samedi 9 novembre 2019

ZITOUN & MOUROU : HOMMES LIGES DE GHANNOUCHI ...

Article paru dans : Kapitalis

Chaque fois que Ghannouchi est en difficulté "politique", l'un ou l'autre de ces lascars sortent comme par hasard faire leur numéro d' "islamiste modéré" pour l'un et de "démocrate" pour le second, pour rassurer des tunisiens de plus en plus méfiants de lui et de ses Frères musulmans !
Ainsi, Lotfi Zitoun après une longue absence sur les médias pour cause de "différend" avec Ghannouchi, est apparu sur le plateau de la TV Ettassia, tel un progressiste, donner un "cour de politique" expliquant que dans les démocraties traditionnelles, un peuple se gouverne "au centre". Et de rappeler qu'Ennahdha s'est transformée depuis son congrès de Hammamet de 2016, en parti politique "civil", abandonnant "le prosélytisme religieux" aux religieux et par la même délaissant sa position d’extrême droite sur l'échiquier politique, pour se rapprocher du "centre" ! Car ce parti est démocratique, insiste-t-il !
La question essentielle qui se pose est : est-il sincère ?
Qui peut le croire, lui qui a baigné dans la culture des Frères musulmans depuis le début et qui était le conseiller écouté de Ghannouchi, jusqu'à sa récente prétendue "brouille" avec lui ? 
Il reconnaît les erreurs d'Ennahdha (les siennes ?); et notamment celle d'avoir navigué à vue durant presque 10 ans, n'ayant aucun projet réaliste ... et promet (mais il y a eu d'autres promesses de ce genre !) que son parti en a tiré les leçons.
D'où sa recherche d'un nouveau consensus, cette fois-ci sans "mauvaise intention" de la part de Ghannouchi ; lui recommandant même de cesser son jeu d'instrumentalisation des "alliés progressistes" dont il se sert comme marionnettes-kleenex-jetables ...
Il a failli me séduire si je ne me rappelais pas la stratégie de Ghannouchi d'envoyer ses hommes "vitrines" rassurer les tunisiens chaque fois qu'il est dans une impasse "politique" ! L'actuelle étant la formation d'un gouvernement, le préservant lui et son parti de toute responsabilité de la politique que mènera son "oiseau rare" et qu'il lui imposera; puisque Zitoun a déjà fait son numéro avant le congrès de Hammamet lors duquel les Frères musulmans prétendaient qu'Ennahdha a fait sa mue pour se transmuer en parti politique "civil"; quand il s'épanchait auprès des médias sur sa nostalgie des traditions tunisoises dont le malouf, lui qui n'a cessé de critiquer la tunisianité, rappelant aux tunisiens leur identité "arabo-musulmane" qu'ils auraient perdue, pour leur fourguer le wahhabisme et le model sociétal qui va avec et les confirmer dans leur "arabité" ! Alors que les Frères musulmans faisaient la guerre à la tunisianité, interdisant musiques et chansons du répertoire tunisien;  jusqu'à profaner les mausolées de Sidi Bou Said et celui de Lella Mannoubia, dont le soufisme avait façonné l'identité du tunisien ! 
Le comédien Zitoun a fait ce qu'avait fait à plusieurs reprises un autre comédien, Abdel Fattah Mourou surnommé le caméléon par les tunisiens : faire croire aux tunisiens qu'Ennahdha se trompe et va changer de cap ! Les tunisiens se rappellent avec effroi les propos qu'avait tenus Mourou devant son maître à penser, le sinistre Waghdi Ghanim : " Il nous faut soustraire les enfants à leurs parents pour en faire de bons musulmans " (Entendez de bons wahhabites) ! Propos dont il s'excusera auprès des tunisiens lors de la dernière campagne électorale, parcequ'il "ignorait" le type de personnage auquel il les avait dits, affirme l'hypocrite !
Zitoun et Mourou prendraient-ils les tunisiens pour des rats de laboratoire et la Tunisie pour un laboratoire expérimental, pour "s'exercer au pouvoir"; alors que nous savons qu'ils n'ont aucun programme réaliste pour la Tunisie, sinon de poursuivre leur projet identitaire de l'islamiser, autrement dit de le wahhabiser ?
Comme dit l'adage populaire : " t'allem la h'jama, fi rous li'tama " ! (se faire la main sur les orphelins, pour devenir coiffeur).
Comment expliquer que ce monsieur qui ne cesse de critiquer Ennahdha, demeure encore dans ce parti dont il est toujours membre du "majliss ech-choura " (bureau politique); et ne sort qu'en temps d’élection ou de formation de gouvernement pour mettre en avant "une modération" et "un bon sens", qu'il oublie ensuite pendant des mois et des mois ?  
De qui se moque-t-il ?
Rachid Barnat

7 commentaires:

  1. POURQUOI TANT D'ACHARNEMENT DE GHANNOUCHI SUR SAMI FEHRI ?

    Borhane Belkhiria :

    Ce qui arrive à Sami Fehri n'est pas anodin ni le fruit du hasard. On saisit chez lui tous les ordinateurs de la famille, les Ipad, les smartphones, les disques durs, de sa femme et de sa sœur. Étrange non ?

