politique du pays Après presque dix ans d'attente on arrive enfin au point de départ un mois de juin chaud j'espère qu'il n'y aura pas de sang la fin de l'air politiquo islamique que les tunisiens n'arrivent pas a gober je souhaite aussi que gannouchi aura compris ce qu'il devrait faire et par la petite porte
RépondreSupprimerLES FAUTES GRAVES DE GHANNOUCHI FINIRONT-ELLES PAR RÉUNIR LES "PROGRESSISTES", QU'IL A JUSQUE-LÀ DIVISÉS ?
RépondreSupprimerJean-Pierre Ryf :
La Tunisie est, de nouveau, à un moment crucial !
Abir Moussi et son parti PDL, ont attiré l’attention des Tunisiens sur le comportement choquant et dangereux de Ghannouchi pour la démocratie; qui, alors que ce n’est pas son rôle en tant que Président de l’Assemblée :
- a mené des négociations et est intervenu dans le domaine de la politique étrangère du pays en soutenant ouvertement Erdogan et son intervention dans un pays voisin, la Libye et
- en adressant des félicitations à une des parties au conflit.
Ghannouchi veut d'une Libye islamiste et je laisse à imaginer ce que serait cette région et ce que deviendrait la Tunisie avec à ses frontières une Libye islamiste !
Cette attitude de Ghannouchi qui se croit tout permis, a choqué de nombreux Tunisiens, jusque dans son propre camp et dans celui de ses appuis.
Une pétition demandant le retrait de Ghannouchi du poste de président de l'Assemblée Nationale, a recueilli un grand nombre de signatures dépassant les 100 000 ... et qui continue à circuler en vu de nouveaux signataires tant que Ghannouchi ne se sera pas expliqué devant le Parlement des fautes graves commises contre la souveraineté de la Tunisie.
Les Tunisiens sont des amis du peuple Libyen et estiment, à juste titre, que c’est aux Libyens de régler leurs problèmes et que la Tunisie a tout à perdre en se mêlant de ce conflit à ses frontières.
Ghannouchi remet en cause la politique non interventionniste et de neutralité qu'a connu la Tunisie jusque-là ... en s'alignant sur la politique de l'organisation mondiale des Frères musulmans que lui dictent Erdogan & Al-Thani, au mépris des intérêts de la Tunisie !
Le courage et la persévérance de Madame Abir Moussi a payé puisqu’elle a obtenu que ce problème soit débattu à l’Assemblée.
Cette affaire importante montre plusieurs choses :
- D’abord que Ghannouchi n’a que faire des règles institutionnelles et de la démocratie. S’il avait tant soit peu de respect pour les Institutions et pour la démocratie, il aurait dû démissionner de son poste de Président de Parti politique, lorsqu’il a été élu Président de la Chambre.
S’il y a un problème aujourd’hui, c’est à cause de l’existence de ses deux casquettes incompatibles d’une part avec une Présidence sereine et objective et d’autre part avec les Institutions.
En effet si un Président de Parti peut avoir des contacts internationaux et avoir une ligne politique, le Président de l’Assemblée ne le peut pas car, alors il manque d’objectivité dans sa présidence et il empiète sur les pouvoirs du Chef de l’Etat. Ce que le Président KS, lui a fait sèchement comprendre !
C’est donc un sérieux problème.
- En second lieu, cette question, qui a irritée beaucoup de Tunisiens et de parlementaires, a permis que des négociations s’ouvrent entre Abir Moussi qui a lancé la question et tous les autres partis et parlementaires.
Ce n’est pas rien, car cela démontre d’abord que les critiques de sectarisme et de fermeture qui étaient faites à Abir Moussi étaient infondées et ridicules :
° Elle a toujours dit clairement qu’elle était prête à toutes discussions mais à condition que les interlocuteurs cessent de se compromettre et de se coucher devant les islamistes !
° En second lieu, ces négociations montrent clairement qu’une autre voix, une autre politique, une autre majorité sont possibles à condition que les autres partis comprennent, enfin, que l’alliance avec les islamistes conduit le pays à sa ruine; et eux-mêmes, à leur perte.
