samedi 16 novembre 2019

Imed DGHIJ, LA TERREUR DES PARTIS POLITIQUES ...

Un voyou, chef de la ligue autoproclamée protectrice de la révolution, la fameuse LPR : naïf, dangereux illuminé ou fou furieux ?

A l'entendre dans ses vidéos, on ne sait au juste à quoi il joue, pour soutenir, Marzougui & CPR , Ghannouchi & Ennahdha, Makhloufi & Iitilaf al-karama, le couple diabolique Abbou & Attayar ... allant de l'un à l'autre pour "préserver le pays, le peuple et la révolution", répète-t-il comme pour s'en convaincre; et posant ses conditions aux uns et aux autres, comme un marchand de tapis, jouant l’entremetteuse pour marier ceux qu'il pense pourraient réaliser les "objectifs de la révolution" !

Le plus grave, est de le voir reçu par tous ces chefs de partis, qui lui donnent une importance dont on ne sait d'où tire-t-il la légitimité ! Reçu et soutenu aussi par Sihem Ben Sedrine ...

Ses amis "politiques" se servent de lui et de sa bande de voyous comme d'une milice pour terroriser leurs opposants; et protègent ces barbouzes des poursuites policières et judiciaires !
Les progressistes lors de leurs manifestations, s'en souviennent quand Ghannouchi ou Zitoun ou Tartour ou Larayedh ... les lâchaient tels des pitbulls pour les terroriser, afin de les empêcher de manifester ou de se réunir !

Bien que la LPR soit dissoute, lui et sa bande de malfrats, révolutionnaires de la 25 éme heure, auto-proclamés gardiens de la révolution, continue à sévir en toute impunité (protégé par Ghannouchi ?) et à faire commerce de la "révolution", pour mettre son grain de sel dans tous les choix des gouvernants : premiers ministres, ministres ... devenant une figure incontournable pour toute nomination !

Lors des élections présidentielles de 2019, il affirmait dans une vidéo que c'est lui qui est derrière Kais Saied et qui l'a propulsé sur la scène politique ; et dont il attend un retour sur investissement !

Un malade mental, un pauvre type ayant raté sa vie professionnelle se donnant le rôle de faiseur d'alliance entre partis, assuré de pouvoir terroriser leurs chefs par sa bande de voyous et de les faire chanter, s'ils ne se pliaient pas à sa volonté; soutenus, on s'en souvient, par Moncef Marzougui et Ghannouchi lors de la fameuse troïka !

Tout le monde aura remarqué que cet énergumène "collabore" et soutient les pan-islamistes et les pan-arabistes, qu'il assimile à des révolutionnaires et dont il attend qu'ils réalisent les aspirations de ceux qui ont dégagé Ben Ali, répète-t-il sans cesse, lui l'ancien serviteur des Trabelsi (Frère de Laila Trabelsi, seconde épouse de Ben Ali !) !

Faut-il rappeler comment lui et sa bande avaient empêché par la violence, qu'une rue de Sidi Bou Said soit dédiée à Chokri Belaid ? Ce jour-là, ni le maire de Sidi Bou ni les associations civiles présentes, n'ont pu rendre cet hommage à Chokri, malgré la présence de la police qui les laissait faire ! Police sous les ordres de Ali Larayedh à l'époque, pour rappel !

Voilà où en est le niveau de la classe politique d’après la fumeuse "révolution" du 14 janvier 2011 : un ramassis de voyous, d'assassins, de terroristes, de mafieux, de repris de justice ... pour saccager un pays devenu leur butin de guerre !
Le plus consternant, est le nombre de visiteurs à visionner les vidéo de ce malfrat et à écouter ses élucubrations révolutionnaires ! 
Pôvre Tunisie !

Rachid Barnat

***


L’artiste de aqab ezmaneBendir Man, chantait « free Imed, le héros de la révolution, le libérateur du pays ». C’était il y a quelque temps, lorsque les Tunisiens étaient encore sous l’effet du hachich révolutionnaire et que certaines chaînes de télévisions transformaient des voyous et des malfrats en citoyens honorables et même en acteurs politiques.

Imed Dghij était pourtant connu dans la banlieue nord de Tunis comme un trafiquant d’alcool et petit caïd aux ordres d’Imed Trabelsi, qui possédait un dépôt clandestin de vente de vin à Bhar Lazreg, où travaillait précisément Imed Dghij. Ce brigand sévissait au Kram jusqu’au début de la pseudo-révolution dont il est devenu l’une des figures emblématiques. Et pour cause, pour se débarrasser de sa sinistre réputation de bandit et de trafiquant, il s’est attaqué aux postes de police et aux biens publics en exposant à la mort des dizaines de jeunes désœuvrés.