    En fait Sami Fehri est tombé sur quelque chose de très dangereux pour Rached Ghannouchi.

    J'ai appelé Sami Fehri le samedi 2 Novembre pour demander de ses nouvelles car le bruit courrait qu'il allait être arrêté Lundi, et que le juge qui a été nommé pour l'audience de lundi était connu pour sa "sévérité excessive".
    Il m'a confirmé qu'effectivement il avait les mêmes infos et qu'il s'attendait au pire.

    Je lui ai un peu remonté le moral et j'en ai profité pour le chambrer un peu en le traitant de dégonflé car il ne diffusait plus le spot sur Ennahdha, Rached Ghannouchi et ses réseaux.
    Il m'a répondu qu'au contraire, il était en train de tourner un nouvel épisode explosif et qu'il voulait les passer en même temps. Et là il me balance un nom : " Tu sais, c'est Mouadh le fils de Rached, qui est la vraie bombe; c'est lui qui contrôle toutes les finances, tous les comptes à l'étranger et tous les financements occultes étrangers. J'ai percé leurs secrets. Ça va être explosif. Le clan Ghannouchi va tomber et Ennahdha sera la première gagnante avant le pays, une fois que l'on sera débarrassé de cette vipère de Ghannouchi qui terrorise tout le monde " !

    Lundi 4 Novembre Sami Fehri n'a pas été arrêté comme prévu car il manquait le certificat de décès de ZABA et le juge a été obligé, à contre cœur, de reporter le verdict.

    La ruse pour faire taire Sami Fehri le lundi sous couvert d'un verdict normal n'ayant pas fonctionné, Rached Ghannouchi ordonne de lâcher la police le Mardi sur les Fehri ...
    Et la suite vous la connaissez.

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  2. LES MANŒUVRES DE GHANNOUCHI ...

    Il veut le pouvoir mais préfère l'exercer par "progressiste" interposé !
    Ainsi il lui dicte le programme des Frères musulmans, et lui fera porter le chapeau de l'impopularité des réformes qu'il entreprendra !
    Par ce stratagème, Ghannouchi se préserve et préserve ses Frères musulmans d'Ennahdha de l'impopularité et de l'échec politique d'Ennahdha !
    D'où sa recherche de "l'oiseau rare" qu'il enverra au casse pipe, et d'un nouveau consensus pour " tuer politiquement " ses opposants !
    Ce qui explique la "sortie" médiatique de Lotfi Zitoun en service commandé pour amadouer les "progressistes" et faire croire aux tunisiens qu'Ennahdha est un parti démocratique proche du centre !!

    Ghannouchi qui se réserve cette fois-ci le perchoir du Bardo pour jouer le chef d'orchestre, tout en bénéficiant de l'immunité parlementaire au cas où "quelqu'un" rouvrirait les dossiers qui fâchent : assassinat de Chokri Belaid, service secret parallèle d'Ennahdha, corruption ... !

    TOUT EST BENEF POUR GHANNOUCHI !

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  3. CURIEUX PROGRESSISTES ...

    C'est aujourd'hui l'intronisation des nouveaux élus du peuple, au Bardo.

    Pour une fois qu'Ennahdha veut prendre toutes les responsabilités de sa politique en briguant le poste de président du parlement et celui de premier ministre; il se trouve encore des progressistes qui voudraient poursuivre la politique désastreuse du "tawafouq" (consensus) pour vouloir tenir le rôle de la marionnette dont Ghannouchi tirera les ficelles, comme il l'avait fait avec ses ex-oiseaux rares !!

    Comment les tunisiens s'y retrouveraient-ils aux prochains scrutins, s'ils ne savent pas qui est responsable de la politique menée pour le sanctionner ?
    Ces progressistes préfèrent aller au casse pipe, quitte à disparaître eux et leur parti comme c'est arrivé à MBJ & Ettakatol, à MMM alias Tartour & CPR et à BCE & Nidaa Tounes !!

    Incorrigibles progressistes !!