Concluons en disant que l’on doit espérer ce sursaut de tous, mais sans se faire trop d’illusions tant le personnel politique a déjà montré dans le passé son absence totale de patriotisme et de conviction réelle.
LE 3 JUIN : JOUR "J" POUR GHANNOUCHI ET POUR LES DÉPUTÉS, POUR CLARIFIER LA FAMEUSE ASSEMBLÉE REPRÉSENTANTE DU PEUPLE !
RépondreSupprimerhttps://www.facebook.com/notes/abdellatif-ghorbal/ghannouchi-doit-quitter-le-perchoir-/2660662220873886/?notif_id=1591094666791585¬if_t=feedback_reaction_generic
SI ERDOGAN SE RÊVE SULTAN, GHANNOUCHI LUI SE VOIT DÉJÀ EN PACHA POUR LE SERVIR !
RépondreSupprimerLes destouriens qui avaient libéré la Tunisie du colonialisme, doivent reprendre du service pour libérer leur pays de ses nouveaux colonisateurs et de leurs larbins les Frères musulmans !
Ali Gannoun :
L'image du déshonneur !
Une haie "d'honneur" au sein du parlement pour saluer le passage de son président de l'assemblée du peuple et lui présenter, semble-t-il, les vœux pour l'Aïd el fitr, c'est le dernier signe de soumission d'un personnel qui a perdu (ou à qui on a fait perdre) sa dignité pour s'aplatir devant le désordre intellectuel et l'abus du pouvoir du Frère musulman.
Cette scène, d'une mise en scène grossière rappelant les pratiques des rois et des sultans, s'apparente à une bay'aa (allégeance) qu'à une cérémonie de présentation de vœux !
Ghannouchi, sournoisement, joue avec nos nerfs et jouit de notre désolation : Le chômage, la précarité et l'avenir incertain sont en train de transformer beaucoup de citoyens en simples sujets de sa majesté bien soumis et dont le comportement est strictement guidé par la peur d'avoir faim !
Faut il rappeler les vers du célèbre Antar Ibn Chaddad :
لا تَسقِني ماءَ الحَياةِ بِذِلَّةٍ ... بَل فَاِسقِني بِالعِزِّ كَأسَ الحَنظَلِ
ماءُ الحياة ِ بذلة ٍ كجهنم ... وجهنمُ بالعزَّ أطيبُ منزل
Il y a de ces comportements qui laissent des traces indélébiles de honte et de déshonneur que même le temps est incapable d'effacer !
Bonne journée aux insoumis !
https://www.businessnews.com.tn/on-saligne-pour-laisser-passer-sa-majeste-ghannoui,537,99021,3?fbclid=IwAR0MHGjrtPF8OgRC3mOzIm8Eq9X_RxQ919r5esFQSz84pEBd4Cz3in_eJLo
LE COMBAT DE Abir CONTRE GHANNOUCHI ET SES FRÈRES, CLARIFIE DE PLUS EN PLUS LE CHAMP POLITIQUE POUR DISTINGUER LE BON GRAIN DE L'IVRAIE !
RépondreSupprimerJean-Pierre Ryf :
Une nouvelle fois, les partis traîtres à la patrie, ceux qui acceptent sans broncher que la Tunisie devienne un pays vassal de la Turquie et du Qatar, ceux qui trahissent leurs aïeux qui avaient combattu pour la liberté et l'indépendance du pays, ont réussi a sauver de justesse Ghannouchi et sa secte malfaisante.
C'est dommage pour le pays mais cette journée est aussi, une grande leçon !
D'abord par le discours magistral d'Abir Moussi qui a rappelé toutes les fautes gravissimes des islamistes et de leurs complices; et ce, alors qu'elle venait de perdre son père, montrant une détermination, un courage et une lucidité remarquable.
Ensuite parce que cette journée, précisément aura permis de faire un tri et de bien connaître les traîtres à la patrie.
Ces traîtres ont essayé de plaider que ce n'était pas le moment (comme toujours !) en raison de la grande crise économique que subit la Tunisie.
Pourquoi l'ont ils fait ? Par conviction ? Absolument pas.