Il n’était pas une exception. Tous les petits caïds et brigands, que ce soit à Sidi Bouzid, au Kef, à Jendouba, à Gafsa ou à Kasserine, ont été les premiers à attaquer les lieux publics et privés pour les saccager et les piller. Mais après le coup d’Etat du 14 janvier 2011, ils sont revenus à leur existence oisive et parasitaire. Sauf ce criminel, qui a pris au Kram la tête de la Ligue pour la protection de la révolution, une idée lumineuse de l’extrême-gauche tunisienne. Les LPR sont en fait des miliciens payés par Ennahdha, le CPR et Ettakatol.

C’est à partir de ce moment que commence son ascension fulgurante au sein d’une société décadente. On a vu Imed Dghij participer à une réunion ministérielle en septembre 2012. On l’a vu chuchoter dans l’oreille de « l’ambassadeur » des Frères musulmans en Tunisie, Rached Ghannouchi. On l’a vu au palais de Carthage, qui est devenu un nid d’incultes et de voleurs, reçu par Moncef Marzougui, avec d’autres « révolutionnaires » au passé de malfrats.

Dès lors, il ne faut pas s’étonner de voir celle qui fait office de vice-présidente de l’assemblée constituante, Meherzia Labidi, se déplacer au ministère de l’Intérieur pour blâmer celui qui fait semblant de lutter contre le terrorisme et pour la restauration de l’Etat de droit. Elle s’y est déplacée avec 25 autres « représentants du peuple » pour déplorer la manière dont a été arrêté le protégé de la troïka et dénoncer le « retour aux pratiques policières de l’ancien régime ». Pour cette ancienne chômeuse des Ulis en France, les propos tenus par Imed Dghij quelques jours auparavant contre les forces de l’ordre et les magistrats, ne sont pas du tout répréhensibles ! Pas plus d’ailleurs que le lynchage jusqu’à la mort, le 18 octobre 2012, de Lotfi Naghd, le coordinateur de Nidaa Tounes à Tataouine. Les auteurs de cet acte barbare, tous des mercenaires de la section locale des LPR, n’ont jamais été inquiété !

Mais le déplacement au ministère de l’Intérieur de ces 25 membres de l’ANC n’était pas seulement pour faire libérer un brigand devenu révolutionnaire. Il était aussi question de mettre en cause les éventuels limogeages de certains « cadres » de l’Intérieur, qu’Ennahdha a placés pour infiltrer ce ministère et constituer un service parallèle aux ordres des Frères musulmans et de leurs acolytes du CPR et d’Ettakatol. L’affaire Imed Dghij est donc l’arbre qui cache la forêt et la Tunisie ne se relèvera pas avant la dissolution des LPR et de l’ANC, deux idées « lumineuses » de l’extrême-gauche tunisienne !


5 commentaires:

  1. LA TUNISIE DES FAUSSAIRES ...

    Moncef Bakir :

    - Après le faux professeur *, élu président de la République;
    - Après le faux cheikh ** et le faux "ostedh/professeur", élu président de l'ARP (Assemblée des représentants du peuple);
    - Voilà le faux ingénieur ***, aussi pourri que ceux qui l'ont choisi, désigné CDG (Chef du gouvernement) !

    Et la boucle est bouclée !

    On reste sans voix !!

    * Un simple assistant qui n'a jamais soutenu sa thèse.
    ** Autoproclamé Cheikh.
    Et depuis qu'il porte la cravate, il s'est affublé du titre de Pr pour faire croire qu'il n'est plus Frère musulman, alors qu'il est toujours secrétaire général de l'organisation mondiale des Frères musulmans, que préside le sinistre Qaradawi, leur guide spirituel.
    *** Un simple élève d'école professionnelle agricole.

    RépondreSupprimer
  2. "Attayar a-dimocrati" & " Iitilaf Al-karama " : deux courants extrémistes, le premier pan-arabiste, le second pan-islamiste ... que Imad Dghij tente de rapprocher !

    http://kapitalis.com/tunisie/2019/11/05/une-rencontre-tres-positive-entre-attayar-et-al-karama-selon-imed-dghij/

    RépondreSupprimer
  3. 10.01.2020 : LA NUIT DES LONGS COUTEAUX ...