    NB : Il n'y a que Abir Moussi qui soit restée fidèle à ses principes et à son engagement pour avoir décidé que le PDL restera dans l'opposition !!!

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  4. INCIDENT AU BARDO !

    Ghannouchi tente un passage en force au parlement en excluant les députés qui n'ont pas prêté serment de se porter candidat à la présidence du parlement et de voter ...

    Beaucoup de progressistes étant absents, la majorité des présents lui étant acquis, il sait qu'il sera élu au perchoir !

    Or Abir Moussi conteste la prestation de serment en l'absence des parlementaires. Une prestation de serment entachée d'irrégularité, et qui aurait du être personnelle et non collective comme le proposait Ghannouchi, insiste-t-elle ...
    Si elle a exigé un serment individuel, c'est parce que les Frères musulmans refusent de jurer sur l'État.
    Et Ghannouchi voulant noyer le refus de ses "Frères"de prêter serment à la Tunisie, a décidé d'un serment collectif.

    Manœuvres qui cachent ou trahissent des choses :
    - Ghannouchi a tout fait pour s’assurer le perchoir,
    - Aurait-il des complicités (déjà !) parmi les nouveaux députés "progressistes", qui se sont "absentés" pour lui faciliter la tâche ?!
    - Cela confirme le rejet de la République de la part de Ghannouchi et des Frères musulmans.

    Ça promet !!!

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  5. << les Frères musulmans faisaient la guerre à la Tunisianité, interdisant musiques et chansons >>
    Dommage, ils auraient du continuer dans cette voie pour se faire détester

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  6. TOUS POURRIS ?

    Depuis le 14 janvier 2011, les tunisiens progressistes ont voté pour des démocrates progressistes, qui juraient à qui voulait les entendre qu'ils ne s'allieraient jamais avec les Frères musulmans; et chaque fois leur élu les avait trahis !
    Ce fut le cas pour :
    - MBJ alias "Le Groggy du perchoir", nommé président du Bardo par Ghannouchi,
    - MMM alias "Tartour", nommé président de la République par Ghannouchi, et qui s'est cru l'élu du peuple avec 7000 voix !
    - BCE, qui promettait aux tunisiennes d'être leur rempart contre leur ennemi juré, Ghannouchi !

    Et depuis, la plus part des partis ont fini par croire que Ghannouchi, le faiseur de roi, est devenu incontournable et indispensable à la vie politique en Tunisie !
    Ainsi les chefs de ces partis ne cachaient plus leur désir d'alliance avec Ennahdha ... au grand étonnement de leurs sympathisants !

    Lors des dernières élections, rebelote : si certains "progressistes" n'excluaient pas une alliance avec Ghannouchi, d'autres juraient tous leurs dieux qu'ils ne s'allieraient jamais à lui dont NK outré par ce que lui avait fait subir Ghannouchi pour l'écarter de la course pour Bardo et pour Carthage !

    Comment s'étonner dés lors, de la défection des progressistes tunisiens pour aller voter quand ils sont trahis chaque fois par celui en qui ils fondaient leur espoir de les débarrasser des Frères musulmans ?

    Des pseudo progressistes, disqualifiant toute la classe politique !

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  7. Lotfi ZITOUN Â NOUVEAU TENTE DE BERNER LES TUNISIENS ...

    Il ne faut jamais se fier aux discours des Frères musulmans : ils savent les adapter à leur auditeurs ...

    ils vous jureront tous leurs dieux, qu'ils sont devenus démocrates, qu'ils ont délaissé la religion pour un parti civil, qu'ils sont désormais modernistes, progressistes ... jusqu'à nier leur appartenance à l'organisation des Frères musulmans ... voir renier leur idéologie, comme semble le faire ce Lotfi Zitoun qui fut un temps "la tête pensante" de Ghannouchi; quand il dit que les idéologies ce sont de vieilles lunes, qu'il faut les rejeter pour plus de pragmatisme !

    Qui peut croire un tel discours de "militant" imprégné par la doctrine des Frères musulmans depuis des lustres, et dont le chef Ghannouchi est toujours membre du bureau politique de cette organisation mondiale et fait toujours allégeance à Qaradawi, leur sinistre guide spirituel ?? !!!

    Des caméléons, Ennahdha n'en manque pas : Abdel Fattah Mourou et voilà Lotfi Zitoun ... tenteront toujours d'arrondir les angles d'un parti islamiste en perte de vitesse, qui a du mal à cacher son projet d'islamisation de la société tunisienne ... et dont les tunisiens commencent à se méfier et à rejeter !

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