D'abord qui peut croire que l'économie repartira vraiment tant que la crise politique évidente ne sera pas résolue ?
Ensuite parce que ce sont des gens qui s’accommodent parfaitement de la crise car ils continuent à faire leurs affaires et chacun sait que les périodes de crises sont propices pour l'enrichissement des malhonnêtes.
Cette journée est aussi une victoire d'Abir Moussi : elle a réussi a imposer ce débat et à dire la vérité.
Personne ne pourra prétendre l'avoir ignore !
Le résultat du vote est clair et montre une spectaculaire progression des idées d'Abir Moussi :
- 94 voix pour,
- Seulement 68 contre, un petit soixante huit minable.
- 7 Abstentions, 7 "courageux" qui ne savent pas quel est le problème !
Mais chacun voit clairement qu'une autre majorité est possible et qu'elle est en marche.
Et qu'elle adviendra tôt ou tard.
Abir MOUSSI DÉDIE SON TRAVAIL DU 3.6.2020 A SON PÈRE DONT C’ÉTAIT LA JOURNÉE DE CÉRÉMONIE FUNÉRAIRE DU "FARQ" !
RépondreSupprimerhttps://www.facebook.com/watch/?v=875327482970452
Abir MOUSSI, TÊTE DE TURC POUR CERTAINS JOURNALISTES ?
RépondreSupprimerOn se demande si certains journalistes ne seraient pas misogynes pour tirer à boulet rouge sur Abir Moussi parce qu’elle s'exprime avec ses tripes face au désastre que vit la Tunisie du fait de Ghannouchi.
Alors qu'elle dénonce ce vrai faux "Frère musulman", ils volent à son secours; comme si leur choix entre Abir Moussi et Ghannouchi était dicté (inconsciemment ?) par le refus de voir une femme mener ce combat avec l'étoffe d'un leader !
La juger d’hystérique alors qu'elle a du mérite et du courage en ce jour de deuil ("farq") de son père, c'est mépriser la lionne et minimiser son intervention que de prétendre que tout n'était pas vrai dans sa dénonciation des pratiques des Frères musulmans ...
C'est prendre le problème par le petit bout de la lorgnette que de prétendre qu'il y a du faux dans les dénonciations du projet frériste, sans d'ailleurs en donner plus de précisions. Or, l'essentiel de leur programme, n'est-il pas de faire de la Tunisie la vassale de la Turquie et du Qatar ? Ce que dénonce avec régularité et véhémence Abir Moussi.
Voilà la réalité ! Et elle le dit on ne peut plus clairement.
Alors face à cette vérité, doit-on chipoter ?
Heureusement de plus en plus de Tunisiens connaissent l'histoire de Ghannouchi et commencent à comprendre que la seule à pouvoir sauver la Tunisie de la pieuvre islamiste est bel et bien Abir Moussi, n'en déplaise aux phallocrates et autres misogynes, qui ont une autre révolution à faire (intellectuelle celle-là) : admettre qu'une femme vaut un homme pour parodier Bourguiba, pour qui la femme vaut bien 10 hommes en Tunisie !
De tous ceux qui se disent progressistes parmi la classe politique, il n'y a qu'elle qui tienne tête à Ghannouchi et résiste à sa politique de destruction de la nation et de la République tunisiennes; les autres s'étant couchés devant Ghannouchi s'ils ne se sont pas vendus aux Frères musulmans !
Le seul grief anti-progressiste que lui trouvent et le rabâchent ces journalistes, est l'égalité dans l'héritage sur lequel Abir Moussi s'est pourtant mainte fois et largement exprimée, pour expliquer sa position de juriste !
Mais il n'y a pire sourd que celui qui ne veut pas l'entendre !!
Et peut-on vraiment mettre en balance ce fait (discutable) avec le problème majeur de l'idéologie islamiste ?
Le faire, c'est en réalité être complice des islamistes.
https://www.businessnews.com.tn/La-l%c3%a2chet%c3%a9-des-islamistes-tunisiens,523,99179,3?fbclid=IwAR2JAGkkseo305ir-rkpdu8vQe6MBAl0gqbdyj_yQGa_OuAKVjqr5jxU150