    Ou jusqu'où pouvaient aller Ghannouchi et les siens !
    Tractation toujours sous contrôle de voyous auto-proclamés "gardiens de la révolution" menés par le bandit Imed Dghij ... et les "politiques" admettent leur présence comme s'il est acquis pour eux qu'ils sont les gardiens de la révolution !!

    Fethi Jelassi :

    Mounir Balti député Qalb Tounes, nous éclaire sur « la nuit la plus longue » pour ne pas dire « la nuit des longs couteaux » :

    « Nabil Karoui, et j’en suis témoin, a subi une pression jusqu’à la dernière minute.
    Jomli a proposé à Qalb Tounes 8 ministères, 3 secrétaires d’Etat, un nombre de gouverneurs et de PDG à définir: mais on a refusé en masse.

    Il y a eu beaucoup de haine de la part des Frères musulmans, dans la soirée.

    Dghij et Karama nous ont supplié et on a dit Nooooon !

    C’est les 48h les plus longues et les plus fatigantes de ma vie.

    Nous l’avons fait par devoir pour nos électeurs et pour tous les Tunisiens qui croient en nous. Nabil Karoui a été fédérateur. Il a subi, résisté et cogné.

    Mes amis députés de Qalb Tounes ont été solidaires et forts malgré toutes les tentatives de division.

    Je remercie aussi vivement Hsouna Nasfi, Hichem Ben Ahmed pour Tahya Tounes et tous leurs députés ainsi que la "kotla" (groupe parlementaire) indépendante de Mabrouk Khachnaoui.

    Le chemin est encore long mais l’UNION fait la force.

    Voilà mon ami Fethi Jelassi. Et je te remercie pour ton soutien.
    Merci à tous.

    Vive la Tunisie. »

    RépondreSupprimer
  4. LE DÉMOCRATE GHANNOUCHI RECOURT A SA MILICE, POUR RÉGLER SES COMPTE À SON OPPOSANTE !

    Voici comment Ghannouchi règle ses problèmes avec son opposante Abir Moussi :

    - Trois députés du parti " Iitilaf Al Karama " de Saif Eddine Makhlouf (à droite d'Ennahdha), demandent au service de sécurité du parement l'autorisation d’accès au parlement à une trentaine d'individus prétendument appartenir aux familles des "martyrs" de la révolution menés par Imad Dghij & Lasaad Bouazizi alias Ricoba, ces voyous autoproclamés défenseurs de la révolution (LPR/ Ligue de la Protection de la Révolution).

    - C'est Ghannouchi lui même qui a demandé aux membres de la sécurité de laisser entrer ces individus venant tous du Kram dont le maire un ex-RCD-iste est devenu un activiste chez Ennahdha.

    - 12 d'entre eux appartenant à la LPR, pourtant dissoute légalement, avec à leur tête Dghij; ont été introduits par les 3 députés d'al Karama dans le hall du parlement.

    - Les 3 députés les ont chargé de lancer leur slogan "dégages !" à l'intention de Abir Moussi en lui demandant de quitter l'hémicycle et venir à leur rencontre dans l'espace public dans le but de l'agresser physiquement !

    - Heureusement, la garde républicaine est intervenue pour les en empêcher !

    Et voilà comment le démocrate Ghannouchi conçoit la démocratie !

    http://www.elhassade.tn/web/?p=103175&fbclid=IwAR1I_IDAIEYLEU8wQlPhwHniclG2z_NWBe-cH1bU4A2wRwLCVvUAMABGARQ

    RépondreSupprimer
  5. Seifeddine MAKHLOUF : TERRORISTE, DÉPUTÉ & AVOCAT DU KAMIKAZE QUI VIENT DE SE FAIRE EXPLOSER TUANT ET BLESSANT DES POLICIERS ...

    Et personne pour lui retirer son immunité parlementaire !
    Et le procureur de la République ne fait rien !!
    Pourquoi ?
    Cela confirme que cet abruti et son parti al-karama, ne sont qu'une milice de Ghannouchi qui couvre leur terrorisme !!

    En somme la LPR (Ligue de protection de la révolution) milice d'Ennahdha, bien que dissoute, renaît sous forme de parti politique cette fois-ci celui d'al-karama en intégrant ses membres, comme Imad Dghij ...

    http://kapitalis.com/tunisie/2020/03/07/imed-dghij-je-savais-que-nos-ennemis-allaient-nous-diaboliser-apres-le-succes-dal-karama/

    RépondreSupprimer